Un voile sombre avait recouvert sa figure, et dans cette vague contemplation, fixe, comme l’esprit s’égarerait devant une tâche bizarre jetée sur une œuvre d’art, son regard n’avait pas tremblé. Jusqu’à ce qu’ils sortent tout à fait de son champ de vision, jusqu’à ce que leurs trois silhouettes se confondent dans le lointain, disparaissant parmi la foule en liesse. Et un sourire aigre ornait déjà les lèvres sanguines, trempées dans le gobelet, aspirant dans son gosier la boisson alcoolisée qui semblable à une rivière se jetait dans le fleuve que formait l’ouverture de sa bouche, jusqu’à toucher sa gorge irritée.
Elle se retrouva seule. Et les conversations, les cris, les rires raisonnaient à ses oreilles, des brides de joie qui revenaient, symphonie un peu ivre, et elle regardait sans voir, dans un isolement tout relatif. Trop proche de la scène sans réellement l'être. Leurs noms ne purent s'empêcher de défiler une fois de plus, les premiers rôles de ce triste et pathétique spectacle. Et comme cet amusement lui semblait si vain, si faint, si peu réel.
Elle se souviendrait que l'un était sang de bourbe, d'un autre et de quelques remarques irritantes qui lui auraient fait plisser les paupières de contrariété. Et à cette idée, elle relevait la tête, inspirée de mépris, offensée encore dans son arrogance froissée. Le troisième l'avait vouvoyé d'un ton étrange, d'un rire presque familier, d'un sourire saisissant. Mais Rosabel ne vivait pas la chose comme une défaite ; Rosabel était au-dessus de ces enfantillages. N'était-elle après tout pas déjà accoutumée à ce type de comportements ? Car elle était de ce caractère souverainement déplaisant, qui suffisait à lui seul à faire fuir toute compagnie. On ne devenait pas intime avec Rosabel Northrop ; elle vous supportait rarement, vous tolérer tout juste. La jeune femme avait mérité son titre de serpent, elle en était assez consciente pour ne pas s'offusquer outre mesure des réactions que ce pseudo couronnement engendrait, préférait plutôt s'en amuser d'un rire jaune.
Elle broya le gobelet vide d'une main crispée, non pas d'énervement car elle affichait encore ce rictus démoniaque. Rosabel était Rosabel. Et ce soir, elle serait talentueusement odieuse. La main suspendue encore en l'air, elle lâcha froidement le plastique qu'elle écrasa d'un coup d'escarpin, d'une froide indifférence.
Elle migra vers d'autres horizons.
_ Et bien. Et bien. Même les ours mal léchés daignent sortir de temps en temps de leur caverne, Calhart.
Elle s'était arrêtée tout juste à son niveau, le toisant d'un mépris évident, la voix suffisamment forte afin qu'il n'y ait pas de doutes possibles. Décidément, tous les pleutres étaient de sortie ce soir. Voilà qui manquait cruellement de Green, de Lambergson, d'Ó Griffin. Un rassemblement pour les pauvres d'esprit. Voilà ce qu'était cette soirée. Fallait-il vraiment aimer mépriser les basses sorciers pour délaisser le gratin du gratin ?
Le feu d'artifice éclata à ce moment-là, déviant un instant son attention du gryffondor. Il ne manquait plus que ça. Cacophonie ridicule de couleurs pour les romantiques attardés. Elle pesta et eut tôt fait de s'éloigner de sa dernière victime en date...
... Pour mieux retrouver la première. Le blaireau dans toute sa magnificence. Blaise Perceval McDonald. Décidément, vous n'excellez pas même dans la fuite.
Et Rosabel ondula jusque derrière lui, ses pas feutrés, de cette discrétion fourbe et traître, vipère sournoise qu'on n'attendait pas. Et la morsure avait été soudaine, elle était arrivée dans son dos, un bras tendu sorti hors de l'ombre. Elle l'avait attrapé par le col et l'avait abruptement attiré vers elle, et le poussant de quelques pas encore elle parvint à l'attirer entre deux couples qui refermèrent le passage derrière eux, leur offrant enfin cette parfaite intimité qui leur avait cruellement manqué plus tôt.
_ Trop tard, Blaise.
Et une vipère lui avait soufflé un poison dans l'oreille de sa voix suave, narquoise, tandis que ses bras trouvaient à nouveau le chemin de sa nuque, que son corps retrouvait la chaleur du sien, la poitrine doucement écrasée contre le torse, et son souffle froid oublié dans le creux de son cou. Frivole. Et cette manière qu'elle avait eu, de glisser lentement un bras le long de son corps, d'une douce, d'une effrayante caresse, reptilienne, de s'emparer de ses mains, les amener sur les courbes de ses hanches. Murmures suaves.
_ Tu es à moi, petit sang de bourbe. L'audace impudente d'une étreinte mortellement fascinante. Je t'excite, peut-être ?
