Un peu de douceur dans ce monde de brutes

FEAT Luna Lovegood

❝ Just a minute ❞

Caractère.

N'oubliez pas : en caressant une rose, prenez garde aux épines.
Rose, c'est d'ailleurs mon deuxième prénom.
J'ai grandi en Irlande, au milieu de Moldus et de sorciers, je respecte beaucoup ces personnes, tous autant qu'ils sont.
Je suis proche de la faune, "Tu dégages une douceur immense qui les attire", disait mon père, "ils se sentent en sécurité avec toi".
J'avais du mal, lorsque j'étais petite, à aller vers les autres, il me fallait beaucoup d'efforts pour parler ou aller vers des gens que je connaissais ou pas.

J'ai toujours eu plus de facilité avec les animaux, j'en ai eu beaucoup dans ma vie, et je m'en occupais comme si ils étaient des petits frères ou petites sœurs. Si quelqu'un montrait de l'irrespect envers un animal, il avait le droit à une remise en question par mes propres soins, même du haut de mes cinq ans.
Je ne faisait aucun favoritisme.
Qu'ils soient grands, petits, beaux, horrifiants, pour moi tous les animaux étaient mes amis. C'est pareil pour les individus avec qui je créais des liens.

Je pouvais garder tous les secrets que l'on me confiait.
Plus jeune, j'avais créé une boîte à secrets, où j'écrivais ce que l'on me confiait et je le mettais dans la boîte. Je la cachais ensuite sous mon lit. Lorsque ma mère me surprenait à cacher ma boîte, je lui expliquais, avec ma petite voix innocente de petite fille de sept ans, qu'il ne fallait pas qu'elle y touche, car c'étaient tous les secrets que l'on m'avait partagé, à moi, et qu'il fallait que personne d'autre ne le sache.
Je dois mon honnêteté à ma mère, une femme honnête et franche. Elle souriait et repartait aussi tôt.

Pour ma part, je n'avais aucun secret pour mes parents. Si j'avais fait une bêtise, même le fait d'avoir débordé sur la table en coloriant, je leur disais tout de suite. Je suis en générale franche et honnête, mais si ça peut nuire à quelqu'un, je préfère être juste et ne rien dire, comme mon père. Je ne suis pas une personne qui fait du mal, je chercherai toujours à relever le positif de quelqu'un.

Mon plus gros problème, c'est que je parle trop, je suis bavarde et quand je suis lancée, on ne peut plus m'arrêter. Comme maintenant.
Mais je soigne ça avec l'âge, aujourd'hui j'arrive à me contenir. Un peu.
On me l'a tellement répété, qu'à force j'ai réussi à me l'intégrer.

Il faut savoir un truc à mon propos : j'ai toujours raison, même quand j'ai tord, j'ai raison.
Bien que je ne supporte pas que l'on dise que j'ai raison pour me faire taire.

Il m'arrive parfois de me parler à moi même, souvent. Je m'encourage, me réprimande. J'aime les sensations, quand je monte un dragon, je me sens libre. Je vais le plus haut possible pour retomber en piqué et me redresser au dernier moment. Le dragon que je monte est habitué. Certains diront que je suis folle, moi je vous dis que je suis moi.

Je ne sais pas faire d'ironie, les gens me prennent trop au sérieux. Je m'améliore, mais ce n'est pas tout à fait ça. J'ai encore du chemin à faire.
Je n'amuse que rarement les autres, seulement ceux qui me sont proches. Ça vient de la perte de deux personnes qui étaient importantes pour moi. Je vis dans la peur d'en perdre d'autres.

Lorsque Aibhlistin est mort, j'étais effondrée, il en faut beaucoup pour me faire pleurer. Je n'avais que treize ans. J'ai essayé d'aider ses parents à surmonter cette épreuve, mais je leur faisais plus de mal qu'autre chose en restant en contact avec eux, car j'étais la fille que leur fils avait aimé en dernier. Ils voyaient Aibhlistin en moi, alors je leur ai dit au revoir.
Je ne m'en suis jamais remise, je vis seulement avec, tout comme le décès de mon père.
Mais pour mon paternel, c'était différent. J'étais sous le choc, je n'ai pas pleuré. Même lorsque j'ai rejoins ma mère, je préférais la réconforter, c'était l'amour de sa vie, l'homme qu'elle aimait. Et puis j'avais dix neuf ans. Je m'étais renforcée. J'avais créé un mur entre la mort et moi. Je pensais qu'elle ne pourrait pas détruire ce mur.
Aujourd'hui encore, je n'accepte pas qu'il soit parti.

