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 la vie en noir (winnie)

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Othello Delor


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Othello Delor





la vie en noir (winnie)
29.01.17 21:49

la vie en noir
Le noir.
Le noir n’est pas triste.
Les couleurs vives me dépriment. Vides. Le noir est poétique.

Le froid.
Quelque chose qui nous rappelle que nous sommes toujours vivants.

La solitude.
Une vieille amie.

Je lève ma baguette droite devant mon visage. Je respire. Une buée bleuâtre s’évapore d’entre mes lèvres. Je pivote. Tends ma baguette vivement. Bouge les lippes, murmure un sortilège à peine inaudible. Rien ne se passe.
Hamlet me regarde de ses gros yeux noirs, assis dans mon ombre. Mon seul et unique compagnon, à vie, me découvre avide de pouvoir. Si je ne pourrais jamais me défaire de la sorcellerie, alors je la dompterai.
Alors je la dompterai et je brûlerai tout. Au diable les Sigmas, au diable Poudlard. Car demain, il n’y aura qu’un nom à craindre : le mien.

Il y a des soirs ainsi où j’esquive les heures d’étude pour souffler quelques sorts. Il y a des soirs ainsi où j’aimerai voir sortir de l’ombre un bon vieux diable qui viendrait m’offrir son savoir sur un plateau d’argent. Je souffle. Regarde mon chat qui vient à mes pieds. Se frotte à mes cheville, relève son dos.

« Tu m’aimerais toujours si je faisais l’impardonnable, Hamlet ? » Je murmure si bas que l’écho de ma voix dans les cachots est inexistant.

Je continue ce semblant de danse, brandissant lentement puis violemment ce morceau de bois ridicule. Rien n’en sort, volontairement. J’imagine, seulement. Parce que l’imagination est bien tout ce qu’il me reste aujourd’hui.

Et puis lorsque je me retourne, je bondis. M’arrête vivement. Je souffle.

« Oh. Rosier. »

Juste un oh. Hamlet feule en bas. Je jette un coup d’oeil et le porte dans mes bras. La petite bête nue part trôner sur mon épaule.

Je lève le menton, regarde la Gryffondor. Que fait-elle ici ? Est-ce qu’elle me suivait ou m’observait depuis le début ? Ma baguette finit par retourner dans la poche de mon pantalon.

« Ce n’est pas un endroit très commun pour quelqu’un comme toi. »

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Winnifred Rosier


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Re: la vie en noir (winnie)
31.01.17 22:28

Ou alors en rose
Sur ma bouche il y a des frémissements et dans mes doigts de l’impatience. Quelque chose d’un peu indiscret aussi, mais qu’importe. Oui, qu’importe les secrets et les choses qu’ils ne disent jamais assez, mais je sais que chaque frémissement est mien et combien même la distance et les manières me tiennent éloignés de tes jolies petits trésors de secret je sais qu’un jour je découvrirai tout et que ce sera merveilleux. Je ne sais pas quelle sombre idée t’as mené ici, mais moi c’est l’ennui.


L’ennui en vérité qui creuse un néant dans mon estomac et des grincements sur mes lèvres parfaites. Il y a des mots que personne ne veut entendre et comprendre. Des mots ? Non, des maux. Et bien sûr le monde n’a pas besoin de connaître les coutures de mon esprit parfois un peu trop arraché. Écorché en réalité.

L’ennui qui rend mes expéditions nocturnes vitales et nécessaires. Tu ne le sais pas, mais je crois que quelque chose s’est cassé. Quelque chose de trop précieux qu’on ne répare pas avec des jolis sourires et des ça ira mieux. Je crois que je suis lasse et que parfois je ne trouve plus ma maison ici. Plus rien ni personne de divertissant. C’est triste, tout de même. C’est comme si le monde lui-même avait cessé d’être étonnant et incroyable, comme si ceux qui le peuplent se sont engoncés dans une stupide et irritante routine. Il y a des désastres, des choses très jolies que je pourrai provoquer, mais je suis fatiguée de toujours porter l’attention sur cette insignifiante chose qu’elle et dont tu ne devrais pas te soucier.