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Joyce Fitzgerald
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Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
28.05.16 18:31
Concert à Poudlard
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Joyce Fitzgerald
Est-ce-qu'il était sérieux ? Au fond, elle se moquait bien qu'il puisse disparaître pour une danse. Fuir les slow ou bien même aller chercher la personne de son intérêt pour pouvoir tourner inutilement avec. Mais le fait de l'avoir poussé vers un groupe, ça elle ne l'avait pas spécialement bien pris. C'était un peu comme si il avait forcé sa sœur à danser un slow avec quelqu'un, sauf qu'au fond les Fitzgerald étaient un peu tous pareil. Ce n'était pas trop leur fort. Surtout que Kenji n'était pas présent au concert, donc avec qui exactement Ethan voulait qu'elle danse ?
Comme c'était un jour de fête, elle c'était retenu de soupirer bien qu'elle en avait très fortement envie. Déjà qu'elle n'était venue là que pour suivre l'invitation de son frangin. Voilà qu'elle se retrouvait toute seule avec son verre de bierraubeurre. Joyce regardait le fond de verre, à se demander si elle ne devrait pas rentrer dans sa chambre. Après tout, Rosabel était aussi au concert la préfète aurait donc un moment repos avant que la harpie ne revienne se coucher. Sauf qu'après, cela signifiait aussi de laisser Ethan seul, dans le cas ou il reviendrait vers elle. La dernière option était d'aller chercher Kenji pour danser avec lui, sans pour autant l’amener au concert parce qu'elle savait que ce surplus de monde n'était vraiment pas pour lui.
Finalement, elle retourna son regard à la recherche de son frère qui s'éloignait du bar pour partir un peu plus loin. Joyce avait raison en fait, soit il fuyait vraiment le slow comme la peste, soit il allait secrètement chercher une élève pour danser avec. Elle rigola. Ce n'était pas son genre et même si il ne lui en parlait pas, même si Joyce avait entendu qu'elle avait été le problème de son nouveau poste. Il n'avait pas pu tourner la page aussi rapidement. Si ?
Un haussement d'épaules, elle porta une nouvelle fois sa bierraubeurre à ses lèvres lorsque Kieran s'approcha d'elle pour l'aborder. La préfète des serpent lâcha un sourire face à tout cela. En vrai, lorsqu'on considérait cette « rivalité » que pouvait exister entre les deux maisons c'était assez comique qu'un Gryffondor puisse inviter un Serpentard à danser. Qui plus est, danser un slow. La demoiselle savait qu'elle ne pouvait pas refuser, malgré les propos du plus jeune, il était bien trop dynamique pour accepter un quelconque refus de sa part. Surtout qu'elle ne pouvait pas s'y dérober ; elle c'était retrouvée toute seule.
A peine Joyce n'eut le temps de finir son verre d'une traite, que Kieran l'avait déjà tiré au centre de tout les autres couples déjà créés. Si un jour on lui avait dit qu'elle danserait un slow avec une autre personne que Kenji, elle lui aurait très certainement rit au nez. Ça lui paraissait tellement être une chose improbable, et pourtant. Elle ne savait pas dans quoi elle avait mit les pieds. Du moins, elle espérait juste que ça ne sera pas sur les pieds du troisième année.
« Je suis allégrement surprise en fait, ça me donnerait presque envie de te rendre les points que je t'ai enlevé la dernière fois. Sourire, elle pouvait bien dire tout ce qu'elle voulait, après tout un préfet ne pouvait pas redonner des points perdus. Il n'est pas encore minuit, donc ton bain attendra. »
Mais elle espérait vraiment ne pas lui marcher sur les pieds ou bien même faire quelque chose de travers. Parce que ce n'était pas vraiment son genre de danser le slow. L'avantage au moins, c'est qu'elle se servait de Kieran comme cobaye pour son futur mariage avec Kenji.
