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 home sweet home (caelum)

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Atlas Pendragon


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Re: home sweet home (caelum)
10.02.17 23:07




 
HOME SWEET HOME



C’est bien la première fois que je me retrouve à gérer quelqu’un doté d’un troisième oeil. Nous n’avions pas vraiment abordé le sujet en cours, à l’époque où j’étais encore un élève. Alors impossible pour moi de deviner, et encore moins d’imaginer la sensation de tout ce processus complètement improbable. Le avant, le pendant et le après. Je sais que Caelum pourrait crever la bouche ouverte sans demander de l’aide et c’est bien ce qui m’inquiète. Le bougre sait cacher ses souffrances - malgré son humeur assassine quand quelque chose le froisse, le dérange, l’agace. Je ne parviens pas à lire entre les lignes alors je joins mes mains et appuie mes coudes sur mes genoux pour réfléchir. Il se laisse tomber en arrière et me dit que ce n’est pas très important, ce à quoi je réponds directement : Dis pas de conneries, bien sûr que c’est important ! Je suis prêt à lui expliquer pourquoi mais il ne m’en laisse pas l’occasion, expliquant à l’inculte que je suis qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir, que ça ne se contrôle malheureusement, que ça ne prévient pas non plus. Il me demande ensuite de faire abstraction de ce qu’il vient de se passer et je roule des yeux.
C’est plus facile à dire qu’à faire et puis… Et puis je suis le premier à savoir, apparemment. Je me demande combien de secret il contient encore au plus profond de son âme et argh je crois que cette curiosité dérangeante est en train de me grignoter de l’intérieur.

Les prophètes c’est donc un truc familial ? Je me demande à quoi ça ressemble, chez les Bones. S’ils sont tous d’humeur massacrante je crois qu’il vaut mieux que je garde mes distances - ça a été assez difficile d’en attendrir un alors les autres… Je soupire rien qu’à cette idée tandis que Caelum commence à parler de futur. D’enfants. Je pouffe et je rougis un peu.

Bah tu sais y a les mères porteuses et ce genre de conner- pourquoi tu me fais parler d’enfants ça va pas la tête ?

Je tombe sur le flanc à ses côtés et repose ma main dans le creux de ma paume. Celle qui est encore libre part se poser sur son torse et réajuster le col de sa chemise. Ou est-ce juste un prétexte pour pouvoir le toucher ?

Je reprends en murmurant presque : J’ai bien compris que t’es pas du genre à te confier. Et je suis content que tu le fasses avec moi quand même mais- J’hésite un peu. quand quelque chose te tracasse, que ça appartienne au passé, au présent ou au futur je veux que tu te tournes vers moi. C’est un peu égoïste de demander ça, je crois. Je ne sais pas comment le formuler sans que cela ressemble à une exigence ou un caprice. Parce que dans le fond je ne veux le forcer à rien mais je ne veux pas non plus qu’il se dise qu’il ne veut pas m’embêter, ni m’inquiéter, ou je ne sais quoi d’autre.

Je commence à bouger et l’enjambe pour appuyer les avants bras de chaque côté de sa tête. Tu n’es plus tout seul maintenant. Je m’approche. J’t’ai dans la tête. Tout le temps. Encore. Et je m’inquiète beaucoup pour toi. & encore. On risque de faire un bon petit bout de chemin ensemble - et plus, je l’espère. Alors il faudra t’y habituer. Je souris mais ne lui laisse pas l’occasion de le voir puisque je pars l’embrasser. Puis tu sais très bien que je serai toujours de ton côté. Peu importe ce que tu me racontes. Je pouffe contre ses lèvres. Et de toi à moi ça te donne presque un petit côté sexy. Haha.



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Caelum D. Bones


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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 0:14

premier rdv
Il semblerait que tous mes soupirs et mes protestations ne suffiront jamais à le faire battre en retraite. Jamais. Et c’est aussi un peu ce qui fait que tout fonctionne aussi bien. Je peux tout lui dire et je peux tout protester que rien ne pourrais l’arrêter. Il finit à mes côtés, je tourne la tête pour l’observer. Je n’ai pas vraiment le coeur à le repousser et je ne l’aurais sans doute jamais. Malgré les tourments et les affres de ma condition. Il persiste et finit toujours par m’atteindre d’une manière ou d’une autre.

Sa main finit sur mon torse puis s’évade jusqu’à mon col dans un geste vaincu je vais tapoter le dos de sa main avec la mienne. Ce qu’il me dit ensuite ressemble à un discours rassurant que j’ai déjà entendu prononcé, mais qui ne m’avaient pas atteint de cette façon. Si je devais exprimer toutes les choses qui me tracassaient en une fois il me faudrait tout le jour et je n’étais pas réellement du genre à me confier. Dire des choses et accepter qu’elles existent quelque part.

 « On est pas obligé de tout se dire en vingt-quatre heures, tu te rappelles ? » je glisse, mais je ne suis pas certain qu’un jour je sois en mesure d’en parler aussi librement. Ou alors peut-être, aujourd’hui était un jour d’exception où j’ai demandé, où je me suis inquiété aussi d’une certaine manière. Et il me donnait l’impression que ces jour-là ne resteront pas des exceptions longtemps.

D’un coup il se retrouve au-dessus de moi, pour me dire quelque chose d’évident, surtout à cet instant : je ne suis pas seul. Je le sais tellement.  « C’est difficile. J’ai toujours compté sur moi pour tout. » Alors je sais qu’il m’arrivera d’oublier encore et ce sera là encore l’habitude la coupable. Il s’approche de moi, me parle et me sert d’autres évidences trop inédites là encore, mais incroyables. Jusqu’à ce que sa bouche termine sur la mienne pour y déposer une autre évidence encore. Ce nous que j’ai du mal à imaginer et qui existe pourtant bel et bien. J’esquisse un sourire et soupire, la main plaquée contre mon front pour ramener mes mèches sur le dessus de mon crâne. Je ne sais pas ce qu’il me fait là encore, mais j’ai du mal parfois à retrouver mon amertume quand il crève l’horizon de mes yeux et que sa présence bouscule tout, mais je sais que je suis beaucoup trop foutu et que plus le temps avance, moins je pourrai m’extirper de là. Et c’est un fait, plus qu’une prophétie hasardeuse. Est-ce qu’il sera toujours de mon côté ? J’en sais rien. C’est pas ce que je lui demande, il peut très bien s’opposer à moi comme il le fait inconsciemment. S’il ne le faisait pas alors mon orgueil et toutes ces autres choses qui font de moi la personne la moins sympathique de Poudlard auraient déjà tout ruiné.

