Bertie Keats | I will float until I learn how to swim

Albert « Bertie » Keats

MATIÈRES OPTIONNELLES CHOISIES Etude des runes et soins aux créatures magiques. NIVEAU SCOLAIRE Il s'en sort bien même s'il n'est pas premier de la classe. APPRÉCIATIONS   « Travail sérieux, bonne participation orale » ;  « Peut mieux faire, gagnerait à se faire plus discret en cours » ; « Devrait limiter les grimaces et autres manifestations de son anomalie génétique pendant les cours » ; etc. REDOUBLEMENT Non. MÉTIER ENVISAGÉ : Il n'en a aucune idée et il n'a pas hâte d'avoir fini ses BUSE, parce qu'il ne veut pas avoir à choisir de spécialité le petit.

Vous vous retrouvez face à un épouvantard, et vous vous rendez compte que vous avez oublié votre baguette — heureusement, vous avez votre cerveau et vos jambes. Que faites-vous ?
La chose hideuse s'approchait dangereusement de lui. Elle avait surgi de la vieille armoire sans prévenir alors qu'il jouait avec son apparence devant le miroir. Bertie avait toujours pensé que ceux qui se faisaient attraper par des zombies étaient aussi lents d'esprit que de jambes, parce qu'il suffisait de se barrer en courant pour les semer vite fait, non ? Mais maintenant qu'il était là, face à son zombie personnel – une minute : cette chose-là, ce n'était pas un zombie ordinaire. C'était un épouvantard. Il était fait sur-mesure pour l'effrayer lui, avec sa peau champignonneuse et ses membres qui ne tenaient plus que par quelques filets de chair.  Bon sang. Jamais il ne serait médicomage, il pouvait au moins rayer ça de la liste.
Il fouilla dans sa poche pour attraper sa baguette et constata avec effroi qu'elle n'était pas là. Ok. Ok. Réfléchissons. Albert savait réfléchir, l'air de rien. Il n'était pas qu'une tête brûlée. Et puis il avait un avantage, il était métamorphomage. L'épouvantard essayait de lui faire peur ? Soit. Bertie lui ferait plus peur encore. Il crispa son visage et tous ses muscles pour modifier son apparence. Lui aussi pouvait se faire tout à fait repoussant. Non, non, non. L'épouvantard n'avait pas peur, c'était sans doute contre-nature. Qu'est-ce que détestaient les épouvantards ? Le rire !
Alors, hop, Bertie se fit pousser des cheveux d'un blond flamboyant, des cils épais bien trop longs autour d'yeux mauves pétillants, se donnant l'allure d'un prince charmant beaucoup trop charmant, tellement qu'il en devenait... Ridicule. S'apercevant dans le miroir, Bertie explosa de rire et l'épouvantard recula jusqu'à retourner se terrer dans l'armoire. C'était déjà ça. Et maintenant, Bertie pouvait fuir.


Vous avez déçu votre baguette qui a décidé de ne plus vous obéir et qui n'en fait plus qu'à sa tête. Que faites-vous ?
« Allez, dis-moi... Enfin, exprime-toi. Pourquoi tu me fais ça ? »
La baguette de cornouiller émit une faible étincelle d'un vert caca-d'oie.
« J'ai compris que tu m'en voulais, fit-il,  mais ... Arf. »
Il réfléchit un instant, repensant au jour où il l'avait achetée. Que lui avait dit le vieux fabricant ? Les baguettes de cornouiller n'aimaient pas s'ennuyer. Elle convenait particulièrement bien à Bertie, bien sûr, avec sa tendance à l'espièglerie et son remarquable manque de discrétion, mais ils avaient une différence de taille, elle et lui : Bertie ne connaissait pas l'ennui. Mais sa pauvre baguette ne pouvait pas s'occuper sans lui, un peu comme un animal de compagnie en cage, et il était responsable d'elle. Il soupira.
« Ok, j'ai compris. »
Il saisit sa baguette qui protesta par quelques étincelles supplémentaires et se posta en bas des escaliers du dortoir, avant d'appeler ses camarades de chambre qui se trouvaient en haut. Dès qu'ils apparurent, il cria : « Glisseo ! » et ils dégringolèrent le long du toboggan nouvellement formé. Avant que l'un d'eux, qui était sorti baguette à la main, ne puisse répliquer, il s'empressa d'ajouter : « Tarentallegra » pour le faire danser sur place.
« C'est bon, t'es contente ? » demanda-t-il à sa baguette, sous les regards abasourdis ou courroucés. Et voilà que le danseur voulait sa revanche. La baguette serait satisfaite quand ils en auraient fini.