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Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
28.05.16 20:34
Have fun, drink, eat and obviously, music~
Everybody
∞ Ana était déterminée à échapper à cette foule de petits couples qui dansent ensemble, sûrement amoureux et heureux de vivre gnagnagna. Elle ne voulait pas danser, parce qu'elle allait être toute seule, ce qu'elle détestait. Non mais sérieusement, se retrouver le ou la seule débile sur le côté observant tout le monde tourner en rond comme des manèges non merci. D'un côté Ana aimait ça, danser, face à face à la personne qui lui plait, d'ailleurs elle avait déjà dansé un slow avec Jo mais c'était tout, oh mais en y pensant c'était son dernier slow. Donc, la blonde partait en direction de son arbre, buvant quelques gorgées de sa boisson en marchant. Lorsqu'elle entendit très légèrement son prénom, elle n'a même pas eu le temps de réagir ni même d'arriver à l'endroit voulu, qu'une main forte sûrement masculine l'arrêtait dans sa direction. Surprise, la blonde renversait la moitié de sa boisson alcoolisée par terre "Rahhh ! No! Tant de bonheur perdu... Ma bierreaubeurre..." La jeune fille soupirait, le regard plongé sur le cadavre de son tendre ami de la soirée : l'alcool. D'abord en colère Ana soupirait, mais se fut de courte durée. Cette main était celle d'Ethan. Ana haussait les sourcils à la vue du brun et toussotait un peu gênée. Son coeur se resserrait et elle sentit une étrange sensation traverser son corps, comme une sorte de frisson de bien être faire frémir son épiderme, ce qu'elle avait déjà ressenti auparavant lorsqu'elle voyait Ethan de proche. "Hm... Oh salut Ethan" Sur le moment, elle le fixait, un léger sourire aux lèvres. Il s'était passé trop choses. Beaucoup trop. C'était aller tellement plus loin que ce qu'elle aurait pensé, alors le voir là, en face d'elle, dans son rôle de professeur surveillant un événement du style concert... Ca lui faisait bizarre, parce que pour elle, Ethan n'était pas un prof, c'était Ethan. Il avait l'air de chercher très rapidement une excuse de sa venue. Ahah basique le coup du "tu ne danses pas?". Ana lui sourit, toujours gênée, reprenant une gorgée du pauvre reste de sa boisson "Euh... Non... Enfin, je suis partie parce que je pensais que Beauty voulait danser avec un certain gars et je voulais pas déranger et comme bah euh... enfin... j'ai personne avec qui danser et bah voilà, je me suis mise un peu à l'écart. Comme j'ai absolument pas envie de faire écouter ma voix dégueulasse sur scène, autant se cacher." Elle passait une main dans ses cheveux en souriant toujours un petit peu. Putain ce sourire niais qui se collait à sa face pour on ne sait quelle raison, enfin si Ana sait pour quelle raison elle souriait aussi bêtement hein. Elle le fixait dans les yeux, haussait les épaules et reprenait une plus grosse gorgée de son grand verre presque terminé "Et toi? Tu ne danses pas? Enfin j'avoue t'es un prof tu vas pas te mettre à danser avec des élèves ahah..." Bon ok, sans le vouloir sa phrase était plutôt sous entendu du genre "tu vas pas te mettre à danser avec moi même si j'en meurs d'envie. Comme je meurs d'envie de te rouler la plus grosse pelle de ta vie au milieu de tout Poudlard." mais bon, ça c'était dans la tête d'Ana. ∞
Event 1: Concert à Poudlard ft. Everyone & Zachary
Il a d'abord lu l'annonce sur le panneau d'affichage. Ce jour-là, il a doucement secoué la tête : il n'y irait pas. Il a ensuite vu quelques papiers placardés çà et là qui insistant sur l'importance de cette soirée et l'occasion qu'elle serait de faire la fête. Il n'a pas bronché davantage. Enfin, certains camarades en ont parlé autour de lui voire ont exprimé leur souhait qu'il y aille. Il n'a pas capitulé. Il a même élaboré un plan pour cette fin de journée et l'a suivi à la lettre. D'abord, il a passé la fin de journée à s'entraîner au vol loin du château avec son propre balai. Ensuite, il est parti se réfugier dans la salle sur demande nouvellement fonctionnelle pour y trouver un vaste bassin où se laver et se prélasser pendant que les élèves se préparaient tous dans leurs salles communes pour cet événement. Il a même somnolé jusqu'à ce que l'eau devienne trop froide et le force à ressortir en frissonnant. Il a enfilé son change, inséré ses affaires imprégnées de sueurs dans une poche qu'un sort rendit imperméable avant d'insérer le tout dans son sac à bandoulière. Enfin, il est allé s'installer sur les balcons d'où il pouvait surveiller l'affluence vers le lac. Ce plan est tout simplement parfait. Il voit les gens traverser le parc de plus en plus nombreux pour aller se tasser au bord de l'eau, formant des masses sombres informes sous le ciel crépusculaire. Doucement s'installe l'obscurité, laissant les étoiles apparaître une à une dans le ciel noircissant. Lorsqu'il est certain que la fête bat son plein, il quitte les balcons d'un pas lent, absolument pas pressé de croiser les retardataires potentiels, et se dirige à présent vers les cuisines pour prendre à grignoter puisqu'il a dû sauter le repas. Il ne croise personne, les couloirs demeurent d'un silence de plomb et il se félicite d'avoir réussi à esquiver quiconque susceptible de le traîner au lac.
Ou presque.
Quand il tombe presque nez à nez avec un jeune Serpentard qui transporte une Poufsouffle inconsciente, un temps d'hésitation l'empêche de réagir. Pourquoi porte-t-il une personne dans un tel état ? Lui est-il arrivé quelque chose ? Il est surpris, pourrait presque s'inquiéter mais n'en a pas le temps ; déjà, il sent son coude attrapé d'une poigne plus ferme qu'aurait dû le permettre le poids mort. « Hé ! Tu fais quoi ? La fête, c'est par là ! » Hjörtur en bonne victime n'ose pas refuser franchement. Il se présente seulement avec timidité et demande des explications sur le colis, assez intrigué par la situation, ce qui lui permet quelque part de se dissocier quelque peu de sa propre situation : tout son plan s'est écroulé en un instant. Il marmonne bien que les grandes fêtes ne sont pas trop son truc, mais Zachary donc réfute en souriant tandis qu'ils traversent le parc et que la musique commence à se faire entendre. Le son monte tandis que diminue la distance jusqu'au lac, et bientôt le jeune Serdaigle commence à froncer les sourcils de gêne.