Je fronce les sourcils finalement, faussement contrarié pour dire :  « Je ne suis jamais « presque » sexy. » Je le pousse pour pouvoir le surplomber à mon tour, mais debout, les pieds contre ses côtés. Je me penche en avant, la main dans la poche :  « Pas besoin de me croire sur parole. Mais j’ai pas besoin de trop parler pour te le montrer. » Je lui donne un coup de talon dans le genou et vais ouvrir quelques boutons de ma chemise, une idée plutôt précise en tête.

Je prends le temps de le faire, toujours un sourire sur la bouche. Quand je lève les yeux pour chercher un endroit plus confortable qu’un bout de tatami, je me rappelle juste à temps de l’endroit où nous nous trouvons. Et que ce n’est peut-être pas le meilleur moment. Ce genre de trucs un peu compliqué. Je me gratte l’arrière de la tête :  « Bon. En fait on va dire que c’est partie remise. » Je souffle plus ou moins contrarié.  « Bon allez. Lève-toi maintenant et arrête de me grimper dessus un peu. Ou alors attend qu’on soit rentré pour ça, je sais pas. » Je me retourne et m’éloigne un peu pour détailler l’endroit.  « Et donc c’est ici ta chambre. » Je cherche de quelconque jouets ou alors posters d’adolescent sans réellement trouver.  « Tu m’as toujours pas montré où tu planquais tes magazines d’ailleurs. J’suis déçu, tu sais que c’est presque uniquement pour ça que je suis là ? » Je dis, même si c’est totalement secondaire et que si nous n’avions pas vraiment défoncé sa porte ça ne m’aurait même pas traversé l’esprit.  « Et je suppose que t’étais pas du genre à ramener tes copines ici pendant les grandes vacances. » Mes doigts traînent un peu partout – sauf sur lui, mais j’évite de le faire parce que je suis pas encore totalement remis, et c’est sans honte que je fouille partout. Absolument partout.
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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 0:43




 
HOME SWEET HOME



Il déboutonne sa chemise et c’est à l’instant où je commence à me sentir partir en vrille qu’il finit par se dire que, non, finalement, pas ici. Je soupire et ma tête retombe lourdement sur le tatami. Vraiment… Il joue beaucoup trop avec mes nerfs et je veux pas passer pour un obsédé mais KLNBDHJQSKNFJN IL JOUE AVEC LE FEU. Je lui en foutrai des parties remises J’EN AI MARRE D’ETRE FRUSTRÉ Y AURA VENGEANCE LÀ kjdsfnkqsjdbfjh. Je grommelle dans ma barbe et me redresse pour le regarder faire.
Fouiller.
Dans.
Toute.
Ma.
PIAULE.

A LA RECHERCHE DE FUCKING MAGAZINES PORNO COMME SI C’ETAIT MON GENRE PARCE QU’A PART POUR LE BIBLIOTHECAIRE JE TOUCHE PAS A CES TRUCS (longue histoire) MAIS KJDKJFD. Je le fixe foutre en l’air tous les meubles à la recherche de quelque chose de compromettant - OH MON DIEU Y A QUELQUE CHOSE DE COMPROMETTANT PAR LÀ JE ME SOUVIENS AAAAAAAAHDKJSQNKJDSQ
DU COUP JE ME LEVE ET JE GLISSE ALORS JE ME RELEVE ET JE COURS ET JE SUIS PRET A LE PLAQUER AU SOL COMME UN RUGBYMAN MAIS IL EMMENE AVEC LUI LE TIROIR QUI TOMBE PAR TERRE ET ARGUIKJGHSJGN

Je panique un peu et je vois qu’au sol il y a
1) un vieux kimono
2) un livre sur la bisexualité
3) des capotes
4) des photos de moi bébé et enfant

ET LE TOUT ENSEMBLE C’EST JUSTE PAS POSSIBLE C'EST JUSTE QUE JE SAVAIS PAS OU METTRE TOUT CA J'ETAIS PRESSE EN FAISANT LE MENAGE CE JOUR LA ET EKFDBKJN JE SAVAIS QUE J'AURAIS DU TOUT METTRE A LA POUBELLE J'AI L'AIR D'ETRE UN GARS LOUCHE
Je me plaque les mains sur le visage
et juste

home sweet home (caelum) - Page 2 50x50px-ZC-f70289d9_facepalmgif

MAIS T’ES SERIEUX A FOUILLER DANS TOUTES MES AFFAIRES CA VA PAS LA TETE FKJNDSFKJSD

DU COUP JLE CHOPPE EN ARRIERE ET JE METS SES MAINS DEVANT SES YEUX PARCE QUE C’EST PAS POSSIBLE AUTREMENT

C’était le pire tiroir que tu pouvais tirer bordel de- aaaAAARRRH !!! J’explose de rire pour cacher ma gêne et je ramène son dos un peu plus contre ma poitrine. Je commence à lui mordiller le cou. Tu vas payeeeer ! Je sais pas comment. Pas de chatouille. Je vais lui foutre la honte un de ces quatre. Obligé.




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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 1:54

premier rdv
Je me suis jamais senti le besoin de justifier ma curiosité. Surtout maintenant.Je suis pas très jardin secret, espace vital et personnel à respecter, etc. Peut-être que je suis pas du genre à en faire toute une affaire moi-même. Peut-être parce que j’arrive à me convaincre que j’ai rien à cacher. Rien de précieux ou alors juste dans mes poches. J’suis pas vraiment du genre à personnaliser les endroits où je vie. Je préfère laisser ça aux gens qui s’en foutent pas autant que moi. Alors pas un seul moment je me dis que mon indiscrétion peut le déranger. Parce que j’ai besoin de me changer les idées aussi et qu’il n’est pas exactement l’axe idéal de pensée là, tout de suite.

Quand finalement ma main tombe sur un tiroir et que je constate qu’il commence à s’agiter dans le fond – tomber, protester je ne sais pas trop, je me dis que je vais tomber sur quelque chose d’intéressant. J’esquisse un sourire et m’apprête à le narguer quand il surgit et m’attrape, toujours accroché je tire en râlant, faisant tomber et le tiroir et son contenu. Quelques secondes de silences plus tard, j’essaie de m’extirper pour aller voir ça de plus prêt  « Par les couilles de Merlin Atlas, fais pas ton gobelin et laisse-moi regarder ! » Je râle, mais je suis plutôt amusé par sa panique et ses soupirs vaincus.

