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 Something stupid |Ziegler

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Militant contre les Dragons à Poudlard & Préfète & Sigma
Rosabel Northrop


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Date d'inscription : 19/04/2016

Rosabel Northrop





Something stupid |Ziegler
13.06.16 22:38



Something stupid
Professeur Ziegler & Rosabel
Il fallait admettre que Rosabel s’épanchait rarement autour du professeur Ziegler sur le contenu de ses cours. Il fallait admettre qu’ils n’avaient pas cette relation un peu banale qui unie l’élève à son maître, et qu’on aurait trouvé trop d’insolence chez la jeune fille pour donner encore cette impression. Tout n’était qu’emportement excessif dans un refus systématique de hiérarchie. Mais elle n’était certes pas la seule à outrepasser sa fonction. Monsieur Ziegler se permettait des comportements tout à faits déplacés, et si parfois il parvenait à la flatter assez pour qu’elle daigne entrer dans son jeu, il y avait malgré tout par moment des regards et réflexions qui lui faisaient lever les yeux tantôt d’agacement tantôt d’indignation. Monsieur Ziegler pouvait être d’une lourdeur malséante.

Elle avait traversé les bureaux d'une démarche encore pressée, les joues un peu enflammées. Et on aurait pu entendre de loin le claquement désagréable de ses talons comme on annoncerait l'entrée d'une reine d'un jeu de trompettes, Rosabel faisait remarquer sa présence d'elle-même, tandis que certains professeurs passaient encore la tête dans le couloir. Rosabel était une tornade furieuse qui n'encourageait pas les braves à se mettre au travers de son chemin. Rosabel donnait l'impression de savoir exactement où elle allait et nul doute que son regard plus sévère encore qu'à l'accoutumé n'aurait abusé encore que les naïfs sur ses réelles intentions. Si la Duchesse Northrop se donnait la peine de se déplacer, ce n'était certainement pas pour les beaux yeux du professeur Ziegler.

Elle ne s'était arrêtée que quelques secondes devant la porte qui l'intéressait, le temps de réajuster parfaitement sa coupe de cheveux, de lisser les plis qui avaient pu apparaître sur un fameux petit tailleur très chic d'un vert diaboliquement serpentard. Le goût du présentable et de l'apparence toujours.
Alors, Rosabel ne toqua pas à la porte. Rosabel s'embarrassait rarement de ce genre de choses. Elle pénétra dans la pièce avec force, son visage relevé d'effronterie. Une impertinente.

_ Mister Ziegler ! Invectiva-t-elle d'un petit timbre bourgeois très britannique, un peu odieuse encore. Il ne lui fallut que quelques pas rapides pour se tenir juste à quelques centimètres seulement du bureau derrière lequel se trouvait confortablement assis l'objet de son irritation. Droite encore, les bras croisés sous sa poitrine, elle poursuivit, un peu pincée. Je vous serai gré à l'avenir de vous abstenir de me jouer votre petit numéro dé débauché et de garder pour vous vos allusions libidineuses. En plein cours qui plus est, on aurait pu se méprendre, vous êtes intenable ! INTENABLE ! Et elle s'était penchée par-dessus le bureau, un doigt dressé entre eux, les yeux plissés, le style encore autoritaire, délicieusement furibonde. Je vous interdis formellement de recommencer. Vous entendez ? Je vous l'in.ter.dis.
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Re: Something stupid |Ziegler
14.06.16 14:57

Something stupid
Rosa & Orhan


Il était aisé de faire tourner en rond ses élèves. Pour sa propre satisfaction, pour son propre amusement, pour son propre intérêt, seulement pour briser un quotidien bien trop linéaire qui pouvait rapidement devenir d'un ennui mortel. L'homme avait besoin de se défouler, de trouver de quoi s'occuper pour se donner une raison de se lever chaque matin, pour se donner parfois une raison d'exister. Simplement pour chasser une flemme bien trop envahissante ces derniers temps. Voir le monde alentour bouger, s'exciter bruyamment, détourner son attention d'une lassitude certaine ou seulement pour un plaisir personnel. Il semblait ardu de juger quand cela concernait la chevelure dorée, bien trop instable pour lui donner une raison évidente à un comportement déplacé. Alors l'homme se jouait des mioches qui peuplaient ses cours ou se démontrait très sérieux, on ne savait guère sur quel pied danser à ses côtés, comme toujours. Sentiment évident en le rencontrant. Orhan était-il sérieux ou s'amusait-il de manière détournée ? Difficile d'en juger réellement.