Une fois arrivés, il est raide, le regard perdu par tant de d'agitation, les oreilles agressées par une forte musique rapide dont il n'apprécie pas le genre. Des élèves mangent sur les buffets, certains tiennent un verre servi par Lux la Chouette en personne, beaucoup se déhanchent entre amis sans vraiment former de couples. Ça parle fort pour se faire entendre par-dessus le tintamarre et Hjörtur se sent complètement dépaysé et vulnérable, si bien qu'il reste tout près de Zachary et Pixel qui émerge doucement de sa lourde sieste et l'écoute avec un regard mi-sommeillé. Lorsqu'elle semble à peu près réveillée, elle finit par s'éloigner d'elle-même juste quand la musique très rythmée prend fin. Le chanteur prend la parole dans son micro et annonce les slows avec la menace qui retentit comme un coup de poignard : le dernier seul devra chanter sur scène. Sa respiration accélère, son cœur se change en un marteau fébrile, ses yeux paniqués balayent la foule en veillant à ne croiser aucun regard. « Bon du coup ! T’as une idée de la personne avec qui tu vas danser ? » Déglutissant, il baisse les yeux et ne peut retenir le rouge du désespoir lui monter aux joues avant de bredouiller « N-Non... E-et toi...? » Il sait que même si Zachary le laisser se défiler, on le verrait fuir et on le monterait d'office sur scène. Ce serait le pire. Pitié ne me laisse pas pitié ne me laisse pas seul. Habitué à son contact pendant le trajet, il lui a déjà agrippé le bras sans s'en rendre compte.
Danser avec la préfète des verts. Je sais pas trop ce qui m'était passé par la tête mais sur le coup ça m'avait juste semblé amusant. Pourquoi pas hein ? Puis elle était seule avec son verre, j'étais seul avec le mien, autant être seul tout les deux en train de danser. Au moins ça servira à quelque chose. Elle s'était laissé entraîné, peut être que je lui avait pas laissé le choix mais j'étais certain qu'elle aurait trouvé tout un tas d'excuses pour ce défiler comme la moitié des élèves qui disparaissaient déjà. La crainte de devoir chanté en motiva deux trois à vite ce trouvé une paire de bras avec qui ce coller le temps que le supplice cesse. J' espère que je suis pas un supplice pour Joyce, ou du moins pas trop. Je lui écrasais pas les pieds c'était déjà ça !
Elle me complimenta sur ma danse, ou du moins elle était pas médiocre au points d'aller me jeter dans le lac. C'était gentil de sa part, je pensais qu'elle aurait saisit la perche pour me vanner, en générale c'est ce qui ce passe mais c'est vrais que Joyce sous sa peau de serpent mordait pas tellement finalement. Elle en était encore à parler de mes points qu'elle m'avait retiré. Ça m'avait fait sourire dans un éclat de rire. Je crois que j'avais encore du mal avec ses aires désolé quand on parle de ça.ça donnait envie de lui tirer les joues mais si je faisais ça c'est elle qu'allait me jeter dans le lac.
« Aaaah.. ces points.. j'espère que tu pense pas que je t'en veux pour ça hein ? T'as fais ton travail et j’assume complètement de les avoir perdu après ce que j'ai fais. Et puis ne parlons pas trop fort après on va croire que j’essaie de te corrompre avec une valse sensationnel et quelques verres de bièreaubeurre... T’imagine la réputation ! »
C'était plus pour rire qu'autre chose bien entendu. La verte n'était pas si facile à soudoyer, même si certaines rumeurs tendent à dire le contraire, je mettais ça sur le compte de sa manie à être désolé d'en arrivé aux sanctions à points. Ça fait louche c'est certain ! Mes pieds glissaient sur l'herbe du parc. Je lui offris un mélange chaotique de valse, tango et tout autre danse ce dansant à deux. J'étais pas très doué pour les truc « classique », je veux dire qu'à notre âge on préfère la musique forte, rythmique et si possible qui fasse dandiner des fesses et du corps contre celui des autres. La ça ressemblait plus à un bal de promo, mais si ça avait été le cas, Joyce et moi c'est certain qu'on aurait eu les couronnes.
« Déjà qu'un lion danse avec un serpent, je suis certain qu'y'a une règle qu'interdit ce genre de pratique, t'imagine après, la légende de l'éternel rivalité qui tombe à l'eau. Finalement on est des rebelles en faite. Alors ? Qu'est ce que ça fais hum ? »
Joyce la préfète rebelle, ça lui allait bien, et j'étais même certain qu'y'avait une part de vérité là dessous. Parce que si j'avais pas de mal à l'imaginer ce ronger les ongles après avoir retiré des points, j'avais beaucoup de mal à l'imaginer en petite fille sage et ordonné. Je sais pas, peut être un truc dans son regard ou ce sourire en coin qu'elle a des fois. Un jour j'espère lui tomber dessus quand elle fera une bêtise. Ce sera certainement magnifique.