C'est enfin les vacances d'été ! Vous êtes prêt à partir dans le sud de la France avec vos amis, mais votre père s'est cassé une jambe et vous demande de travailler pour lui à sa boutique de balais magiques. Quelle est votre réaction ?
Il boude toutes les vacances mais il le fait, parce qu'on ne laisse pas tomber la famille.

Vous êtes en cours de potion, et la potion du jour explose à la moindre maladresse. Vous avez soudainement un trou de mémoire vis à vis du prochain ingrédient, que faites-vous ?
Comme il n'est pas totalement inconscient, il vérifie la recette... S'il n'y a pas de recette, il demande aux autres.

histoire

Moira était la plus jolie des petites filles avec ses longs cheveux roux et ses prunelles bleues. Bertie l'adorait. Il était de neuf ans son aîné et essayait d'être un bon grand frère mais, parfois, il la réveillait pendant sa sieste pour la câliner, quitte à se faire gronder par maman. Moira n'était pas comme lui et maman, elle était comme papa, elle ne changeait jamais de couleur. Et contrairement à papa, elle ne parlait pas encore très bien. Pour la comprendre, il fallait observer ses réactions, son regard, son expression. Elle était plus difficile à lire que lui mais Bertie aimait la voir changer en lui racontant des histoires pour la faire rire ou lui faire peur. Quand il la faisait pleurer, il s'en voulait et faisait tout pour la réconforter.

Petit, quand Bertie avait très peur, ses cheveux devenaient verts, vert caca d'oie quand il avait mal au cœur. Il était né avec les cheveux bleu pâle et il ne comprenait pas pourquoi. Souvent, quand ses cheveux prenaient cette teinte, c'était parce qu'il souffrait, comme lorsqu'il s'était cassé la rotule en tombant d'un arbre à l'école moldue. Bertie ne se souvenait pas tant de la douleur que de la réaction des enfants et des professeurs. Un Oubliator du ministère avait même été dépêché à Inverness pour leur faire oublier ce qu'ils avaient vu et Bertie avait été retiré de l'école par précaution. Ses parents avaient continué son éducation à la maison. Comme les parents de Charles n'étaient pas des sorciers, c'est lui qui s'occupait de l'ouvrir au monde moldu, tandis que Catriona lui parlait surtout du monde magique.

Il avait continué de côtoyer quelques amis moldus sous haute surveillance, mais Bertie avait un certain don pour entraîner ses amis dans des situations dangereuses et il aimait trop les faire rire. Pour illustrer ses histoires, il pouvait rendre ses yeux globuleux comme ceux d'un crapaud, transformer son nez en groin, faire pousser du poil dans ses oreilles. Un nouvel Oubliator dut intervenir quand, à force d'entendre les récits de leurs enfants, les parents commencèrent à devenir suspicieux. Ils n'y croyaient pas mais, tout de même... Les gens du ministère avaient beau expliquer à Bertie qu'il devait s'en empêcher lorsqu'il était en compagnie de moldus, le rouquin n'y arrivait pas. Il ne choisissait pas toujours de faire usage de son don et il n'en contrôlait pas l'intensité lorsqu'il le faisait. Finalement, on demanda à Charles et Catriona de ne plus exposer Bertie aux moldus le temps qu'il apprenne à refréner les manifestations de son don.