Enfin, je suis extravertie, et je n'ai aucun tabou, je peux parler de tout et n'importe quoi, avec n'importe qui.

Y compris de choses pas très catholiques.

Histoire.

Il paraît qu'on naît dans les choux. Je dois avouer que je suis tombée dans le bon.
Tout a commencé le premier Avril, imaginez la réaction de ma famille quand mes parents leur ont dit "Elle arrive" !
Enfin. Ma mère et mon père doivent être les personnes les plus justes et loyales que le monde ait connu. Pas étonnant que mon père eut été à Poufsouffle.

Je suis rentrée en maternelle avec des bouclettes dorées, j'étais la petite fille à croquer, avec des grosses joues et les yeux bleus. J'ai vécu mes plus belles années à cette époque, celle dont je ne me souviens pas. Mais mon père m'a raconté que je ne faisais jamais la sieste, et un jour l'assistante maternelle voulait absolument que je dorme, elle m'a prit dans ses bras et je l'ai endormie avec un simple regard. C'est comme ça que mon paternel a su que j'avais pris ses gènes de sorcier. Depuis, plein d'événements encore plus étranges se sont produits.

Au primaire, j'avais plein d'amis, les gens m'appréciaient comme j'étais, on jouait à la coiffeuse, étrangement j'étais toujours la cliente. Mes cheveux s'éclaircissaient d'année en année. Je rentrais à la maison avec une coiffure qui allait dans tous les sens, ma mère riait à chaque fois et me recoiffait en chantant la berceuse de Mozart "Twinkle Twinkle little star." C'est devenu notre chanson, car pour ma mère j'étais une étoile tombée du ciel.

J'ai toujours été proche de mes parents, il n'y eut pas un jour que je regretterai avoir passé à leurs côtés. Ils étaient protecteurs et aimants. Ils le sont toujours, enfin...
On passait tous nos étés à Galway, une ville très colorée avec une grande falaise bordée par l'océan Atlantique. Un lieu magique, où l'on retrouvait les anciens camarades de papa. Ces séjours me manquent beaucoup.

Le collège a été une période très compliquée, en sixième, à la rentrée, j'ai vécu une rixe avec trois filles qui a très mal finie. Cela m'a coûté mes quatre années de secondaire. Mais "grâce" à cette dispute, j'ai pu découvrir un don qui dormait en moi : métamorphomage. Personne de ma famille sorcière n'avait eut de don avant moi. Le lendemain aucun élèves ne se souvenaient de l'accident, mais ils avaient gardé cette haine envers moi. Pour une raison qui m'échappe.
Tout les élèves étaient terrifiés de me voir. Ils me redoutaient. Ils m'appelaient "le monstre".

Dans ces quatre années, je n'ai eu qu'un seul ami, de la cinquième jusqu'à la fin quatrième. Il s'appelait Aibhlistin, il savait que j'étais une sorcière, mais ça ne le dérangeait pas. Nous avons vécu des moments très forts, personne ne comprennait pourquoi il restait avec moi après leurs mises en garde. Aibhlistin est arrivé en début de cinquième, il ne connaissait personne.

Il est devenu mon meilleur ami en trois mois, j'aurais pu passer le restant de ma vie avec lui. Si ça n'était pas arrivé. Il le savait, mais ne m'a rien dit. Il ne venait plus en cours, il ne me répondait plus.
Bien-sûr que je m'inquiétais, je me suis rendue chez lui, mais il n'y avait personne. J'ai eu un mauvais pressentiment, j'ai donc attendu que quelqu'un arrive. J'ai passé toute la journée sur les escaliers de sa maison, ils sont arrivés à vingt-deux heures trente quatre. Je m'étais endormie, j'avais froid et faim. Ils m'ont réveillé, ils hébergeaient de la souffrance en eux, ça se voyait. Ils m'ont accueilli à bras ouverts. Mais j'avais du mal à comprendre, où était-il ? Aibhlistin. Mon seul ami.