Comment voulez-vous prendre le temps de vous reposer, après une journée des plus éreintante, lorsque le monde entier tient à vous rappeler qu'il existe et qu'il fera tout pour vous emmerder au plus haut point ? Je me souviens de la douceur de mon lit, du moelleux de mon oreiller et de la facilité avec laquelle j'avais sombré dans les bras de Morphée en seulement quelques minutes. Il faut dire que lorsque mon corps entre contact avec une quelconque matière confortable, je ne tarde pas à m'endormir et peu de personnes peuvent se vanter de pouvoir me réveiller. Cependant, je fus bel et bien réveillé par un instrument à corde plutôt bruyant qui, comme pour me narguer, joua aussi fort qu'il le pouvait. Réveil brutal, c'est le moins que l'on puisse dire ! Vaguement, le souvenir d'une soirée -ou plutôt d'un concert- me revenait en mémoire. J'étais d'une humeur massacrante et pourtant, voilà que je quittais le dortoir des serdaigles pour m'aventurer à l'extérieur, afin de juger moi-même de l'ambiance qui régnait. Comment avais-je pu oublier les prospectus clamant "une ambiance féstive à ne pas rater sous aucun prétexte !"
Je ne tardais pas à arriver sur place, les cheveux ébouriffés, l'oeil à demi-clos et les mains dans les poches. Je reconnaissais quelques visages, certains déjà un peu éméchés, d'autres, encore, se déchaînant sur la musique, au rythme de celle-ci. Et tandis que m'emparais d'un verre de bièraubeurre, j'entendis soudainement crachoter dans le micro. Visiblement, c'était pile le moment du quart d'heure américain. Très peu pour moi. Et tandis que je sirotais ma boisson, je fus surpris de croiser Aileas, à quelques mètres de là, visiblement attirée par le bar. Quoi faire ? Malgré mon humeur, mes pas s'étaient immédiatement dirigés vers elle. Et sans brusquerie aucune, je l'attrapais au passage, plaçant mes mains à la manière des danseurs de slow, que j'avais eu l'occasion de voir à la télé, avant de lui adresser un sourire un peu mou. J'étais encore endormi, forcément.
Son visage étonné ne fit que m'amuser davantage et je ne résistais pas à l'envie de la taquiner un peu.
- C'est moi qui te fait cet effet ?
Demandai-je, en veillant à ne pas parler trop fort, histoire de ne pas attirer les curieux. Je n'étais pas très bon danseur mais l'avantage de ce type de danse, c'était qu'on n'avait pas spécialement besoin de maîtriser la technique. Tant qu'on évitait de marcher sur les pieds du partenaire, c'était suffisant.
Aileas Nails
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Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
02.06.16 8:29
Concert à Poudlard; ft. toute l'école;
Mon regard se posa immédiatement sur Zachary lorsqu’il arriva au concert et mon cœur battit plus fort dans mon poitrine. J’essayai de garder mon air boudeur au maximum évitant tout mouvement idiot de la main. Tulli s’exclama sur un truc à propos de Glasgow et j’hochai simplement la tête sans vraiment l’écouter. Ma rêverie sur le beau brun éclata en mille morceaux quand mon détestable frangin me prit dans ses bras et m’embrassa sur la joue. Beurk ! J’essuyai ma joue pour faire disparaître cette marque d’affection invisible. Par chance, Kiki ne portait pas de rouge à lèvres. Il me glissa deux mots à propos d’inventer je-savais-qui et j’eus à peine le temps de me retourner pour le frapper qu’il détalait déjà comme un lapin. Il ne perdait rien pour attendre celui-là.
Évidemment, je pris la direction opposée à Zachary et filai vers le bar pour me prendre à boire. J’y avais vu Mew et j’espérais qu’il puisse me donnai un truc plus alcoolisé que de la bière au beurre. Sinon, faudrait que je me rabatte sur la flasque de scotch que je trainais dans ma poche de pantalon. L’appel à la valse créa un mouvement de foule et je perdis le Gryffon des yeux un moment. Damn it people. D’un mouvement rapide, je pris une gorgée du liquide ambré avant de ranger mon bien à nouveau. Je me sentis tirai vers l’arrière alors que je regardais autour de moi pour trouver Mew ou mon frangin dans la foule. Mon cœur était sur le point d’éclater tellement j’avais eu peur, mais ce n’était nul autre que Spencer. Automatiquement, le rouge me monta aux joues ce qui ne m’empêcha pas de le fixer droit dans les yeux.
