BUT I KEEP CRUISING, CAN'T STOP, WON'T STOP MOVING. IT'S LIKE I GOT THIS MUSIC IN MY MIND SAYIN' IT'S GONNA BE ALRIGHT.
Ft. everyone
#ffddde
Encore pire que la prise de l’étoile noire dans star wars. Cette femme était encore plus horrible que la méchante et son rire de harpie dans la petite sirène –pour sa défense, c’est Ana qui voulait regarder ce film. Sa voix grinçante, ses vêtements trop voyants, à qui ressemblait-elle. Elle lui rappelait quelqu’un… Cruella ! Un brun débarque aidant Joakim dans sa quête à chercher le nom de la méchante disney. Encore cette vieille rengaine, une secte de langue de vipère –à part peut-être Porcinet qui n’avait pas l’air au courant que le lieu de rendez-vous des CA (calomniateurs anonymes) était ici-même. En fait, le mot juste pour le sentiment dans lequel baignait le rouge était, gêné. Et aussi blasé. Blasé par de tels serpents qui sortaient de la bouche d’une personne. Qui plus est d’une demoiselle, ou plutôt d’une aristocrate, en apparence. En fait, il n’était absolument pas touché par les dires de la brunette, il rigolait intérieurement. Tiens-donc, c’est la première fois qu’on m’sort un truc comme ça. Et d’ailleurs, avant de sortir de pareilles bêtises, renseigne-toi, la crise cardiaque est la première cause de mort dans le monde, moldu comme sorcier. Alors évite le ton dédaigneux avec moi, j’suis pas ton pote. D’ailleurs, j’ai pas envie de l’être pense-t-il.
La brune est collée à ton pote qui n’aime apparemment absolument pas. Mais alors pas du tout. D’ailleurs, si tu te souvenais bien, c’était bien lui qui n’aimait pas la compagnie des femmes… Un autre volontaire pour aller danser avec ce serpent ? Qui dirait oui ?! Avait-elle au moins un ami ? Joakim en doutait, sa langue était bien trop fourchue pour qu’une seine ou non d’esprit ne lui accorde du temps et de la sympathie. Cette demoiselle devait être bien seule. C’était d’ailleurs peut-être pour ça qu’elle était si odieuse.
TECHNIQUE SECRÈTE : SÉPARATION.
Les deux mains entre le corps de la victime et celle du boa qui enroule son repas du soir. Joakim les sépare, sans donner le temps à la duchesse de se plaindre ou quoi que ce soit :
« Moi, j’me porte volontaire. Désolée ma’am, j’t’empreinte ces deux gars pour aller faire un slow. Je suis sûr que Perceval –pas question de le ridiculiser maintenant avec son petit surnom débile- rêverait de danser avec toi, mais désolée, il a pas le choix, ni toi d’ailleurs –dit-il en se tournant vers Anton-, vous vous souvenez, vous me l’avez promis ! ALLEZ BYE ! »
Et sans laisser le temps à personne d’en placer une à qui que ce soit. Le blondinet part bras dessus dessous avec ses deux otages. Arrivé un peu plus loin, s’assurant que cette harpie ne les aient pas rejoins. Eh bah ! Qu’elle salope celle-là ! C’est qui c’te folle ? Je l’ai jamais vu jusqu’à maintenant….
Le finlandais va du coq à l’âne : D’ailleurs, ouais c’était moi sur la table t’a l’heure. La prestation t’a plu ahah ? il se retourne vers le brun qu’il ne connait guère, Joakim pour te secourir ! Tu es ?
Petit sourire en coin avec mouvement de tête beaucoup trop forcé pour que ce ne soit pas interprété autrement que pour de l’exaspération. Ce que mon frangin pouvait être drôle à l’occasion, un vrai humoriste. J’allais finir par lui faire manger le gazon s’il continuait. Lui et sa viande, il pouvait bien aller s’étouffer avec. Nous nous en reparlerons le jour où il n’y en aura plus. Il sera tellement triste qu’il en pleurera.
Je voulu le frapper, mais il s’enfuit avant même que je lève mon bras. La petite chochotte avait peur de moi. C’était tellement faible de sa part. Kiki s’en prit alors au garçon qui nous accompagnait, celui avec des yeux beaucoup trop beaux pour sa propre sécurité. Surtout quand il y avait mon frère dans les parages. Il déversa sur lui un flot de paroles à en avoir le vertige. Sérieusement, mon frangin ne connaissait pas la gêne. À croire qu’il avait vécu toute sa vie dans une grotte et qu’il avait appris le savoir vivre auprès d’un ours. D’un pas en avant et d’un mouvement calculé à la perfection, je lui donnai une claque précise en arrière de la tête.
