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 ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice

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Cassidy A. Hingsley


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Cassidy A. Hingsley





❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
24.01.17 14:26


feat. Alice

soit tu nais roi, soit tu n’es rien

La soirée battait encore son plein. La musique faisait trembler tes tempes. C’était une course effrénée contre la montre. Les aiguilles folles de la grande horloge résonnaient dans ta tête. Tic tac. Tic tac. Crack. Tu t’imagines l’exploser. Tu aimerais que le temps lui même s’arrête, pour te laisser l’attraper quelques secondes. Mais de qui parles-tu ? D’Alice bien sûr. LA Alice. La seule et unique. Cette garce qui a ouvert les plaies de l’amour fou, tu te verrais bien passer la corde à son jolie cou. Pour la pendre ou la prendre ?

Elle s’échappe de ton champ de vision, tu pousses les danseurs sur la piste pour la rattraper. C’est une course : tu es le chat et elle la pauvre souris.
Puis tu t’arrêtes. Pourquoi fais-tu ça ? Tu lui as infligé suffisamment de souffrances, de doutes. Tu as brisé son coeur. Et pourtant, les miettes qu’il en reste scintillent comme des diamants. Tes pupilles s’excitent. La gorge sèche, tu courbes le dos pour finalement fuir vers le bar. Tu attrapes entre tes doigts une coupe de champagne que tu descends cul sec. Ton rythme cardiaque s’emballe davantage. Tu remets en place ton masque. Ce soir tu es bleu, un saphir fissuré.

Ou est-elle ? L’améthyste au coeur fendu. Ou est-elle ? LA Alice s’est encore échappé. Qu’on lui coupe la tête. Tes pensées se mélangent, était-ce une bonne idée ? Non, tu n’avais pas le droit de douter, de te torturer. Alice et toi êtes encore en bon terme, une relation platonique.
Elle est la seule qui peut entendre tes vices les plus profonds. Cela te terrifie.

“Sors de ma tête !”

D’un geste brutal, tu renverses le verre de cristal qui s’éclate au sol dans un tintement cristallin. Un excès de rage. Maîtrisé cependant. Les bouts de verre brillaient au sol, comme le coeur d’Alice que tu as jeté aussi, de colère, de frustration.

Ton souffle est saccadé, le barman te demande si tout va bien.
Non ça ne va pas, tu ne veux pas.
Tu veux Alice.
Faut-il implorer sans jamais toucher le ciel ? Que tu restes clouer sans déployer tes ailes ?
Amen à tout n’amène à rien.

“Calme toi …”
Un ordre à toi même, une supplication sempiternelle.
Tu reprends le contrôle et tu tournes le dos.

Il fallait maintenant la trouver.
Ce ne fut pas si difficile au final. Elle venait de sortir des grandes salles de bain. Propre sur elle, tu n’avais aucun mal à la reconnaître, car ton instinct te soufflait que c’était elle, même si tu ne l’avais jamais aperçu dans ce style de tenue. Tu ne savais pas si elle t’avait remarqué cette soirée, et si la présence de Zephyrus l’avait contrarié, mais tu n’avais rien à te reprocher.

Tu te glisses finalement dans son dos, comme le reptile perfide que tu avais revêtit ce soir. D’une de tes mains gantée, tu effleures son épaule et souffle dans le creu de son cou.

“Alisss.”



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Alice McOwell


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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
24.01.17 15:34


CASSIDY A. HINGSLEY
tu me fais mal si mal j'ai l'impression d'exploser mon cœur ne tient plus je veux te voir je veux te toucher je veux goûter à nouveau tes lèvres avec cet arôme de fraise tient moi contre toi oublions nos soucis oublions nos familles ne soyons que deux ce soir et faisons ce que nous voulons car ce qui importe c'est nous pas les autres alors je t'en supplie brise moi une dernière fois dans ton étreinte et commençons réellement notre vie

Cette soirée dure depuis trop longtemps, tu veux partir rapidement. Trop de monde, on pouvait se perdre, mais toi Alice, tu as l'impression de tourner en rond. Où que tu ailles, tu l'as toujours dans ton champ de vision. Comme s'il te hante à cause de ta décision de l'oublier. D'engouffrer ces sentiments au plus profond de ton être, de les enterrer jusqu'à ne plus jamais les avoir. Tu as mal Alice, ton cœur ne veut pas te laisser faire. Tu commences ton travail, tu le vois, tu te dis que tu ne peux pas et tu dois recommencer. Ta volonté faiblit, tu dois rester loin, loin. Le plus loin.

Cassidy.

Tu fronces les sourcils. Ce nom, il t'achève. Tu te mords les lèvres, tu fuis encore en demandant où est la salle de bain. Tu dois te laver, nettoyer toutes ces pensées qui t'oppressent, te paralysent mentalement. L'alcool ne fait pourtant plus effet, et le joint non plus. Tu te laisses aller dans l'eau chaude, tu fermes les yeux. Pourquoi tu n'arrives pas à l'éjecter de tes pensées ? De ta tête ?

Tu essais, mais il revient toujours. Ce moment fatidique ne veut pas te quitter. Cet instant où a cru bon de ne pas aller plus loin, où ton cœur s'est éparpillé en plusieurs éclats. Tu as mal Alice, encore et toujours.
Oublier, oublier, oublier...

Tu le désires. Tu ne peux, ou plutôt ne veux pas qu'il en soit autrement. Et ça t'agaces, ça te mets en colère de te rendre compte que tu dépendrais presque de ses caresses, de ses baisers... Tu serres les poings, tu donnes un coup à la surface liquide qui s'éclabousse sur le tapis. Ton rythme s'accélère, tu détestes cette emprise qu'il a sur toi. Tu le hais pour ça. Tu veux être libre Alice, sans chaînes pour te retenir. Mais il a imposé les siennes sans que tu ne t'en rendes compte, et maintenant tu es liée. Retenue prisonnière de tes sentiments, de ta propre volonté.