« T’aimerais trop que ce soit le cas. Mais t’aurais plus de chance à séduire une zombie avec la tête que t’as. Tu viens de te réveiller ? » Je pensais dormir beaucoup, mais c’était avant de connaître mon aîné. « Mais laisse moi, j’sais pas danser. J’suis littéralement une merde en danse. »
L’excuse bidon pour qu’il me laisse boire seule. Au final, il ne m’écouta pas, garder ses mains sur mes hanches et bougeant lentement au rythme de la musique. Finalement, nos mains se joignirent alors que mon autre se posait délicatement sur son épaule.
« C’est tellement cliché des films d’ados. Tout le monde à danser avec un partenaire sur une chanson tout à fait nunuche et sans but. » Il me fit tournai sur moi-même. « J’pensais pas te voir ici. Le paresseux a osé descendre de son arbre. Dois-je te féliciter ? »
La main de Tullie était douce. Une fleur de coton entre mes longs doigts de lémurien, fins et disgracieux. Avec grande hâte, je la laissais nous mener jusqu'au milieu de la foule, tandis qu'elle entamait un pas de danse qui ne concordait pas du tout avec la mélodie qui résonnait. Son sourire me fit presque perdre pied et pourtant, avec toute la délicatesse dont je pouvais faire preuvre, j'abandonnais cette petite main sur mon épaule, tandis que j'en capturais une autre. Et tout en lui rendant son sourire, ma main libre s'empara de sa taille fine afin de l'attirer contre moi. Qu'elle était jolie... Si ma gourmandise était connue de tous, c'était un tout autre appétit que je ressentais à cet instant. Rien de bien tendancieux, je respectais beaucoup trop Tullie pour oser imaginer quoique ce soi de dégradant. Seulement, son visage si doux me faisait penser à une confiserie sucrée, une madeleine moelleuse aussi plaisante à l'oeil que sur la langue.
Nos regards se croisaient souvent mais aucun mot ne sortait d'entre mes lèvres. Dans ce genre de moment précieux, j'aime à croire que les mots sont inutiles et que les yeux transmettent parfaitement le ressenti. Pendant quelques secondes, je ferme les yeux, comme pour prendre pleinement conscience de l'instant. Des effluves de café venaient me chatouiller les narines à chaque mouvement de la jeune fille, c'était très agréable.
- Je te fais tourner ?
Demandai-je, après avoir ouvert les yeux, la libérant quelques secondes le temps de guider ce petit tour sur elle-même. Bien vite, je veillais à capturer à nouveau le papillon, de crainte qu'il ne s'envole. Si j'avais été un beau et grand jeune homme, aurais-je pu faire battre ton coeur, Tullie ?
Bien vite, je chasse cette idée de mon esprit. Je ne suis pas le beau et grand jeune homme que je voulais être, le temps d'une danse. Je ne suis que la petite Abby qui, du haut de son mètre soixante, n'est guère plus impressionnante que ses homologues masculins. L'idée me rend quelque peu fébrile, sans que je puisse réellement me l'expliquer. Cependant, je ne montre rien et je prends le temps de conclure ces quelques minutes, passées avec Tullie, de la meilleure façon qui soit.
Quand la mélodie se termine, je remercie la plus jolie créature qui m'ait été donnée de voir d'un petit hochement de tête. Puis, comme pour lui montrer ma reconnaissance, je pose doucement mes mains sur ses joues avant de déposer un chaste baiser sur son front. Si j'avais été plus effrontée, Tullie, j'aurais mordu tes lèvres pour savoir leur goût. Je suis peut être trop sage ou pas assez insouciante.
Et je m'éloigne, comme un jeune homme éconduit, prenant immédiatement la direction du bar. Je remarque un verre de bièraubeurre à moitié plein et je ne peux m'empêcher de m'en emparer pour en vider totalement le contenu, sans même me demander à qui il appartient. Au diable le règlement et la bonne conduite !
B. Perceval Mcdonald
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Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
04.06.16 15:51
caravan palace
L'alcool devait le rendre naïf. Il ne voyait pas d'autres explications à s'être fait avoir aussi facilement — il connaissait Rosabel pourtant. Il savait qu'elle ne renonçait pas si facilement, qu'elle ne laissait pas ce qu'elle jugeait lui appartenir désobéir à ses désirs. Et lui, Perceval McDonald, était l'un des jouets favoris de la duchesse. Aucune chance qu'elle abandonne, qu'elle l'autorise à se rebeller ainsi. Et la voilà donc, vipère acharnée, qui revient à la charge et le ramène contre lui, semblait dire “regarde-moi, soumet-toi”. Rosabel avait ce don de vous remettre à votre place de simple mortel, plus bas que terre. Et il n'avait plus Joakim ou Anton pour le protéger, pour venir à son secours. Il était seul face à la vipère.
