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 [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)

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Euan Fairbairn


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Euan Fairbairn





[FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 21:58







fairbae


Novembre 2015. Belle journée. Un peu. Grise. Mais belle. Pluvieuse. Mais belle. Froide. Mais belle. T'aurais pu commencer la journée comme tout le monde. Le lundi matin, les gens aiment pas se lever. Ils grognent, tapent du pied, se cachent sous leur couette. Râlent. Et y'a les autres. Ceux comme toi, qu'ont une raison de se lever. Toi, t'en as même plusieurs, de raison. Depuis que t'es arrivé dans cette école de bâtards, t'as cette raison, qu'est de terminer. Rapidement. De réussir. Et vite. De retourner dans le monde moldue, de soigner ta sœur. Et de ne plus jamais entendre parler de la magie de ta vie. Jamais. Ce but que t'as depuis ton entrée, depuis tes quinze ans. C'est ce but, la raison pour laquelle t'as jamais séché un cours. Pour laquelle t'as jamais été en retard à un seul cours. La raison pour laquelle tu t'arranges pour faire ce que tu dois faire, extra-scolairement, hors heure de cours. C'est pas tout le temps facile. Surtout en ce moment. Là. Lui. Pas les mêmes horaires, pas les mêmes cours, pas la même année. C'est pas le problème. Pas les mêmes besoins. Tire sur tes muscles, assieds-toi, pose les pieds par terre. Étire toi. Cache toi derrière tes baldaquins, de peur que les autres voient ce qu'ils devraient pas voir. Eux, ils ont aucun droits de voir les marques de regrets, culpabilité, sur ton corps. Passe ta main à travers le tissu. Chope le bandage. Chope la crème moldue, l'arnica, le désinfectant. Tu devrais aller  à l'infirmerie. Non. Soigne toi pas par la magie. C'est à cause de la magie que t'es comme ça. A cause de ton manque de contrôle. Désinfecte. Passe la crème. Pose le bandage. Sert la mâchoire. Une blessure fraîche de la veille, ça fait toujours mal. Couine pas. C'est pas comme si t'étais pas habitué. Infidèle. Sort de ce lit. Ferme les bandages d'abord, idiot. Doucement, un nœud. Évite les rosette, t'es plus un gosse. Les deux mains. Mort toi la lèvre tant qu'tu veux, ça servira à rien, tu souffriras toujours autant. Ça diminuera pas la douleur. Quand la douleur, elle est pas que physique, tu peux plus rien faire. Ouvre les rideaux maintenant. Sort de là. Bouge. Fait quelque chose, merde. Reste pas planter là comme un con. Lève toi, mets des shoes, regarde les autres râler s'tu veux, ça changera rien. Ouais, tu peux sourire. C'est cynique. Ils savent pas ce que c'est eux, de se lever pour quelque chose. Pour quelqu'un.

Elle est bonne, la bouffe du réfectoire. Tu l'as toujours trouvé bonne. Tu mâches, tu souris. Tu regardes un gars de ta maison se mettre en face de toi. Ouais. Tu le connais tu crois. Peut-être. Tu sais plus trop. Possible.

Salut Euan.

Il te parle, le gars. Euan, répond lui. Sois polis. Hoche la tête. Fais le. Et continue de regarder autre part, ou quelque chose, quelqu'un, attire ton regard. Quelqu'un qui l'attirera jusqu'à ce que tu décides du contraire. Jusqu'à ce que la personne en face te dise un truc intéressant. Parce pour le moment, l'intéressant, c'est l'autre. L'intéressant, c'est l'être aimé. Et lui, lui, quoiqu'il fasse, tu le trouves intéressant. Alors que l'autre, le camarade, il est chiant. Il est lourd aussi. Pourtant, à un moment, il te parle d'un des cours. Il te demande si t'as besoin d'aide. Et tu t'souviens de lui, maintenant. Il a deux ans de plus que toi, il est en médicomagie. Et tu lui as demandé de l'aide hier. C'est l'connard à cause de qui t'as écorché tes digits. Parce qu'il t'avait dit qu'il aurait probablement pas le temps, et qu'il te pensait pas assez « sérieux ». Qu'il aille se faire voir. Mais il revient, il te d'mande si t'as toujours besoin d'son aide. Cool. Tu lui souris. Et tu souris pas souvent comme ça. C'est pas ce sourire faible que tu fais quand on t'demande si tu vas bien. Ou quand on t'demande si t'es gay. Non. C'est ce sourire, un peu heureux. Un peu fier. Ouais. Peut-être que tu l'mérites au final, Euan.

Bien sûr, j'ai toujours besoin de ton aide. On fait ça quand ? Je suis libre quand tu veux.

Bien sûr, lui, il est important. Que lui, il passe avant le reste. Tout le reste. Mais pas avant ta sœur. Pas avant ton but. Jamais. Ou pas maintenant. Parce que tu connais tes sentiments. Un jour oui, il sera plus important. Il passera avant ton but aussi. Ce jour là, tu prieras pour tes mains, tu prieras pour les murs du château. Pour le moment, non. Pour le moment, tu feras passer ta sœur avant lui. Aussi important soit-il.

Quand tu veux. Ça te dit ce soir ? On a cas se voir dans la salle commune, et on verra bien. Ça marche ?

T'hoches la tête. Ouais. Ça marche. Tu te dis que peut-être, grâce à lui, t'auras quelques points de plus au prochains exams.

Super, c'est un rendez-vous alors.

Il sourit, se lève, s'en va. Tu continues à sourire, pendant un moment. Toi, t'as pas réagi à son départ. Tu t'dis que tant mieux, qu'il se casse. T'auras pas besoin de son aide trop longtemps. Le sujet que tu comprends pas, il est pas long. Après ça, tu le remercieras, et tu le renverras aux bonnes grâces des vieux de son âge. Et t'espèreras que t'auras plus jamais besoin de son aide. Parce que tu t'seras grillé avec lui. Parce qu'il aura compris que toi, t'es un connard. Que tes promesses, tu les tiens pas. Que toi, t'as déjà quelqu'un dans ta vie. Que toi, ce quelqu'un, il est trop important pour que tu l’trahisses pour quelques éclairements sur un devoir minime. Lève toi aussi, maintenant. Reprend toi. Reprend ton visage neutre, et marche. Pourtant, tu t'arrêtes. Et tu regardes derrière toi, un temps. Mais il est parti, déjà. Et toi, tu l'aurais bien regardé un peu plus longtemps. Contempler ses yeux, ses cheveux, sa classe, sa douce couardise. Sort de la salle, il est plus là d'toute façon. Peut-être d'ailleurs, ce serait bien que tu l'oublies. Oublie le. Pense à tes cours. Ils commencent dans quelques minutes. Allez. Chop chop. Mais tu t'arrêtes, de nouveau. Parce que tu le vois, dans le couloir. Et que d'un geste à peine perceptible, il te demande de venir. Et que tu peux rien lui refuser. Tes lèvres s'arquent du côté droit de ton visage. Tu fais attention pour lui, regardant aux alentours. T'assurant que personne te voit. Y'a pas grand monde. Des gens qui traînent le pied, faute au Lundi matin. Ils s'intéresseront pas à toi. A vous. Alors t'avances. Et en quelques enjambées, t'arrives, toi, face à Bae, lui.
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Dae-Jung Bae