« Pardonnez-le. Il peut se montrer con quand il s’y met. » dis-je en le regardant. La discussion était close et s’il voulait en apprendre plus, il devra trouver d’autres moyens plus polis.
Après quoi, Tulli profita de mes chaussures pour détourner l’attention. Well done, well done.
« Une boutique trop cool à Glasgow. Un peu underground mais t’y trouves quasiment tous les modèles de converses qui existent. Ceux-là sont une édition limitée, mais il y en aura sûrement une nouvelle pour le nouveau film. Kiki pourra bien t’en procurer une paire. »
Je disais Kiki, oui oui, parce que la petite n’était pas mon amie et que je ne m’imaginais pas en train d’acheter une paire de chaussures pour une étrangère. Je pouvais me montrer gentille, mais il ne fallait pas pousser trop loin.
« Voulez vous quelque chose à boire, j’vais prendre un verre. »
En même temps, j’avais vu Mew et ça compagnie serait toujours plus sympa que celle des autres. Déjà, je le connaissais et il ne me lancerait pas des feuilles de salade à la figure, lui.
Ça s'envoyait des vannes à tout va et les concernés semblaient bien le prendre. C'était plutôt bon enfant, l'ambiance était appréciable et je me demandais si tous les étudiants étaient aussi décontractés, entre eux. J'admirais la facilité avec laquelle Tullie, sans hésiter, avait engagé la conversation avec la petite soeur de Kieran. Pour ma part, j'étais bien incapable de faire un pas vers des inconnus. Je répondais lorsqu'on m'abordait mais si je tentais une approche, ça finissait en : "Et sinon, t'es au courant de ce qu'ils ont retrouvé chez Gringotts, la semaine dernière ?" Bon par contre, si on me répond positivement, j'enchaîne et impossible de m'arrêter, ça peut vite être lourd. Est-ce qu'on va penser que je suis asociale ? Ce serait le pompon. C'est juste que je parle tellement que j'évite d'infliger ça à ceux qui ignorent mes aptitudes à la parlote.
Une nouvelle bouchée plus tard, j'observais le buffet en me demandant ce que je pouvais bien manger d'autre, lorsque Kieran fit une réflexion qui me stoppa rapidement dans mon élan.
« Dis la fille qu'a déjà mangé la moitié du buffet quoi ! Et faut laisser la salade à ma frangine sinon elle va être obligé de brouter de l'herbe pour ce nourrir. »
C'était un peu exagéré, non ? Arf, à bien y regarder, il n'avait pas tort ! Les yeux rivés sur mon assiette, je décidais donc - bien malgré moi - de faire une pause et d'en laisser pour les autres. Il fallait donc que je trouve de quoi m'occuper, rapidement, afin de ne pas retomber dans cette envie de grignoter, qui pouvait se montrer pesante.
« ... J'avoue, c'est chaud. Courage, fuyons ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Assiette à la main, je m'isolais un peu de la foule, m'asseyant sur le premier support qui croisait ma route et sur lequel je me laissais lourdement tomber. J'avais de quoi tenir 15 bonnes minutes, si je mâchais lentement. C'était un défi, mais je le relevais sans problème ! Et tout en picorant de temps à autre dans mon assiette, j'observais les premiers arrivés, les nouveaux, les habitués et les mal à l'aise. C'était un spectacle intéressant quand il était vu dans sa globalité. Ca permettait d'en apprendre plus sur les autres, parfois de manière fortuite, sans pour autant qu'ils s'en aperçoivent.
Anton V. Lawliet
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Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
11.05.16 16:42
Concert à Poudlard
Il jette un regard à Rosabel; un sourcil légèrement levé et un sourire intrigué; car voyez-vous, s’il la connaissait maintenant beaucoup, il se fichait bien de savoir si elle pouvait danser sur ses talons ou non — aussi aurait-il voulu faire preuve de sarcasme et cynisme; aussi aurait voulu renchérir mais il avait choisi le silence. Car il ne s’agissait pas d’envie, mais de respect — et quoi qu’il dise, il en avait plus qu’il ne l’avouait; qu’il ne s’en rendait même compte. Elle reprend son nom avec aigreur, et elle attise un léger sourire à Anton qui se sent maintenant dévisagé; quoi qu’elle lui veuille, il préfère l’ignorer. Son regard se détache de la serpentarde. Un rire avait fait d’abord figure de réponse. « Réviser nous ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » Un léger clin d’oeil à Percy et un rire qui s’ensuit. « Il avait un problème à régler avec McFayden. Il est préfet, maintenant ! » Anton tape légèrement l’épaule de son ami; parce qu’au fond, ça le fait chier d’être venu sans Darwin; de le voir se pourrir la vie de responsabilités qu’Anton évitait plus que tout.