Tu sors du bain, tu t'habilles, te maquilles vite fait avant de te coiffer. Ça ne t'a pas aidé contrairement à ce que tu pensais. Tu respires lentement, tu va forcément le recroiser de nouveau. Tu manges un bonbon à la fraise et tu sors, espérant l'inévitable. Tu vas le voir avec une autre fille, une rousse. Comme tout à l'heure. Tu tiques, tu as un air qui ne reflète que ton amertume. Tu avances, tu touches ton collier pour te rassurer, un tic stupide.

Rien ne va te sauver Alice. Il te tient, mais il ne doit pas le savoir. Tu cherches un endroit des yeux, un coin où tu ne serais pas vue. Mais tu ne trouves rien.
Tu ne le vois pas.

Tu t'agites, tu sens ensuite une présence derrière toi. Tu te retournes à demi et tu te stoppes en entendant cette voix. Tes yeux croisent les siens, tu n'as pas pensée une seconde qu'il puisse venir te voir. Mais il n'y a plus rien Alice, ton cœur s'alourdit à cette pensée. Tu ne dois pas être si proche, juste reculer comme les « amis » que vous êtes.

Tu t'écartes, tu essais de reprendre tes esprits. Tu dois parler, vite. « Bonsoir Cass'... Tu vas bien ? » Cass'. Tu ne l'as jamais appelé ainsi, ça te fais bizarre. Tu détournes tes yeux, tu ne peux pas le fixer. C'est trop pesant, tu ne peux pas supporter son regard, tu risques de craquer sinon. Et ce n'est pas l'endroit idéal pour ce genre de réaction. « … Et évite de siffler la fin de mon prénom. C'est flippant et j'aime pas ça. » Impulsive. Tu plisses les yeux, tu croises les bras. Tu dois rester neutre Alice, mais sa présence te rends nerveuse, sur les nerfs. Pourquoi est-il venu te voir ? Pour te mettre de la pression ? Pour te montrer qu'il n'y a plus rien et qu'il en profite bien ? Tes veines sont en train de bouillir, tu brûles d'envie de lui demander pourquoi il est là et pas avec l'autre rousse, pourquoi il vient te torturer de sa présence. « … Pourquoi tu viens me voir ? Tu n'as pas une autre fille avec qui danser ? »

Tes yeux scintillent, tu es décidément trop impulsive. « Non, inutile de répondre en fait, ça ne me regarde pas. J'en ai rien à faire. » Mensonge Alice, tu t'en soucies bien. Tu soupires, tu lui tournes à demi le dos, tu ne veux pas sentir sa présence. Tu as si mal Alice, de savoir qu'il est si près, que tu as juste à tendre la main pour le toucher... Tu chasses cette pensée. Non, reste rationnelle. Il va peut-être partir, te laisser souffrir en silence.

Peut-être.
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Cassidy A. Hingsley


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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
24.01.17 17:25


soit tu nais roi, soit tu n’es rien

Tu n’avais même pas remarqué, que ta voix s’était transformé en un sifflement aigu. Tu rougis légèrement, au moment ou elle se retourna vers toi. Elle semble aussi paniqué que toi, comme une représentation physique de tes pensées. Bonsoir Cass, tu vas bien ?
Si tu vas bien ? Cass ? .. Tes traits se déforment, agacé par cette appellation plus que fausse. Elle se retient, elle se contient. Tout n’est parade et simulation. ça te dégoute. Elle te dégoute. Tu te dégoûtes. La perversion elle même vomirait discrètement dans un des vases.

Bonsoir Cass, Cassssidyyyy… Tu vas bien ? Vile tentatrice, stupide Alice qui cherche à te détruire dans son suicide social. Une bombe à retardement qui va tout ravager sur son passage.
Tu détournes le regard, essayant de dissimuler ta hargne.

“Je vais bien.”  Ton ton a perdu de sa sensualité, il est sec et distant.
“Et toi ?”  Tu déglutis, une boule se forme dans ta gorge, qui t’empêche d’avaler ta salive. C’était comme si un couteau s’amusait à trancher tes cordes vocales à chaque fois que tu voulais rajouter des remarques piquantes.

Elle te fait remarquer que tes sifflements sont flippants. Tu fais peur, maintenant ? Un sourire revint naître à la commissure de tes lèvres. Tu as changé un peu ce soir. Et tu lui fais peur … tu as envie de rire nerveusement, mais la colère t’a amputé de sens de l’humour.
Il est temps d’en finir, tu attrapes son bras fermement, comme tu en as l’habitude et tu la traines sans lui demander son avis vers le balcon, écartant des danseurs au passage.

“Suis-moi.” C’est la seule explication que tu lui avais fourni pendant votre folle course. Road Trip.
Une fois à l’abri des regards. Hm… du moins, à l’abri de la foule, tu lâchas prise d’un mouvement frénétique, comme le verre de tout à l’heure.

“Tu as peur de moi maintenant ? Et tu n’en as rien à faire ?” Ta voix tremblerait presque sur l’énervement.
Tu ne contrôles plus tes émotions qui explosent dans un feu d’artifices artificiel. Bad Trip.
“J’étais avec Zephyrus et je l’ai laissé, voilà tout.” Tes bras se croisent, juge et moralisateur. Tu la regardais de haut, avec mépris. La jalousie et la possessivité pouvaient transpirer et transparaître de ton visage.

“Et ne prends pas ce petit air de garce.”  Premier choc. “Tu crois que je ne t’ai pas vu avec ce garçon aussi une bonne partie de la soirée ?” Le coeur s’arrête. On te perd. “Et tu vas me répondre “c’est juste un ami !” hein.”  Ton imitation grossière est ridicule. “Et bien je te répondrai la même chose."  Les battements reprennent dans un dernier premier souffle.