J’entrevois les objets en question quelques secondes quand ses mains finissent sur mes yeux. J’explose de rire quand il me demande si je suis sérieux. Et je voudrais sérieusement lui dire que je suis on ne peut plus sérieux et que j’ai bien l’intention de tout voir de ce qu’il cache. Mais en réalité je suis déjà mort de rire. Peut-être que c’est le son de sa voix courroucée. Ou alors le boom que j’ai cru entendre avant qu’il ne me charge comme un cognard. Je pose ma main sur la sienne.  « Allez, je te promets je vais pas me foutre de toi. » Ce qui manquait de crédibilité puisque je me marrais et que lui aussi. Sa bouche disparaît pour réapparaître dans mon cou. Mystérieusement. Il me mord, je proteste pour la forme  « Essaie pas de me déconcentrer. » Je tente de lui donne un coup de coude.  « Qu’est-ce qui peut être pire que ta collection de tasse, de toute façon ? Des trucs sm ? » Je me moque, mais en réalité il me semble avoir aperçu des photos de lui et un livre au titre assez parlant.  « Bon. Maintenant enlève tes mains de là et laisse-moi regarder. Au moins les photos. » Je suggère, en haussant l’épaule.  « Me semble que t’es plutôt calé concernant ta bisexualité on en reparlera pas si tu veux pas. » Je tente, je préférais qu’il me les montre de lui-même que de forcer mon regard, finalement.  « Allez ! Je te montrerai mes trucs honteux si tu veux. » Si un jour on y vient ou qu’il a la possibilité de les voir. Ce qui ne devrait pas arriver avant longtemps j’espère.
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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 11:22




 
HOME SWEET HOME



LA C’EST LE MOMENT OU JE SAIS PLUS DU TOUT QUOI FAIRE JFDBFKJB. Je le tiens fermement contre moi et regarde le bordel étalé à nos pieds. J’essaye de shooter dedans maladroitement en espérant faire glisser ce qu’il y a de plus compromettant sous le meuble le plus proche mais EN VAIN c’est la première fois de ma vie où j’ai les pattes trop courtes. ndsjdfnjkbqskfn. Et l’autre qui commence à deviner ce que j’ai fait tomber Y A PAS PIRE COMME SITUATION AAAAHnsdkjqfnqkjs.
Du coup je m’arrête de m’agiter et témoigne mon agacement par un lourd soupir - grognement, enfin. Comment on a fait pour en arriver là, franchement… ? Je lève les yeux au ciel et repars loger ma bouche contre le creux de son cou.

M-Mais non mais… ! RAAAH !

Je suppose que j’ai pas vraiment le choix urrrgh. De toute façon à partir du moment où je vais retirer ne serait-ce qu’une main le trésor de la honte va lui apparaître devant les yeux, comme sur un plateau d’argent.
Je tourne son visage vers le mien et libère ses yeux. Ma main glisse à l’intérieur de sa chemise pour aller menacer ses côtes de quelques caresses. Comme si t’avais des choses compromettantes à cacher toi… J’ai du mal à le concevoir. Pour moi Caelum ne connaît pas vraiment la gêne. Ni l’intimité. Alors bon. Très bien, vas-y. C’est que partie remise de toute façon uuh.

Je le pousse un peu vers l’avant et je plaque mon front contre sa nuque en essayant de me faire oublier, prêt à mourir de honte à la seconde qui suit.

Du coin de l’oeil j’arrive à apercevoir ce bazar étalé devant nous. J’avais acheté ce livre au début, quand je me posais des questions. J’étais curieux et j’avais pas vraiment qui que ce soit vers qui me tourner pour avoir des réponses. Et puis toutes ces photos, j’avais oublié leur existence. Forcément ce sont des photos en mouvement, ce qui amplifie L’EMBARRAS DE LA CHOSE. Entre moi bébé NU et en train de ramper au sol, une autre de moi en train de jouer avec des botrucs dans la maison et - ah. On dirait qu’il y en a une qui date du lendemain de ma rentrée à Poudlard - je portais déjà l’uniforme de Poufsouffle. J’espère juste qu’il n’y pas de cliché de moi plus vieux que ça, je ne tiens pas spécialement à ce qu’il voit… Eh bien, comment j’étais à l’époque.



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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 17:00

premier rdv
Je ne sais pas où en sont nos négociations. Je sais même pas si mes arguments l’atteignent, mais je suppose qu’on pourra pas rester comme ça toute la journée. Peut-être qu’il finira par me laisser jeter un œil, qu’il restera, même mort de honte pour me parler de lui. Je crois que c’est une façon pour moi d’en savoir plus sur lui sans passer par un interrogatoire informel et chiant. Parce qu’il y a des choses que je ne peux pas apprendre s’il ne me le dit pas. Des choses que je ne peux pas imaginer non plus, comme sa vie d’avant. Je m’en fous un peu en réalité, mais peut-être que s’il me racontait quelques petites choses, je pourrai essayer de comprendre pourquoi et comment il est devenu comme ça. Sans que ça ait vraiment d’importance sur mon opinion le concernant. Je l’appréciais maladroit et agité, honteux et embarrassant aussi. Je l’appréciais expressif et spontané, têtu et impulsif. Comme j’aimais le contraste entre sa douceur et ses côtés les plus abruptes.

Finalement il semble décidé à me relâcher, il guide ma tête pour m’embrasser. Sa main glisse contre mon torse et je dois me mordre les joues pour ne pas frissonner une fois de trop, laisser ma raison se disloquer sous ses phalanges et perdre contre mes envies hédonistes. Je fronce les sourcils pour me concentrer, il est fort. Très fort. Quelques instants plus tard Atlas proteste un peu tardivement, j’essaie d’entrevoir ses pommettes sans doutes incandescentes.  « Attends de voir ma collection de tutus et on en reparlera. » Je dis, pince-sans-rire. En réalité ce qu’il avait appris quelques minutes plutôt était déjà assez honteux, même si je concevais qu’il était difficile pour les autres d’imaginer que je puisse être embarrassé, j’avais quand même des chaînes dans mon bureau et une collection impressionnante de magazines qui feraient rougir ou blêmir même les plus courageux – s’il était nécessaire, dans ce genre de cas.