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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 22:01

aujourd’hui, je sais ce que ça fait d’être jaloux
car quand mes yeux se sont accrochés à toi, car quand mes yeux se sont accrochés à lui
(je crois que mon coeur a raté un battement)
et ça m’a fait mal, ça m’a fait car je ne le connais pas (toi peut-être que si)
car tu souris et ça me tue un peu plus
pourquoi tu fais ça, euan
pourquoi tu (me) fais ça, euan
ça me ronge comme le cancer, et je continue de sourire à ces reptiles ((de mon espèce)) qui me parlent j’acquiesce je ris un peu et je me lève pour fuir pour t’attendre sûrement ou je ne sais pas encore je
suis un peu perdu
j’aurai pu venir à tes côtés, j’aurai pu déposer ma main sur ton épaule affectueusement t’octroyer un sourire amoureux transi pour lui faire comprendre que oh non tu n’es pas libre que oh non ses mains iront autre part que dans tes cheveux
((loin de toi si possible))
j’étouffe un soupir adossé à un mur et je laisse retomber ma tête un instant j’observe le sol remonte les yeux et
((je te vois tout seul))
sans lui
eh bien
je me dis qu’actuellement mon esprit est aussi gris que le ciel ; que je ne fais qu’un avec les cieux et puis
((c’est vraiment débile comme réflexion))
et ton sourire me fait douter une deux trois secondes quand tes prunelles s’arrêtent sur moi (uniquement sur moi) et tout me fait douter en fait j’en ai marre j’en peux plus de ne jamais savoir prendre de décision quand il faut c’est toi qui me fais faiblir c’est tellement de ta faute et tellement
(p a s)
à la fois, et c’est ça qui est frustrant car je ne sais pas sur quel pied danser tu sais
dois-je fermer les yeux ou pointer du doigt ce qui me blesse
j’arrête de respirer et je te fais un signe vague pour que tu te rapproches ((il n’y’a personne)) et je ne bouge pas de mon mur statue immobile le visage un poil fermé un poil maussade les bras qui se croisent
je me veux imperturbable sans faiblesses
alors je ne t’offre qu’un regard en coin la mâchoire serrée avec un agacement sans doute trop visible à mon goût
j’ai tellement de choses à dire, tellement de choses à taire que je ne sais pas par où commencer et je sais je sais pertinemment que je vais te mettre en retard mais tout tout est de faute
c’était qui, le gars avec qui tu parlais ? un de tes nombreux prétendants ?
une pointe amère presque regrettable je ne cherche pas à faire dans la délicatesse je veux te secouer pour que tu ne vois que moi
((et je refuse d’abandonner cette rage))
alors mes iris ne croisent pas les tiens, car je sais qu’il suffirait qu’ils se lient pour que je perde toute détermination à comprendre
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Euan Fairbairn


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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 22:04







fairbae


Ton Bae, il a les bras croisés, il te paraît qu'il boude. Ca te fait sourire. Ton Bae, il te regarde pas, pas dans les yeux. Sait-il qu'il pourrait tout te pardonner s'il le faisait. Toi, t'avais besoin de ça ce matin. T'étais parti pour une journée banale, une journée constructive, terne, une journée dépourvu de sentiments. Mais depuis Bae, ça t'arrive plus souvent ce genre de journées. Et quand ça t'arrive, le soir, t'es pas bien. C'est que t'as pas eu l'occasion de le voir seul de la journée. C'est que tu l'as apperçu, tu l'as probablement regardé, dévisagé. T'as probablement gravé son visage, le contour de son corps dans ton esprit, de nouveau. Mais jamais seul. Pas de discussion. Passer à côté de lui, agir comme si tu le connaissais pas. Ces journées là sont les pires.
Les meilleurs. Les plus constructives. Celles où tu apprends le plus. Celles où tu te concentres le plus. Va-t-en. Perd pas ton temps avec lui. Va en cours. Soit pas en retard. Pars. Lâche le au milieu du couloir.
Mais tu restes, tu le regardes, tant que tu peux. Tu profites de pouvoir le voir d'aussi près. T'espères, dans ces moments là, que Bae, il soit aussi sûr que toi de lui. T'espères, dans ces moments là, que Bae, à un moment, il te prendra la main, dans le couloir, face à tout le monde, et qu'il assumera ses sentiments. Vos sentiments. Tu t'souviens toi, de c'gamin, à Londres, qui savait pas réagir à des sentiments nouveaux. Tu t'souviens de l'autre aussi, de toi, de tes sourires, de tes mains dans sa nuque. Et ça te fait mal de savoir que lui, il a oublié ça. Mais c'est pas grave. Parce qu'aujourd'hui, quand vous êtes seuls, tous les deux, tu peux les repasser, tes mains, dans sa nuque. Et ça te fait frissonner, à chaque fois. Ca te fait sourire doucement. Ca te fait du bien, autant que ça te fait mal. T'as l'impression, sur le moment, de revivre, un petit peu. Et t'as l'après. Le moment où il part. Le moment où tu te retrouves seul. Où tu frappes les murs, où tu mords ton bras pour étouffer tes cris et tes pleurs. Reste avec moi Bae. Pour toujours. Pars plus. Nulle part.

Aujourd'hui, il te fait sourire, Bae. Parce que tu penses que peut-être, il t'a vu au réfectoire, comme toi tu l'as vu. Peut-être qu'il t'a observé, au réfectoire. Peut-être qu'il a apprécié ta conversation avec ton camarade autant que toi. Pas. Peut-être que Bae, il est jaloux. Parce que ton Bae, parfois, c'est un gosse, qui agit, réagit, comme un gosse. Et toi, ça te plaît. Toi, ça te fait sourire. Parce que ce Bae là, il a quelques années de plus que celui de Londres, mais il reste le même. Parfois. Tu t'approches. Tu voudrais t'approcher plus. Tu voudrais baisser ton visage, poser ton front sur le sien. Tes lèvres sur les siennes, tes mains sur son dos. Mais tu peux pas. Parce que vous êtes au milieu du couloir, et que tu sais pas qui pourrait passer, à n'importe quel moment. Tes pieds, ils sont attachés au sol. Tu veux les bouger toi. Reste sur place. Bouge pas. Ou si. Bouge. Va en cours. Pars. Il te blessera. Il te dérive de ton but. Il te blesse déjà. Toi, t'as envie de la taire, la petite voix. Parce que tu veux rester avec Bae. Maintenant. Et dans dix minutes. Et dans dix heures. Et dans dix...toujours. Et t'es un pauvre petit romantique, Euan. Et t'es presque ridicule. Et c'est presque drôle de te voir comme ça. Lamentable. Personne peut le voir. Toi, c'est tout. Mais t'y penses le soir, et le soir, tu te trouves lamentable. Les autres, non, ils le voient pas. Parce que personne doit savoir que toi, t'es capable de t'attacher réellement à quelqu'un. Parce que les gens doivent continuer à penser que t'es dragueur, que tu passes d'un mec à un autre, d'une nana à une autre, parfois. Les gens doivent pas savoir qu'aujourd'hui, tu toucherais personne d'autre que lui. Tu laisserais personne d'autre que lui te toucher.

c’était qui, le gars avec qui tu parlais ? un de tes nombreux prétendants ?