La cascade de venin s’échappe de la gueule de la vipère — et Anton ne peut s’empêcher de pouffer et de se retourner vers elle le sourire aux lèvres. « Trop de compliments en une seule phrase, d’où tenez-vous ce talent ? » Sourire espiègle; claquement de langue — car le vouvoiement était resté comme une vieille habitude dont on ne se défait pas. Merde. Mais en vérité, il y a quelque chose qui le tracasse plus que le reste; il se demande si elle le fait exprès; mais elle ne le reconnait pas. Elle ne le voit pas comme elle l’eut fait — aussi la question était de taille. Quand bien même avait-elle bu, aurait-elle pu tout oublier ? Le manque d’expérience d’Anton en la matière le laissait assez perplexe. Peut-être le faisait elle exprès, et cela aurait été du Rosabel tout craché. Quoi que, aurait-il pu oser dire qu’elle était suffisamment honnête pour assumer le connaitre ? Peut-être. Rosabel l’avait effacé de sa mémoire comme l’on use d’une gomme sur un papier; et il gardait un souvenir que ne serait jamais partagé, que l’on pourrait prétendre ne jamais avoir vu exister. Et ça l’agace.
Il écoute le garçon aux cheveux blancs répondre, et se demande bien si quelqu’un, dans le château entier, appréciait Rosabel Northrop — car même cet inconnu semblait ne pas la porter dans son coeur; et qu’elle devait s’en amuser, la verte aux nuances limitées. Il n’y a rien à commenter; car qu’oserait-il dire de plus; de moins, face à tant d’animosité. Aussi la voit-il se jeter dans les bras de Perceval et il ne peut s’empêcher de sourire, croisant ses bras le regard observateur. Rosabel Northrop était joueuse; espiègle. En parlant d’autres volontaires, le sourire d’Anton s’était un peu éclairci, ses bras levés. « Très peu pour moi, vous faites un couple parfait. ». Il lance un regard taquin; amusé, presque moqueur à Percy — car cette fois-ci, il avait bien décidé de faire marche arrière et de s’éloigner de la verte. Alors le garçon intervient — et si son idée n’est pas mauvaise, quelque chose dérange Anton; sans qu’il ne sache quoi, ne comprenne quoi — vraiment. Quelque chose chez l’ex d’Ana ne lui plait pas; pourtant se laisse-t-il porter par le bras du garçon un peu plus loin — ils échappent au serpent.
« Rosabel Northrop » répond Anton sèchement, portant son regard vers la table à buffet. « De là à dire que c’est une salope… ? » Il réfléchit un instant, le regard en l’air, le sourire qui s’étend un peu plus sur ses lèvres. « Je ne pense pas. » Il rit avant de la regarder d’un regard rapide. Elle ne l’était certainement pas; et qu’il la défende aurait paru bizarre; et il n’avait aucune raison de la défendre, tant bien même futur défenseur à la barre il s’imaginait. Lui n’avait aucune preuve à l’appui; quand d’autres auraient pu mentionner sa grossesse. « Mais honnêtement, qui s’en intéresse ? » Rire. À quoi bon se battre pour un combat qui n’était pas même payé; dont on ne se souviendrait pas. Définitivement. « Un être humain. » Il pince ses lèvres en guise de sourire, le regard joueur dans ceux de l’autre gars. « Anton Lawliet, Serdaigle. » décide-t-il finalement de répondre, en lui tendant la main. « Et vieil ami du bon Percy. » rajoute-t-il en posant sa main sur l’épaule du poufsouffle. Décidément; il ne lâchait pas son épaule, ce soir. Et étrangement; il ne voulait pas lui demander, il ne voulait pas savoir. Il ne le connait que peu, mais quelque chose le dérange, une façon de parler, un comportement qui ne lui plaisent pas — un sans-gêne qui le met mal à l’aise, une confiance en soi importante qu’il ne cerne pas totalement. Mais quand il faut prendre sur soi — « Et toi ? »
Bogeyman
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Date d'inscription : 03/09/2015
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
20.05.16 22:08
Intervention
La soirée avance tranquillement, sous les trompettes et mélodies de Caravane Palace. Un feu d'artifice apparait soudain, feu d'artifice de dragons, de flèches, de dôme — vous êtes éclairés de mille et une couleurs.
« Salut Poudlard ! » Et c'est sous le tonnerre d'applaudissement que le groupe continue son discours. « On espère que vous passez une bonne soirée ! Le directeur nous a demandé de vous faire passer un message — il ne peut être présent ce soir, mais il vous remercie tous pour votre participation acharnée dans son école ! Il vous aime tellement qu’il vous offre 5 PP à tous les participants au concert — on le remercie énormément !