Atlas cache sa tête dans ma nuque, sans doute plus rouge encore que je ne l’imagine, embarrassé aussi. Il me pousse en avant, je le laisse me guider en réalité, mais je trouve qu’il en fait beaucoup trop et que c’est une tactique pour que je me retourne et que je l’enlace. Je l’entends presque geindre quand on s’approche. Je m’arrête donc et au lieu de baisser la tête je me retourne et l’enlace, attrapant sa tête basse pour la mettre dans mon cou.  « Bon allez arrête de faire cette tête-là sinon je vais passer mon temps à faire ça. » Je dis, caressant sa nuque.

J’ignore pourquoi il a si honte, mais c’est beaucoup trop distrayant. Mon index s’évade pour glisser dans son cou et je sais que bientôt ma bouche va chercher la sienne, puis ses joues, puis ses paupières, puis ses pommettes, que je vais rire jusqu’à ce qu’il me regarde et que mes yeux seront happés par les siens. Je sais aussi que je vais m’y perdre trop de secondes et que cette fois je ne sais pas si nous nous arrêterons. Alors il me faut redoubler d’attention et de concentration pour simplement sa tête et appuyer entre ses deux sourcils.  « Relève la tête et vient t’asseoir. »

C’est à mon tour d’appuyer sur son épaule. Au début je prévois de m’asseoir en arrière de lui pour le coincer entre mes jambes – très chastement – et l’enlacer tout en inspectant le contenu du tiroir, mais ce grand dadais est beaucoup trop grand justement. Et que devoir contourner son dos à chaque fois va m’agacer – et me donner l’impression que je suis petit et j’ai pas vraiment l’habitude de ça alors c’est un peu irritant, alors j’abandonne cette idée. Pourtant quand il est comme ça, comme dans le jardin aussi, il me donne envie d’ouvrir les bras et de l’y recueillir sans même réfléchir. À la place je m’installe à côté et je saisie rapidement le premier objet qui me tombe sur la main. Une espèce de tissus un peu étrange, munie d’une ceinture… Comment on appelait ça, déjà ?? Je me concentre en poussant des « mmmh », inspectant le tissus bleu sans rien lui trouver d’étrange.  « Bon alors je vois rien de très compromettant là-dedans. Sauf si c’était le pyjama d’une de tes exs. » Auquel cas ce serait différent. Je le regarde un peu suspicieux.  « Si c’est le cas il faudra que je le jette au feu.  Ou alors que je te regarde le jeter au feu. » De très loin puisque je n’avais pas réellement un très bon rapport avec cet élément. J’approche mon nez, incertain, j’aimais son odeur, mais je n’avais pas envie d’y découvrir une odeur inconnue et je risquais de réduire ce machin en pièce alors qu’il semble y être attaché. Je le dépose sur le côté et je passe à autre chose.  « C’est quoi ces machins ? » Je demande, agitant sous son nez un sachet gris. Il me semble que c’est quelque chose d’assez moldu – de toute façon il n’y avait qu’eux pour mettre autant d’emballage autour d’un si petit machin. Quand je lis la description je dois me retenir très fort d’éclater de rire. Très fort. J’ai mal aux joues tellement je les mords, mais j’ai dit que je ne me moquerai pas. Alors je ne vais pas le faire. Et donc  on ne va parler du livre maintenant. Sinon je pourrai pas me retenir de rire, mais là encore c’est parce que je l’imagine embarrassé rien qu’à l’idée de devoir acheter tout ça. À la place je récupère les photos pour les étaler devant nous. De lui bébé à lui pré-adolescent.  « Je t’imaginais plus grand à cet âge-là. » Je commente, avant de récupérer la deuxième et de la lui montrer.  « Déjà un sourire de tombeur ici. » Je dis, avant de la reposer et d’inspecter les autres avec autant d’attention. Quand finalement je tombe sur celle où il porte l’uniforme des poufsouffles. Il semblait différent. Peut-être stressé. Pas aussi souriant que je l’imaginais. J’ai du mal à l’imaginer avec des cheveux aussi sombre et le visage aussi dénué d’expressivité. Mon doigt retrace en silence les contours de sa silhouette. Je dis, pensif :  « On ne s’est jamais vraiment parlé à cette époque. Il me semble que j’étais en première année ou deuxième année quand toi tu entrais dans ta dernière année. Je me souviens, ces années-là j’en voulais à la terre entière. Je connaissais personne en plus. J’étais jamais vraiment sorti de chez moi. » Je me frotte la nuque. C’était pour cette raison que je détestais le monde. Parce qu’il était injuste qu’il soit si grand quand moi j’étais enfermé dans une maison ridiculement petite qui embaumait beaucoup trop la mauve et la sauge.  « J’imagine que c’est bien d’avoir des photos à montrer. Tu ne devrais pas les cacher. » Je finis par dire. Elles avaient la place dans un album photo. Pas un tiroir où seule la pénombre fixe et dissèque.
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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 18:53




 
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Je traine des pieds et pars m’asseoir à ses côtés, un peu comme un gosse puni après avoir fait un gros caprice. Mais son étreinte m’a apaisé et je suis prêt, encore, à rire de moi-même. Heureusement que j’ai beaucoup d’autodérision car l’ancien Atlas aurait sûrement cassé quelques os pour beaucoup moins que ça. Caelum commence à analyser ce beau bordel en commençant par un vieux yukata que ma mère m’avait cousu - quand j’avais quinze ans et que je mesurais déjà un mètre quatre-vingt-dix. Je sais qu’aujourd’hui je ne rentrerai plus dedans sans prendre le risque de le déchirer au moindre mouvement mais ça me désolerait d’avoir à le jeter, car je l’ai beaucoup aimé. Au final je ne connais pas grand chose du pays de ma mère, du mien aussi en fait. Le Japon est à mes yeux comme ma maison. Quelques parchemins sur lesquels ont été inscrit des signes à l’encre, beaucoup d’encens et de prospérité. Du respect et de l’amour. Ce genre de chose. Je n’y suis jamais allé, au final. Mais c’est tout comme.
Je suis un peu surpris de l’entendre parler d’ex. Enfin. Je n’imaginais pas vraiment Cae jaloux pour ça. Je souris et laisse le doute s’installer un court instant avant que je ne craque : C’est à moi, pas besoin de le brûler t’en fais pas. On sait jamais.