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Alice McOwell


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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
24.01.17 18:26


CASSIDY A. HINGSLEY
tu me fais mal si mal j'ai l'impression d'exploser mon cœur ne tient plus je veux te voir je veux te toucher je veux goûter à nouveau tes lèvres avec cet arôme de fraise tient moi contre toi oublions nos soucis oublions nos familles ne soyons que deux ce soir et faisons ce que nous voulons car ce qui importe c'est nous pas les autres alors je t'en supplie brise moi une dernière fois dans ton étreinte et commençons réellement notre vie

Tu vois que ça ne va pas, qu'il ment. Mais toi aussi, tu l'as fais juste à l'instant. Pourquoi vous en êtes là au juste ? Pourquoi ces banalités ? Tu te concentres. Surtout ne pas craquer. Son visage se crispe, il n'a pas l'air d'aimer ce que tu dis. Tu es trop agacée pour t'excuser de toute façon. C'est de sa faute si vous en êtes là, c'est lui qui a refusé d'aller loin, vous n'êtes qu'amis maintenant. Rien de plus.

Peut-être moins. Il s'approche, et avant que tu puisses dire quelque chose, il t'amènes dans le balcon, vous éloignant de la foule, de la danse et de la musique. Tu fronces les sourcils. Qu'est-ce qu'il fait ?Pourquoi se comporte t-il comme ça ? Tu te contient, tu ne dois pas exploser.

C'est lui qui le fait en premier. Tu es abasourdie face à ses remarque, à sa colère qu'il te crache à la figure. « Pardon ? » Un silence s'installe, tu ne rajoutes rien dans l'instant suivant. Tu n'y arrives plus, il t'a insulté et se croit encore digne d'avoir des explications ? Sur le coup tu ne sais pas si tu dois t'énerver sur l'instant ou bien si tu dois juste éclater de rire. Il est jaloux ? Sinon comment expliquer sa colère de l'instant ? Après tout, toi même tu l'as été il y a quelque secondes, enfin tu l'es toujours, mais cette situation est pour le moins ironique. « On est qu'amis, je sors avec qui je veux... Enfin, avec des garçons qui eux au moins, ne me jettent pas. »

Tu provoques, tu détournes les yeux. Tu ne regrettes pas tes paroles, après tout, elles étaient vraies. « D'ailleurs, tes parents sont à côtés, qu'est-ce qu'ils diraient s'ils te voyaient avec moi hein ? Tu n'as pas peur que ton père te tombe dessus ? » Tu es amère Alice, tu as envie de hurler, de tout casser comme lui qui a brisé ton cœur. Tu as mal, cette proximité te tues, tu n'en peux plus de rester juste à quelques centimètres. « Tu a sifflé mon nom alors que tu es censé garder le secret... Je n'ai pas peur, je trouve ça curieux. Et je n'aime pas ça. » Non, tu n'aimes pas les serpents, ces créatures vicieuses qui ne font que des coups bas pour mieux se porter. « Ma vie me regarde Cassidy, tu n'es plus en droit de te mêler de ma vie privé depuis que tu m'as jeté. »

En parler te fais mal à la gorge, tu as envie de pleurer mais tu te retiens. Tes nerfs commencent à lâcher, tu prends une grande respiration. « On est qu'amis non ? C'est toi qui l'a voulu Cassidy. Ta jalousie... est presque aussi justifiée que la mienne finalement. » Tu as un rire, tu peux pas t'en empêcher. Tout ça, toute cette comédie, tes nerfs ne supportent plus la tension. Tu es nerveuse, ton rire ne s'arrête plus, tu repasses tout en boucle. Tu devais l'oublier, et il revient pour montrer qu'il est jaloux, tu l'es aussi, et c'est censé être de l'amitié. « Bordel quelle ironie... T'appelles ça de l'amitié toi ? »

Tu as dis des choses blessantes, tu t'en veux presque sur le coup. Presque. Parce que ce n'est pas le moment de t'excuser. « Haha... Qu'est-ce que c'est que cette comédie... » Tu ne comprends plus rien, tu ne sais pas quoi dire. L'envoyer chier ? Non. Tu n'as pas envie qu'il parte, pas maintenant qu'il ai osé venir te voir. « Je suis censée dire quoi hein ? Que je suis désolée ? Que je ne fréquenterais plus de garçons pour te faire plaisir ? … »

Tu t'arrêtes de rire, tu le fixes droit dans les yeux. Tu es jalouse aussi de Zephyrus, mais il s'est montré faible en venant te voir, pour te montrer sa possessivité. « Si tu veux tellement que je t'appartiennes... » Tu t'approches de nouveau, tu mets ton visage face au sien comme la dernière fois. Ta respiration est chaude, rapide, et sent la fraise. Elle souffle sur sa bouche. Tu ne provoque plus, tu es sincère maintenant. « Ne me rejettes plus. » Tu recules ensuite, ce n'est pas l'endroit pour ça, vraiment pas. Et puis, il va te dire que c'est impossible, encore.
Mais tu espères, tu ne peux pas t'en empêcher.
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Cassidy A. Hingsley


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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
25.01.17 0:28


soit tu nais roi, soit tu n’es rien

Comme à son habitude, elle parle trop. Elle crache toute ses émotions sans les trier. Naturelle ? Juste insupportable. Tes oreilles saignent.
Et ton coeur un peu aussi.

C’est vrai que vous êtes amis, alors pourquoi te reproche t-elle ce qu’elle a osé faire cinq minutes plus tôt ? Te demander des comptes avec Zephyrus, pour finalement te huer que tu n’as pas à rentrer dans sa vie privée. Pourquoi te hurle t-elle qu’elle s’éloigne alors que tu sens qu’elle n’a jamais été aussi proche ?