Dernièrement, l'homme semblait cependant s'être pris d'affection de draguer allègrement l'une de ses élèves et pas la moindre : Rosabel. La petite duchesse de l'école qui, perchée sur ses hauts talons, infligeait un sentiment de colère, de critique, de jalousie peut-être bien, à beaucoup de ses vis-à-vis. Une jeune fille qui n'avait guère sa langue dans sa poche, démontrant un caractère affirmé qui n'avait de cesse de plaire au professeur de soins aux créatures magiques. Parce qu'il était bien connu que l'adulte appréciait ceux qui savaient s'imposer sans se dégonfler. Un certain respect mutuel avait alors vu le jour entre les deux entités qui savaient aisément reconnaître le potentiel et les qualités de l’autre. Néanmoins, peut-être était-il aller trop loin ces derniers temps, notamment aujourd'hui. Cependant, il semblait n'en avoir cure de ce petit détail, posant ses pieds sur son bureau, s'asseyant confortablement pour relire ses cours, une cigarette en bouche.

La tranquillité semblait se dessiner en ces lieux, pourtant le temps peut rapidement changer en toutes circonstances et le temps changeait brutalement lorsque la porte d'entrée s'ouvrait sur des bruits de talons aiguisés. Un bref sourire perlait sur ses traits à ce son si familier depuis quelque temps, attendant patiemment dans un silence pesant que les remontrances pleuvent sur sa personne. Et cela ne tardait aucunement. Décidément, il aimait le caractère de cette gamine.

Ses mots n'avaient de cesse d'élargir ce sourire en coin au son de sa voix et de ce ton plein de reproches à son encontre. Le choix des mots, sa gestuelle, tout n'était qu'un plaisir infini à observer. Alors lentement les papiers venaient rejoindre ses genoux, ne bougeant aucunement, tirant sur sa cigarette qui se consumait avec une lenteur exaspérante.

« Comment comptes-tu me l'interdire au juste ? J'ai hâte que tu me l'expliques. Vois-tu, Rosa, il est bien difficile pour une jeune femme de contenir la personnalité débordante d'un vieil homme de trente ans passé. Alors je t'écoute, quels sont tes arguments pour m'empêcher d'avoir des propres libidineux à ton encontre ? »

Retirant lentement ses pieds de son bureau, ses coudes venaient les remplacer, ses mains se joignant entre elles. Sa posture en disait long comme bien souvent. Parce que la gestuelle des plumes roses avait toujours un sens très prononcé sur son humeur. On sentait aisément un certain amusement non dissimulé perlait les pores de sa peau actuellement, fixant intensément sans aucune honte la jeune femme qui se présentait devant ses orbes acérés.

« Peut-être devrais-tu penser à passer plus inaperçu pour détourner mon attention ? Quoique, n'étais-tu pas heureuse de me savoir si intéressé par toi ? J'étais persuadé que tu étais une femme à aimer que l'on pose son regard sur elle ou bien préférerais-tu que je me détourne littéralement de toi pour ne plus croiser ton chemin ? J'imagine que je pourrais le faire si c'est ce que tu désires ardemment. Je t'écoute, tu n'as qu'un seul oui à dire pour que cela soit fait dans l'instant, ne viens cependant pas pleurer ensuite pour retrouver toute mon attention. »

Sans aucun doute, l'homme s'amusait actuellement. Comme un gamin. Littéralement.
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Militant contre les Dragons à Poudlard & Préfète & Sigma
Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: Something stupid |Ziegler
24.06.16 11:04



Something stupid
Professeur Ziegler & Rosabel
Rosabel ordonnait. C’était une évidence. Mais elle ne s’était jamais interrogé sur la façon de se faire obéir, on le faisait naturellement parce qu’elle était Rosabel, parce que ses talons étaient vertigineux, parce que tout son être était vertigineux, parce qu’elle vous aurait donné cette impression un peu détestable et en même temps tellement effrayante, qu’elle aurait pu peut-être vous précipiter du haut d’un balai perché à plusieurs milliers de mètres d’altitude, parce qu’on l’imaginait bien vous tendre une petite potion, fragrance de poison, parce que Rosabel vous donnait le mal de l’air, le mal de mer. Simplement une attitude impériale, impénétrable, ce qui avait jusqu’alors suffit. Parce que Rosabel asphyxiait les caractères et les personnalités. Elle était l’Everest. Elle était la Montagne Solitaire, un Smog endormi dans les entrailles. Elle était Rosabel. La Rosabel.