Et là il passe au pire du pire : ces foutus préservatifs qu’on avait glissé dans mon sac un jour. J’ai mis des mois à comprendre à quoi ça pouvait bien servir il a fallut que je me tourne vers des moldus pour en avoir le coeur net et KJEDNKSQNJ. Je le vois se retenir de rire de toutes ses forces et j’avoue que moi aussi - je grimace en pinçant mes lèvres, j’en ai les larmes aux yeux mais aucun son ne sort de ma bouche, heureusement ! Je soupire de. soulagement quand il abandonne les préservatifs pour les photos. Je me penche à côté pour mieux les redécouvrir. Et pourtant je dépassais déjà ceux de mon âge d’une tête ! Dis-je. Il me sort ensuite que j’avais déjà un sourire de tombeur. Je ne sais pas si je dois prendre ça sérieusement ou non, alors à défaut je souris et je pose mon bras autour de ses épaules avant de lui frotter frénétiquement le bras.
En vient alors la toute dernière de la série de photo, celle qui marquait mon entrée à Poudlard. Je n’étais pas particulièrement heureux à l’époque. J’ai fait abstraction des moqueries pendant quelques semaines mais je n’ai pas eu la patience que j’aurais voulu avoir. Je ne regrette pas vraiment d’avoir démoli les mâchoires de tout ces mecs dans mes dernières années d’étude en guise de revanche. Mon seul remord, c’est de ne pas avoir su être heureux en dehors de tout cela. Je broyais du noir, tout le temps.

Et c’est vrai qu’en y pensant nous ne nous sommes jamais parlé avant cela lui et moi. Je détestais tout le monde et lui aussi, outre le fait que nous avons quelques années d’écart. Je suis pensif sur le coup et je me demande comment il pouvait être, plus jeune.

C’est pas plus mal. Tu m’aurais parlé, je t’aurais sans doute aboyé dessus à l’époque. Ou pire. Du style mh… À essayer de te casser un bras. Je lève les yeux au ciel, réfléchissant. Oui, c’est comme ça que ça ce serait passé, sans aucun doute. Pourquoi tu en voulais à la terre entière ? Je finis par demander, curieux.

Je reprends les photos et les fixe. C’est vrai que je devrai mieux les conserver mais je préfère laisser le passé loin derrière. Parfois, c’est mieux. Plus vivable. Enfin… Je me dis que ça aurait été bien qu’on se rencontre avant. On s’en serait peut être sorti autrement aussi. Peut-être.



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Re: home sweet home (caelum)
11.02.17 20:10

premier rdv
J’essaie de nous projeter dans un autre univers, une autre réalité où le moi d’avant aurait tenté de contacter l’ancien lui. À l’entendre il était plutôt du genre à régler les problèmes qu’il avait avec ses poings. Ce qui nous faisait un point commun.  « Mh. Si j’étais venu te parler, je pense que ça se serait mal passé dans tous les cas. J’étais du genre à rendre les coups. Alors j’imagine que j’aurai essayé de te refaire le portrait à chaque fois pour venger la première défaite. » Et je serai revenu chaque fois simplement pour pouvoir l’emporter juste une fois. Sans haine ou volonté de fraterniser. Parce qu’à cette époque-là j’avais l’impression de devoir faire mes preuves et de devoir prouver à ce fameux monde que je valais mieux que ceux qui le peuplaient.

 « Disons que je suis toujours resté au même endroit avant Poudlard. Entre les même murs. Je sortais jamais parce que j’avais pas le droit. »

Je me frotte l’arrière du crâne.  « Alors quand j’ai pu aller à Poudlard c’était difficile pour moi de supporter qu’il soit si vaste. Et si différent de ce que je connaissais. C’était le début de l’adolescence aussi, alors j’imagine que j’étais en colère et que je savais pas vraiment contre qui. Ou quoi. Ou alors peut-être que c’était plus facile d’en vouloir à des inconnus. » Des inconnus qui n’étaient pas obligé de rester enfermés tout ça parce qu’ils étaient susceptible de lâcher deux trois prophéties et qu’il ne fallait pas que le monde sache que c’était pas vraiment ma mère la prophétesse de la famille.

 « J’étais pas très heureux dans ma propre maison. Et ma mère était assez célèbre dans le monde sorcier. À cette époque. » Je fixe le sol pour essayer de rassembler des souvenirs cohérents.  « Alors quand on venait me parler c’était souvent pour me demander des trucs sur elle. Alors j’ai commencé à détester les autres, en plus du monde. » Et à la détester un peu plus. Mais ça c’est toujours le problème. Quand y’a de la haine quelque part elle se répercute forcément sur le reste. Aujourd’hui ce n’est plus de la haine. C’est plus de la pitié qu’il me reste aujourd’hui et c’est pour ça que je suis, je crois, capable d’éprouver quelque chose de plus ou moins passionné et tendre. Je me tourne vers lui :

 « La tienne avait l’air quand même ... » Je lève les yeux pour cherche le meilleur mot.  « Attentionnée. » Assez pour lui coudre un peignoir et faire des photos de lui. Les regarder sans doute. Je me racle la gorge, le poing ramené devant ma bouche.  « Je suppose que les épreuves qu’on a traversé font de nous ce que nous sommes maintenant. Alors j’en sais rien. Peut-être que c’est mieux comme ça, peut-être qu’une autre version de moi-même ne t’aurait pas plus et inversement. Je suis pas assez con pour croire que peu importe le temps et l’âge tu serais quand même tombé sous mon charme. C’est la version de toi maintenant qui me plaît. » Je lui fait une pichenette sur le front avant d’aller ébouriffer ses cheveux.  « Peut-être que ça fait de nous des éclopés de la vie, mais y’a rien de misérable à ça et on s’en sort plutôt bien maintenant. » Je me relève d’un coup.  « Tiens. Si t’as toujours ton appareil photo on peut toujours en faire d’autres que t’auras pas besoin de planquer dans un tiroir. » Je suggère, finalement, esquissant un sourire quand mon œil accroche de nouveau la photo de lui bébé qui trotte nu sur le sol.  « Rien de très dénudé du coup, sinon faudrait que tu la planque aussi et c’est pas franchement le but. » J’ajoute, taquin.  « Enfin moi ça me gênerait pas. Je l’accrocherai dans mon bureau, comme ça je suis pas mal certain que plus aucun mouflet n’osera s’aventurer dans mon bureau. » Parce que y’a de quoi devenir dingue avec eux. Surtout quand ils se mettent à me demander des conseils ou à me raconter leur problème.
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Re: home sweet home (caelum)
12.02.17 16:07