Maintenant, c’est l’heure des slows. Aller ! Le dernier ayant un cavalier ou une cavalière devra venir chanter avec nous ! »
Invité
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
23.05.16 14:46
Have fun, drink, eat and obviously, music~
Everybody
∞ Quinny était restée sur le dos d'Ana, elle semblait prête à faire la fête avec la jolie blonde mais elle n'allait pas descendre de si tôt. Bon, Beauty était toute légère donc ça ne faisait rien mais danser avec une espèce de koala sur le dos, c'était un peu compliqué. Bref, Ana n'attendait même pas une réponse de son amie et s'empressa d'aller au milieu du groupe d'élèves qui dansaient pour se fondre dans la masse et s'éclater à son tour. Mais malgré cette explosion de bon humeur, la blonde était un peu attristée, dans le fond. Elle était triste de n'avoir que croisé le regard d'Ethan, elle aurait aimé au moins lui parler quelques secondes ou simplement lui dire bonjour, vu que ce soir là, c'était l'avalanche de connaissances d'Ana qui ne lui adressent pas la parole, sauf Quinny, évidemment, Quinny elle gère tout. Même Anton, il l'avait bousculé alors qu'Ana était entrain de regarder Ethan, de loin, il s'était juste excusé et voilà, pas de "Eh! Ana ça va?". Bon, Ana est un peu susceptible, mais on l'aime comme ça! Bref, la jolie blonde dansait tout en cherchant le professeur du regard. Elle ne le trouvait pas, la foule bougeait trop et tout ce mouvement l'empêchait de se concentrer. Au bout d'un moment elle abandonnait le combat et se dit qu'il fallait qu'elle profite un point c'est tout. Elle voulait tout oublier et simplement s'amuser avec sa meilleure amie. En parlant de Quinny, Ana commençait à avoir assez mal au dos, comme une vieille, et elle descendit son amie avant qu'elle finisse courbée pour toujours. "Bon c'est pas que t'es lourde mais je tiens à mon dos moi!" Elle se mit à rire, prit les mains de son amie et recommençait à danser, s'amuser, rire et sourire malgré sa petite once de tristesse au fond d'elle. Alors qu'elles étaient à fond toutes les deux, un magnifique feu d'artifice ébloui le concert. Toutes les couleurs illuminaient le ciel, Ana levait la tête et sourit comme une enfant en voyant le magnifique spectacle qui se déroulait au dessus de leur tête. Finalement, le groupe prit la parole, annonçant que le directeur ne sera pas présent, pas étonnant. Une annonce retirait d'un coup le sourire de la jeune fille. Comment ça c'était l'heure des slows?! Ah nononononoooo... Ana finit un petit sourire forcé à son amie "Euh... je reviens hein" Et fuit comme une petite lâche, essayant tant bien que mal à se faufiler entre les élèves. Ana avait peur des slows, peur de se retrouver toute seule face à tous ses élèves qui dansent en couple... Donc à chaque fois, elle les évitait, comme ça, oui elle serait seule mais c'était par son bon vouloir. En route, elle tournait la tête vers la droite, croisant le regard d'Ethan dans sa course vers la liberté. Prise de panique à la vue de celui-ci, Ana baissait le regard et fonçait droit vers les arbres, vers le calme. Au passage, elle en profitait pour prendre une bierreauberre, sa deuxième et enfin, elle se posait, le dos contre un arbre en soupirant... Et voilà, elle allait attendre que tout ça passe. Ayant toujours un léger espoir que quelqu'un vienne la voir quand même. On sait jamais. ∞
Ça te plaisait aussi de partager ce moment avec elle. Avec ta frangine. C’était certes, différent des autres moments passés ensemble en famille ou à l’extérieur, un lieu peu commun pour se retrouver et discuter mais c’était la meilleure opportunité que t’avais trouvée. Elle buvait délicatement, avec une féminité à couper le souffle, sa bièreaubeurre oubliant presque ton lien avec elle. En principe, enfin c’est ce que t’avais toujours compris de tes camarades ayant des ainés ici, on restait toujours droit et bien sage en leur présence pour être digne, être un soi-disant modèle. C’était valable pour les deux partis, c’était sûrement la raison du jus de citrouille dans ta main que tu bus avec rapidité. Foutu principe, non ? « Tu trouves pas que ça fait longtemps quand même ? ». Tu te tournas vers elle subitement. C’est vrai, depuis ton arrivée à Poudlard tu n’avais jamais eu l’occasion de te poser calmement avec un Fitzgerald. Un soupir se faufila dans l’air. « Ouaip’. Trop même. Depuis la dernière fois t’as bien dû prendre dix centimètres, le caractère de maman et le visage de papa. »
Voyant tous les jeunes autour, tu te rendis à l’évidence : ce n’était pas le moment de parler de ça. Plus tard peut-être. Elle se moquait ouvertement de ta personne, tu voulais la taquiner mais là encore, les autres servaient de barrière à votre relation, comme s’ils n’étaient que des visages tournés vers vous, vous épiant et notant les moindres faits et gestes. « J’étais là pour t’accompagner, hé ! ». Sourire en coin, tu lui tapas le haut du bras avec ton épaule. « T’es là pour t’amuser, file avec tes amis ». Tant qu’elle n’allait pas avec la demoiselle Rosabel, tu ne voyais pas tellement d’objection à ce qu’elle te fuit, toi son garde du corps professionnel. T’avais fait ta part du travail, c’est-à-dire l’accompagner pour passer un bout de temps avec, mais tu restais un professeur. Tu sentais que ta mission était de surveiller l’ensemble, d’intégrer ceux qui étaient seuls et de veiller au bon déroulement de l’évènement. Simplement ça.