“Comment ça, qui au moins ne me jettent pas ?” Tu serres les poings. “Je sais très bien qui est Max et comment TU l’as rejetté. Ne fais pas la maligne sur ce coup là.”
Ton sang est devenu tellement bouillant que tu aurais pu te faire infuser un thé. Un thé pour te calmer, tu en aurais bien besoin. Tu avais été gentil jusque là, mais si elle continuait à n’en faire qu’à sa tête, tu allais sévir. Tu la coinces contre le rebord du balcon et appuie sur son front pour faire basculer sa tête en arrière. Tu as le regard vide, impartial. Tu la bloques. Elle est à présent en équilibre avec la moitié du corps au dessus du vide. Tu domines. Tu parles. Elle écoute.

“Ma jalousie ? MA JALOUSIE ?” Tu fais peur. Jamais elle ne t’avait vu dans cet état. Car ce genre de mise en scène est réservée pour les grandes occasions.
“Je n’ai jamais dit que tu ne pouvais pas aller voir d’autres garçons.” Tu marques une pause, cruel. “même si je sais que tu ne l’as pas fait.”

Cette fois, c’est presque du sadisme. Tu es tellement énervé, et frustré. Tu en voudrais à la terre entière. Elle t’a cherché, elle te trouve.

“Car tu es folle de moi.” Tu appuies à nouveau sur son front d’une main, et caresses du bout de son menton à la cambrure de son cou avec une douceur lente.

“Tu m’appartiens.” Un murmure dans le creux de son oreille.



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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
25.01.17 1:16


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tu me fais mal si mal j'ai l'impression d'exploser mon cœur ne tient plus je veux te voir je veux te toucher je veux goûter à nouveau tes lèvres avec cet arôme de fraise tient moi contre toi oublions nos soucis oublions nos familles ne soyons que deux ce soir et faisons ce que nous voulons car ce qui importe c'est nous pas les autres alors je t'en supplie brise moi une dernière fois dans ton étreinte et commençons réellement notre vie

Ton cœur bat trop vite, il hurle dans ta poitrine, il te fait mal. Mais rien ne transparaît sur ton visage, tu le regardes encore droit dans les yeux. Tu n'as plus peur. Non, tu es juste une boule de souffrance qui se contient encore. Tu ne dis rien, il est au courant pour Max, tu te demandes comment d'ailleurs. Mais il est en colère encore, il n'aime pas ce mot. Jalousie. Il te pousse, tu sens ton corps contre le rebord, tu le laisse approcher, tu l'écoutes encore.

Tu lui appartiens. Tu restes silencieuse, ton cœur arrête de battre l'espace d'une seconde, seconde où tu te demandes si c'est bien vrai. « Dans ce cas pourquoi tu pètes un câble si tu sais ce qu'il y a entre Max et moi ? » Tu fronces les sourcils, tu ne bouges pas pour le moment même si la position est des plus inconfortables. Tu sens encore ses doigts te caresser, tu as un frisson sur le moment avant d'avoir un air plus sévère. Tu perds le contrôle, ce n'est pas bien. Tu as envie de le sentir plus près encore, comme une douce torture. Car tu sais qu'il aime ça, ce sadique. Tu dois résister Alice.

Résistes tant que tu le peux encore. « … Tu racontes n'importe quoi. Je ne suis pas folle de toi, pas après ce que tu m'as fait. Clairement pas non. » Non, cela t'a juste remplie le cœur de sel, tellement tu es restée amère après ça. Tu l'es toujours, tu ne veux pas repenser à ce moment qui tourne en boucle quand tu te perds dans tes pensées. Ou quand tu le vois. Tu le pousse légèrement, tu te redresses car tu as mal au dos. « Je n'ai pas besoin de ton autorisation pour aller voir d'autres garçons. Tu n'es pas ma mère, ni mon père... » Tu craches presque ce dernier mot. Ton père. Quel enfoiré.

Tu tiques encore, tu croises ensuite les bras pour t'éloigner un peu. « Tu es juste un ami. Et en tant que tel, tu n'as pas le droit de m'interdire d'aller voir ailleurs. Après tout, je ne me permets pas d'en faire de même. » Tu restes froide, tu as peur. Oui, tu as peur de perdre le contrôle, de faire des conneries que tu regretterais. Tu te contiens tant que tu peux, tu as pourtant un peu de mal. Oui, tu as du mal à cause de lui, de sa présence, de sa voix, de ses caresses... Tu te sens rougir, tu t'agaces. Bordel non ! Ne pas céder ! « Tu es venu me voir pour passer ta colère sur moi ? » C'est l'impression que ça donnait. Il t'a crié dessus, clairement, à cause d'une jalousie au départ qui n'en ai pas une, et finalement c'est juste... Incompréhensible. Pourquoi il est venu te voir ?

Pour te rappeler que tu es à lui ? « J'ai certes jeté Max, mais toi tu m'as jetée. Je te le rappellerais autant de fois que nécessaire pour que tu saches que tu as loupé l'occasion que je sois à toi, comme tu le prétends maintenant... tu es bien culotté de me rappeler mes sentiments alors que tu m'as clairement envoyé chier en m'envoyant dans la friendzone. C'est dégueulasse de ta part même. » Tu n'en rajoutes pas plus, tu commences à ne plus vraiment tenir. Il est énervé ? Et toi alors ? T'es censé subir sans rien dire ? Comme un chien ?

