Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux pour autant. (terminé)

Arno Thorvik Cavaletti

FEAT Oikawa Tooru - Haikyuu!!

JE SUIS Arno Thorvik Cavaletti J'AI 17 ans JE SUIS Né en Italie, d'un père italien et d'une mère islandaise ET MES PARENTS SONT tous les deux des sorciers JE SUIS EN 2ème année d'étude ET J'ÉTUDIE de temps en temps en espérant avoir mes BUSE OPTION Divination JE FAIS PARTIE DES Hiboux ! ET MA MAISON EST Poufsouffle J'AIMERAIS RAJOUTER QUE je suis pratiquement sourd, ALORS CA SERT A RIEN DE CRIER. Merci !

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Caractère.

Un sifflement m’arrive aux oreilles, un bruit lourd, un effet de masse. Je me retourne pour voir que quelqu’un est en train de me crier dessus. Comment ça se fait que je ne l’ai pas entendu ? Tout simplement parce que je suis né avec des oreilles en carton. Une malformation au cours de la croissance in utero, impossible à opérer et même les meilleurs sortilèges et implants ne changeront rien. Je suis malentendant, quasi sourd depuis ma naissance. Alors je me pousse pour laisser passer la personne, le visage impassible. Je ne m’énerve pas facilement, généralement parce qu’il me faut trop de temps pour comprendre le sujet de discussion. Ce n’est jamais facile de suivre quand on doit lire sur les lèvres d’une personne, alors imaginez en pleine dispute.
Je me remets en place, le tramway se remet en route. Certains dirons que se mettre devant la porte, dos aux usagers n’est pas forcément la meilleure chose quand on n’entend rien autour, mais c’est faux. Ici c’est la place parfaite si je dois partir rapidement. Je déteste les imprévus, je suis facilement déstabilisé et généralement, je ne sais pas comment réagir. Alors j’aime me dire que j’ai une sortie de secours qui m’attend, peu importe ce qui m’arrive. Alors oui j’ai toujours un parapluie sur moi, oui je peux te prêter une feuille et un stylo, bien sûr que je veux bien partager mon biscuit avec toi. Je suis quelqu’un de plutôt organisé, ajoutez à ça le fait que je sois bienveillant et on peut rapidement dire que je me laisse marcher sur les pieds. C’est vrai dans la plupart des cas.


Je sors de ma ligne, je réajuste mon sac à bandoulière et je commence à marcher, en regardant le sol la plupart du trajet. Je me perds facilement dans mes pensées, je pense à tout et à rien. On me dit souvent que j’ai une imagination débordante ; quand j’étais plus petit je rêvais de devenir écrivain, je pouvais passer des journées entières à écrire des nouvelles histoires et à inventer des nouveaux personnages. Aujourd’hui encore j’adore créer, écrire. S’il y a bien une chose où mon handicap n’est pas handicapant, c’est quand je lis et écris. Pas besoin d’entendre, pas besoin de parler, juste de s’imaginer. Un jour j’arriverai à publier un livre, écrit par mes soins. Je suis une personne optimiste, j’essaye de toujours voir le bon côté des choses, ce qui est important quand on a un tel handicap, c’est comme ça qu’on apprend à le surmonter et à continuer d’avancer.
D’ailleurs je fais que ça avancer depuis tout à l’heure, la tête baissée, regardant mes pieds traîner sur le sol. Au moment où je lève le regard, je me mange quelqu’un. Mon sac glisse de mon épaule et finit dans une flaque d’eau, comme si ça ne suffisait pas, la personne continue sa route comme si de rien n’était. Je crois que la Terre n’a jamais porté quelqu’un d’aussi malchanceux que moi, j’ai un don exceptionnel pour me mettre dans des situations improbables. Mais ça ne va pas suffir à me décourager, quand j’ai un objectif en tête, je fais tout pour le réaliser. Alors je reprends mon sac malgré le fait qu’il soit tout trempé et je me remets en route. Je persévère dans tout ce que je fais, mais je dois bien l’avouer, c’est surtout parce que je déteste perdre ou ne pas réussir.




J’arrive enfin à destination, j’ouvre la porte et je dépose mes affaires dans l’entrée. Ma maison, mon chez moi. C’est ici, avec les personnes que j’aime que je me sens le plus en sécurité. C’est dur de s’ouvrir à quelqu’un quand on ne parle pas, encore moins quand on ne le comprend pas, alors j’ai toujours eu des problèmes pour me faire des amis. Pas parce que je ne suis pas gentil ou que je ne m’intéresse pas à eux, non, seulement parce que c’est dur de communiquer avec moi. J’ai autant de difficultés à m’exprimer à l’oral qu’en langue des signes. LDS islandaise, italienne, anglaise, je n’ai jamais compris pourquoi cette langue n’était pas universelle, alors mes doigts bégaient souvent, se trompent de langue et donnent des phrases ridicules. Heureusement que j’ai un bon sens de l’humour. Mais ce n’est pas mieux à l’oral. J’articule très mal à cause de mon handicap, alors rajoutez à ça le fait que j’ai un accent chantant à cause de mes origines et on retrouve un gars qui galère à s’exprimer.
Mais pour s’exprimer, il n’y a pas que la parole. Mes autres sens sont beaucoup plus développé que la moyenne ; j’ai une très bonne vue, un bon odorat et surtout j’adore tout toucher. Je suis quelqu’un de beaucoup trop tactile, j’aime faire des câlins, j’aime serrer la main des gens, j’aime être collé aux inconnus dans le tramway. D’accord, je passe vraiment pour quelqu’un de bizarre maintenant.