Un claquement puissant se fit entendre depuis votre place, levant les yeux au ciel t’aperçus alors un magnifique feu d’artifice aux couleurs criardes et étincelantes. La maîtrise de tes mouvements était, à ce moment en tout cas, partielle et alors ta main s’abandonna rapidement à celle de ta soeur, effleurant le dos de sa main, sa chair, son épiderme. Merde, que tu te disais. Comment on se rattrape dans ce genre de situation ? Tu passas ton bras autour d’elle et ladite main se plaqua sur l’épaule opposée. « Ce serait bi… ». Coupure du son, voix crispante. Tiens donc, il était toujours en vie lui ? Tu étouffas un rire, l’heure des slows. N’importe quoi, mais t’en profitas pour pousser gentiment ta soeur vers le groupe. « Je crois qu’il y a des gens qui voudraient bien danser avec toi. » En disant ça tu repensas à tout. Aux jeunes gens s’enlaçant amoureusement. Ta haine des slows depuis la nuit des temps. Ta maladresse légendaire. Ta soeur. Toi. Ton statut. Ton recul. T’inclinas la tête en guise d’encouragement et lui lanças un sourire amical. Fraternel.
Eclair, illusion ou vérité, une blonde familière passa au loin et tes yeux croisèrent les siens l’espace d’un instant. Ana. Elle était là aussi. Pourquoi s’éloignait-elle de la foule ainsi ? Elle fuyait ton regard, démarche rapide et isolement volontaire. La brunette s’avançait lentement dans la foule. Tu te sentais coupable de devoir l’abandonner quelques instants, mais le temps d’un slow elle ne s’en rendrait pas compte, pour te couvrir tu lui lanças, sans être sûr qu’elle l’entende : « Je vais me chercher à boire », tout en désignant le gobelet de jus de citrouille vide. Tout sourire, t’attendis qu’elle ne soit concentrée que sur les autres, et tu bougeas en direction du bar. Le gobelet se posa en équilibre, rapidement et tu suivais la jeune Gryffone avec énergie.
« Ana ».
Ce n’était qu’un murmure, et au même moment tu lui attrapas le bras. Pourquoi t’étais là, concrètement ? Dis pas cette raison absurde que t’allais dire à tout le monde : Oui, je voulais la ramener vers l’évènement, peur qui lui arrive quelque chose. Totalement ridicule. Puis tu tentas l’approche la plus nulle de toute ton existence. « Tu ne vas pas danser ? »
B. Perceval Mcdonald
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Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
26.05.16 9:52
caravan palace
La voilà qu'elle s'avance, la vipère drapée dans sa dignité royale. Soudain, elle est proche. Trop. Perceval déglutit en voyant Rosabel resserrer ses anneaux autour de son corps à sa merci ; tel le boa étouffant sa proie. La poitrine de la demoiselle se presse sur son torse et c'est déjà trop, c'est inimaginable — c'est la duchesse Northrop. Il savait après tout, comment elle aimait jouer avec lui, comment elle retournait chaque situation à son avantage, pour dominer et le remettre à sa place d'impur et d'indigne, de sang-de-bourbe. Mais même lui, même Perceval, ne pouvait nier le charme hypnotisant que possédait la jeune femme. Et son souffle si proche chatouillant ses lèvres, ses susurrements empoissonnés — il voulait lui dire de le lâcher, lui dire de dégager, la repousser, grimacer d'horreur. Il ne pouvait tout bonnement pas ; tétanisé, à la merci du cobra orgueilleux.
La délivrance inattendue, inespérée (et peut-être même quelque peu indésirée ? Car Perceval tu restes un jeune homme quoique que tu en dises), survient sous la forme d'une main puissante qui l'attrape et l'enlève à son prédateur naturel.