« Pourtant, tu dois bien tenir à moi d'une quelconque façon n'est-ce pas ? Sinon je serais comme cette Katie Miller. » Effectivement, cette dernière avait un peu de mal et s'était amouraché d'un serpentard à ce que tu sais. Ce qui est probablement pire. Tu as un large sourire après un instant. Tu avances rapidement et finalement, tu lui prends le visage pour planter ses yeux dans les siens. « J'ai une théorie qui vient de m'illuminer... Aurais-tu peur que je passe à autre chose ? … Que tu ne deviennes vraiment qu'un ami pour moi ? »

Cela a du sens, ça explique même beaucoup de chose, presque tout. Pourquoi il a fait une crise alors qu'il sait que Max n'est qu'un ami, pourquoi il te dit qu'il ne t'a pas autorisé à aller voir ailleurs... Pourquoi il affirme que tu lui appartiens. Tu es sur la pointe des pieds pour que ton visage soit bien face au sien, tes yeux dans ses yeux, prêt à lire la moindre parcelle de ce qu'il peut penser. Mais tu ne fais rien, tu attends. Tu sauras s'il ment. « Alors Arcturus ? Est-ce que j'ai raison ? Ou bien te vas nier en bloc que toi aussi, tu as quelque chose dans ton cœur ? » Ton air est plus grave, sa réponse sera fatidique. Tu as peur, te sens tes jambes trembler, mais tu ne relâche rien. Tu restes face à lui, sentant sa respiration contre ta peau.

Finalement tu ne peux pas t'en empêcher, tu dois toujours être contre lui d'une quelconque façon. C'est trop dur de s'éloigner, tu en fais l'expérience.

Amis hein.
Quel bobard.
Peut-être.
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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
26.01.17 13:30


soit tu nais roi, soit tu n’es rien

Une femme. Liaisons dangereuses. Un homme.
Ou plutôt deux enfants qui ont peur d’avancer, de se détacher de leurs chaînes d’argent. D’un côté, la fille modeste aux cheveux couleurs du cosmos, et en face le prince des serpents, l’héritier d’une famille qui ne cherche qu’à dominer, écraser, surplomber.

Le lit ou tu es né t’interdit de viser plus bas. Et pourtant, c’est elle qui t’a séduit, c’est elle que ton âme a choisi. Tu la détestes autant que tu … autant que tu. Si même le narrateur a du mal à l’exprimer, alors tu n’arrives pas à briser le quatrième mur.

Tu ré-ouvres tes yeux couleurs du bois fumé, une pépite d’or brille d’or et déjà dans le reflet de tes iris. Elle crie, elle se débat mentalement. Tu bloques tes pensées, tu fais le vide dans ta tête, c’est dur car tu as l’impression de disparaître, de ne plus exister.

“Oui, nous sommes amis.” Ta voix est tranquille, comme un fleuve au matin qui aurait subi la pluie battante la nuit dernière. “Je suis un serpent Alice. Je t’avais prévenu, que tu n’aimerais pas ça.” Tu es dans un état second, l’échange que tu as eu avec Zephyrus t’a transformé. Tu as mûri ? Cela peut se comprendre en double sens. Mûri en maturité. Le fruit parfait que ton père a toujours désiré croquer.
Revoilà que le narrateur se reprend à expliquer toutes les nuances subtiles qu’il écrit.


“Je n’attends pas des mots de ta part.” L’alcool monte enfin à tête et propage une chaleur réconfortante dans l'entièreté de ton corps. Tu te colles à elle, comme pour la réchauffer. La chute. Tu plaques tes lèvres aux siennes. La fraise parfume celles-ci, comme une fragrance aphrodisiaque. Tu en veux encore. Tu la veux encore. Tu as envie d’envoyer chier le monde et son commencement, car tu aurais voulu assister à sa fin à cet instant.

“Je ne te rejettes pas. Je sais juste qu’un jour, c’est toi qui me rejettera, face à ce que je serais devenu. Je ne veux pas m’infliger ça.” Peut-être que tout tourne autour de toi, à tes peurs, comme un soleil qui serait en train de s’éteindre.
Tu te tournes dos à elle. “Si tu me détestes et que tu veux aller avec d’autres gars. T’as juste à me le dire et je partirais pour toujours.” 



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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
26.01.17 14:07


CASSIDY A. HINGSLEY
tu me fais mal si mal j'ai l'impression d'exploser mon cœur ne tient plus je veux te voir je veux te toucher je veux goûter à nouveau tes lèvres avec cet arôme de fraise tient moi contre toi oublions nos soucis oublions nos familles ne soyons que deux ce soir et faisons ce que nous voulons car ce qui importe c'est nous pas les autres alors je t'en supplie brise moi une dernière fois dans ton étreinte et commençons réellement notre vie

Tu aimes ces yeux, cette façon qu'ils ont de regarder le monde, de contempler les étoiles et l'infinité du ciel. Tu pourrais les regarder pendant des heures, te perdre dans les lueurs qu'ils montrent, dans les secrets enfouis au plus profond de leurs iris. A cet instant, tu décèles un vide, un manque, un besoin. Ou bien est-ce toi qui possède tout cela dans tes prunelles ? Il prend enfin la parole, et tu te brises encore un peu plus en l'entendant. Vous êtes amis. Et il t'a prévenu Alice. Oui, il t'a dit que tu allais le regretter, qu'il n'est pas celui qui te convient. Mais tu t'en fiche, tu veux protester, lui dire que... Il te coupe dans ton élan en t'embrassant, et pour la première fois tu lui réponds. Tes yeux clos, tu restes sur la pointe des pieds en ne souhaitant qu'une chose, que tout s'arrête. Que le temps lui même se mette en pause pour que cela dure le plus longtemps possible. Mais il coupe le contact, et te tourne ensuite le dos.

Tu fronces les sourcils, pour ensuite être surprise. Quoi ? « … Qu'est-ce que... Quoi ? » Disparaître pour toujours ? Digne d'un film. Mais tu comprends maintenant pourquoi ce genre de scène est si dramatique. Tu as du mal à penser correctement, tu te mets face à lui après quelques secondes d'hésitation. « … Tu penses vraiment que je vais me mettre avec un autre garçon ? » Non, tu n'en es pas capable, tu n'es pas ce genre de fille Alice. Dans ta tête, il n'y en a qu'un, et cela ne peut en être autrement. « Si tu as constamment peur du futur, comment tu peux apprécier le présent ? » S'il est effrayé que tu le laisses un jour, comment peut il savourer les moments que vous passez ensemble ?