Elle n'avait pas l'habitude qu'on lui dise non. Elle n'avait pas l'habitude qu'on lui parle de cette manière, avec tant de désinvolture, avec si peu de retenue. Car on était rarement naturel avec Rosabel, elle invitait encore si peu à tant de liberté, à tant d'expression. Monsieur Ziegler en ce sens la désorientait souvent. Son buste s'était lentement redressé comme les jambes de l'homme disparaissaient sous le bureau. Une crampe avait crispé son visage en entendant l'insupportable sobriquet, tant de familiarité qu'elle ne se souvenait pas lui avoir autorisé. Il dansait si bien avec ses nerfs. Elle s'était radoucie cependant, sans doute prise de court, sans doute désireuse de ne pas lui céder trop tôt, alors elle ravala lentement sa colère un peu grondante, et si des eaux tumultueuses l'agitaient encore de l'intérieur elle n'en laissait rien paraître, ou peut-être apercevait-on encore l'impétuosité comme une caresse qui lui glissait par moment sur le visage; un froncement de sourcils, une complexité dure dans le regard. Elle n'était cependant pas si facile à décrypter. En plus d'être une montagne, elle était une langue ancienne, une langue morte aux multiples déclinaisons.

_ Vous êtes un enquiquineur monsieur Ziegler, et j'en ai pétrifié plus d'un pour moins que ça. Votre statut de professeur ne vous donne pas tous les droits, et vous prenez les choses un peu trop à la légère à mon goût.

Et ses lèvres s'étaient lentement étirées en un rictus moqueur, un peu insolent encore. Rosabel aurait sans doute dit que Ziegler dépassait les bornes, illusionnait. Car c'était un étrange rêve, un drôle de fantasme un peu puéril à son goût, d'imaginer seulement qu'elle aurait pu être heureuse qu'on s'intéresse à elle, qu'il s'intéresse à elle. Elle ne se souciait pas tant des autres, quoiqu'il avait raison sur un point. Elle aimait plaire, s'en amusait parfois un peu trop. De fait il y avait une autre certitude, l'estime qu'elle lui portait malgré tout était sincère et suffisait à elle-seule à dire qu'elle n'aurait pas aimé qu'il se mette soudain à l'ignorer, car si elle pouvait parfois le détester elle pouvait également l'apprécier.

_ Un homme de trente ans passé ? Vous êtes un enfant, monsieur Ziegler. Un enfant borné et capricieux. Et votre acharnement à attirer mon attention prouve seulement que vous serez le seul à pleurer si je venais à vous abandonner. Sa silhouette se pencha à nouveau vers le bureau comme elle s'y asseyait tout à fait, une main posée au-dessus des affaires de l'homme, les jambes croisées dans le vide, dans une pause qu'on aurait encore jugé inconvenante. Et sans doute aurait-il été infortuné qu'on ouvre la porte à cet instant précis, car malgré tout la scène pouvait paraître étrange si on ne connaissait pas la nature de leur relation qui, bien qu'un peu nébuleuse parfois, ne prenait pourtant pas des airs d'interdit. Mais puisque vous avez décidé de vous comporter comme un enfant, vous serez traité comme tel. D'un geste sec, elle lui arracha sa cigarette qu'elle écrasa un peu brusquement encore dans un cendrier. Elle releva une fois de trop un regard encore sévère, toujours d'une intensité vive. Cessez ces enfantillages et obéissez juste sagement.
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Re: Something stupid |Ziegler
12.07.16 13:50

Something stupid
Rosa & Orhan


Impertinente. Inconvenante. Insolente. Tant de mots qui auraient très bien pu s'imposer à l'esprit de n'importent lequel de ses collègues. Sans aucun doute, elle aurait été réprimandée pour cela par plus d'un, mais la chevelure dorée n'en avait guère l'envie. Parce qu'il en était toujours ainsi, parce que l'homme l'appréciait de cette façon. Fière et sans peur. Sans crainte de voir un retournement de situation qui semblerait trop défavorable à sa personne ou bien était-ce parce que monsieur Ziegler n'en ferait jamais rien ? Peut-être un peu des deux, peut-être n'avait-il guère envie d'y songer en réalité. Bien trop futile de perdre du temps sur la question. Tout ce qui comptait encore, c'est qu'elle lui plaisait ainsi, en tant que personne, en tant que femme, elle avait du caractère la Rosabel, du mordant rafraîchissant. Bien loin de ressembler à tous ces gamins qui flippaient en un seul regard de sa part.

Un sourire perlait toujours ses traits, un sentiment de satisfaction envahissait cette entité désabusée qui cherchait tant de divertissements chaque jour. Elle était parfaite ainsi faite, se posant sur ce bureau sans honte, croisant ses jambes, lui retirant son bien précieux d'entre ses lippes, l'écrasant brusquement dans le cendrier, lui adressant finalement un regard sévère comme la princesse savait si bien faire. Parfait. Derrière ses lunettes de soleil, les orbes se délectaient un instant, décidant finalement de les retirer.