 
HOME SWEET HOME



Lorsque je l’entends me raconter ses années d’étude, j’ai l’impression d’y percevoir un semblant de frustration. Celle d’avoir vécu dans l’ombre de quelqu’un d’autre, poursuivi par un nom que tout le monde semblait connaître - moi jusqu’ici, je n’avais jamais entendu parler d’un Bones. Je n’ai jamais été investi dans… les sorciers célèbres ou que sais-je encore, j’ai toujours été très effacé et mes seules années de socialisation ont été à Poudlard. Du peu qu’il me dit, Caelum semble être en mauvais terme avec sa mère et cela me désole puisque la mienne m’a tout apporté. Je n’ose pas imaginer un seul instant avoir été véritablement seul tout ce temps. Je crois que je serai devenu fou. Ou peut-être que j’aurais mis fin à mes jours. Ce n’est pas comme si qui que ce soit m’aurait attendu à la maison autrement.
Je suis quand même content qu’il s’ouvre à moi de la sorte. Caelum est pire qu’une huitre à ouvrir mais lorsqu’il se laisse faire, la satisfaction n’est que plus grande.

Mais comme il l’ajoute, peu importe le monde dans lequel nous évoluons, peu importe les « et si », peu importe s'il existait d’autres fins alternatives à notre relation, il n’y pas plus grand bonheur que de me tenir là avec Lui. Lui avec un grand L.

Tu as raison. J’acquiesce en hochant la tête et souriant sereinement.

Le voilà qui me propose de prendre une photo souvenir. De nous deux. Pour lui. Dans son bureau. A la vue de tous. Et juste. Je. Je. Je.dsqdsqkjDBqsdb
Je me sens gêné. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de m’afficher dans une relation sérieuse puisque je privilégiais les histoires en dehors de Poudlard mais- mais- aaaaaah dlsjkndq.

Oui ! Oops. Un peu trop enjoué. Je n’ai même pas eu le temps de sourire. Je me reprends et hausse les sourcils. Enfin. Je veux dire… Oui, c’est une bonne idée. Plus calmement.

Je me racle la gorge et je pars à la recherche du fameux appareil photo. Ce vieux machin doit être tout poussiéreux maintenant j’espère qu’il fonctionne encore - ah ! Le voilà. Je souffle dessus et frotte l’objectif avec le revers de ma manche. Ca m’a pas l’air trop mal.

Je reviens vers Caelum et me positionne à côté de lui avant de tendre l’appareil vers nous. Prêt ? Un… deux… trois ! BON DU COUP JE SUIS UN GAMIN JE FAIS UNE GRIMACE MAIS TRANQUILLE après je n’arrive pas vraiment à me contenir et je me dis que des occasions en or comme celle-ci, il n’y en aura pas des centaines, alors au moment du flash je pars lui embrasser la joue bruyamment. Je pouffe de rire et toute la machinerie à l’intérieur de ce petit appareil se met en route avant qu’elle ne finisse par cracher le cliché. Tiens. Je la lui tends tandis que nos silhouettes commencent à apparaître. La magie opère, le mouvement de la photo se met en route.

Mmmh… T’es quand même plutôt photogénique. Je suis jaloux. Enfin, pour quelqu’un qui passe sur sorcière hebdo ça ne m’étonne pas trop finalement. Je lui tire la langue. J’espère que tu la mettras bien en évidence en tout cas. Je ris et vais lui caresser la joue. Parce que j’ai aucunement l’intention de me cacher avec toi. Bien au contraire.



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Re: home sweet home (caelum)
12.02.17 22:02

premier rdv
Je me frotte l’arrière de la tête, incertain. Parfois j’oublie que j’ai du mal à accrocher mon reflet le matin, que j’ai toujours refusé qu’on me reprenne en photo. Mais le fait est que la perspective de me retrouver en photo avec lui ne me dérangeait pas. D’ailleurs, ma proposition avait été soudaine, même pour moi. Mais pas si insensé au final. Je crois que même si nos chemins venaient à se séparer pouvoir conserver et observer une fraction de bonheur ne me dérangerait pas. Même si je ne le dirait jamais à haute voix.

Atlas semble enthousiasmé, j’esquisse un sourire satisfait et quand il prend la peine de reformuler je hausse un sourcil avant de lui taper l’épaule de la paume.  « Pas besoin de refréner ton enthousiasme. » Je dis, un peu contrarié. S’il commençait à chasser le naturel en ma présence... Il s’éloigne finalement, à la recherche de l’appareil photo, moi je récupère le tiroir pour le remettre en place, ramassant capotes et photos pour les remettre à leur place. Ne restait plus que le livre en question et le peignoir asiatique. Choses dont nous n’avions pas réellement fini de parler. Quand il revient je n’ai pas le temps d’en placer une, il s’installe à côté de moi et ça va beaucoup trop vite. J’ai même pas le temps de me préparer psychologiquement et je crois même que je tire la tronche au début. Mais quand sa bouche finit contre ma joue j’esquisse je crois un sourire. Quelque chose de plus engageant.

Je suis silencieux et j’attends la photo, avec un peu d’appréhension, peut-être ? Atlas lui ne semble pas être affecté et attendre avec impatience que l’appareil finisse par cracher le cliché. Je délaisse ma nuque pour aller tirer sur ma joue les contours de la cicatrice la plus visible. Je me pince les lèvres et finit par relâcher ma peau, récupérant avec un peu de retard la photo qu’il me tend. Je la fixe au début c’est flou, puis petit à petit nos silhouettes commencent à apparaître. Je lui jette un regard en coin, la bouche un peu sèche, puis, finalement, accepte de regarder la photo. Je le vois lui d’abord, grimacer, le sourire un peu trop grand ou alors pas assez, j’esquisse un sourire, j’oubliais souvent qu’il avait le don de faire naître sur ma bouche de grand râleur des éclats de joie aussi soudain qu’incontrôlables. C’est quand sa bouche termine sur ma joue – sur la photo, que je me rappelle de moi. Et effectivement je souris, j’ai les yeux fermés aussi, mais ce n’est pas très important.