Sa main venait de saisir son col, les longs doigts fins de pianiste aux ongles parfaitement manucurés frôlant l'épiderme de son cou, dans une caresse menaçante. Perceval se raidit, jetait des regards autour de lui en cherchant un échappatoire — trop tard. La duchesse des verts l'avait placé dos au mur. « Tu es décidément fort têtue, je ne pensais pas t'obséder à ce point. » grommela le jeune homme, s'efforçant de ne pas montrer son désarroi, sa panique même, à l'idée de devoir danser avec la Northrop. Il pouvait à nouveau sentir les monticules féminins se presser contre son torse jamais encore habitué à pareille proximité. Il était entièrement à sa merci. Et Perceval aurait sans hésité échangé sa place pour se retrouver enfermé dans un enclos avec une dragonne en pleine couvaison et que l'on n'aurait nourri depuis un mois. « Rosabel. Arrêtes ça. » Il prenait d'ordinaire un soin tout particulier à ne pas l'appeler par son prénom, lui préférant ce détestable raccourci, trop tendre et inoffensif pour satisfaite la concernée. Mais Perceval n'avait plus assurance et courage en ces instants — il était redevenu l'enfant perdu dans un monde jusqu'alors inconnu de sa personne.
Elle avait prit le contrôle ; telle l'araignée tissant sans toile dans laquelle il était désormais entièrement pris, n'attendant plus que de se faire dévorer. Rosabel avait saisit ses mains, les positionnant d'autorité sur sa taille — et Perceval subissait. Il sentait les courbes féminines sous ses doigts, le tissu froissé trop fin à son goût de sa tenue. Et ce parfum — envoûtant, entêtant, hypnotisant. Fascinant pour avoir le goût de l'interdit, de l'indésiré. Sa dernière phrase le fit grimacer. Car non, il refusait l'idée que de se retrouver ainsi entremêlé à la Northrop puisse lui procurer une quelconque forme de plaisir, même le plus basique et instinctif, propre au domaine des adolescents curieux et des hormones incontrôlées.. « N'est-ce pas plutôt toi qui prend un plaisir malsain à me coller ainsi ? Tu n'as donc aucune crainte à être vue en compagnie d'un fils de moldus ? Pire ; un Poufsouffle ? » N'ayant d'autres choix que celui de se soumettre, il se mouvait lentement, imitant les couples les entourant et l'empêchant d'abandonner sa partenaire indésirée pour fuir. Jamais de sa vie il n'aurait crû danser un slow avec elle. Ses mains étaient posées sur sa taille dans un frôlement timide et ses yeux fuyaient ceux de la vipère lovée entre ses bras, de crainte qu'elle ne parvienne à l'hypnotiser de nouveau.
Invité
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
04.06.16 19:57
Concert à Poudlard
EVENT#1 _(3)
La Gryffonne qu’était Ana semblait heureuse de te voir ici, c’était étrange si on y réfléchissait bien. Vous vous retrouviez toujours à un moment ou un autre, quelque soit l’endroit et l’heure. Il faut croire que ce moment n’échappait pas à la règle. Elle affichait un léger rictus, peut-être un peu gêné de devoir te faire face dans l’enceinte de l’école. Tu pouvais te trouver toute sorte d’alibi, aucun ne pourrait empêcher aux autres de voir la vérité pure et dure s’ils te prenaient avec le blonde. Elle répondit finalement à ta question maladroite, toujours le sourire aux lippes. Toi ou elle, vos excuses étaient minables. Les jeunes d’aujourd’hui ont perdu en désinvolture, ils oublient peu à peu la signification de l’amusement. Elle pouvait certes, laisser son amie danser et puis se déchaîner de son côté. Pourquoi fuir ? Aurait-elle peur, cette petite gazelle égarée ? Ana était bien différente lorsqu’il s’agissait d’être seule avec toi, ou avec les autres. Si cela avait été dans un autre contexte, tu aurais parié qu’elle se serait totalement défoulée, tant que tu la soutenais, sauf qu’actuellement t’étais un professeur impartial. Sans avis. Neutre. Dépossédé.
Elle buvait le peu de bièreaubeure qui lui restait dans le gobelet en plastique tandis que tu ricanais doucement à ses bêtises. « Je suis pas trop un bon danseur ». Tu époussetas ta veste, manche par manche dans le plus grand des soins puis toussotas un peu. « J’avoue que j’ai abandonné ma cavalière. » Ta soeur, tu l’avais accompagnée et laissée. Tu te doutais qu’il y avait toutefois un avantage : elle trouverait bien vite des gens et s’amuserait elle. « M’enfin, maintenant que je suis là. » Tu tendis ta main, déviant ton faciès à l’opposé. Pas un seul mot, pas une seule demande, celle-ci se traduisant seulement dans le geste. Puis, tu étais un impatient éternel, tu tapas doucement du pied et crachas tes mots comme un reproche. « Bon, tu danses ou pas ? »
Qui aurait cru un jour que l’homme que tu étais trouverait refuge dans une demoiselle comme Ana ? Monstre des heures perdues, assoiffé d’une vengeance irrationnelle. Homme incompris du temps perdu. L’échec absolu, quand as-tu rencontré la douceur infinie ? Quand as-tu décidé de t’ouvrir à quelqu’un plus qu’à te propre famille. C’est une des choses que la vie nous offre sans nous dire pourquoi, elle nous fait sourire étrangement, nous laissant perplexe et désabusé. Et pourtant, on en profite comme si ce présent n’était qu’éphémère, comme si la fin était si proche qu’un simple mot pourrait tout détruire.