Alice, chère Alice, tu es naïve à ta façon. Dire que tu as peur ce que soit lui qui te laisse, finalement c'est aussi son cas. Tu t'avances doucement, tu poses ensuite ta tête sur son épaule, doucement. Un contact, ça te rassure, ça te donne du courage pour t'exprimer. « Je ne veux pas que tu disparaisses, je veux que... que... » Ton nez commence à piquer sous le flot d'émotion, et tu fermes de nouveau les yeux. Garde le contrôle Alice, ce n'est pas le moment de se laisser aller. Que veux-tu donc ? « … Que tu... Restes avec moi. » Simple, vrai. Cette discussion prenait une autre tournure que celle de base, mais avec lui c'est souvent comme ça. Les sujets changent, prennent une autre tournure jusqu'à ce que finalement, tout aille bien, en passant par des cris et des remarques.

Mais toi Alice, tu veux juste être avec lui, l'écouter, subir même, mais sa présence, sa personne, son être... C'est indispensable. Tu as peur de la dépendance à cause de la faiblesse que ça engendre, tu crains les représailles, la souffrance que ça apporte. Mais il souffre peut-être autant que toi finalement. Sinon il n'aurait pas dit tout ça, il ne serait pas venu te voir. Tu as peut-être raison sur le fait qu'il ai peur, aussi, peut-être... « Je sais que... Je ne suis pas une fille facile, que j'ai un mauvais caractère... » Tu secoues doucement la tête.

Bordel, qu'est-ce que tu racontes. Tu lèves les bras, tu poses tes mains sur son torse en accrochant tes doigts sur les pan de sa veste. Tu sembles si faible, si fragile... On aurait pu te pousser que tu te briserais en mille morceaux. « … Ne me laisse pas... » Tu grimaces, tu as du mal à retenir tes larmes. Toute cette soirée, tout ce qu'il s'est passé... Ton cœur pleure, ton corps tremble, tes yeux brillent sous les sanglots.

Tu veux juste être avec lui bon sang, est-ce que c'est trop demander au ciel ? « Restes avec moi. » Ta voix est basse, ce n'est qu'un murmure brisé sur sa veste. Tu espères Alice, tu espères qu'il veut la même chose.
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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
27.01.17 0:17


soit tu nais roi, soit tu n’es rien

Le désespoir. Tu le percevais dans le ton de sa voix. Elle tremblait. Sans même la regarder, tu devinais sa peur et ses angoisses à cet instant. Tu faisais le fier, mais tu étais loin du nirvana. Sa voix te gardait dans la lumière, un petit peu.. car à chaque pas qui t’éloignait d’elle te faisait plonger plus dans les ténèbres. Elle te suppliait de rester, de ne pas la laisser. Chaque mot qu’elle prononçait faisait l’effet d’une lame qui te transperçait le corps, t’immobilisant dans le sol, avec elle. Tu n’étais plus que l’ombre de son ombre, à présent.

Pourtant, ton destin était tout tracé. Et si elle décidait de te suivre, elle devrait accepter cette fatalité. Elle devrait devenir une Hingsley, et tes parents ne l’accepteraient pas. Oh non. Jamais.
” Je n’ai pas envie de partir.” Ta voix était sereine, posée. C’était à la limite du glacial.

Pourtant, tu te retournas dans un mouvement brusque pour prendre son visage dans tes mains et la regarder intensément. Non, tu ne voulais pas partir, et cette garce en rajoutait. Comment ne pas aimer ses supplications amers ? Comment ne pas succomber à cet appel de la mer ? Tu avais envie de t’y jeter à bras ouverts. Au risque de te noyer sur le champ.

”Cassidy ? Je t’avais vaguement aperçu tout à l’heure. Tu ne viens pas saluer ton père et ta mère ?”
Tu écarquilles les yeux, dans un tressaillement d’angoisse. Tu lâches lentement le visage d’Alice. Tu hésites quelques secondes à te retourner, demeurant dos à eux. Tu entends des pas se rapprocher de toi, pour finalement leur faire face.

”Bonsoir père, bonsoir mère.” Tu ne bouges pas, cachant presque la silhouette d’Alice avec ta carrure.
”Tu es très élégant mon fils.” commenta ton paternel, puis il ajouta après un temps de pause. “Même si le choix de cette couleur est.. discutable.”
Evidemment, Père et Mère arboraient du vert, un vert sinistre mais qui avait le bénéfice de rendre ta mère plus que mystérieuse et impressionnante. Elle leva la main enveloppée dans un gant de velours, vers toi pour t’effleurer la joue.

"Qui est cette jeune et jolie fille que tu dissimules derrière nous Cassidy ?” Elle avait un vague sourire froid et des sourcils autoritaires. Ses longs cheveux blonds rappelaient ceux de Lilibel, la petite soeur de Cassidy, tandis que les cheveux noirs étaient de père en fils. Le père de Cassidy n’avait en rien perdu sa beauté. Alice l’avait déjà rencontré une fois seulement au ministère il y a 6 ans.

”Alice McOwell, c’est une amie.” Après tout, tu ne mentais aucunement. Alice était bel et bien ton amie. Rien d'ambiguë ne pouvait transparaître entre vous.
Le père tiqua et laissa apparaître un rictus de serpent.

”... McOwell ? Tu es la fille d’Elena alors.” Il n’ajouta rien mais fixa longuement Cassidy qui jouait avec ses doigts de manière mal à l’aise. C’était le début de la fin.