Il parle. Et t'aimes sa voix. Et tu l'écoutes sans l'écouter. Et t'aimerais pas comprendre ce qu'il dit, juste pouvoir écouter sa voix sans avoir à répondre, à donner des explications. Mais sa phrase, elle te fait rire. Un petit rire. Un peu moqueur. Un peu méprisant. Très, méprisant. Pas pour lui. Pas pour toi. Pour l'autre. Pour le pauvre camarade qui ne sait pas dans quoi il vient de s'embarquer. Le pauvre camarade qui ne comprend pas encore qu'il n'obtiendra rien de ta part. Qui ne sait pas qu'il vient de se faire un ennemi. Et pas un gentil. Toi, tu regardes autour. Parce que personne doit être là. Mais y'a quelqu'un, là. Un blond. Dans ta maison peut-être. Peut-être pas, tu fais pas attention. Donc tu te dépêches. Parce que quelqu'un d'autre arrive derrière, et toi, t'as peur que ce moment, il s'arrête. Que t'aies pas le temps de lui expliquer. De lui dire que même si c'était le cas, que c'est probablement le cas. Que oui, il n'y a que lui. Qu'il n'y a personne d'autre. Que t'espères qu'il n'y aura personne d'autre. Pas de sitôt. Alors tu prends sa main, à ton Bae. Et tu la sers. Et t’essayes de pas trop te concentrer sur le contact pour le moment. Parce que tu dois le sortir de là. Vous sortir de là. Alors tu marches, vite. Tu le traînes derrière toi, Bae. Et quand t’arrives devant une porte, t’as même pas besoin de sort, tu tournes juste la poignée. Et tu entres. Et tu fais entrer Bae derrière toi. Et tu fermes la porte. Et tu lâches pas sa main. Tu le regardes. Sort. Va-t-en. Va en cours. Soit pas en retard. Tu sers sa main, légèrement.

Et si c’était le cas, Bae ? Si c’était un de mes prétendants ? Tu penses qu’un type comme lui m’intéresse ? Il est un peu basique, un peu trop...pas toi.

Et t’es un putain de romantique à l’eau de rose. Mais en face de Bae, non, ça te dérange pas. Et ton ton, il était moqueur. Pas romantique. Et presque méchant. Et tu te dis qu’entre ce que tu dis et comment tu le dis, y’a un quelque chose d’illogique. Mais c’est juste que toi, t’es méchant. Envers l’autre. Parce que l’autre, il mérite pas ta gentillesse. Parce que l’autre, c’est un monstre. Parce que l’autre, c’est pas Bae. Et tes mots, ils sont beaux. Tes mots, ils sont doux. Tes mots, ils lui sont destinés, à lui. Parce lui, il les mérite. Parce que lui, tu l’aimes. Depuis des années.
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 22:04

tu ris et j’ai un doute, tu ris et je ne sais pas si je dois hausser le sourcil sourire à mon tour ou même me barrer
(je suis perplexe)
je le suis toujours un peu je suppose jamais complètement convaincu jamais sûr de moi non plus je fais semblant tu sais même parfois avec toi un peu tout le temps en fait surtout
avec eux quand je suis déstabilisé par leur spontanéité que je ne peux prévenir
tu t’approches et je suis immobile toujours toujours encore jamais je ne bouge statique et sans intérêt n’est-ce pas
alors cette fois-ci je relève complètement mon regard je t’observe scruter à droite à gauche et m’entraîner par la main pour une fois je ne dis rien je te laisse faire les lèvres verrouillées je te fais confiance après tout ((qu’est-ce que t’es en train de faire putain))
et j’aimerai sentir tes doigts qui enserrent les miens plus souvent tu sais mais c’est tellement tellement difficile de ne plus avoir peur d’accepter ça cette
d i f f é r e n c e
qui ne devrait pas en être une
mon coeur bat trop vite et mon pouce vient effleurer le bandage sur tes mains (tu devrais m’expliquer)  tendre et non-maîtrisé c’est toujours comme ça je réfléchis pas je réfléchis pas (je dois vraiment pas réfléchir pas te repousser juste accepter ce que tu as à me dire même si ça fait mal peut-être que ça sera doux sans doute même)
et la froideur du claquement de nos pas me réchauffe ; car je me dis qu’au fond qu’au fond la chaleur qu’on émet à deux peut combattre toutes les tempêtes toutes les tristesses et même toutes les disputes
les obstacles et les (mes) chutes
il y’a rien de poétique ni de tendre dans tout ça juste l’humanité stabilisée sur un fil ; on se ressemble tellement pas euan et on est tellement de choses c’est effrayant car on arrive à trouver de la coordination dans nos divergences
tu refermes et nous voilà dans notre bulle ; la nôtre celle à personnes d’autre que nous nous encore nous juste nous vraiment nous
je sens la pression qui s’accentue et ça m’apaise un peu car ton corps dit tellement alors que toi tu ne parles pas et
c’est naturel non pas superficiel ni choisi
mon nom sonne tellement doux ta bouche tellement toi et tellement moi on est tellement tellement beaucoup trop de
t e l l e m e n t
qui submergent et qui étouffent tant c’est éprouvant mais c’est agréable au fond c’est doux c’est sucré pas amer on se pose pas de questions
simple tellement plus simple
et tu m’étales ma connerie au visage je gonfle un peu des joues car je me rends compte que c’était ridicule j’ai envie d’être méchant mais je ne vois pas quoi te dire car rien ne me vient avec toi juste des remarques creuses
j’en sais rien, mais ça m’a pas fait plaisir pour autant. t’en dirais quoi toi, si je flirtais avec un gars sous ton nez ?
toujours aigre je continue dans mon amertume j’essaye de secouer ma main pour que tu lâches pour que je te montre mon désaccord
((tellement dur de se détacher quand l’autre a une emprise sur nous))
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Euan Fairbairn


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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 22:06







fairbae


Il te regarde enfin. Et toi, tu l’as pas lâché des yeux. Parce ton Bae, tu le trouves magnifique. Tellement. Magnifiquement. Tu lui souris, tu le rassures, dans tes belles paroles. Non, jamais tu le laisserais pour un type aussi simple qu’un Gryffondor de quelques années de plus que toi. Non jamais tu le laisserais. Pour quiconque d’autre. Parce que personne pourra jamais être à sa hauteur, à Bae. Parce que Bae, il est magique. Va-t-en. Part. Sauve toi. Tant que tu le peux. Parce que toi, tu sais pas, Euan. Personne peut jamais savoir quand ça se finira. Si ça se finira. Parce que toi, Euan, pour toi, tout ça, ça a commencé y’a bien plus longtemps. Alors tu te dis que maintenant que tu l’as, Bae, jamais tu le lâcheras. Oui. Pour toi, c’est une certitude. Alors tu lui souris, doucement, pas trop appuyé. Juste assez pour lui faire passer ton message : l’important, c’est toi. Celui que j’aime. C’est toi.