Ses parents m'ont amené le lendemain à l'hôpital, où je l'ai vu, lui. Il était endormi, couché dans un lit blanc. Ses cheveux bruns tombaient autour de sa tête, il restait beau. J'avais appelé mes parents pour pas qu'ils ne s'inquiètent.
Ses parents m'ont laissée toute la matinée avec lui. Il s'est réveillé à dix heures deux. Il m'a souri, il était content de me voir. Il m'a expliqué qu'il était malade, mais qu'il ne fallait pas que je m'inquiète.
Je suis rentrée chez moi dans l'idée de fabriquer un attrape rêves pour Aibhlistin. Le lendemain les parents de mon ami sont venus à la maison, je venais tout juste de finir mon cadeau. On était le quatre Mai, la veille de son anniversaire. "Il ne lui restait que quelques jours" disaient-ils "il a fait une descente" ils se sont mis à pleurer, mes parents leur ont offert des gâteaux et du thé. Je ne bougeai plus. Mes yeux tremblaient. Il était mort.

Aujourd'hui il y a toujours mon attrape rêves sur sa tombe.
Les jours qui avaient suivi étaient épuisants, j'ai serré ses mains froides dans les miennes, mis mon visage contre le sien, inondé de mes larmes, dit au revoir avant qu'on ne l'incinère.
Quand je suis revenue, évidemment tout le monde était au courant. La plupart des élèves avaient de la peine pour moi, mais évitaient de m'approcher. Le reste me tenait comme responsable et m'appelait le "monstre assassin". Et j'ai trainé ça jusqu'à l'obtention de mon diplôme, j'avais hâte de commencer mes études de sorcière ! Ma mère m'a offert un chinchilla pour fêter ça, normalement j'aurais dû partir en vacances avec Aibhlistin. J'ai donc appelé mon nouvel ami Banshee. Une créature irlandaise qui, lorsqu'on entend son cri, annonce une mort à venir. Très joyeux n'est-ce pas ?

Je craignais de ne pas recevoir ma lettre d'admission, mais mon père me redonnait espoir, il m'énonçait les différentes disciplines que je pouvais avoir, les cursus et les options. Pour moi c'était évident : Sport et soin des animaux fantastiques (S.S.A.F).
Un soir mon père et ma mère sont venus dans ma chambre, se sont assis, le sourire aux lèvres, sur mon lit, où je lisais le livre de Newt Scammander, sur les animaux fantastiques. "On part à Londres demain" avait dit mon père en me tendant une enveloppe.
C'était elle, la lettre tant attendu. Tout est allé très vite. Et me voilà à ma toute première rentrée de Poudlard. Une petite blonde, dans le Poudlard Express. J'étais heureuse. Je connaissais pleins d'histoires sur cette école.

Mes trois premières années se sont faites sans soucis, j'étais entourée de personnes comme moi. Je n'avais pas de soucis d'intégration, Poudlard est devenu ma nouvelle maison. J'étais souvent dans la forêt, observant les créatures qui y vivaient. Les animaux m'appréciaient, j'appréciais les animaux. J'ai passé mes buses avec succès en troisième année.
L'an dernier, j'entâmais ma quatrième année, le début d'une grande aventure dragonnesque.
Mais je ne recevais plus beaucoup de hiboux, mon père étant Auror il partait de plus en plus souvent en mission.
Puis vinrent les attentats que l'on connait tous, c'est là que mon père a perdu la vie.
Je ne l'ai su que quelques mois après. Poudlard m'a laissé retourner chez moi pour retrouver ma mère. Et on chantait "Twinkle Twinkle little star"

J'ai promis à ma mère de finir mes études et de réussir en tant magicozoologiste.
Me revoilà cette année, plus déterminée que jamais.

Je réussirai pour toi,
Je serais grande pour toi, papa.
Je vivrai pour toi,
J'aimerais pour toi, Aibhlistin.

Newt

Etant une potterhead affirmée, j'ai eu le malheur... enfin le bonheur plutôt de croiser la route d'une personne aussi tarée que moi à ce sujet, moi je l'appelle Mad mais ici vous l'appelez Eros ou Vaseline ! C'est lui qui m'a conseiller ce forum, dont je trouve l'idée vraiment géniale ! Il me manquait juste ça pour me ressourcer !
Alors je suis super contente de commencer une nouvelle aventure ! Cela fait d'ailleurs bien longtemps que je n'ai pas écrit de RPG, donc je compte sur vous !
Love sur vos truffasses !