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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
27.01.17 11:53


CASSIDY A. HINGSLEY
tu me fais mal si mal j'ai l'impression d'exploser mon cœur ne tient plus je veux te voir je veux te toucher je veux goûter à nouveau tes lèvres avec cet arôme de fraise tient moi contre toi oublions nos soucis oublions nos familles ne soyons que deux ce soir et faisons ce que nous voulons car ce qui importe c'est nous pas les autres alors je t'en supplie brise moi une dernière fois dans ton étreinte et commençons réellement notre vie

Il ne voulait pas te laisser, même si le ton de sa voix est à la limite du glacial, ton cœur se réchauffe un peu. Il se tourne, prends ton visage entre ses mains, et tu te mords les lèvres. Bon sang, ce que tu le veux... Tu te refroidie immédiatement en entendant une autre voix derrière vous, tu n'oses plus bouger. Son père et sa mère ? … Ses parents sont là ? Devant vous ? Tu gardes un juron, en fait ton corps est paralysé. Le pire vient d'arriver. Parmi tous les scénarios dramatiques possible, celui là est vraiment le cauchemar. Digne d'un film jusqu'au bout.

Cassidy se tourne, tu vois sa mère qui est réellement belle, et son père que tu n'as pas vue depuis près de six ans. Tu dois rester calme. Si jamais tu fais un pas de travers, Cassidy s'en prendra plein la figure, et toi aussi au passage. Bon sang. Tu réfléchis, ta tête est en train de bouillir. Agir avec adresse, intelligemment. Ne pas provoquer le serpent prêt à mordre. Tu inclines la tête, tu fais une révérence en guise de politesse comme on te l'a apprit. « Monsieur Hinglsey, Madame Hinglsey, bonsoir à vous... Pour répondre à votre question, je suis effectivement la fille d'Elena. » Poudlard a été stricte envers les signes de politesse pour les nobles, au moins on ne pourra pas te reprocher ça. Ni la couleur de ta robe, heureusement tu es en vert ce soir, quel souffle d'inspiration génial.

Tu ne bouges pas cependant, restant près de Cassidy en fixant le père de ce dernier droit dans les yeux. La franchise est importante, le regard fuyant est irrespectueux. « Pardonnez ma présence auprès de votre fils... Je souhaitais simplement lui demander conseil en matière de sortilèges vu qu'il est le meilleur dans ce domaine. » Mensonge Alice, mais tu n'as pas le choix. Tu ne dois pas faire dégénérer la situation plus qu'elle ne l'est déjà. Bon sang, pourquoi ils débarquaient maintenant ? Tu vas écrire un film, vraiment. « Sans vouloir manquer plus de respect, je m'en vais donc vous laisser entre parents et fils. » Tu fais de nouveau la révérence, puis devant Cassidy en t'éloignant légèrement de lui. Après tout, c'est un noble aussi, n'est-ce pas ? Et puis, autant ne pas froisser ses parents qui risquent de faire de remarques sur toi, quoi qu'il arrive. « Je vous souhaite une agréable soirée. Monsieur Hingsley, Madame Hinglsey. »

Tu restes neutre sur ton expression déjà caché sous ton masque de velours, mais ça te tue de devoir partir ainsi. Les laisser tant que ses parents sont dans de bonnes dispositions. Tu espères que tout se passera bien pour lui, même si tu as des doutes. Tu n'accordes aucun regard à ses parents en partant, de toute façon son père t'agace, sa présence même te donne des frissons de dégoûts.

Tu files vers les toilettes, t'as presque envie de vomir sous tant d'hypocrisie de ta part. Tu n'as pas ta place avec eux, déjà que la situation avec Cassidy n'est pas définie, tu ne veux pas créer de problèmes qui n'ont pas lieux d'être. Surtout qu'à la base, il t'a repoussé à cause d'eux. Tu rumines, tu as envie d'exploser ta frustration. Tu ne fais rien, tu fuis. La situation l'exige.
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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
27.01.17 13:36


soit tu nais roi, soit tu n’es rien


Tu ne la reconnais pas. Tu assistes avec désarroi la scène, comme si ton esprit avait quitté ton propre corps. Tu ne cherches pas à lutter, le serpent s’est enroulé autour de ton cou. Il te sert jusqu’à t’empêcher de prononcer ne serait-ce qu’un seul mot.
Cependant, Alice garde son sang-froid et ne se laisse pas aller. Elle devient extrêmement polie, respectueuse, à la limite de l’hypocrite. Etait-ce la meilleure réaction à avoir ? Endormir la bête pour mieux s’enfuir ? Tu as envie de partir avec elle, mais elle te laisse là face à eux. Tu ne peux pas parler mais il te reste une corde à ton arc. Il fallait que tu penses, que tu penses très fort en espérant que cela puisse l’atteindre. Tu te concentras en fermant les yeux.

“Attends-moi devant les toilettes. Je te rejoindrai.” Elle allait forcément s’y cacher. Tu commençais à la connaître, à deviner ses intentions comme si vous étiez marié depuis 20 ans.
Ta mère te rappelle à la réalité.
“Tu es le meilleur en sortilèges ? Et bien… Je n’en attends pas moins de mon aîné.” Tu feintes un sourire froid. Le meilleur ? Non. Un des meilleurs ? Sûrement.

Ton père ne partage pas l’euphorie de ta mère, préférant cingler et régler les comptes sur les détails qui fâche.
“Prefet de Gryffondor… J’ai honte.” Tu ne baisses pas les yeux, le confrontant avec détermination.
“Oh bien sûr, tu es préfet, comme moi je l’étais… j’étais prefet en chef de Serpentard. ça te prépare à…” Il semble hésiter à te le rappeler. “... à diriger les autres, quand tu prendras ma place au ministère.”

Tu te mords la lèvre. Il te le rappelle tous les étés, tu commences à connaître la chanson.
“Du coup, tu es fier ou tu as honte ? … Cela me rend heureux que tu aies honte de Gryffondor, ça me rend encore plus fier de représenter cette maison.”