Et il gonfle les joues, comme un gosse qui boude. Et tu baisses les yeux. Parce c’est trop mignon. Et que tu penses qu’il devrait pas avoir le droit, non, d’être aussi mignon que ça. Tu te dis que si tu le regardes trop longtemps, tu pourrais vouloir les lui pincer, les joues. Mais c’est pas ton genre, Euan. T’es pas de ceux qui pincent les joues de leur copain parce qu’ils les trouvent trop chou. Non. Parce que toi, t’es Euan, et que lui, c’est Bae. Et qu’entre vous, ça marche pas comme ça. Oh oui, c’est doux entre vous. C’est des caresses, des baisers. C’est beau. C’est juste pas ça. Et il te répond. Et il te blesse, presque. Mais pas. Parce que venant de lui, t’as l’impression que rien te blesser. Qu’il y a toujours un moyen de trouver une solution. Toujours un moyen de trouver ce qu’il dit beau. De le trouver beau, dans ce qu’il dit. Pendant qu’il le dit. Et la jalousie, à Bae, ça lui va tellement bien au teint.

j’en sais rien, mais ça m’a pas fait plaisir pour autant. t’en dirais quoi toi, si je flirtais avec un gars sous ton nez ?

Tu penches la tête, un peu, sur le côté. Tu réfléchis rapidement. Oh non, t’aimes pas l’hypothèse. Du tout, t’aimes pas. C’est pas une idée qui te plaît. C’est une idée à laquelle tu refuses de penser. Mais c’est une idée qui te fait peur. Parce que Bae étant ce qu’il est, il est beau. Magnifique selon toi, même. Et t’es pas le seul à penser. Et t’aimes pas, pas être le seul à le penser. Et t’aimerais bien toi, Bae, qu’il t’appartienne. C’est le cas. T’aimerais juste que tout le monde le sache. C’est peut-être ça, au final, qui te dérange. Dans le fait que personne sache, pour vous. C’est peut-être ça qui fait que quand tu le vois pas de la journée, t’es avide de savoir avec qui il était, ce qu’il a fait. Parce qu’il a pas de barrières autour de lui, autour de son corps qu’est le tien. Non. Aucun. Personne sait. Sauf lui. Et toi. Et en fait, Euan, t’as peur au final. Tu te dis que t’es probablement pas assez bien pour lui, pour commencer. Et si personne le sait, personne ne pourrait penser fauter en s’approchant un peu trop près de ton blond.

Mais cette conversation, tu l’as commencé, et tu refuses de lui parler de tout ça. Parce qu’il va se braquer, parce que t’as pas envie que ça s’arrête. Ca y est. Euan. En retard. Va en cours bordel. T’hausses tes sourcils, tu passes ta langue entre tes lèvres. Tu les humidifies, tes lippes. Parce que tu sais pas trop comment lui répondre. Et ça, ça, t’espères juste que ça le fera perdre sa concentration, sa question, ses craintes. Parce que toi, t’es pas intéressé par savoir comment tu réagirais s’il allait flirter avec un autre devant toi. Non. Des coups. Des murs. Des bandages. Encore un peu plus. Des pleurs aussi, probablement. Quelle faiblesse. Mais tu prends une inspiration, et t’essayes de lui répondre quand même, de lui faire comprendre quelque chose. Parce que tu te dis que tant que cette histoire sera pas réglée, elle reviendra, par moments, dans vos instants, à vous. Rares. Trop rares. Que tu peux pas gâcher. Que tu laisserais gâcher par rien, ni personne. Et certainement pas par ton refus de répondre à une question comme ça. Vas-y alors, Euan, laisse le voir ta jalousie aussi maladive que la sienne.

Ça me plairait pas. Du tout. Mais tu devrais pas essayer je pense, Bae. Parce que je sais pas si je pourrais me retenir de montrer à tout le monde. Que tu n’es pas libre. Et je veux pas te blesser. Alors non, je pense pas que tu devrais essayer.

C’est une partie de la réponse, au moins. Pas un mensonge. Pas toute la vérité. Mais cette vérité, tu peux pas lui révéler. Parce que tu peux pas lui laisser entendre qu’il est assez important pour toi pour que t’en arrives là. Il sait, lui, ce qu’elles sont, les cicatrices sur ton corps. Ce que sont tes problèmes de phalanges, souvent. Pas tout le temps, parfois. Mais tu refuses de lui dire, de lui laisser entendre. Que certaines de ses écorchures peuvent être de sa faute. Le sont déjà. Non, tu peux pas. Tu passes ta main dans tes cheveux, et t’essayes de pas paraître trop pensif. Pas trop. Tu le regardes, tu soulèves tes sourcils, de nouveau. Quel tic amusant. Sors. Il sait maintenant. Reste pas là. Va en cours. Tu veux pas. Tu veux rester là. Et ta main, il l’a lâché, à un moment donné. Vas-y, Bae, montre moi ta colère, ta jalousie. Sincèrement, ça ne me fait que t’aimer un peu plus à chaque fois. Alors tu reprend sa main, et toi, sans le lâcher, tu t’appuies sur le mur qu’est quelques centimètres derrière toi. Un pied appuyé sur le mur, le haut du dos, et tes yeux, eux, fixés sur son visage. Sa main, tu la reprendras dans la tienne, peu importe combien de fois il l’en enlèvera.
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 23:09

c'est quand tu hausses les sourcils que je recommence à te détailler ; à imprimer dans ma tête ce visage que je connais trop par cœur à force et que je m'amuse à retracer souvent un peu trop d'ailleurs
il y'a tes lèvres, qui s'entrouvrent pour laisser place à peine une seconde au bout de ta langue tu te pourlèches les babines et ce genre de microgestes me rendent nerveux fébrile
il y'a ton silence, aussi ; qui veut tout dire car je te connais car je te connais trop trop trop vraiment trop
je piétine un peu le sol pour dégourdir mes jambes le visage que j'espère plat mais sans doute rempli de toutes petites choses : un mordillement de lèvres et des sourcils un peu trop froncés par l'anxiété
((je t'assure que c'est seulement avec toi))
car toutes ces choses d'habitude je sais pas mais j'essaye de les contrôler d'habitude je laisse apparaître ce que je veux quand je veux et
c'est vraiment bizarre, d'être sincère
et au final, toi aussi tu commences à parler
et tes mots me font grincer des dents, car on se comprend et que tu sais tu sais
((ça sonne comme une menace))
je plisse mes lèvres dans une moue et laisse ma main dans la tienne encore je ne lutte pas mais je demande avec hargne
pourquoi tu dis ça ? tu veux te venger ? t'es frustré ?
et je ne sais pas pourquoi je continue j'accepte ce contact physique qui veut tout dire mes épines tremblantes dans ton étreinte composée d'une main juste une main une putain de main
je déteste, que tu me connaisses par cœur
que t'appuies là où ça fait mal pour me faire bouger, pour me remuer et tu me tiens par la gorge un pistolet sur la tempe
((un pistolet sanglant un pistolet douloureux))
le pistolet qu'on nomme amour par ici je crois et ça me frustre je resserre ma main toujours plus encore plus comme si je voulais t'empêcher de respirer par la simple force de mes phalanges
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 23:35