Et les cheveux de Bertie avaient blanchi. Ses parents travaillaient à la maison, où ils faisaient pousser des plantes magiques, et il les aimait énormément, mais ils n'étaient pas des copains. Bertie aimait la compagnie. Ils lui offrirent Maurice, son perroquet avec lequel il s'amusa beaucoup, mais Bertie dut quand même apprendre à s'occuper seul. Il trouva refuge dans la contemplation du ciel, plein d'étoiles la nuit, traversé par les oiseaux la journée, et dans les livres. Des contes, des romans, des livres d'histoire. Des livres moldus et sorciers, des éditions Penguin comme Phoenix. Et puis, quand ils ne s'y attendaient plus, Catriona était tombée enceinte. Tout avait changé.

Ils avaient déménagé dans le comté de Cumbria, en Angleterre, où les parents de Charles possédaient une maison de campagne isolée près du lac de Windermere. La maison était idéale pour que deux enfants sorciers s'y épanouissent, le jardin si grand que Charles et Cat purent agrandir leur exploitation horticole, et suffisamment dissimulé pour qu'ils investissent dans des plantes de plus en plus impressionnantes et exotiques, parfois même dangereuses — mais celles-ci étaient enfermées dans une serre impénétrable pour tout autre qu'eux-mêmes. Et Bertie pouvait courir, explorer le jardin et les alentours, traîner sur les bords du lac et grimper dans les arbres pour en tomber sans se casser les rotules, parce que la terre était plus molle que le goudron de la cour d'école. Il était facile de s'éclipser, de franchir le portail du jardin et de disparaître dans la nature. Il se retrouva plusieurs fois à prendre le thé chez une veuve qui habitait une maisonnette de l'autre côté du lac et qui ressemblait aux sorcières telles que les imaginaient les moldus. Une fois, il se perdit dans le village le plus proche, si bien qu'il fut recueilli au pub où il passa l'après-midi en compagnie de vieux moldus, en attendant que Charles ne le retrouve. Quand Moira sut marcher, l'impatient voulut immédiatement l'emmener dans ses aventures et se fit souvent gronder. Il avait hâte qu'elle grandisse. Et plus elle grandissait, moins il voulait faire son entrée à Poudlard. Il voulait avoir cinq ans à nouveau et tout refaire avec elle. Mais le temps s'écoulait dans le mauvais sens.

La séparation fut difficile pour tous les deux. Jusque-là, Bertie n'avait jamais été séparé de ses parents plus de deux semaines, lorsqu'il passait des vacances chez ses grands-parents. Mais c'était Moira qui lui manquait le plus. Dans leurs lettres, ses parents lui disaient qu'elle le réclamait sans arrêt et ils joignaient parfois à leurs courriers des dessins qu'elle lui avait faits. Quand Bertie les décrochait de la patte de Maurice, l'émotion teintait ses cheveux de mauve. À son baromètre émotionnel personnel, le mauve était associé à la mélancolie et au regret.

Et puis la routine s'installa, Bertie s'accoutuma à son nouveau quotidien, à sa nouvelle maison à ses nouveaux camarades. Il découvrit que chacun était différent ici, qu'à côté de certains d'entre eux, il s'était assez frotté aux cultures moldue et sorcière malgré la relative isolation de son enfance. En tout cas, Poudlard était nouveau pour chacun d'entre eux. Et en vivant dans ce château ancestral, Bertie ne put pas longtemps résister à l'appel de l'aventure. Il se sentait comme à la maison dans le parc du château bordé par le lac et la forêt. Bientôt, il se sentit même chez lui dans sa salle commune et n'eut plus aucune hâte de quitter les vieilles pierres du château. Les aventures étaient excitantes lorsqu'elle étaient des parenthèses dans son quotidien, mais celle qui l'attendait à la sortie de l'école, il ne voulait pas y penser. S'il avait pu distendre le temps et en rester là pour toujours, il l'aurait fait volontiers.

Kenny

COMMENT ÇA VA ? CA VA ET TOI ? Je fais ma fiche au lieu de travailler donc ça va, forcément. :B
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? Jack Frost des Cinq légendes, de toutes les couleurs.
ET TU AS QUEL ÂGE ?   24 depuis peu, on se rapproche de la fin ;w;
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ? J'ai demandé un forum HP à avatar dessins à Google.
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ? Princesse.
CRÉDIT César.
UN COMMENTAIRE ? Luv.