Vlan. La gifle est parti. Ton père ne souriait pas, ne laissait échapper aucune émotion. Tout s’était passé si vite. C’était comme si ton visage avait été projeté violemment sur le côté. Il avait frappé de la main ou il tenait sa canne, et le manche en marbre avait laissé plus qu’une trace rouge sur ta jolie joue nacré. Il tourna les talons, sans rien ajouter après t’avoir juste détruit du regard.

Ta mère avait un air autoritaire et désormais renfermé. Elle ne commenta pas le geste de son mari, comme si son silence approuvait sa décision.
“Nous avons aperçu Vega, ton cousin. Tu prends de ses nouvelles ? Le frère de ton père est très occupé.. mais j’ai entendu dire qu’ils se sont enfin débarrassé de ce poids qu’ils avaient choisi comme fiancée pour leur fils. D’ailleurs à propos de fiançailles, il serait temps pour toi..et pour nous de choi..”
“Tais-toi.” Tu eus une pensée ironique pour cette pauvre Moira, au passage.

“Laisse-moi.” Tu la pousses légèrement pour l’écarter de ton chemin et retournes d’un pas décidé vers la salle. Tu balayes tous les danseurs du regard. Robes longues, costumes… Tu te précipites vers les toilettes, pour la voir sortir à cet instant. Tu lui attrapes les hanches pour l’empêcher de s’éloigner, pour la maintenir près de toi et souffle à son oreille.

“Je suis désolé.”




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Re: ❝ soit tu nais roi, soit tu n’es rien; Alice
27.01.17 14:23


CASSIDY A. HINGSLEY
tu me fais mal si mal j'ai l'impression d'exploser mon cœur ne tient plus je veux te voir je veux te toucher je veux goûter à nouveau tes lèvres avec cet arôme de fraise tient moi contre toi oublions nos soucis oublions nos familles ne soyons que deux ce soir et faisons ce que nous voulons car ce qui importe c'est nous pas les autres alors je t'en supplie brise moi une dernière fois dans ton étreinte et commençons réellement notre vie

Tu pousses la porte des toilettes, tu respires enfin. Bon sang, cette pression est infernale. Cette famille... Tu as envie de vomir. Tu es blême, tu trembles encore. Tu n'es pas encore assez forte Alice, tu ne peux pas les affronter maintenant mais... L'envie de leur tenir tête te taraude. Tu aurais aimée rester, pouvoir protéger Cassidy de son père, mais c'est impossible pour toi maintenant. Tu es confuse, tu t'enferme dans une cabine avant de soupirer et de reprendre ton calme. Il ne faut pas faire de bêtise, déjà que ta mère s'est attiré pas mal de soucis avec son père, inutile d'en rajouter une louche non... Et si jamais elle apprend que...

Tu serres les dents. Tu as envie de hurler. Vos familles compliquent tout. Enfin, surtout celle de Cassidy. Toi ta mère, tu n'as pas besoin de ton autorisation pour aimer. Et si jamais elle ose t'interdire de le voir, tu ne l'accepteras jamais. Tu sors un bonbon de ton sac en sortant de ta cabine, et tu enlèves ensuite ton masque pour te regarder dans le miroir.

Ton visage est fatigué, mais tes yeux brillent. De colère ? D'agacement ? De détermination ? Tu ne sais pas, mais tu ouvres le robinet pour passer un coup d'eau sur ta face. Tu te l'essuie ensuite avec une serviette et tu t'étires. Hm... Cette robe te va bien en fait. Peut-être que tu devrais en porter plus souvent... Ce n'est pas le moment de penser à ça. Tu restes un moment encore, tu te demandes s'il va bien, s'il ne se prend pas la tête avec son père. Tu sors après avoir remit ton masque, tu veux le voir même de loin, juste pour savoir... Des mains s'agrippent à ta taille, ta tension descends doucement en sentant Cassidy dans ton dos. Tu te tournes légèrement en regardant autour d'eux, voir si ses parents suivaient. Mais non, il n'y a personne, juste vous deux.

Tu lui fais un petit sourire qui ne dure que quelques secondes en voyant sa marque sur sa joue. « … Il t'a frappé ? » Tu blêmis encore en passant le bout de ses doigts sur sa blessure. « Je... Je suis désolée aussi... Je n'aurais peut-être pas du partir... » Ton air est anxieux, tes sourcils se froncent pour ensuite le fixer. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Tu lui prends la main, tu l'emmènes dans les toilettes pour fermer derrière vous. Tu le met près des lavabos avant de sortir un baume de ton sac. « Ça va atténuer la douleur... »

Tu en met un peu sur ton index avant de l'appliquer doucement sur le coup, tu masses avec adresse en faisant bien attention à ne pas trop appuyer. Tu fronces les sourcils, tu enlèves ton masque avec ton autre main. Cet accessoire comment sérieusement à te gêner. « D'ici demain, ça devrait aller mieux. » Tu as toujours des petits trucs de ce genre pour soigner, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Tu t'écartes ensuite, tu lui laisse un peu d'espace même si tu as juste envie de l'avoir contre toi. Mais le fait que son père ai porté la main ou autre sur Cassidy... Tu as envie d'aller le voir et de lui hurler dessus à cet être indigne. A croire qu'il n'y en a pas un seul de valable finalement. Tu croises les bras, tu te contiens. Une scène de ce genre là dans un bal, c'est une perte de temps. Et pourtant, c'est pas l'envie qui te manque. « … Tu tiendras le coup ? » Combien de temps encore fera t-il face à son père ainsi ? Combien de temps encore à souffrir à cause de sa famille étroite d'esprit ? Ça te fait mal pour lui, tu es empathique mais en même temps, tu ne peux pas comprendre sa souffrance, juste l'imaginer. Et ça te suffit amplement. Tu te mords les lèvres, tu regardes ailleurs. « Il va le regretter d'une manière ou d'une autre. » Tu ne feras rien Alice. Mais le temps se chargera de lui enseigner les lois de la vie.
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