fairbae


Il te regarde. Il se mord la lèvre, à un moment. Et ça te fait mal, autant que ça te fait du bien. C’est bizarre, c’est étrange, c’est nouveau. Tout ce que tu ressens depuis que t’es avec lui, c’est nouveau. Tu comprends pas. Parfois si, tu comprends, parce que parfois, t’arrives à être un peu lucide, un peu. Et ces moments là, bah tu t’dis que t’es vraiment dans la merde. Mais parfois aussi, tu comprends pas, et t’es juste une boule de sentiments, de ressentis, de sensations. Et t’es pas trop sûr que t’aimes ça. Tu sais juste que tu veux pas que ça s’arrête. Alors ses lèvres, bien sûr, tu les fixes, et t’arrives pas à plus les fixer. Et tu penses qu’il doit froncer les sourcils, parce que c’est Bae, et que ça t’étonnerait pas. Et t’as envie de regarder l’ensemble de son visage, parce que dieu, c’qu’il doit être canon. Mais non, tu l’fais pas. Parce tes yeux, ils sont sur ses lèvres. Et que tes mots, ceux qui suivent, oui, ils sont pour lui. Ils sont pour t’assurer que personne d’autre ne posera d’yeux trop envieux sur ses lèvres. Pas tant que toi, tu pourras le faire. Pas tant que c’est ton droit de le faire. Non.

Et y’a ton dos contre le mur, et ça fait du bien d’avoir un appui. T’avais peur de manquer de tomber, à certains moments. Mais là, t’es stabilisé. Et tu sais pas, toi, si la stabilité, elle est au niveau de ton pied, de ton dos, du mur. Ou au niveau de ta main, de sa main, de Bae. Toi, t’as du mal avec le mot stabilité en général. En général, t’aimes pas être stable. Tu te dis que la stabilité, ça rime avec l’habitude, avec le redondant. Mais là, t’en as besoin. Parce que sans stabilité, tu vas tomber. Et tu trouves, t’as pas besoin de la petite voix pour ça, tu trouves que déjà, t’es tombé bien bas. Pas négatif, non, pas que tu fais des choses malvaillantes ou basses. Non. Pas plus que d’habitude. Non, tu parles de Bae. T’es tombé. Trop bas. Déjà, tu trouves plus de façons de remonter. Alors tu veux juste pas tomber plus bas. Mais tu sais pas. Peut-être que t’as envie de découvrir ce qu’il y a, oui, au fond du gouffre. Tu sais pas. Tu sais plus. Avec lui, tu sais jamais. Avec lui, tes certitudes, elles volent en éclats. Lui, la seule certitude que t’as, avec lui, c’est celle là : Bae, je t’aime.

Mais cette certitude, déjà, tu l’aimes pas. Parce que ça, c’est de l’attachement. Et merde, toi, t’es pas censé t’attacher aux monstres. Et lui, c’est différent. Et vous, c’est différent. Et il parle, et tu l’écoutes, et tu bois ses paroles. Même si elles blessent. Parce que toi, tu voulais pas le blesser. Tu lui disais juste la vérité. Oui. Si tu essayes d’aller voir ailleurs, Bae, tout le monde saura que tu es à moi. Juste pour que personne d’autre n’essaye de t’avoir. Pas, non, pas parce que tu veux le blesser. Juste parce que tu refuses de le perdre. C’est chiant. C’est compliqué. Parce que tu sais, toi, que si tu réagis comme ça, Bae, tu le perdras. Et si tu réagis pas, t’en sais rien. C’est un jeu de confiance. Mais putain, t’as des aprioris toi, et Bae, c’est un sorcier. Un sorcier que tu portes, bien au fond de ton esprit, bien au fond de ton cœur. Mais un sorcier. Un monstre.

pourquoi tu dis ça ? tu veux te venger ? t'es frustré ?

Et il sert ta main, et ta respiration, elle s’arrête pendant un moment. Et tu fermerais bien les yeux, pour profiter de ce moment, mais non. Non, tu refuses de le faire. Parce tu veux continuer à regarder son visage. Parce que tu veux continuer à le détailler, pouvoir le graver dans ta mémoire, sur une nouvelle feuille de pensée. Feuille que tu placeras sur toutes les autres, toutes pareilles. Des expressions différentes, mais toujours le même visage, toujours les même beaux cheveux blonds. Mais des traits tirés différemment. Et c’est beau. Tu recommences à respirer, et tu regardes vos mains, liées. Et tu bouges ta mâchoire. Pas que tu sois gêné, non, juste. Juste. Juste que, tu sais pas. C’est différent. Ca fait du bien. Pas si mal, au final. Mais t’as envie qu’il sert encore plus. T’as envie qu’il te blesse. T’aimerais qu’il sert, autour du bandage, qu’il rouvre les plais. Parce que si c’est lui, alors c’est ok. Masochiste va. Pars. Va-t-en. Vas-y, tu seras pas trop en retard encore. Mais non, toi, tu restes. Tu restes, vos mains entrelacées. Ta tête toujours baissée sur vos mains, ton regard, lui, il se lève. Vers Bae. Vers son visage.

Pas pour te blesser, pas pour me venger. Bae. Je veux pas te faire de mal. Jamais. Tu le sais, pas vrai ? Je veux que tu saches, ce soir, ce gars, je vais le voir. Il va m’aider pour mes cours. Mais il se passera rien. J’te le promets. Parce que dans mon esprit, Bae, y’a que toi, okay ?

Et tu te dis qu’un jour, oui, faudra que tu lui dises qu’il te connaît plus qu’il le pense. Que tu le connais depuis bien plus longtemps qu’il ne l’imagine. Mais pas maintenant, non. Pas tout de suite. Plus tard. Un jour. Quand toi, tu seras sûr qu’il est sûr. Et quand toi, tu seras sûr que jamais, tu ne le blesseras. Quand tu seras sûr que ça, ce que tu veux lui dire, ça ne le blessera pas.
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
03.02.17 23:59

et doucement, nos doigts forment une esquisse une histoire car nos mains palpitent ; et je ne crois plus en cet instant que notre coeur respectif soit dans notre cage thoracique mais plutôt dans notre paume côte à côte au chaud et protégés par le cocon de notre épiderme
je mets tant de volonté à garder ta main dans la mienne que j'ai plus jamais envie de la quitter j'ai envie de rester là d'ignorer le fait que je devrais être en cours et toi aussi que je suis en train de te pousser de faire des trucs que tu fais pas forcément habituellement
morceau de
((d é c a d e n ce))
et au fond, ça ne me déplaît pas que tu transgresses tes promesses pour mes petits caprices
alors mon visage se décontracte et tu parles tu parles comme pour me dire de me calmer que pas d'inquiétudes tout va bien rien ne va changer on est toujours debout et on ne tombera pas non non jamais car on est tous les deux
et tu me dis, tu me confies presque et forcément forcément ça ne me fait pas plaisir que tu ailles avec lui ce soir mais je crois que je te fais confiance que vraiment tu ne feras rien que tu l'empêcheras de toute manière car tu sais faire peur euan
je recommence à respirer à mon tour et j'affiche un sourire incertain un peu timide car je suis pas vraiment le même avec toi sans doute plus gentil sans doute plus humain et je suis content que tu connaisses que cette part de moi-même même si ce n'est pas la plus glorieuse mais elle a le mérite le mérite d'être la plus respectable
ok. si tu dis qu'il se passera rien, alors je te crois. je te crois juste. mais je te jure t'as beau être blessé de je sais pas où, si tu fais un truc de travers j'hésiterai pas à te défoncer.
on sait très bien
que je ne fais pas le poids
que le battant entre nous deux c'est certainement pas moi oh non
alors je tends mon bras libre vers toi pour une étreinte le genre de celle qu'on offre pour rien juste comme ça juste un putain de câlin qui réconforte qui réchauffe
((j'ai envie d'être tout contre toi))
de poser mon menton sur ton corps inspirer ton parfum et tes odeurs parcourir tes omoplates de mes doigts froids
alors le bras tendu, j'attends que tu acceptes cette étreinte que je veux t'offrir
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
04.02.17 0:28







