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 We turn the head with tequila shots - ft Joyce

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We turn the head with tequila shots - ft Joyce
02.05.16 9:31

ON OUBLIE
ce soir
VIENS AVEC MOI. OUBLIONS TOUS NOS PROBLÈMES. CE SOIR TU ES TOUTE A MOI. TU NE POURRAS T’ÉCHAPPER. CE SOIR, TU ME FERAS TOUT OUBLIER. CE SOIR, C'EST NOTRE SOIRÉE. ON S'EN SOUVIENDRA.
Ft. Joyce
#98abc6

Tes billes observent la cigarette que tu fais rouler entre tes doigts, tic que tu as pris au fil des années. Tes yeux bleus fixent cette baguette munie de tabac et d’un filtre. Tu divagues complètement, il est cinq heures du soir et déjà tu es dans les vapes mais c’est pas ta faute, c’est celle de ta jalousie. Elle te crève le cœur, et tandis que ta jalousie t’énervait il y a de ça quelques heures, la tristesse, telle une salope s’est incrustée pour faire une bamboula avec un pot de larmes et une vieille envie de fumer pour décompresser. Tu te souviens de la dernière fois où tu as eu une dépression pareille ? Sans doute après ta rupture avec Ana. Ana. Toujours Ana. Dès qu’il y avait un problème, c’était à cause de cette tête blonde. Tu apportes alors le filtre orange entre tes lèvres et aspire une nouvelle fois pour que la fumée t’emplisse et te décompresse pendant quelques secondes en te flinguant par la même occasion les petites cellules qui te servent à avoir les meilleures notes de ta promotion. Tu es dans ta bulle, personne ne peut t’en sortir, en fait, c’est comme si tu étais shooté. Shooté après ton deuxième paquet de Phillip Morris. Tu empestes vraiment trop le tabac, on peut te sentir à quatre kilomètres à la ronde. Le bleu azur couleur mer en général semble être un océan de larme, de tristesse, de rage, de honte. Tu as honte d’être autant touché. Oui, ton ex a couché avec un prof. Ce n’était pas le fait que ce soit un prof qui dérangeait le brun. Non. C’était le simple fait qu’elle se soit tapé quelqu’un d’autre. Qu’elle ait tourné la page. Tu l’avais fait toi. Plusieurs fois. Mais. C’était étrange. Tu n’arrivais pas à t’y faire.

Tu ne voulais pas.

Le filtre entre tes doigts se réchauffe et te brule les doigts te laissant une petite trace noire entre ton index et ton majeur. Ta petite bulle explose. Tu es à Poudlard, sur une dalle dans la cours de l’école. Certains te regardent bizarrement non habitués à te voir avec un air si dépité. Si renfermé. Prise par une force inconnue d’aller de l’avant, tu te relèves énergiquement pour te diriger sans un mot vers ton dortoir pour aller te doucher. Tu pue la saleté, y’a pas de mots pour te décrire à cet instant. Tu pue la jalousie, la tristesse et surtout la cigarette. Alors monsieur se lave, se fait un minimum beau, il taille sa barbe pour qu’elle soit au même niveau. Il se lave surtout les dents et passe un peu d’eau dans ses cheveux blancs. Finalement, le rouge sort du dortoir, frais. Mais son regard est comme éteint. Eteint depuis sa discussion avec Ana. Il essayait de le cacher. Mais aujourd’hui, on est en fin de semaine, il n’en peut plus. Il n’en peut plus. Il doit se changer les idées. Oublier pendant au moins une soirée.

Un jean, des chaussures de ville, un t-shirt blanc et une veste bleue. Tu sors du dortoir Gryffondor et te dirige à pas pressés vers le grand portail pour finalement aller au pré au lard. Ton objectif ? Te casser vite fait, et le meilleur moyen de partir d’ici, c’est de transplaner. Bien sûr, hors de l’établissement. Alors tu te diriges là-bas, dans l’espoir de pouvoir vite te retrouver dans le monde gris des moldus.

La taverne est toujours animée. Surtout un samedi à six heures. A vrai dire tu t’apprêtais à transplaner.  Lorsque tes billes se sont tournées vers une fenêtre de la fameuse taverne. Joyce. En compagnie de son frère. Ethan. Encore lui. Tu serres les dents. Tu es énervé. Vraiment.