Pour le moment, on s’enivre de ce parfum envoûtant. « Prend-moi cette foutue main, qu'on commence.»
Invité
Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
06.06.16 17:59
Les lumières, les mouvements de foule, tout était difficile à suivre, même pour l’œil attentif de Zachary. Entre ceux qui tournaient et dansaient sur la piste, ceux qui filaient et s’en allaient vers le bar, et ceux qui ne bougeaient pas d’un pouce, il était difficile de fixer son regard un moment. Les visages connus étaient nombreux, bien entendu, mais pour l’heure, Zachary se concentrait sur Hjörtur. Le jeune Serdaigle semblait aussi à l’aise qu’un poisson échoué sur une plage, en plein soleil. Le rouge lui montait aux joues, et bien que cette gêne soit adorable, ça avait l’air affreusement inconfortable. Zachary pinça les lèvres quelques instants, méditant sur un moyen qui lui permettrait de se détendre. Et ce bras pris en otage lui semble être un appel à l’aide. Puis ce fut le déclic. Bon sang mais c’est bien sûr ! Après avoir jeté un discret coup d’œil aux alentours, histoire de repérer les lieux, les gens présents, et surtout afin de localiser Pixel, il s’inclina aussi profondément que la prise de Hjörtur sur son bras le lui permettait. S'il était seul, il n'avait qu'à faire le premier pas.
« Dans ce cas, m’accorderiez-vous cette danse ? » demanda-t-il en relevant la tête, en quête d’une réponse dans les yeux du jeune homme. Zachary avait volontairement formulé son invitation de manière clichée, pour tenter d’alléger l’atmosphère. Les premières notes de Careless Whisper commençaient presque à résonner dans sa tête. Il adressa un clin d’œil au jeune homme et lui tendit la main, attendant qu’il la saisisse pour commencer. « Tu ferais mieux d’accepter. Je suis meilleur en danse qu’en chant, tu peux me croire. » fit-il, un léger rire accompagnant ses propos.
Honnêtement, personne n’avait envie que le Serpentard monte sur scène pour accompagner le groupe au chant. Pas même lui ne le souhaitait, d’ailleurs, préférant préserver l’ouïe de ses camarades à son amusement personnel. Dans tous les cas, il se débrouillerait parfaitement en danse ; cela faisait partie de son éducation, après tout. Et si son partenaire ne maitrisait guère les pas, eh bien il n’aurait qu’à guider.
Hjörtur Vilhjálmsson
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Re: #EVENT1 — Concert à Poudlard
22.06.16 4:40
Event 1: Concert à Poudlard ft. Everyone & Zachary
Agrippé sans se rendre compte au bras de Zachary, il regarde avec horreur les couples se former. Reconnaît Kieran danser déjà avec Joyce ainsi que le frère de cette dernière attendre qu'une demoiselle gryffondor lui saisisse la main sans réaliser qu'il est professeur, déglutit encore avec une extrême difficulté, ne parvient pas à mettre le moindre nom sur les visages dont les regards se croisent et s'approchent, aperçoit de plus en plus de mains déposées sur les hanches, vérifie la couleur de ses chaussures décontractées et absolument pas adaptées ni au lieu ni à l'instant, crispe davantage les doigts sur le bras de son camarade, compte bien trop de paires de pieds répéter les mêmes pas, songe dans la brume de l'angoisse que paniquer était inévitable…
Quand Zachary commence à s'incliner. Dans un déclic et seulement maintenant, il remarque ses mains en tenaille sur le serpentard, serrées possiblement trop fort au-dessus du coude. Aussitôt, il lâche prise et aurait commencé à avoir sérieusement honte s'il n'avait pas entendu les mots suivants :
« M’accorderiez-vous cette danse ? »
Ses yeux ébahis se fixent sur les châtaignes de son collègue. Le souffle court, il ouvre la bouche et la referme, puis se rappelle d'expirer. Incapable de réagir davantage sur le moment, il fait traîner les secondes qui suivent dans ce silence interloqué qui semble avoir coupé court à toute pensée quelle qu'elle soit. Un clin d’œil réveille ses capacités perceptives, il reçoit enfin les signes d'humour que lui envoie Zachary depuis qu'il s'est incliné et son cerveau se remet en marque lentement. « Tu ferais mieux d’accepter. Je suis meilleur en danse qu’en chant, tu peux me croire. » Quelque part il est soulagé d'entendre une telle phrase, lui n'ayant pratiqué aucun des deux domaines. Le serpentard le guidera sûrement et il devra tâcher de ne pas lui marcher sur les pieds… Sur cette pensée, il dépose une main moite dans la paume de son partenaire et arrive enfin à articuler un début de phrase. « Je n'ai jamais... » et détourne les yeux. Il attend le guide afin de savoir s'il déposera sa main sur la taille ou l'épaule.
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