fairbae


Et là, le salaud, il t’achève. Et tu pourrais tout lâcher, tout abandonner, tout donner pour lui. Pour ça. Pour son sourire. Et tu te dis qu’il devrait pas avoir le droit, de te sourire comme ça. Toi, les sourires des autres, tu les connais pas. Tu les déclenches jamais, et faut dire que tu fais rien pour, ça c’est clair. Mais lui, il est là, et parce que tu l’as rassuré, parce que tu lui as avoué ce que tu ressentais, il sourit. Il te sourit. Et merde, ce qu’il est beau quand il sourit. Magnifique. Il ressemble un peu à un ange, à ton ange. Mais encore, après, peut-être que chaque personne trouve qu’une personne ressemble à un ange. Et tu te dis que tu veux que Bae, lui, il ressemble à un ange que pour toi. Ce sourire. Il te l’offre. Et toi, tu le prends, tu le forges. Tu le colles dans ton esprit et tu le pris doucement de rester là et d’attendre. Tu lui dis, à ce souvenir, de rester dans un coin de ton esprit, pour toujours. Parce que tu sais, tu crains. Tu vois, Euan, toi, à quel point les choses sont éphémères. Et t’as beau, oui, espérer que tout ça, ça durera toujours. Que lui, et toi, ça ait pas de fin. Bah tu le sais, quand même, qu’il y en aura une. Alors tu pris. Tu demandes, à ce souvenir, de rester, à un endroit, et de jamais, non jamais, s’effacer. Que tu puisses te souvenir, dans des années, qu’un jour, oui, tu as eu la chance de voir un ange, de tes propres yeux. De voir ton ange.

Son sourire, il est pas sûr. Aussi. Et c’est tellement beau. Parce que t’aimes bien, quand il est comme ça, Bae. Parce que ouais, Bae, il reste un Serpentard. Mais il sourit, insécure. Et c’est tellement, mais tellement beau. Alors oui, ce sourire, tu le gardes pour toi, et tu lui rends aussi. Toi aussi, tu souris. Et ton sourire, il a beau être plus certain, plus sûr. Il est faible. Parce que toi, t’as jamais appris à faire autrement. Parce que toi, tes muscles, ils te permettent de sourire que jusqu’à un certain point, jamais plus. Et oh, si seulement tu pouvais, sourire plus. T’aimerais pouvoir lui donner plus. Lui sourire comme pour lui dire : regarde, je souris, grâce à toi. Mais tu peux pas, Euan, fais toi une raison, c’est comme ça. Finalement, il parle. Et tu l’écoutes, attentivement. Parce que c’est vrai que t’aimerais juste uniquement entendre sa voix, oui, parfois. Mais pas cette fois, non. Non, cette fois, c’est trop important. Cette fois, c’est toi qui vérifie qu’il te croit. Qui vérifie qu’il a compris. Qu’à part lui, personne ne te touchera. Pas tant qu’il sera là. Pas tant que tu l’aimeras comme tu l’aimes aujourd’hui. Oh non.

ok. si tu dis qu'il se passera rien, alors je te crois. je te crois juste. mais je te jure t'as beau être blessé de je sais pas où, si tu fais un truc de travers j'hésiterai pas à te défoncer.

Et tu rigoles, pas très fort. C’est un peu moqueur. Gentil. Mais moqueur. Parce que tu sais, et il sait, et vous savez que ça n’arrivera jamais. Bae, même s’il veut, un jour, te frapper, il réussira à peine à te toucher. Tu sais même pas, t’es même pas sûr, qu’il ose essayer. Mais t’aimes bien ce côté là, de lui. Peut-être parce que justement, sur ce point et sur bien d’autre, Bae, il est différent de toi. Diamétralement opposé. Et que peut-être que parfois, tu te dis que si ta soeur avait pas fait une chute paralysante par ta faute, tu serais peut-être plus comme lui. Et si. Ouais. La blague. T’as fini maintenant, Euan ? Tu peux aller en cours ? Non, que dalle. D’ailleurs, les cours, la notion du temps, tout ça, ça a tellement disparu de ton esprit pour le moment. C’est comme si c’était des principes qu’avaient jamais existés. Parce que vous êtes dans votre bulle, lui et toi, et que rien ni personne ne peut vous en sortir. Surtout que ton Bae, ton magnifique Bae, il tend un bras vers toi, une invitation. Au contact. Et toi, qui serais-tu, ô toi, pour refuser une opportunité pareil ? Jamais, tu peux le toucher, jamais. Sauf quand vous n’êtes que tous les deux. Et là, vous n’êtes, que tous les deux. Jamais tu peux te permettre même, de lui parler, parfois. Parfois, oui parfois, quand tu passes très proche de lui, t’effleures sa main, discrètement. Un geste que personne ne peut remarquer. Et s’il est remarqué, un geste qui paraît accidentel. Mais non, c’est pas assez.

Toi, t’as besoin de lui, de tout de lui. De la chaleur de son corps, de sa peau, aussi, parfois. De son corps contre le tien, juste du contact. Parfois aussi, t’as besoin de ta main contre ses joues, de tes mains, sur sa nuque. De tes doigts sur ses lèvres, et de tes lèvres, aussi, sur ses lèvres. Et il te tend son bras. Et t’as toute ta raison, Euan, tout ton esprit un minimum rattaché à la réalité qui te dit de te ne surtout pas accepté ce bras. Et puis, t’as l’enfoiré, l’organe battant, qui te fait vivre, celui qu’est relié d’une façon ou d’une autre à ce désir dans ton fort intérieur. Et lui, il dit fuck, allez vous faire voir.