La porte de la taverne bat. Tu arrives te plantes devant Joyce, énervé. Tu ne sais ce qui t’habites, mais tu lui prends le poignet la soulevant de force, les sourcils froncés. Tu viens avec moi toi. Et tu la tire par le poignet derrière lui alors qu’il quitte la taverne. Tu sors dehors, avec elle, tu ne la laisse pas le temps d’en placer une. Tu transplanes avec elle à tes côtés. Welcome in London.

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Joyce Fitzgerald


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Joyce Fitzgerald





Re: We turn the head with tequila shots - ft Joyce
05.05.16 17:39

We turn the head with tequila shots

Joakim S. Lain

Joyce Fitzgerald

La préfète des Serpentard avait proposé à l'aîné de sa fratrie d'aller boire un coup dans l'après-midi. Joyce avait certainement d'autre chose à faire, tout comme le professeur de Défense contre les forces du mal, mais pour la demoiselle, cela ne la dérangeait pas de mettre un peu de son travail, de son ambition de côté pour passer du temps avec sa famille. Après tout, elle faisait bien la même chose pour Kenji mais à bien plus grand échelle.

Alors ils c'étaient donné rendez-vous à l'auberge Les trois balais. Les deux Fitzgerald avaient commandé leur boisson et autour d'un verre, discutait de tout et de rien. Comme le ferait n'importe quel frères et sœurs qui s'entendaient relativement bien.

Joyce riait aux éclats pendant la conversation lorsque son présent fut chambouler. Joakim entra dans la taverne en avançant vers elle à vive allure. La préfète nu même pas le temps de le saluer que le Gryffondor l'avait déjà attrapé par le poignet pour la faire sortir de force de la taverne. Elle ne comprenait rien à ce qu'il se passait et à peine avaient-ils mit un pas dehors qu'il y eu ces tourbillon, cette sensation d'enfermement puis… Une rue de Londres.

Elle secoue violemment son bras pour se dérober de l'emprise de Joakim. Joyce ne semble aucunement contente de ce qui vient de se produire, voir même qu'elle lui en voudra éternellement si il ne possède pas une raison convenable pour l'avoir fait transplaner jusqu'à Londres. Ils n'avaient aucune autorisation pour faire ceci, en plus elle était en train de discuter avec Ethan. Si jamais ils avaient un soucis, ils allaient très certainement être sévèrement punis. Joyce est en colère et ne s'y cache pas, elle hausse la voix comme jamais.

« Putain Joakim qu'est-ce-qui te prend ? »

La verte regarde autour d'elle, vérifie qu'ils ne sont pas arrivés autour de moldus qui auraient pu les voire transplaner. Heureusement pour eux, personnes. Ils n'auraient donc pas à expliquer pourquoi de simple moldu les auraient vue apparaître en plein milieu de la rue, comme par « magie ». Un rire sec, nerveux elle est complètement perdue Joyce dans ce quartier qu'elle ne connaît pas.

« T'es complètement malade ma parole ! »

Finalement, elle se met à respirer calmement pour faire retomber tout son énervement. Joyce n'avait qu'à transplaner à son tour pour retourner au Prés-au-Lard, n'est-ce-pas ? Ce n'était pas si grave lorsqu'on y pensait. Bien sûr que si. Joyce passe sa main sur sa nuque pour essayer de trouver une explication à tout ça mais elle ne voit pas. Alors, elle plonge son regard d'émeraude dans l'azur de son aîné. Joakim n'a sûrement pas fait ça si il n'avait pas une bonne raison de la kidnapper comme cela. 

« Explique moi s'il-te-plaît. » Sa voix était beaucoup plus calme, mais elle articulait bien chaque syllabe avec la plus grande des attention. Histoire de lui faire comprendre que, même si Joyce l'adorait, si il avait fait ça juste l'embêter, elle ne comptait pas en rester là.
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Re: We turn the head with tequila shots - ft Joyce
12.05.16 18:55

ON OUBLIE
ce soir
VIENS AVEC MOI. OUBLIONS TOUS NOS PROBLÈMES. CE SOIR TU ES TOUTE A MOI. TU NE POURRAS T’ÉCHAPPER. CE SOIR, TU ME FERAS TOUT OUBLIER. CE SOIR, C'EST NOTRE SOIRÉE. ON S'EN SOUVIENDRA.
Ft. Joyce
#98abc6

« Faut que j’me bourre la gueule. »