« Je me demande... Est-ce que je serais réellement le seul à me sentir abandonné ? Vraiment je me demande. Aimerais-tu que l'on essaye ? »

Provocateur. Enfantin. Amusé. Les rares moments où cette lassitude sans fin se voyait balayée un instant, un moment, le temps d'une discussion. Rosabel avait ce don, comme certains élu de sa classe. Le don de divertir l'enfant qui se lassait lentement de cette vie monocorde, pourtant bien remplie. Des illusions bien entendu. Cela avait simplement le don de changer les idées têtues vouées à un passé révolu, attirant son attention sur ce qui semblait plus joyeux dans la vie. Pour dévier du chemin des ténèbres l'espace d'une seconde. Assez longtemps pour arracher un sourire, un sentiment d’apaisement qu'il ne pourrait s'avouer.

« En réalité, je n'ai pas vraiment envie d’obéir... Je suis un enfant comme tu dis ? Alors je vais me comporter comme tel jusqu'au bout et défier ton autorité. Les enfants sont ainsi, pas vrai ? Ils aiment se jouer des adultes et n'écouter que les ordres qui sont à leur convenance, je me trompe ? Je vais faire de même. Je suis un enfant après tout ! »

Un sourire en coin, toujours. Cherchait-il la tempête chez la jeune femme ou un sourire de sa part ? Probablement que la chevelure dorée cherchait la tempête pour s'en délecter, ne craignant guère qu'elle se détourne réellement de lui ensuite. L'homme l'appréciait effectivement, mais dans son mode de conduite, les autres n'avaient que peu de valeur. S'ils quittaient son bord, il en était ainsi, tant pis. Tout du moins, c'est ce qu'Orhan s'intimait de penser chaque jour.

« Alors Rosa... que vas-tu faire maintenant ? »

Maintenant que je décide d'être un enfant.

Se redressant, contournant le bureau, lentement l'homme venait se pencher vers son élève, un sourire toujours plaqué sur ses traits, une main sur le bureau soutenant le haut de son corps. Allait-elle le frapper parce qu'il s'approchait trop ? S'enfuir ? Ou simplement soutenir son regard sans se défiler ? Au fond, il connaissait déjà la réponse, mais s'en amusait d'avance.
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Rosabel Northrop





Re: Something stupid |Ziegler
13.08.16 11:24



Something stupid
Professeur Ziegler & Rosabel
« Essayez donc monsieur Ziegler, vous reviendrez en courant dans mes jupes. ; et elle s’était penchée vers lui, avait fondu son regard dans ses orbes, sans crainte vraiment, dans cette audace soufflée bassement mais avec cette hargne, toujours cet hautain, cette prétention qui n’en finissait pas.  « Qui viendrait vous défier sur votre bureau même, si ce n'était pas moi. Qui vous rendrait visite alors même que vous êtes d'une si désagréable compagnie, alors même que vous effrayez les trois quart de cette école. Mais moi, vous ne me faîtes pas peur, monsieur Ziegler. Vous n'êtes qu'un homme après tout. »

Monsieur Ziegler n’était au fond sans doute pas le seul à s’amuser de la situation, à s’ennuyer de cette vie qui leur prenait bien plus qu’elle n’offrait, du temps. Du temps donné qu’elle leur volait dans l’écoulement des secondes, des lentes secondes. Et vers qui se tournerait-elle alors, si monsieur Ziegler décidait réellement de ne plus la regarder, tandis qu’il était l’un des seuls à ne pas lui tourner le dos, à ne pas si facilement se vexer de ses mots. Que lui resterait-il, de ce Poudlard, si monsieur Ziegler décrétait qu’elle n’en valait plus la peine, qu’elle ne lui servait plus à rien. Dans quel bureau viendrait-elle perdre son temps, devant quel autre manteau de plumes viendrait-elle se pavaner, se dandiner, oser, provoquer, puisque si elle s’autorisait naturellement toutes les libertés, il y en avait que seul monsieur Ziegler pouvait lui offrir. Comme celle, ou bien l’impression seulement, de déceler du respect derrière les batifolages, venant de la part de cet éminent personnage dont le parcours forçait l'admiration.

Ses mots lui avaient arraché un sourire amusé, quoiqu’hautain. Et savait-il qu’elle n’était pas si ignorante des enfants, qu’elle connaissait les pleurs et les cris, qu’elle connaissait les caprices, qu’il en était un tout entier bien sûr. Et il n’y avait plus réellement d’agacement chez Rosabel, sinon cette envie, cette envie de le pousser comme il aimait lui-même la retrancher.  