Il est rapide, Euan, ton mouvement. Synchronisé. T’as ton pied, qui descend du mur, qui cogne le sol. Pour toi, le bruit est assourdissant. Pourtant, le bruit est minime. Et t’as ton dos, qui se décolle du mur, juste un peu. T’as tendu le bras qu’il te restait, et t’as agrippé le sien. Pas violemment, non, c’était beau comme geste, c’était gracieux. Pas douloureux, doux plutôt même. Et tu l’as tiré. Et l’autre main aussi, celle qu’était entrelacée, elle aussi, tu l’as tirée. Et tu l’as balancé sur ton torse, Bae. Pourtant, c’était pas violent. Et tes bras, ils l’entourent, Bae. Et ton dos est à quelques millimètres du mur. Mais t’as plus besoin de ce support, non. Parce que t’en as un autre de support. Et qu’il est mille fois plus stable. Et tu baisses la tête, et tu poses tes lèvres un peu plus haut que ses épaules, ton oreilles contre la sienne, presque. Tu prends une grande respiration, comme si tu te réveillais d’un grand moment d'apnées. Et tu chuchotes. Doucement. Tu susurres pas, non. Tu te veux pas dragueur, ou enjôleur. Juste vrai. Juste satisfait.

Ça fait du bien, Bae.
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
04.02.17 1:05

ça me semble impossible qu'un jour, je me lasse de tes rires même s'ils sont un peu moqueurs et que toi aussi tu l'imagines pas enfin je l'espère
et je me dis que, ça risque d'être encore plus compliqué quand tu ne seras plus dans l'école et moi si
mais
((j'ai que dix-huit ans après tout))
je suis censé faire le con apprécier la vie et t'apprécier toi t'embrasser à pleine bouche sans vraiment craindre demain sans y penser en fait
et après les rires tu te mouves quand je tends mon bras, ton pied descend et tu m'attrapes tu m'attires contre toi et je ris silencieux
((j'aime juste vraiment beaucoup ce simple contact))
y'a rien d'érotique, rien de sensuel rien de vulgaire en faire y'a juste de l'amour de la tendresse même peut-être et c'est drôle que ça se dégage de nous nous qui n'avons pas vraiment le profil pour ça
((nous dirons que tous les grands méchants ont leur faiblesse))
et la mienne c'est toi
tu m'entoures et je chavire ; je mets mon poids sur toi sans avoir peur que tu tombes je sens tes lèvres là à la naissance du coup le col de chemise un peu dégagé par ce mouvement
et je ne me sens pas enfermé ; ni pris dans un étau juste à ma place vraiment la mienne
et oui oui ça fait du bien oui je me sens vraiment bien ici je suis
h e u r e u x
quiet sans complexes
alors à mon tour je tends un peu le cou pour venir atteindre le tien ; pour laisser un flot une traînée de baisers endormis le long de ta veine directement liée à ton cœur à ce qui m'appartient pour goûter ta peau et sentir ton odeur
et oui je resterai là, oui sans hésiter je continuerai à baiser ton épiderme de mes lèvres lentement sans me presser si je le pouvais
et de mes doigts un peu fébriles sans charme très fins et cassants de mes pattes d’araignées je viens dégager ton col à toi pour apposer mes lèvres avec un peu plus de franchise
et
je fais quelque chose, que je n'aurai jamais cru faire même si là c'est pas vraiment visible et vraiment très laid comme marque mais
j'entrouvre légèrement mes lèvres et je viens aspirer ta peau comme je me nourris de ta présence (je suis réduis à un adolescent en manque c'est vraiment ridicule)
et j'embrasse un peu la zone pour recommencer et être sûr d'avoir bien procédé car c'est pas vraiment quelque chose que je fais tous les jours tu sais
et ça laisse une putain de trace ces conneries
((quand je te dis que je suis un adolescent en manque))
alors je ricane tout contre toi et déclare sans empressement
ouais, ça fait du bien.
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
04.02.17 11:16







fairbae


Lui dans tes bras, et toi qui le sers. Comme si tu voulais jamais qu’il parte. Parce que c’est un peu le cas, aussi. Tu veux pas qu’il parte. Jamais. Ô non. Jamais. Et tu fermes les yeux, et t’inspires, et tu profites de son odeur, de la forme de son corps quand tu l’étreins, de lui. Parce que tu sais que ce moment est éphémère. Tu sais qu’il se terminera, et bientôt. Trop rapidement pour toi. Parce qu’à un moment ou un autre, oui, il va falloir te détacher de lui, aller en cours, trimer pour pouvoir apprendre à soigner une paralysie. Oui. Un jour. Et pour ça, oui, il va falloir que tu laisses Bae, que vous vous sépariez dans cette salle. Que toi, tu partes de ton côté et lui du sien et ce, sans avoir aucune idée de la prochaine fois que vous vous verrez. Oh, frustration extrême. Rien que d’y penser. Oui. Parce que toi, t’as vraiment pas envie de le laisser, pas maintenant, là, que tu l’as dans tes bras. Et Bae, il est pas très musclé, et il fait un peu faible dans tes bras, mais gosh, ce que t’aimes ça. Toi non plus, faut le dire, t’es pas musclor, mais t’es plus grand que lui, ça te donne l’avantage. Et tu chuchotes à son oreille. Oui, parce que tu veux lui dire ce que tu ressens. Comment tu te sens. Toi, qu’est juste cette boule de sentiments quand t’es avec lui. Cette boule d’émotions complètement incontrôlée. Alors que tes émotions, toi, t’es connu oui, pour les contrôler. Pas avec lui. T’façon, souvent, quand t’es avec lui, t’as juste pas l’impression d’être toi même. Parce que t’agis tellement différemment que t’agirais normalement. Et ce qui te rassure, quelque part, c’est que lui aussi, il est comme ça. Lui aussi, il est différent quand il est avec toi. Parce que bien sûr, ton Bae, tu l’observes, souvent. Et tu vois, oui, à quel point il est différent. Et le truc dingue, c’est que celui avec qui tu flirtais l’année dernière, c’était l’autre Bae. Pas le calme, le mignon Bae qu’est enfermé dans la salle avec toi, non. Mais tous les deux, vous faites face à des émotions fortes. Et vos émotions, elles vous changent.

Émotion : trouble passager, causé par un sentiment vif.
Et vous, votre changement, il est lié à ça, à ce trouble passager.

Et tu le sens, Bae, qu’il rigole. Oh, tu l’entends pas, non. T’as pas besoin de l’entendre. Vraiment pas. Ça te suffit, de juste sentir son thorax se lever et se baisser rapidement. Oui. Il est heureux, Bae. Et toi aussi, tu l’es, heureux. Un peu débile. Un peu imbécile. Parce que ouais, c’est ça le problème avec l’amour. Ça te rend stupide. Souvent. Et ça te rend faible. Oui. Mais voilà, toi, être faible, tu veux bien l’être, tant que t’es avec lui. Plus tard, après, tu le seras plus. Tant qu’il sera pas aux alentours, oui. Non. Mais avec lui, quand il est face à toi, mieux quand il est dans tes bras, la faiblesse, tu t’en fous. Ta faiblesse, tu lui laisses la voir. Parce que ta faiblesse, il est le seul et l’unique à pouvoir la déclencher, à pouvoir la voir en face. Bae, tu te dis qu’il pourrait te planter un couteau dans le cœur que tu te défendrais pas. Parce que tu serais faible. Parce que ce serait Bae, et que tu pourrais même pas lui en vouloir.
Pitoyable. Maintenant que t’as accepté ta médiocrité, va en cours ! Maintenant !
Tu souris, tu respires l’odeur de ses cheveux, et dans ton esprit se passe ce mécanisme étrange où tu t’arrêtes de penser pendant un instant. Parce que cette odeur, elle t’est familière. Et que ça fait toujours du bien de s’accrocher à quelque chose de connu, de familier. Et t’as envie de profiter de cet instant tant que tu le peux, alors tu bouges un peu tes bras, pas beaucoup, juste assez pour les poser autre part, à d’autres endroits de son dos. Juste pour pouvoir en sentir plus, en caresser plus, oui.