Nan, en fait, faudrait juste que tu oublies tout. Il faudrait juste que tu t’évades quelques heures, minutes, secondes, une fraction de seconde s’il le faut. Tu es comme dans une phase de démence. Démence qui ne pourra s’assouvir. Jamais. Parce qu’après tout, Ana. Elle. Elle va continuer à avancer. Elle va continuer sa vie, elle va t’oublier. Tu ne seras plus qu’un doux souvenir. Souvenir. A cet instant, tu détestais tellement ce mot. Tu ne voulais pas qu’elle t’oublie, non, ça jamais. Après tout, on ne t’oubliait pas comme ça. C’est toi qui oublie dans ce monde, pas le contraire. La haine t’habite. La haine contre le frère de la petite brune à tes côtés. Tu marmonnes quelques mots, quelques saloperies envers l’auteur de ton malaise. Comme des incantations, tu espères qu’elles le toucheront, tu espères qu’il soit blessé. Tu espères jusqu’à en faire saigner la main de ton amie. Avec tes sourcils froncés et tes dents qui ressortent un peu, tu ressemblerais presque à un chien atteint par la rage. La rage. Ouais, tu rageais bien aussi. Aujourd’hui, c’était comme un jour de règle. Tout retombait sur ta gueule et tu ne pouvais gérer le surplus. Tu explosais tel un fruit trop mûr lorsqu’on marche dessus.

La petite main qui s’agite dans la tienne te réveille de ta transe. Tes iris azurs s’affinent et tu tournes rapidement la tête vers la Serpentard visiblement autant énervée que toi. Si tu es malade ? Oui. Tu l’es. Tu pètes un câble. T’as un boulon qui vient de s’éjecter de ta petite caboche. Tu réfléchis plus correctement. Tu te fous des conséquences. Tu ne penses à plus rien. Juste à ton malheur. Tel un enfant. Tel un gamin égoïste qui ne veut donner son jouet à son petit frère. Le regard de la jolie verte deviens plus doux. Elle se radoucit, redevenant la personne attentionnée que tu connais. Tu aurais envie de lancer une petite vanne, mais tu n’en a définitivement pas la force. Alors tu mets tes mains dans tes poches perdant au fil des secondes ta colère. Plus tu regardes la brune, plus tes yeux se remplissent de nostalgie. Elle ne ressemble définitivement pas à Ana, pourtant elle te fait tellement penser à elle. Tes traits se décrispent et doucement, tu visage n’exprimes plus rien que de la tristesse. Une douloureuse tristesse enfouie pendant trop de temps sous de la colère. Ton âme entachée se libère de son fardeau petit à petit.

C’est fout comme ce petit bout de femme arrive à te cerner.  Tu n’as pas prononcé mot, pourtant tu sens déjà que tu vas un peu mieux. Ou en tout cas, tu ne veux plus tout casser, c’est déjà pas mal. Elle veut tout savoir. Tu vas tout lui dire. Parce que même si ça implique des gens qui lui sont proches. N’est-il pas proche lui aussi d’elle ? Aux dernières nouvelles oui, et garder tout ça pour toi seul, ça te bouffe. Tu veux le dire à quelqu'un, alors autant le dire à Joyce. Tu reprends tendrement la main de ta victime la tirant doucement pour la faire avancer. Tes yeux de cockers lui donnent toujours raison. Tu te diriges vers une des maisons, une maison à plusieurs étages. Le quartier Londonien est triste, tout est gris, comme tes pensées, mais tu sais que la maison dans laquelle tu vas rentrer avec ton acolyte sera pleine de couleur. Ces couleurs pourront te redonner le sourire pour une soirée ?

« C’est Ana. Elle est passée à autre chose. »

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Joyce Fitzgerald


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Joyce Fitzgerald





Re: We turn the head with tequila shots - ft Joyce
16.05.16 23:02

We turn the head with tequila shots

Joakim S. Lain

Joyce Fitzgerald

D'accord. Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Joakim n'avait pas tourné autour du pot, il avait  explicitement dit ce qu'il voulait faire. Elle avait juste haussé les sourcils face à une certaine incompréhension. Si il avait envie de se bourrer la gueule, pourquoi fallait-il se rendre à Londres ? Ils avaient tout les deux le droit de boire à Près-au-lard, n'était-ce-pas suffisant ? Il fallait croire que non. Parce que le problème était beaucoup plus profond. Bien qu'elle ne pouvait pas le savoir, parce qu'elle n'était pas légélimen comme son frère, Joyce ne pouvait pas récupérer ce brin d'information qui avait rendu Joakim dans un tel état étranger.