Moins que rien qu’ils sont parfois, même quand ils essaient très fort et que c’est vain. C’est adorable bien sûr, la médiocrité est une chose intéressante à contempler, amusante, mais hélas, de moins en moins rafraîchissante

Ma bouche pousse un soupir doux et amusé quand tu prononces mon nom quand moi je te vois depuis longtemps et que tu ne sais pas. L’air est un peu froid ici et le lumos que dégage m’a baguette un peu trop faiblard. Et c’est dommage, parce qu’il pourrait dessiner des ombres intéressantes sur ton visage trop blafard. Je m’avance, je jette un regard peiné en direction de ton animal qui feule, dans ma direction, pas le moins outré. J’ai l’habitude d’être ainsi accueillie et ce n’est pas comme si je ne comprenais pas. Sans doute sont-ils  trop impressionné par ma prestance. Ce que je dégage. Il n’est pas donné à tout le monde d’être aussi insignifiant et incroyablement simplet, mais heureusement quand moi je les regarde ils prennent une  importance et je ne cesserai jamais de penser que malgré tout, leur banalité avec quelque chose d’attendrissant.

Tu ne fais pas parti de cela en réalité, pas encore, bien sûr que tu es adorable, mais j’ignore à quel point. Et j’ignore aussi ce qui fais de toi un homme qui se cache le soir pour jeter des sorts au vent. Fumée, tu es. Opaque et intrigante, mais qui sait, peut-être que je serai déçue ou alors plus enchantée si je te demandais. Je m’approche, lentement : « Il est bien rare de te voir te servir de ta baguette. » J’énonce, la bouche trop étonnée pour être vraie, en réalité je sais ce que j’avance parce que je t’ai observé, comme tu es un enfant moldu et qu’il n’y a bien qu’eux qui m’intéressent simplement parce qu’ils sont différents. Et puis je pouffe aussi, levant la tête pour pouvoir t’observer un peu mieux, à la lueur de ma baguette.  « Ce n’est pas étrange pour moi d’être là. Je suis ici parce que parfois les couloirs m’ennuient. » J’étais partie regarder les vestiges de la maison serpentard et essayer de deviner sur les pierres la terreur qu’ils ont du ressentir et vomir quand ils ont appris qu’ils ne restaient rien de ce dortoir.  « Ou alors je suis là pour t’observer et découvrir tes petits secrets. Et la nuit tu sais, la nuit est plus révélatrice que le jour. » Je récite, mignarde, exagérant mes gestes quand je vais tapoter son menton de l’index.  « Est-ce que tu aimes la nuit, Othello ? »
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Othello Delor


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Re: la vie en noir (winnie)
01.02.17 14:16

la vie en noir
C’est vrai. Ma baguette ne m’est jamais de véritable utilité. En cours, lorsque je le peux, j’esquive. Dans la vie de tous les jours, j’utilise mes propres mains pour recoudre un bouton et nettoyer une tache. Mes poings pour frapper et mes yeux pour constater. Je la regarde un court instant avant de la glisser dans ma poche arrière. J’ignore si la remarque de Winnifried vient de me faire redescendre sur terre ou si j’ai trop honte d’être vu ainsi. Qui sait, peut-être un méli-mélo des deux.
Elle s’approche de moi, doucement, à pas de loup. Jusqu’à aujourd’hui je ne lui avais jamais trouvé d’air menaçant mais la lueur de sa baguette fait ressortir son visage grimaçant d’ennui et d’arrogance, souligné par un drôle de regard mort. La rouquine semble flotter dans un autre monde, plus sombre que les cachots. Elle est peu claire sur ses intentions mais je ne laisse pas un soupçon d’inquiétude se dessiner sur mon faciès. Je la jauge du regard et la regarde s’approcher comme une araignée sur sa toile vers sa proie. Parce que c’est bien ce que j’ai l’impression de devenir.

Un lourd frisson pianote mon échine. Rosier n’a jamais représenté quoi que ce soit pour moi, ni une amie ni même une connaissance. Elle a toujours été un personnage dans le fond du décor auquel on ne prête pas attention malgré ses rires et ses gestes trop grands. Je la pensais idiote, trop enjouée et trop heureuse mais ce soir, c’est comme si les masques venaient de tomber. Elle est beaucoup plus hideuse qu’elle ne le laisse croire.
Par simple réflexe, j’attrape son poignet avec une agressivité que je ne me connaissais pas. Je rejette son toucher aussitôt et la relâche.
Si j’aime la nuit ?