Changeons de sujet. Je monte dans ma chambre, elle me correspond tellement bien. Sur les murs on peut voir plusieurs posters de sportifs connus en Islande, en Italie et en Angleterre, dont un qui est encore plus sourd que moi. J’aime prendre exemple sur lui, me dire que s’il a réussi malgré son handicap, je peux réussir aussi. J’aime bien faire du sport de temps en temps, c’est important de garder la forme ; je me déplace tout le temps sur ma planche à roulette, ça va plus vite et ça permet de rester en bonne santé.
De l’autre côté de la chambre on peut remarquer une ambiance totalement opposée, console de jeu, ordinateur, livres qui traînent un peu partout. Je reste quand même un adolescent plutôt flemmard, et si je peux rester devant mon ordi toute la journée, ou lire un livre bien au chaud sous ma couverture, je ne vais pas dire non ! J’ai pris la mauvaise habitude de faire mes devoirs à la dernière minute et si ce n’est pas possible, je suis capable d’inventer la pire excuse la moins crédible au monde pour essayer de m’en sortir.


Je m’affale sur mon siège de bureau, une page word blanche est déjà ouverte. Je vais bientôt aller à Poudlard et j’ai décidé de commencer mon autobiographie. Oui, j’ai que 17 ans, mais déjà pas mal d’histoires à raconter.

Histoire.

Je me redresse légèrement tout en regroupant les dossiers qui traînent un peu partout sur mon bureau. J’ai cherché pendant plusieurs heures des documents qui pourraient me permettre d’écrire mon histoire. A 17 ans il faut surtout se baser sur son enfance et je ne voudrais pas en perdre une miette. Alors j’ai retrouvé plusieurs photos ; mes années en Italie, en Islande et plus récemment en Angleterre. Mamma est photographe/journaliste pour un petit journal sorcier en Islande et quand elle était plus jeune, elle voyageait de pays en pays pour avoir les meilleurs clichés du journal. C’est comme ça qu’elle a rencontré papà en Italie. Je tourne la vieille cassette, l’étiquette est totalement illisible mais je sais exactement ce qui se trouve dessus vu qu’on a pris l’habitude de la regarder en famille chaque noël. Un tremblement de terre avait retourné une ville proche de la mer, les secours locaux étaient débordés et mamma avait filmé un petit reportage où elle interviewait papà. La séance questions/réponses durait seulement une dizaine de minutes et à la fin on pouvait voir une dizaine de sorciers (dont mes parents) réparer les dégâts qu’avait causé le tremblement, tous ensemble, en utilisant principalement la magie.
C’était généralement à ce moment-là que papà éteignait la télé et qu’il nous racontait à moi et mes frères et soeurs comment il avait réussi à draguer mamma après ça. Deux verres de cremovo, un coucher de soleil face à la mer et les deux tourtereaux étaient dans les bras l’un de l’autre à la fin de la soirée. Et c’était aussi généralement vers ce moment de l’histoire que mes frères et soeurs lâchaient un “beuuurk” en coeur.
Je continue de trier les photos et j’en sors une où je viens juste de naître. Je suis dans les bras de ma mamma, entouré d’un drap bleuté. Toute la famille est réunie autour de nous. Papà tient les deux jumeaux dans ses bras Pedro et Paolo, l’une de mes soeurs, Maria, se tient debout à côté, faisant une grimace et la dernière, Elena, est assise sur le lit et me fait un bisou sur mon crâne encore dépourvu de cheveux. On a toujours été une famille soudée, aimante, alors l’arrivée d’un nouveau bébé dans la famille ne pouvait qu’être bénéfique.
Malheureusement mes parents n’avaient pas vraiment prévu le fait que je sois malentendant. La malformation étant à l’intérieur de mon crâne, dans l’oreille interne, les échographies n’avaient rien détecté in utero. Alors plus je grandis, moins j’entends. Mais ça ne m’a jamais empêché d’être heureux. Mes frères et soeurs m’ont acceptés comme je suis et ils ont tous appris la langue des signes avec moi.