Elle l'avait vu se relever, faire le tour de son bureau et se figer devant elle. Et qui dirait alors que monsieur Ziegler n'était pas un homme imposant, qu'il était si grand à côté d'elle, alors qu'elle semblait si frêle presque, assise sur son bureau à relever la tête pour pouvoir l'observer, le guetter, mais que son audace dépassait bien plus sa taille. Elle ne s'était pas défilée, et son visage s'était au contraire approché, tandis qu'elle n'était pas tant familière de cette proximité, sans s'en sentir mal à l'aise, car il s'agissait bien d'une défiance silencieuse ; et elle ne serait certainement pas celle qui perdrait si aisément. Elle aurait pu rejeter cette masse penchée sur elle, mais n'en avait rien fait, puisque cela serait perçu comme une défaite et une victoire pour un assaillant un peu trop présomptueux, un peu trop agaçant.

_ Ce que je vais faire, et bien voilà qui paraît évident, monsieur Ziegler ; je vais vous punir, car c’est ainsi qu’on châtie les vilains enfants. Et vous êtes un très vilain enfant, monsieur Ziegler.

Et elle se serait presque mordue les lèvres devant sa propre insolence, devant ce qu’elle osait lui susurrer, oubliant un instant ce ridicule sobriquet dont il l’avait affublée.

_ Préférez-vous un sortilège ou, que je vous châtie à la manière d'un moldu, d'une bonne fessée.

Et jusqu'où alors lui permettrait-il d'aller, et jusqu'où son insolence la conduirait.
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Re: Something stupid |Ziegler
30.08.16 13:13

Something stupid
Rosa & Orhan


Le jeu. Dangereux, amusant, délectable. C'est ainsi que les secondes s'écoulaient à présent alors que l'insolence rencontrait la provocation, électrisant quelque peu l'air ambiant qui défilait. Nul doute que si quelqu'un passait le pas de la porte à présent, les rumeurs se verraient devenir une réalité, peut-être même que l'on réprimanderait l'homme pour oser se tenir ainsi si près de son élève. Probablement prendrait-il un avertissement voire même pire à vrai dire, mais il n'en avait cure de cela. Parce que ses orbes se perdaient dans les siennes, la fixant en admirant l'insolence à son état le plus pur. Elle avait raison la femme en devenir : elle lui manquerait autant qu'il lui manquerait également. En ces jours si ennuyeux de professeur, la Rosabel représentait une compagnie importante, essentielle parfois même.

Alors la plume rose se délectait de ses mots, de ses manières, de cette façon de le réprimander, de lui poser cette dernière question. Et un léger rire perlait ses lippes dès lors, la laissant s'approcher également. Elle ne le craignait pas, il avait envie de la taquiner. Cependant, un instant un sérieux se dessinait derrière ce sourire en coin.

« Tu as raison, Rosa. Je reviendrais dans tes jupes parce que tu me manquerais. »

Un doute planait probablement. L'homme se montrait-il sincère ou essayait-il seulement de la déstabiliser pour la faire tomber de son trône ? La réponse ne se ferait jamais entendre et son comportement n'aiderait jamais alors que son sourire s'agrandissait, ne bougeant pas d'un pouce néanmoins, toujours aussi proche d'elle.

« À bien y songer, je vote pour la fessée, mais ne t'en fais pas... Je te la retournerais volontiers. Dans une main de fer, bien placée, tu sentiras pourtant la douceur que j’éprouverais pour toi à ce moment-là ou bien préférerais-tu que cela reste violent, ardent ? Explique-moi tout et je satisferais ton désir. Parce que tu le savais bien en disant cela, n'est-ce pas ? Tu savais parfaitement que j'allais te rétorquer que je te la rendrais. Alors c'est ce que tu désires de moi ? Que je m'occupe à ce point de ce corps ? »

Il jouait, peut-être trop violemment avec la jeune femme alors que sa voix se faisait basse, charmeur. Lentement sa main s'était muni d'une mèche de ses cheveux, frôlant au passage son cou du bout des doigts. Sa gestuelle se faisait sensuelle, enflammée d'un désir qui sonnait vrai. Seuls ses yeux semblaient être toujours teintés de moquerie derrière le désir qui perlait de cette situation. C'était sa façon de faire payer son insolence ? Peut-être. Qui sait.

« Je vais te donner une leçon jeune fille. »

De sa carrure imposante, rapidement il plaquait la belle sur la table, emprisonnant ses mains  dans un étau bien ferme, se glissant entre ses cuisses pour éviter un malencontreux accident qui pourrait lui coûter cher. Une seconde le silence s'écoulait, la fixant simplement, admirant la beauté de la jeunesse. Elle ressemblait à une rose, Rosa. Piquante, mais magnifique, n'est-ce pas ? Alors ses lèvres arrachaient un baiser à son élève. Passionné, dévorant, comme une bête se comporterait alors. Cela ne durait qu'une seconde, peut-être deux avant qu'il ne se redresse, passant un pouce sur sa lèvre inférieure. Et un sourire revenait alors.