« La nuit est juste un prétexte pour se laisser aller. Pour moi c’est comme le jour : c’est faux. »

C’est comme me demander de faire un choix entre le chocolat et la vanille alors que je hais autant l’un que l’autre.
Je souffle un moment avant de reprendre une distance raisonnable entre elle et moi. Je ne suis pas d’humeur tactile et encore moins à ce que se joue de moi comme un rat de laboratoire.

« Je suis un secret à moi tout seul, » je soupire « alors tu perds ton temps. Va-t-en et laisse-moi. »



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Winnifred Rosier


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Re: la vie en noir (winnie)
01.02.17 15:50

Ou alors en rose
Il n'y a rien de plus beau à cet instant que la lueur dans ton regard. Mais quand tu attrapes ma main je fronce les sourcils. Ma bouche esquisse pourtant un sourire, je ne cille pas. Tu relâche mon poignet, mais je n'abaisse pas le bras. Je le fixe même avec un certain intérêt. « Intéressant. » Lentement, très lentement, j'abaisse mon bras et croise mes mains dans mon dos, la baguette pointée vers le sol. Pour qu'il n'y ait plus que la pénombre et nous.  

Je pense que j'aime l'obscurité pour ce qu'elle révèle. Tu racontes que tu es un secret et je veux bien y croire. Comme je veux croire que tu n'aimes ni le jour. Ni la nuit. C'est comme si tu étais ainsi forcé de te cacher sous la terre pour être qui tu es. Tu es comme... » Je souffle, le doigt sur la tempe comme si j'avais besoin de ça pour dire. «  Un rat. Un mignon petit rat. Ou alors une souris, une toute toute petite souris blanche. Insignifiante, mais adorable. »

Je tourne autour, même s'il prend de la distance je me rapproche. Le malaise est divertissant, même si je crois que je l'impressionne. Certainement pas ma présence qui l'incommode. « Moi j'aime la nuit. Parce que les jours sont ennuyeux. Mais que la nuit on ne sait jamais sur qui on peut tomber. » J'élude quand il me demande de le laisser. Je m'écarte un peu et murmure « Nox. » si tu ne me vois pas venir, est-ce que tu seras angoissé? Si tu n'as plus aucune notion des distances comment pourrais-tu me repousser? Est-ce que tu sortiras ta propre baguette? Je pouffe un peu. « Tu sais ce qu'on dit sur cet endroit? Qu'il y a des fantômes. Quelque chose qui mange la lumière et qui donne froid dans le dos. »
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Re: la vie en noir (winnie)
01.02.17 16:31

la vie en noir
Lorsqu’elle me dit que je ne suis qu’une petite et insignifiante souris, mon regard s’assombrit. La lumière disparaît et nous voilà plongé dans une obscurité quasi opaque. Je n’y vois pas grand chose, ne peut même pas deviner sa silhouette dans cet océan de noir et bleu. Mais je l’entends. Respirer, pouffer, parler. Et je la sens me regarder avec intérêt et amusement. Je n’ai pas peur du noir, car du moment que je n’ai pas les pieds dans le vide à la plus haute tour de Poudlard, alors tout va bien.
Je serre le poing pour témoigner de mon agacement mais mon visage reste de marbre. Je ne bouge ni ne me retourne sur moi-même. Hamlet descend de mon épaule pour se lover contre ma cheville. Je regrette de ne pas être un chat, parfois.

Elle me parle de fantômes mais moi ces fantômes ne m’effraient pas. Ceux que l’on croise au détour d’un couloir glacial sont beaucoup moins impressionnants que ceux qu’on a dans la tête. Ceux qui ont des griffes, des dents. Ceux qui ne mangent pas que la lumière, mais aussi tout votre esprit.

« Je devine que nous sommes tous les deux des petites souris blanches, adorables et insignifiantes dans ce cas. » Je suis moi-même étonné de réussir à garder mon calme. J’oublie parfois cette patience légendaire qui bloque ma langue lorsque les idées sont sombres et infestées de poison.