Parce qu'elle n'a pas besoin de prendre en compte cet enlèvement, elle n'a pas non plus besoin de noter ses propos pour savoir qu'il ne va pas bien. Un simple regard. Voilà ce qui lui suffit. Elle ne le connaissait pas aussi bien que Kenji ou même Zachary, pourtant c'était suffisant. Ils savaient tout deux qu'ils pouvaient se faire confiance et c'était sûrement pour ça que face à ce douloureux ressentit qu'il n'avait pas hésité à la tirer de sa discussion fraternelle.

Alors, elle ne dit rien pendant un moment. Cherche à comprendre, à savoir. Elle attend simplement qu'il lui explique, parce que c'est ce qu'elle lui avait demandé. C'est pour ça qu'elle ne dit rien lorsqu'il lui reprend sa main, qu'elle le suit sans rechigner une seule seconde lorsqu'il la guide dans les rues de Londres. Joyce ne connaît pas cet endroit, elle ne sait même pas dans quel quartier elle se trouve. Elle ne sait pas où Joakim cherche à l'emmener. Peut-être même que le lion allait vendre le serpent à un vendeur d'organes car il manquait de sous. Mais si ça pouvait lui rendre son sourire habituel, au fond elle s'en foutait.

« Il y a une soirée moldu par ici ? »lui demanda-t-elle simplement lorsqu'ils s'approchent clairement de l'une des maisons du quartier.

Et il le dit. De but en blanc. Le centre de ses problèmes alors qu'ils arrivaient à cette maison. Ana. Pourquoi n'y avait-elle même pas pensé une seule seconde ? Parce que ce qu'il venait de lui dire semblait une évidence à ses yeux.

Ils n'était plus ensemble depuis un an… Alors c'était une bonne chose, non ? Voilà ce que pensait la préfète des serpents présentement. Mais évidemment que ça ne l'était pas. Joyce se souvenait de leur rupture comme si c'était hier, comment elle avait du soutenir Ana pendant plusieurs semaines pour qu'elle arrive à se changer les idées. Oui, c'était peut-être horrible à dire mais ce temps-ci, Joyce avait choisit de soutenir Ana plutôt que Joakim. Peut-être avait-elle finalement fini par le regretter, mais ce choix ne l'avait pourtant jamais éloigné de son ami lion, et c'était quelque chose qu'elle apprécierait jusqu'à la fin. Mais c'est là qu'elle se rendait compte, qu'elle comprenait qu'elle avait peut-être merdé dans son choix.

Pourquoi Ana d'ailleurs ? Sans doute le fait que Joyce était une fille. Ça s’arrêtait là, il n'y avait pas vraiment eu de logique dans son choix. Mais si, c'est infime aide qu'elle avait apporté à la lionne avait été un faible rouage qui avait entraîné ce nouveau départ ? Elle réfléchissait sans doute beaucoup trop, au final c'était un peu l'un de ses défauts surtout lorsque ses amis étaient le centre du problème. Alors, Joyce arrête de le suivre pour le forcer à arrêter ses pas. Elle le regarde droit dans les yeux, ne sachant que dire. Parce qu'elle sait que toutes ses pensées finiront pas le blesser.

Joyce fait un pas un avant, s'approche de son aîné. Elle se rend bien compte que Joakim n'est pas bien. Mais au final, Joyce ne c'est pas comment réconforter un garçon. Les histoires d'amour, elle n'y connaît pas grand-chose, elle qui court après Kenji depuis plus d'une quinzaine d'année. Alors, en pleine rue elle arrive à quelque pas de lui et le prend simplement dans ses bras. Ça pouvait paraître idiot, mais c'était l'un des seuls moyens qui lui venait à l'esprit pour lui faire comprendre qu'elle serait toujours là pour lui. Pour lui dire que qu'importe la curieuse qu'elle pouvait être ce soir, qu'il ne devait pas mal le prendre. Parce que si elle voulait le soutenir dans cette épreuve, même si elle approuvait le fait de se défoncer, elle souhaitait au moins en connaître la raison.