« Tu ne devrais pas jouer avec les grands, tu risquerais bien pire que cela si ce n'était pas moi. »

Son corps se détachait, reculant pour s'allumer une nouvelle cigarette appuyé contre l'armoire qui se trouvait dans son dos. Orhan n'avait pas fait cela que pour s'amuser malgré ces mots, la tonalité de sa voix. Au fond, l'homme s'inquiétait de la voir ainsi avec lui. Une inquiétude quant à ce qui pourrait lui arriver, parce que les hommes sont des bêtes, il le savait. De l'inquiétude cachée derrière un jeu, comme souvent le professeur se comportait de façon bien détournée pour se cacher.

Cependant... N'était-il pas allé trop loin à présent ? Une seconde un doute perlait, un remord peut-être également.

Fait chier.
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Rosabel Northrop





Re: Something stupid |Ziegler
30.08.16 17:51



Something stupid
Professeur Ziegler & Rosabel
_ Que dites – vous ?

Mais Rosabel n’avait pas eu le temps de s’indigner de cette proposition audacieuse, de ce qu’il sous-entendait. Elle, vouloir qu’il s’occupe de son corps ? Elle ne réclamait pas tant d’attention. Et elle avait alors rougi de la proposition si indécente, de ce qu’il suggérait de lui faire, les joues cramoisies. Ce n’était pas ce genre de relation qu’elle désirait, n’en déplaise aux apparences.
Elle sembla se laisser faire, basculée sur la table. Et qu’aurait-elle bien pu faire alors, tandis que l’homme entravait si bien ses mouvements.
Elle sembla furieuse encore, poussa un oh ! surpris et parfaitement offusqué, le visage fiévreux tandis qu’elle pouvait le sentir entre ses cuisses, tandis que son corps épousait un peu trop bien le sien. Elle aurait disparu sous lui, tandis qu’elle se retrouvait dans une situation si embarrassante. Et lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était entièrement à sa merci ; elle prit mesure de la délicatesse de sa position si bancale, clouée contre cette silhouette impressionnante penchée sur son visage, une carrure contre laquelle elle ne pouvait rien.

_ Ne soyez pas ridicule, écartez-v… !!

Et la fin de sa phrase mourut dans un gémissement arraché, d’un paire de lèvres intrusives qui tiraient les siennes dans un odieux contact agressif et soudain. Elle se sentit dévorée. Ses mains tremblèrent sous les siennes. Cela fut bref bien sûr, mais lui fit l’effet d’une douloureuse morsure ; une intensité peu commune, pas de cette tendresse avec laquelle elle avait déjà embrassé Anton, pas de ce soudain hasard maladroit qui avait pressé ses lippes contre celles de Demeter. Cela ne fut pas même digne d’être appelé « baiser » ; ses lèvres subissaient l'assaut d’une avidité et d’une impatience animale. Monsieur Ziegler marquait au fer rouge sa bouche d’une violence et d’une sauvagerie grotesque.

Elle se redressa avec une certaine hésitation, et ses yeux s’étaient bien gardés de chercher les siens, hagards qu’ils étaient, à vifs, soudain si sensibles. À cette colère, à cette nouvelle gêne aussi.

_ Êtes-vous satisfait de votre leçon ?

Elle n’aurait pas caché l’amertume de sa voix.
Se détournant tout à fait de lui, encore appuyée contre le bureau, elle appliqua un blanc mouchoir sur ses lèvres qu’elle nettoya d’un rouge qui avait bavé, de ce goût aussi, de ce goût qui lui faisait peur, qui la faisait trembler de colère.
Ce n’était pourtant pas la première fois qu’on la forçait, qu’on disposait à son insu de ses lèvres, de son être. Les hommes avaient parfois ces manies là.
Elle n’aurait pas cherché de nouveau à s’approcher, à s’y frotter, à s’y piquer. Car ne l’avait-il pas suffisamment brusque ? Pourtant il y avait encore de cette insolence qui revenait. Car il y avait bien  de l'insolence dans cette résignation silencieuse, dans cette façon qu’elle avait d'accepter ce baiser. Il faudrait cependant plus qu’un baiser arraché pour faire violence à Rosabel. Car Rosabel était de ce genre qui ne se rompt pas, pas si aisément, de ce genre de femmes qui se relèvent toujours et qui emmerdent et le destin et l’adversité.
Rosabel était bornée. Rosabel n’aimait pas paraître faible. Rosabel malgré les tremblements de son corps encore agité, secoué par cette brusquerie n’aurait pas éclaté en sanglots.