Et puis, ton esprit devient noir. Parce que tu sens ses lèvres, à lui, sur ton cou, et que tes yeux s’écarquillent, et que pendant un instant, t’arrêtes de respirer. Que pendant un moment, même, t’as du mal à reprendre une respiration normale. D’ailleurs, quand il s’arrête, juste quelques secondes, t’as à peine de le temps de prendre une grande inspiration qu’elle se coupe de nouveau. Plus violemment. Parce que t’as ses doigts, un peu doux, un peu rugueux, mais fins, et froids. Et t’as ses doigts qui dégagent un peu ton col de chemise, et toi, t’attends. Tu te demanderais bien ce qu’il va faire, oui. T’aimerais bien que ton esprit puisse te donner des possibilités de tout ce qu’il peut faire, Bae, avec ta chemise un peu dégagée. Mais ton esprit est vide. Oui. T’as comme plus de pensée, plus rien. Et ça s’arrange pas quand Bae, il repose ses lèvres sur ton cou. Là où le col de la chemise, il était. Et Bae, il entrouvre ses lèvres. Et Bae, il aspire ta peau. Et toi, ça te fait pas rien, oh non. Toi, y’a quelque chose dans ton corps qui se réveille à ce contact. Et tes mains, elles serrent sa robe et sa chemise, et probablement sa peau, aussi un peu. Parce que merde, c'est trop bon.

Et t’attends qu’il finisse son manège. Et d’un autre côté, t’as envie que ça se finisse jamais. Toi, ton front, il est tombé sur son épaule. Et tes mains, elles sont tellement serrées autour de ses vêtements, que oui, ils seront froissés. Obligé. Et il s’arrête, enfin, Bae. Mais il repose ses lèvres dessus, Bae. Et t’as envie de le tuer, sur place, parce que putain, il devrait pas avoir le droit de faire ça. Parce que quand il le fait, il te tient un peu dans le creux de sa main, et c’est pas bien. Et tu devrais pas être aussi faible, non. Vraiment pas. Mais Euan, admets-le, t’y peux rien. Et il recommence, oui, parce que pourquoi pas. Et tu sers la mâchoire, parce que si tu le fais pas, tu vas gémir, peut-être. Et tu veux pas. Parce que non, cette étreinte, elle était pas censé mener à ça. Et t’appuies ton front sur son épaule. Tu le poses pas juste, non, tu l’appuies. Parce que t’as besoin de tout les appuis que tu peux pour pas déconner. Et tes mains se serrent encore un peu plus, et putain, tes phalanges de font mal. Et merde, tu sens qu’elles saignent, que ça déteint sur le bandage. Mais t’en as rien à battre. Parce que tu peux saigner autant que tu peux, t’as Bae qu’est en train de te laisser un putain de suçon sur le cou, et c’est pas quelque chose d’habituel.

Et il s’arrête. Et il ricane, l’enflure. Et il attend un peu, et très calmement, oui, calmement, il te répond. Trop calmement, pas comme s’il venait juste de réveiller un genre de truc chez toi que tu comptais pas réveiller, pas ce matin. Pas ici, pas maintenant.

ouais, ça fait du bien.

Et tes mains, elles se détendent, lâchent enfin sa robe, sa chemise, peut-être sa peau. Et tes mains, elles se dirigent jusqu’à ses épaules, et tu le recules un peu de toi. Et tu cherches ses yeux et tu les trouves. Et toi, tes yeux, ils sont toujours bleus oui, mais un peu plus foncés. Tu sais pas trop si t’es furax, ou juste empli de désir pour la personne en face de toi. Probablement un peu des deux. Et tes mâchoires se détendent. Et t’entre-ouvres la bouche, et tu sais pas quoi. Tu sais même pas comment réagir.

Pourquoi ? J’veux dire… Sérieux ?

Et tu souris, un petit rire, froid. Un peu calculateur. Un peu plus Euan. Un peu plus toi normal. Et toi, t’as les yeux qui dérivent, qui se baissent. Et toi, t’as une de tes mains qui se pose sous son menton, un peu sur la mâchoire.

Et putain.

Et tu t’approches de lui, et c’est pas doux, non. Ah non. Pas après ce qu’il vient de faire, non. C’est violent de désir. Mais pourtant, ça reste Bae, et ça reste toi, et ça reste porteur des sentiments que tu ressens pour lui, de ton amour. C’est violent, mais pas… Pas violent. Et t’as tes lèvres qui s’écrasent contre les siennes. Et t’as tes yeux qui se ferment. Et t’as ta main qui se pose sur sa nuque. Et sérieux, cette main, sur cette nuque, tu sais plus combien de temps tu l’as attendu. Et ça te fait tellement, tellement de bien.
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Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae)
04.02.17 15:33

tu relèves ta tête doucement et tes mains en même temps viennent chercher mes épaules ce n'était pas désagréable de sentir ton poids sur moi tu sais ta respiration hésitante qui change régulièrement de rythme selon mes gestes
((ça me fait du bien, de sentir mon emprise sur toi))
tu m'écartes et tes yeux me croisent et
je suis incapable de dire ce que je lis dans tes iris
c'est lourd c'est passionnel c'est
v i o l e n t
mais chaque mot tient sur un fil (positif négatif)
alors je fais des prunelles un peu rondes interloqué je ne pensais pas
te mettre dans un état pareil en faisant ça
alors je crois que je perds un peu ma certitude et j'ai un peu peur (réellement) de séparer ce contact visuel alors la mine basse un peu fermée car je ne sais pas comment réagir je t'écoute poser ces questions
alors j'hausse légèrement mes épaules presque moqueurs et ton rire est étrange un peu en écho à mon ricanement un peu froid chirurgical
je sens ta main qui vient maintenir mon menton me forcer à rester droit comme si comme si tu ne voulais pas que j'esquive comme si nos regards étaient faits pour rester croisés
tu sors une injure et j'ai à peine le temps de te sortir une remarque cinglante que tu me fais taire ; que brut c'est très brut ce mouvement tu sais
tes lèvres s'écrasent sur les miennes
il y'a rien de beau, rien de pareil que dans les livres ; c'est agréable et c'est pas maîtrisé c'est juste comme ça c'est juste très
a m o u r e u x
tes doigts glissent pour cette-fois venir maintenir ma nuque
et là, il y'a plus rien de mignon quand mes lèvres ivres viennent chercher les tiennes qu'elles tentent de dévorer tout ce qu'il te reste pendant un certain temps et puis
et puis je tente de rompre le contact un peu joueur juste pour t'embêter avec un demi-sourire chancelant par l'émotion par tout de pouvoir t'avoir pour une fois
juste ça, ça t'as mis dans cet état ? tu dois beaucoup m'aimer, beaucoup.
infirmière
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