Mon enfance a été plutôt mouvementée à cause de ce handicap. La semaine je vivais à Pescara, la ville natale de papà, avec mes frères et soeurs et mon père et le week-end, je partais à Rome. J’avais ma chambre dans un grand hôpital, où les médecins moldus essayaient tant bien que mal de trouver un moyen de m’opérer pour réparer mes oreilles, en vain. Alors vers mes 6 ans, mes parents ont totalement abandonné cette idée. Après tout, j’étais né comme ça, ils m’aimaient comme ça, pourquoi vouloir me changer à tout prix ? En parallèle mamma continuait de vivre en Islande pour son journal, on la voyait seulement pendant les vacances mais on lui téléphonait également toutes les semaines. Cependant la situation changea vers la fin de mes 7 ans.


Une autre photo souvenir. Des valises un peu partout, on portait tous les cinq des gros manteaux, des écharpes, des bonnets et on faisait semblant d’avoir froid. On allait rejoindre mamma en Islande pour de bon, on allait vivre avec elle et papà comme une véritable famille. Je me souviens que j’avais beaucoup pleuré ce jour-là. Notre maison en Italie qui était grande et spacieuse allait devenir notre maison de vacances et on allait devoir vivre dans la petite maison de mamma, où j’allais devoir partager ma chambre avec Pedro et Paolo. Adieu mes jouets, mes livres et ma belle enfance.


Car c’est également à partir de cette période que la famille commença à se déchirer.


La plus grande de mes soeurs, Maria, n’avait pas une grande affinité à la magie alors elle décida de continuer ses études dans l’univers moldu malgré les encouragements de nos parents. Ils étaient plutôt conservateurs, ils voulaient que leurs enfants apprennent la magie et qu’ils travaillent dans cet univers eux aussi. Mais Maria est ce qu’on appelle une rebelle. A ses 19 ans elle s’enrôla dans l’armée et ça doit bien faire 10 ans que je ne l’ai pas revu depuis. Tout ce qui me reste comme souvenir c’est quelques photos et les lettres qu’elle envoie chaque année pour noël. Mais Maria n’était pas la seule à se rebeller contre ses parents. Elena tomba amoureuse d’un moldu pendant des vacances en Italie et décida d’abandonner la magie et de vivre une vie normale. Quant à Pedro et Paolo ils commencèrent à étudier la magie comme nos parents le voulaient, mais ils abandonnèrent pour pouvoir faire le tour du monde et aider les pays les plus pauvres d’Asie de l’est.


C’est là que je me rends compte que je n’ai pas eu tellement le choix sur mon futur. Je suis le dernier de la famille, le dernier espoir pour mes parents de voir l’un de leur enfant réussir sa vie dans la magie. J’arrête de chercher dans les vieilles photos pour me remettre en question deux minutes. Je ne sais plus trop quoi penser sur le coup. Je regarde la page blanche qui n’a pas avancé depuis des heures alors je décide de prendre une petite pause avant de me mettre à écrire.


Je sors de ma chambre et descends les escaliers pour arriver dans la cuisine, je prends un soda dans le frigo puis je vais me poser dans le canapé, juste à côté de la fenêtre. La vue est terriblement triste, un ciel gris, de la pluie, ça change de l’Italie ou de l’Islande. On a déménagé en Angleterre avec papà quand Pedro et Paolo sont partis de la maison, il y’a quelques mois de cela. Ma lettre pour Poudlard n’a pas tardé à arriver et maintenant je me prépare avant de faire ma rentrée.


J’ai toujours aimé la magie, mamma a toujours essayé de m’apprendre malgré mon handicap et c’est grâce à elle aujourd’hui que je peux suivre une scolarité normale à Poudlard, mais est-ce que c’est vraiment ce que je veux faire de ma vie ? Je prends Crok sur ma main. Est-ce que tu veux vraiment aller là-bas Crok ? Il me regarde, la bouche légèrement ouverte. Merde je crois qu’il aspire mon âme encore une fois. Crok, Crok, Crok. Je l’ai surnommé comme ça parce qu’il croque trop rapidement ses proies, aussi parce que d’après ma grande soeur, les criquets ça crok’ sous ses dents quand il les mange. Voilà que je remets le plus grand choix de ma vie sur le dos de mon gecko. Je le fixe dans les yeux. Je suis sûr qu’il essaye de me dire quelque chose. Je n’ai que 17 ans et j’ai encore le temps de faire mon choix ? C’est ça que tu essayes de me dire Crok ? Possible. Tu es vraiment un bon ami Crok, tu le sais ça ?  

PSEUDO.

Hey ! :3
Bon bah moi c'est Marion, ou Noxymore sur l'internet mondial. J'ai eu 18 ans y'a trois jours de ça, et j'vais bientôt partir en formation pour être webdesigner (enfin j'espère ;w;), pour le moment je peux RP jour et nuit sans problème /o/ J'ai trouvé le forum par les top-site et j'ai ramené Semyaza par la peau du cou dessus /o/ Je suis une totale noob dans l'univers d'Harry Potter, mais j'espère que ma prez' vous ira ! :3
Hmm sinon... je regarde beaucoup trop de séries (là par exemple je regarde Arrow, du coup j'arrive pas finaliser ma prez', ta gueule Oliver !), je joue beaucoup trop aux jeux vidéos et j'aime le chocolat /o/