_ Il était inutile d’en arriver là ; cette leçon, ce n’était pas à vous de me la donner. Vous avez une fois de plus outrepasser votre statut et fais plus que nécessaire.

Mais sa voix était celle d’un automate, dénuée d’émotions. Pour mieux se cacher. Certes.

_ Mais c’était vous. Et c’est justement parce que c’était vous que je me le permettais. Je ne pensais pas que vous choisiriez une telle facilité. Que croyez – vous qu’il se passerait, avec un autre ? Vous inquiétez-vous donc des conséquences de mon insolence, sur un autre, sur moi – même ? Je ne vois pas en quoi cela vous concerne. Vous êtes certes professeur, mais bien piètre pédagogue. Je ne suis pas quelqu’un de raisonnable, monsieur Ziegler. Et mes relations ne sont pas prudentes.

Aurait-on tort de dire qu’elle se complaisait néanmoins dans cette douleur, dans cette façon qu’il avait eu de lui imposer cette proximité, que la bestialité du geste l’avait fait frêmir pour d'autres raisons encore, plus inavouables.

_ Ce que vous venez de faire reste néanmoins ignoble. Mais vous avez gagné monsieur Ziegler je ne jouerai plus. Avec vous, du moins.

Et on la trouverait un peu pâle, retranchée à l’autre bout du bureau, et froide, si froide, et si ébranlée pourtant, si contenue encore de ce qu’elle ressentait vraiment. Obstinée. Statique, incapable de juste s’enfuir, de le regarder aussi. Car si elle avait soutenu son regard, ses yeux se seraient probablement embués, ses mots n’auraient trouvé leur pensée, leur logique. Les joues auraient furieusement changé de couleur. Et sa main aurait probablement claqué l’épiderme.


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Re: Something stupid |Ziegler
04.09.16 15:27

Something stupid
Rosa & Orhan


Le silence. Il régnait pesant à présent alors que l'amertume de la voix de son élève résonnait. Et ses pensées divaguaient longuement alors. Le professeur en faisait trop, il se faisait si aisément haïr pour toutes sortes de raisons. Depuis toujours. Peut-être parce que l'impulsivité de son monde et la sauvagerie de sa jeunesse ne voulaient guère se tasser encore. Parce qu'il était un homme qui allait trop loin parfois, dans de mauvaises directions certainement pour en être arriver là. Et un certain regret le prenait alors. Non pas parce que son geste était répréhensible à tout point de vue, mais parce qu'il s'agissait de Rosabel. Brisant cette relation qui les unissaient, l'éloignant certainement de ce fait. Instinctivement, ce besoin de faire reculer les gens quand ils se trouvaient trop près de la barrière qui construisait son existence. Stupide humain qui craignait. Derrière ce masque, Orhan craignait que les gens s'immisce trop loin dans son monde. Son corps avait bougé, sa pensée l'avait suivi mué par un instinct inconscient peut-être à présent.

Le silence s’enlisait alors, semblant fumer naturellement alors que légèrement cette main qui avait renversée son élève, se crispait. L'homme osait pourtant un bref regard dans sa direction pour remarquer pleinement alors. Son geste, la conséquence de tout ceci. Et lentement ses orbes se fermaient, détournant le regard, soupirant longuement.

« Tu ne savais pas encore que je suis mauvais pédagogue ? ... Tu devrais partir, Rosa. »

Se redressant du haut de sa stature masculine imposante, un pas se faisait voir, s'en retournant à son bureau, contournant du plus loin possible sa vis-à-vis. Peut-être pouvait-il se sentir soulager quelque part à présent. De savoir qu'elle ne reviendrait probablement plus jamais. Pourtant il y avait ce sentiment, celui qui persistait à crier de présenter des excuses que l'homme avait bien souvent du mal à avouer. Si rare d'entendre « je suis désolé » de sa part et encore cette fois, il se refusait à le faire.

« Ne reviens plus ici. »

Alors de tout son poids, le professeur se laissait tomber sur cette chaise qui ne connaissait que trop bien sa présence. Faisant grincer cette dernière alors que le dossier tournait à présent le dos à la porte, fixant par la fenêtre qui se trouvait là. Un soupir à nouveau. Une insensibilité semblait perler ses traits dans son impassibilité actuelle, mais cette main toujours se crispait, tirant sur cette cigarette furieusement.

Il était aller trop loin pour revenir en arrière.