Dans le tourbillon de ses pensées contradictoires, Perceval tourne les yeux vers son salvateur. Ah, Joakim. Un frisson remonte le long de son échine, alors qu'il n'ose imaginer la tête de Rosabel alors qu'on l'a interrompu dans sa démonstration de dominance. Lorsqu'ils sont à l'abri, ou du moins s'y croient désormais, il s'autorise enfin à respirer — mais le parfum de la duchesse semble s'être accroché à sa peau, ancré dans son esprit à jamais et le suit comme une ombre malfaisante. Son regard se relève sur son camarade, faisant une escale brève sur la silhouette d'Anton qui semble curieusement agacé, sans qu'il ne comprenne pourquoi exactement. « dodgerbluepas de corriger ce point de lui-même. « Disons plutôt que c'est un serpent qui profitera de la moindre occasion offerte pour t'humilier, te rabaisser et jouer sadiquement avec toi comme le chat avec la souris. » Oui cette description lui paraissait meilleure ; plus révélatrice de ce que Rosabel s'était appliquée à toujours lui offrir sur un plateau d'or incrusté de rubis de sa personne.
« Enfin, merci Joa, pour le coup de main. Et Anton, je retiens pour le “couple” hein. » Son coude tape un peu contre la chaire des côtes de son ami, boutade sans violence. Mais la main sur l'épaule qui ne le quitte plus est rassurante et amicale. Et puis c'était Anton — c'était toujours ce sarcasme et cette manie de s'amuser d'un rien. Pourtant présentement, le brun ne semblait pas d'humeur à sourire. Le regard de Perceval allait de l'un à l'autre de ses amis. Il allait pour dire quelque chose, mais la détonation dans le ciel fit se perdre sa parole dans la voûte étoilé en compagnie des étincelles de lumière. Le feu d'artifice venait de commencer, peignant la nuit de couleurs chatoyantes et il aurait presque réussi à oublier Rosabel.
Presque — si l'annonce des slows, suivi d'une musique lentement rythmée, ne l'avait aussi refroidi. « Oui, non c'est pas pour moi ça. Je viens d'échapper à la mort, c'est pas pour retourner. Je re-prends une bierreaubeurre et je m'éclipse moi — » Il glissait déjà quelques pas de côté, prêt à prendre la fuite. Une part de lui se disait que c'était tout de même une terrible coïncidence que la Northrop ait manqué de le coincer pour une danse, juste avant que ces dernières ne soient annoncées — et il frissonna en se remémorant qu'il n'avait jamais vu Rosabel renoncer devant une difficulté. C'était là malheureusement une des qualités de la demoiselle.
Invité
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
26.05.16 13:40
i feel like a young boy
▲
NOTES. I can feel my heartbeat.
You're like a peach ice cream. ♥ Tullie and Abby
Finie l'ambiance digne d'un festival de rock anglais. La musique bruyante avait laissé place à quelque chose de plus doux, de plus mélodieux à l'oreille. En levant les yeux, je remarquais que certains étudiants s'étaient rejoins pour danser, souvent par deux, au rythme calme de la mélodie. C'était apparemment le quart d'heure américain et sans être jalouse de ces demoiselles qui, visiblement sans mal, avaient trouvé un chevalier, je dois tout de même avouer que je les enviais un peu. Il faut dire que comme toutes les demoiselles, moi aussi j'aurais bien voulu voir une main tendue vers moi, le sourire d'un beau garçon qui, malgré le choix flagrant qu'il avait, m'aurait invitée à danser.
D'un autre côté, je pouvais également lever mes miches de cette marche pour inviter moi-même quelqu'un ! Pourquoi les damoiseaux devaient forcément inviter les damoiselles ? L'inverse pouvait se faire également, non ? Motivée, je scrute la foule du regard lorsque mes yeux se posent sur la jolie Tullie. Tullie, la douce et délicate jeune fille qu'on ose pas vraiment toucher, de peur de la casser. Elle m'impressionne, tant par sa beauté que par son éloquence. L'inviter ? Pourquoi pas ? Je n'ai que faire des bonne moeurs. Deux jeunes filles peuvent bien danser ensembles, non ? Aussi, avec un certain culot, je la rejoins. Un sourire timide s'affiche sur mes lèvres lorsque j'arrive à sa hauteur. "Tu veux bien danser avec moi, Tullie ?
La main tendue, dans les règles de l'art, je me sens comme un jeune garçon attendant, avec une certaine crainte, la réponse de son adorée. Elle pouvait très bien refuser l'invitation et me signifier mon congé ! Mais allait-elle vraiment le faire ? J'espérais que non et en l'attente d'un mot de sa part, je ne pouvais que constater les battements fous de mon petit coeur.