Être réduit à un rongeur a tout chamboulé. Je rêve de lui briser le cou.
Je rêve, seulement.

Je reprends sur le sujet des fantômes :

« Il y en a partout. J’y suis accoutumé. »

Je tourne légèrement le visage sur le côté. « Ne t’approche pas trop. Parce que ce qu’il y a de plus effrayant, c’est ce qu’il y a dans le coeur des autres. » Je souris. « Ce serait dommage de chambouler ta misérable existence. »

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Re: la vie en noir (winnie)
01.02.17 17:50

Ou alors en rose
Quand tu prétends me retourner la faveur j'esquisse un autre sourire et ris de nouveau. On m'a déjà dit un jour que mon rire était ravissant et parfois même attendrissant et c'est d'une idiotie naïve quand ils parlent de rire un peu moqueur que je délivre aisément. J'aime la fulgurance je crois et c'est avec obséquience que j'aime me comporter pour pouvoir distinguer et faire ressortir chez les autres.
« Suis-je une petite souris? Mh. Pas de celles qu'on écrase alors. » Je rajoute, tournant sur moi-même et la voix un peu chantante. Tu ne peux rien et c'est dommage, mais je crois que je préfère être entendue que vu.

Je fixe un point dans l'obscurité. C'est partout et nul part à la fois. Obsédant, curieux, étouffant quand nous n'y sommes pas habitué, mais quand on a comme moi l'œil exercé on arrive plus à en détacher les yeux. Et les fantômes, les fantômes ne sont peut-être que des plaisanteries qu'on raconte le soir pour que personne ne s'aventure ici, mais c'est bien plus drôle de chasser les ombres.
« Tu es habitué aux fantômes? » Je répète un peu avec surprise. « Je pensais que les fantômes n'ont pas le droit d'embêter les moldus. Ou alors on ne parle pas des mêmes.  »

Je me rapproche. À l'aveuglette, les yeux de ton chat me guident et c'est ainsi que je parviens de nouveau à me tenir tout près. Peut-être que c'est parce que tu me dis que je ne devrais pas le faire. Que mon existence est misérable. « Ahw... C'est terriblement... Adorable. Et alors si ma vie est misérable, la tienne doit être particulièrement... Risible? Ridicule? Insignifiante? Désastreuse? Quel mot emploierais-tu pour qualifier ta vie? » Je soupire, secouant la tête quelque peu désolée. « Tu n'as pas besoin de te dénigrer ainsi, pauvre pauvre trésor. » Je pose mes mains à plat sur ce que devine être ses yeux. Mais en réalité il me faut tâtonner. « Est-ce tu es heureux Othello? Est-ce que tu es triste? Est-ce que tu as peur? Est-ce que tu es agacé? Ou peut-être furieux? » Mes mains glissent le long de tes joues  pour pouvoir les déposer sur tes épaules. Mon regard est attendri mais tu ne peux rien voir dans la nuit. Je te donne une étreinte de longues secondes. Ou alors c'est pour moi, mais je l'ignore. « Moi je t'adore et je te trouves vraiment incroyable ! Mais je ne peux jamais lire tes émotions et ça me désole. Tellement.  » Mais c'est parce que je ne peux pas haïr les gens, même quand ils sont tristes et un peu menteur, même quand ils me repoussent, moi qui daigne accorder beaucoup trop d'attention à ceux qui parfois ne méritent même pas que je leur adresse ne serait-ce qu'un battement de cil. Quand je me rends compte que mes phalanges sont trop crispée autour de ses doigts je me détache vivement et effectue deux pas en arrière. J'essaie de trouver tes épaules et ton dos, mais je n'y vois pas grand-chose. « Tu pourrais tout me dire et je ne répèterais rien à personne. Parce que les secrets sont des trésors et que je mérite tous les trésors du monde. » Je déclare, comme si c'était une confidence. Comme si moi-même je me prêtais au jeu du secret. « Tu me raconterai le monde des moldus si je te le demandais? Et tu me montrerais pourquoi tu n'utilises jamais ta baguette? Je pourrais te déchirer la peau pour que tu m'expliques comment on recoud avec une aiguille et du fil. » Je le dis un peu trop pensive. Un peu trop rêveuse aussi.
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