« Si tu as des questions à me poser concernant les cours, tu n'auras qu'à le faire quand on se reverra en classe. »

Des mots froids. Une voix terne. C'est celle qui englobait si souvent l'entité quand l'humeur n'y était plus alors. Peut-être souhaitait-il alors simplement se débarrasser au plus vite de sa présence pour avoir le temps d'y songer. Songer à cette limite qui venait d'être franchie si aisément. Trahissant la confiance qu'elle lui portait.

L'homme ne pouvait tout simplement plus vivre en songeant suffisamment aux autres pour retourner leur sentiment, leur intention de la même façon, dans la même subtilité.
Soudainement une main se posait sur son front, fronçant les sourcils par la suite.

Si stupide.
© ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: Something stupid |Ziegler
13.09.16 22:36



Something stupid
Professeur Ziegler & Rosabel
Ses longs doigts se serrèrent, froissèrent son petit mouchoir qu’elle tenait encore entre ses mains crispés. Elle ne l’avait pas regardé, car elle savait sinon qu’elle n’aurait su résister à la tentation de lui répondre, de s’épancher encore, plus que nécessaire, puisqu’il était indéniable que son comportement ne lui convenait pas. Quel âge avait-il sérieusement ? Elle ne désirait certes pas d’excuses, ou n’en attendait pas dans son cas, cependant elle souhaitait le voir assumer ses actes, ses bêtises. Puisque ce qui venait de se passer sur ce bureau en était une, puisque leur relation s’était oubliée, égarée.

Même ainsi, même si sa silhouette persistait à se détourner de l’homme, elle put entendre le froissement de son poids écrasé sur sa chaise. Voilà. C’était donc ainsi que le puissant Orhan Ziegler décidait de réagir, en ne faisant rien, la chassant plutôt de son quotidien après l’avoir forcée d’un baiser comme si c’était là peu de choses. Et en définitif, cela représentait bien peu de choses. Cependant, Rosabel faisait preuve d’une certaine exigence, même lorsque ses relations semblaient se complaire dans la rupture, puisque rupture devait-il y avoir, puisqu’interdit avait été franchi.

_ Cette décision ne vous appartient pas !

Elle avait parlé un peu vite, un peu fort, dans un sursaut de nervosité, s’en rendit compte presque tout de suite dans un nouveau silence qui laissa retomber ses excès, les frôlements colériques. Il n’avait pas le droit de la chasser, pas après ça, pas avant qu’elle n’ait retrouvé sa contenance, son assurance envolée, ses esprits, étourdie. Elle songea encore qu'elle aurait dû être la seule à décider de cela, si elle désirait le revoir, et non l'inverse et non lui qui bénéficiait du choix, de cette décision égoïste qu'elle aurait dû prendre, seule. Monsieur Ziegler était si injuste. Une remontée acide brûla une nouvelle fois ses lèvres :

_ Je ne vous savais pas si lâche. Quelle déception.

Elle s’élança. Ses pas la conduisirent près de la porte, claquèrent lentement de ses hauts talons. Tant de temps pour mettre fin à cette scène, à cette froideur exaspérante entre eux, puisqu’il ne serait désormais plus question que de ça. Rosabel s’arrêta alors, de ces secondes si éternelles, si peu nécessaires.

_ Une dernière chose : vos cours ne m’intéressent d’aucune façon. Et puisque vous avez décidé de vous comporter de cette manière, vous non plus. A présent oui, il ne l’intéressait plus, par cette façon qu’il avait eu d’embrasser ses lèvres, de les jeter ensuite, elle et le reste de sa personne, comme si elle avait été précisément la cause de tout ceci, comme si elle avait pu être celle qui avait commis la faute, l’affront. Elle n’avait pas été celle pourtant qui s’était ainsi jetée sur lui, avec tant de brusquerie, de grossièreté indécente. Elle s’était reprise, ses doigts autours de la poignée, son visage redevenu droit, sévère, sévère de sa déception. Elle observa une dernière fois le dos de la chaise, l’homme assis dedans, si bien calé, ignorant de ses problèmes. Bientôt, il y eut ce sentiment de répulsion qu’elle connaissait bien, qu’elle avait encore parfois, lorsqu’elle songeait à cette incapacité que semblait partager les hommes qui croisaient son chemin. La lâcheté aurait dû être masculine, elle en était persuadée. Et que dire de plus sinon qu’elle n’avait que sa gravité pour marquer son dégoût, son profond dégoût, ce méprisable dégoût dans le regard, du haut de cette bouche si hautaine ; de mépris. Du dégoût pour ceux qui ne savaient que fuir, pour cet excès de pitoyable. Elle tourna la poignée. Lamentable.

_ Au revoir, monsieur.

La porte claqua après son passage tandis que raisonnait encore au loin dans les couloirs le bruit de ses Louboutins sur les pierres froides.



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