La soirée était pas mal avancée. Et il en avait déjà raté un bon morceau, il le savait. Il avait été plutôt occupé à chercher Pixel dans le château pour l’y emmener, lui faire prendre l’air, parce qu’un concert, ça pouvait lui plaire. Voilà pourquoi il la portait sur son dos désormais, traversant les couloirs pour se diriger vers le lac, avec l’intention de profiter de ce qui restait du concert comme il le pourrait. D’ailleurs, le coin était plutôt désert en ce moment ; sans doute que la plupart des élèves assistaient au spectacle. Sauf lui, là.
« Hé ! Tu fais quoi ? » lança-t-il en passant à côté d’un gars, qui n’avait pas vraiment l’air de marcher dans la bonne direction. Ajustant Pixel sur son dos, histoire de libérer un de ses bras, il attrapa le jeune homme par le coude, et lui adressa un sourire d’encouragements. « La fête c’est par là ! » Et sans plus attendre, il se remit en route. Sur le chemin, il fit la conversation comme il le pouvait, se présenta, et présenta son colis également. Pixel ne faisait cependant pas mine de vouloir se réveiller immédiatement. Lorsqu’ils arrivèrent finalement sur place, la musique, plutôt calme, semblait appeler au slow.
« Attends une minute. » fit Zachary, en lâchant le coude du Serdaigle. Il entreprit de réveiller Pixel et, une fois que celle-ci fut debout, il tâcha de lui expliquer la situation. Un bal, quoi. En réalité, il savait qu’il devrait la surveiller ce soir. Histoire qu’elle ne soit pas avec des garçons bizarres, et toutes ces conneries qui effrayaient tellement Monsieur Hingsley. Pour le moment, il choisit de lui laisser sa liberté ; peut-être en profiterait-elle pour s’endormir dans un coin, ou pour danser avec un monsieur tout-le-monde. Tant qu’il surveillait du coin de l’œil, tout se passerait bien.
« Bon du coup ! T’as une idée de la personne avec qui tu vas danser ? » reprit le Serpentard, s’adressant cette fois-ci au pauvre gars qu’il avait trainé jusqu’ici. Trop sociable, trop heureux, et il en embarque d’autres dans ses histoires.
hrp:
je m'incruste tardivement, mais j'ai traîné Pixel et Hjörtur pour votre bon plaisir !
Tullie laissa échapper un soupir de soulagement lorsqu’Aileas s'exclama à son tour en se prenant au jeu. La première année plongea dans un silence respectueux et dodelina de la tête seulement par intermittence comme pour signifier qu’elle approuvait les dires de sa vis-à-vis. Ainsi donc il existait une boutique, « trop cool », à Glasgow où l’on était sensible de trouver tes perles rares comme nul par ailleurs ? Le regard de Tullie s’illumina à la prononciation du terme « underground ». Elle qui avait toujours rêvée de se rendre un jour dans un endroit comme celui-là…
« — Oh, non !! Pas la peine de vous déranger pour ça (dit-elle tout en coulant un regard incertain vers Kieran) . A t’écouter ça donne tout de suite envie d’aller y faire un tour par soi-même. Peut-être qu’à l’occasion je pourrais m’y rendre si jamais je passe mes vacances dans le coin… »
Tullie avait prononcé ces derniers mots sans grande conviction, si bien qu’ils parurent mourir derrière le brouhaha ambiant. La serdaigle proposa d’aller chercher des collations et la première année hésita grandement à lui quémander une bière-au-beurre, mais elle estima qu’elles ne se connaissaient pas encore assez bien pour lui demander une telle faveur et le temps qu’elle y réfléchisse Aileas s’éloignait déjà. « Zut, encore une occasion de ratée » songea la poufsouffle, cependant elle relativisa très rapidement en estimant que d’autres occasions ne viendraient pas à manquer.
Après un temps, que Tullie passa à grignoter tranquillement des petits fours et à siroter un jus de citrouille revisité, la musique oscilla en adoptant un rythme plus doux et le groupe prononça quelques mots pour introduire les slows. Trop cool ! Tullie allait enfin pouvoir regarder – de près cette fois-ci – tout plein de jolis couples, plus ou moins assortis, danser ensembles dans une atmosphère fleur bleue. Elle en était rendue là dans ses pensées lorsque la voix d'Abby la ramena à la réalité.
« — Tu veux bien danser avec moi, Tullie ? »
Relevant les yeux vers elle, Tullie sentit ses joues s’échauffer. Comment refuser une telle offre, prononcée avec tant de candeur ? Bien que la petite brunette ne sache pas très bien danser, il lui tardait de se mêler à son tour à la foule. Aussi, déposant sa main dans la paume que venait de lui tendre Abby, Tullie esquissa son plus beau sourire. Franc et un peu gêné aussi.