Je le regarde, de nouveau, délaissant la photo pour examiner son visage, les contours, ses expressions aussi. Il dit qu’il est jaloux parce que je suis photogénique – quand moi je ne vois que lui dessus, c’est à ne rien y comprendre ou alors c’est mon esprit qui refuse de me voir, et me rappelle qu’il y a quelques années je terminais dans le sorcier hebdo. Mon expression s’assombrit et je grimace :  « C’était il y a des millénaires. » Je dis, renfrogné.  « Maintenant elles préféraient crever que de m’y remettre ou alors pour me descerner le prix de la déception de l’année. » En réalité je préférais être une déception aux yeux de l’opinion et je me demande même comment j’ai pu ressentir de la fierté quand j’ai vu mon nom et mon visage dans ce misérable torchon.  « Bien sûr que j’vais accrocher ça. » Quelque part sur mon mur et sur un album. J’imagine qu’il n’est jamais vraiment trop tard pour en commencer un. Même s’il finira dans mon tiroir, s’il tombait dessus j’imagine qu’il m’en reparlerait pendant dix ans en m’affublant de compliments plus ou moins difficile à assumer. Je me tourne vers lui et je lui demande, plus ou moins sérieux :  « J’ai pas non plus l’intention de te demander de garder tout ça secret. J’suis plutôt du genre à marquer mon territoire. Un truc comme ça. » Je dis, en haussant l’épaule. Je range la photo dans sa poche puis, ma main finit de nouveau contre ma joue. Juste pour retrouver l’endroit où il a posé ses lèvres. Non loin de ma cicatrice. Je soupire, je sais pas trop comment aborder le sujet. J’imagine que c’est pas le genre de truc auquel il pense.  « Tu vois... » Je commence, la tête un peu basse.  « Je me demandais si ça te gênait pas… Tu sais… ? »  Je me pince les lèvres, puis finalement je hausse les épaules.  « Bon finalement laisse tomber. C’est rien. » J’esquive, finalement avant de récupérer son peignoir sur le sol.  « Montre-moi comment on enfile ce truc ça a l’air compliqué, mais beaucoup plus pratique qu’une chemise. »
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Re: home sweet home (caelum)
12.02.17 22:37




 
HOME SWEET HOME



Je me sens peiné à le voir tirer une tête pareille à la mention du sorcière hebdo. Si j’avais su, je n’en aurais pas reparlé - même si je ne comprends pas réellement le problème avec cela hormis le fait qu’il s’agit d’un magazine pour adolescentes. Enfin. Femmes. J’en sais trop rien. Je suis désolé de le voir se rabaisser ainsi pour son physique. Je le regarde baisser la tête, toucher sa joue, hésiter, parler, puis finalement de rien dire. S’arrêter en plein milieu, changer de sujet. Je me mords la lèvre inférieure parce que je ne sais pas m’y prendre pour soulager les gens de leurs doutes. Je suis une bonne oreille mais pas un bon conseiller. Ou alors je ne me connais pas encore ce talent, et s’il existe il serait temps pour lui de se réveiller enfin.
Je regarde le yukata jonchant à nos pieds et je me baisse pour le ramasser et le déplier. Ce machin, franchement… !

Mmh c’est plus à ma taille je risque de le craquer. Je vais te montrer sur toi. Laisse-toi faire. Dis-je sereinement. Je vais juste retirer ta chemise.

Je dépose le vêtement sur mon avant bras et commence à déboulonner sa chemise. Je m’applique et la laisse glisser jusqu’à ses chevilles, dévoile les cicatrices qui strient sa peau de fond en comble. Je pose ma main sur l’une d’entre elle, intrigué. Mes doigts coulent doucement le long de cette dernière. On dirait des brûlures. Peut-être en est-ce ? Je ne sais pas. Je n’oserais pas lui demander tout de suite. Le sujet a l’air encore délicat. Tu es magnifique. Je murmure. N’en doute pas une seconde. Et je n’ai jamais trouvé rien de repoussant dans toutes ces marques cramoisies. J’y lis une histoire et beaucoup de douleur. Et du courage. Sans aucune hésitation. Dans une relation le physique a aussi une part d’importance pour moi, je fais passer le yukata derrière lui pour l’aider à enfiler ses bras dedans, je ne suis pas du genre à dire que l’âme prend le dessus sur tout. Je referme les pans grâce à la petite ceinture. Je ne suis pas que tombé amoureux de toi. Je suis tombé amoureux de ton corps aussi. Je souris doucement avant de le rapprocher contre mon torse pour lui embrasser au même endroit que pour la photo.

Alors non, ça ne me gêne pas. Si c’est de ça dont il parlait même si j’ai des doutes - bien que sa main passant sur sa joue tout à l’heure l’avait plus ou moins trahie. Bien au contraire.

Je me recule d’un pas, puis deux, pour le regarder. Je pose mes mains sur mes hanches et je suis plutôt fier de moi. Bon techniquement t’es pas sensé garder un pantalon non plus mais si je commence à te désapper je vais pas savoir m’arrêter. Je ricane. Ca te va bien. Ca va avec tes yeux. J’en ai maaaarre de le voir tout triiiiiste làààà sqdklfnjdsnfkj CA SUFFIT LES ASCENSEURS EMOTIONNEL BORDEL DE-
Je reviens vers Caelum et le soulève du sol en encerclant le haut de ses cuisses avec mes bras. Pour la première fois il peut me regarder de haut tout en étant debout ahah. Si tu me fais pas un sourire là tout de suite, je tourne sur moi-même. Et tu me connais je vais tomber et nous ne voulons pas ça, n’est-ce pas ? Je pouffe dans ma barbe.



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Re: home sweet home (caelum)
13.02.17 18:52

premier rdv
Je le fixe, presque certain que ma diversion est suffisante. J’avais du mal à l’imaginer porter ce machin cousu par sa mère et je voulais réellement voir à quoi ça pouvait ressembler. Sur lui. J’aime l’observer, sans doute parce qu’il n’a jamais l’air … Je sais pas trop. Dérangé ? Ou ne serait-ce que gêné d’être avec moi. Un truc qui est assez rare, quand on sait qu’habituellement il est difficile pour certaines personne ne me voir, de fixer mes yeux et pas ce qui se trouve sur mon visage. J’esquisse un sourire, assez patient, finalement. Je pense que ma question précédente est un peu stupide et je suis heureux de ne pas l’avoir prononcé.