« — Abby, euh, oui, enfin. Ce serait avec plaisir. »
Raffermissant sa prise sur les doigts de son aînée, la poufsouffle entrepris de l'amener vers les autres danseurs et, ne sachant pas trop comment s'y prendre, elle commença à se déhancher sur place et en rythme tout en gardant toujours la main d'Abby dans la sienne. Tullie esquissa un sourire d'ange.
Ok j'aurais pas dû. Mais c'était amusant de la voir comme ça rougir de la tête au pied. Elle s'offusque un peu en ce retenant de me gueuler dessus. Je lui fais mes petit yeux désolé en papillonnant un peu des cils en guise d'excuse et accepte volontiers son invitation à l'aider à aller voler de la bièraubeurre même si c'est dégueulasse à gerber. Je me tourne vers Aili qui râlait encore un peu.. Abby elle avait déserté pour se goinfrer dans son coin, elle change vraiment pas en faite. Tullie et son ami aux beaux yeux sont donc décidé à aller ce soûler discrètement. Mais la chouette veillait au grain et franchement, aucune chance que ces deux là puissent passer pour majeur. Même moi j'avais du mal des fois mais heureusement j'avais plein d'idée en tête.
Je glisse à coté d'Aili et en profite pour la serrer dans mes bras en déposant un bisous sur sa joue pour qu'elle arrête de bouder, elle va détesté ça mais c'est pas grave de toute façon je lui laisse pas le choix et j'avais l’intention de passé une bonne soirée. Ça commence aussi par une bonne entente avec ma frangine. Une silhouette attire mon regard à droite, quelqu'un venait d'arrivé, un peu en retard mais là quand même. Je crois qu'il s’appelle Zachary ou quelque chose comme ça et ma sœur avait toujours le regard qui traînait vers lui, et ça la rendait bête à croquer ! Je passe mon bras autour de son épaule et lui murmures quelques mots à l'oreille.
« Peut être que c'est le moment d'inviter .. tu sais... »
Je n'en dis pas plus, je me contente d'un sourire avant de déguerpir en lui cirant que dans la vie faut oser et rejoins la table ou trônait Lux d'un pas discret. Bon le tout c'était de prendre l'air détaché, naturel. Mais c'était un peu difficile quand la musique ce met à changer tout d'un coup. Un rythme plus lent, un truc pour les amoureux ou juste les danses lascives, mon regard scruta tout autour de moi, déjà quelques couples ce formaient ici et là, à croire que tout le monde n'attendait que ça. J'avais l'air bien moi là à table avec ma bièraubeurre presque dans la main. Tans pis hein ?
Puis j'étais pas le seul à resté planté là à regarder les autres. Joyce était pas loin de moi, elle était en train de siroter son verre tranquillement, quoi qu'un peu tristement peut être ? Ou alors elle était contrarié enfin je sais pas c'était difficile à dire. J'allais donc la saluer, parce que je suis un mec sympa et parce que ça faisait deux minutes que je n'avais parlé à personne surtout.. Elle observait quelque chose du coin de l’œil, ou plutôt quelqu'un en faite. Son frangin. Même les profs s'incrustent aux fiesta maintenant ? Fallait bien quelqu'un pour surveiller tout ce tas de sale gamins ouais en faite. Mais je sais pas pourquoi elle avait l'air un peu triste, ou déçus ? Peut être qu'il l'a largué pour aller parlé avec la jolie Ana. D’ailleurs c’était quoi cette façon qu'il a de la regarder ? J'en souriais, certain que ça cachait un truc mais pour le moment c'était surtout Joyce qui m’intéressais. Je profitait de la musique douce pour me glissé à coté d'elle en souriant, la surprenant un peu peut être.
« Hey ! C'est qui que tu stalke comme ça hum ? T'as de la chance, je suis à la recherche d'une jolie cavalière pour ce petit moment de slow super cliché. Si tu me jette je serais triste et peut être que j'irais me noyer dans le lac pour oublier mon chagrin.. tu veux pas ma mort sur la conscience quand même ? »
Je venais peut être de lui fournir le meilleur argument pour m'envoyer bouler, même juste pour troller mais tans que ça la fait sourire c'est un peu gagné... et puis de toute façon j'attendais pas son avis, je la kidnappe sans plus de gêne. Je l'avais déjà attrapé par le bras pour la traîner un peu plus loin parmi la foule de couple dansant. Main sur la taille, je prend bien soins de rester gentlemen et ultra cliché, genre, un mettre de distance et grand geste de valse. On est pas là pour ce prendre au sérieux de toute façon.
« Alors, comment tu trouve ma valse ? Je vais me noyer tout de suite ou on continue encore un peu ? »
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