Quand il m’annonce que le vêtement en question n’est sans doute plus à sa taille je pince les lèvres. Franchement déçu.  « Sérieux ? T’en as pas un à ta taille dans le coin j’ai vraiment envie de voir- » Je commence quand finalement il commence à défaire ma chemise. J’ai du raté la partie où il disait que j’allais devoir enfiler ça moi-même. Je lève les yeux au plafond et je le laisse me désaper sans vraiment protester, même si j’aurais vraiment aimé qu’il soit celui qui le porte et moi qui regarde.

Peut-être parce que je voulais avoir une sorte de… vision de lui-même. Lui dans cette maison, avec sa mère toujours enterré six pieds sous terre, mais avec moi dans cette vision. Comme s’il appartenait encore et toujours à cet endroit, un peu au moins et qu’il était suffisamment … Je sais pas trop là encore. Mais je sais que son passé le hante encore. Et peut-être que je voudrais lui donner l’illusion que tout va bien, même une seconde, même après notre visite. Qu’il pourrait y retourner avec moi et porter ce genre de fringues et s’y sentir mieux avec moi dans le coin pour lui donner des raisons de rire et d’y croire.

Je hausse une épaule, vaincu et à la place je fixe ses mains. Ma chemise tombe sur le sol, sa main s’accroche à mon torse. J’esquisse un sourire, prêt à faire une remarque graveleuse, mais quand je relève la tête et que mon regard tombe sur le sien, je choisis de me taire. De ne rien expirer d’autre qu’un souffle ténu. Il n’en a peut-être pas conscience, mais ce sont ses regards là qui m’atteignent le plus. Peu importe que sa paume s’accroche à mon torse ou que ses phalanges redessinent les contours d’un désastre ancien. Qu’importe en réalité puisqu’il me regarde moi, droit sur  - dans ? - le coeur, même quand j’ai l’impression de pouvoir sentir son regard couler sur moi. S’infiltrer dans chacune des brèches qu’il peut sentir ou qu’il découvre. Je ne sais pas trop. Il me dit que je suis beau. Que je ne devrais pas en douter.

Je lève la tête au plafond, ma main finit sa course sur mon visage pour le retenir, depuis mes deux yeux jusqu’à ma bouche qui expire. Un tremblement, une faille. Le pouce contre ma mâchoire, mes autres doigts s’y agrippant aussi. Je ferme mes paupières. Relâche mon bras. Mon soupir ne semble pas vouloir s’arrêter ou alors il se répète, je n’en suis pas très certain. J’aimerai être à mille lieux d’ici ou alors exactement à cet endroit. À l’entendre dire ce qu’il aime. Mes os, mes muscles, mes veines, ma peau. Tout.  Même s’il y a des stigmates qui m’écorchent et m’écorcheront toujours. Des brûlures qui n’arrêteront jamais de brûler. J’inspire, je crois que ma lèvre tremble. J’ai toujours les paupières closes, je sens le tissus frôler ma peau, je suis paralysé, ou alors moins que ça. Je ne sais pas trop. Il rapproche mon corps du sien, pour s’y graver un peu plus, je me remarque que ma tête est basse. Mais je n’ai toujours pas ouvert les yeux. Même quand il m’a embrassé la joue et que j’ai retrouvé comment respirer après ça.

Je le trouve injuste à cet instant précis et il ne l’est pas souvent. Mais cette fois il l’est. Il répond aux questions que je n’ai pas posé. Aux inquiétudes que je n’ai pas vraiment exprimé. M’en impose les réponses quand je ne suis même pas certain encore de pouvoir exprimer d’autres choses encore. Je le trouve injuste de me dire qu’il aime mon corps quand moi je sais que ce n’est pas le cas. C’est difficile d’apprendre et de comprendre que je suis le seul à le faire. À détester sans pouvoir vraiment l’exprimer. À souffrir encore de leur présence. Alors je le trouve injuste et je n’arrive pas à  m’en sentir soulagé. Je le trouve injuste, même quand il m’observe. Quand nous en revenons des choses moins graves. J’ai tout de même ouvert les yeux pour tomber de nouveau sur ses deux iris. Toujours en train de me regarder, juste pour dire que ce que je porte me va bien. Il se rapproche, me soulève, je ne sais pas trop pourquoi, ce qu’il a dans la tête est beaucoup trop dense et inaccessible. Je n’ai pourtant pas besoin de comprendre. Pas besoin de lui demander.

Je lève les yeux au plafond cette fois et entoure son épaule avec mon bras valide. Je voudrais froncer les sourcils, paraître agacé ou même dépité, mais je n’y arrive pas. Je crois que mon visage est lisse de tout. Tout ce qui compte à présent ce sont ses yeux et les miens. Je pose mon front contre le sien, je le cogne un peu même et je voudrais que mes cils puissent atteindre les siens. Mon nez tout contre, il voudrait que je sois capable de sourire, mais je n’ai plus de muscle, plus rien. Alors à la place je le regarde sans ciller. Respirant à peine. Ma main remonte jusqu’à son cou, mon pouce cherchant sa jugulaire, simplement pour la caresser un peu. Je vais saisir sa mâchoire, finis par atteindre sa lèvre depuis son menton, pour pouvoir la redessiner avant d’aller y chercher un baiser.

Quelque chose de moins haletant que nécessaire à cet instant précis. De plus mystérieux aussi puisque ce n’est pas vraiment quelque chose qu’il m’est arrivé de donné. Ce que je veux c’est voler son air et réapprendre à respirer. Ce que je veux c’est quelque chose de plus éternel, une sensation dont il se pourra toujours se rappeler, même dans dix ans. Ce que je vais c’est laisser sur ces deux lèvres un souvenir impérissable, un avant goût du début et de la fin du monde. Tout en même temps.    Ma main remonte jusqu’à ses cheveux pour s’y accrocher avec force. Tant pis s’il me lâche. Tant pis  si on tombe.

Finalement je me détache, après un dernier baiser sur le coin de ses lèvres. Haletant et je lui dit: « Lâche-moi maintenant. », tout contre ses lèvres, les miennes esquissés. Je m’écarte et je vais récupérer ma chemise, le rouge toujours accroché à mes pommettes. Mes oreilles aussi. Je fais attention à ne lui présenter que ma nuque.  « Il te reste des trucs à manger ? » je demande tout en fixant la ceinture autour de mes côtes qui refuse de se défaire.  « Pas si pratique que ça.. » Je murmure pour moi-même.  « On ferait mieux de manger et de se tirer de là. » Et de quitter sa chambre parce que ça devient dangereux.
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Re: home sweet home (caelum)

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