Quelques minutes de silence restant dans cette position, Joyce se permet de réfléchir à la meilleure des solutions. Elle n'en sera jamais sur, peut-être qu'elle va déraper et qu'il va la détester ou dans le meilleur dès cas, toute cette soirée finira dans le néant après quelques bouteilles. Alors, elle fini par terminer son étreinte et de se séparer de son ami par quelque pas. Puis Joyce croise finalement les bras sur son torse avant de lui demander d'une voix calme et rassurante.

« Est-ce-que tu l'aimes encore Joakim ? »

Elle s'arrête là. Réfléchit quelque instant encore.

« C'est une bonne chose qu'elle soit passée à autre chose tu sais ? Enfin, je veux dire… Que de ton avis, c'était fini pour eux deux. Et que ça ne servait à rien d'espérer. Elle se trompait peut-être, après tout elle n'était qu'acceptable en divination. Qu'est-ce-qui te chamboule autant qu'elle soit avec quelqu'un d'autre maintenant ? Ça fait un an quand même Joakim, et tu ne lui as pas reparlé depuis. Du moins c'est ce que tu en savais, aux dernières nouvelles. Comment ça peut t'atteindre ? »

Parce qu'au final, l'amour n'a pas de raison. Et tu es clairement la parfaite illustration de ces propos. Comment pouvais tu rester amoureuse pendant autant de temps du même garçon, lui qui ne c'est toujours pas rendu compte de tes sentiments au bout de quinze ans d'existence au même endroit.

« Tu connais la personne avec qui elle est, maintenant ? »

Enfin, il n'avait pas à s’inquiéter. Joyce était heureuse que Joakim soit venu la voir elle lorsqu'il était dans un tel état. Même si elle supposait tout de même que tout cela n'était que le fruit d'un profond hasard, et que son ami n'était tombé que par chance sur elle à Pré-au-lard. Mais si il voulait se bourrer la gueule pour tout oublier, qui était-elle pour lui refuser ça ?

La Serpentard lui afficha un grand sourire, pour lui montrer que qu'importe ce qu'il voulait lui dire, ou non. Qu'importe ce que Joakim pouvait lui dévoiler ce soir, elle resterait à ses côtés toute la soirée jusqu'à ce qu'il se sente mieux.
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Re: We turn the head with tequila shots - ft Joyce
22.05.16 18:56

ON OUBLIE
ce soir
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Ft. Joyce
#98abc6

La voix douce de la verte résonne dernière toi, mais tu ne la regardes pas. Faisant attention un minimum à ce qui t’entourait, tu ne tenais absolument pas à te faire écraser par un de ces chauffards en manque de sensation forte ou tout simplement trop pressé pour regarder réellement où ils vont. Ils n’étaient pas loin de la soirée, une soirée moldu. Comment tu le savais ? Comment pouvais-tu savoir qu’une soirée se déroulait ce soir même ? Un ami de longue date t’avait invité, tout simplement. Tu l’avais connu lors de tes années au collège, oui, ça remonte à plusieurs années, oui, tu voyais encore de temps en temps des moldus. Les seuls que tu voyais étaient l’élite, l’élite des potes de longue date. Des vieux potes, encore plus vieux que tes relations avec Benji, mais pas aussi fortes. Alors certaines fois, tu te faisais inviter, essayant à chaque visite de te rappeler ta couverture, des études en médecine. Ouais, tu sortais ça dès qu’on te demandait ce que tu faisais dans la vie, parce que, oui, bonjour, je fais des études en médicomagie dans le monde des sorciers, ça passait pas trop en général. A part avec les sorciers bien sûr.

« Ouais, un ami d’enfance m’a invité. C’est ses vingt-trois ans… »

Toi aussi t’allais bientôt les avoir en y pensant. Putain. Tu vieillissais, alors que tu avais la drôle d’impression qu’Ana, elle, elle vieillissait pas. Elle mûrissait, tout simplement. Elle passait à autre chose. Elle t’oubliait. Toi, son passé. Mais ta colère était-elle réellement liée à ce qu’elle t’oublie, ou plutôt à ce que le salaud avec qui elle sortait n’était autre qu’un prof. Peut-être qu’au fond de toi, tu rageais du simple fait qu’elle en trouve un plus vieux et plus baraqué. Cette blonde avait la sale manie de te faire douter de toi. Toi qui étais pourtant si sûr de toi, comme quoi, le grand, le fameux, le majestueux Joakim n’était peut-être pas si sûr de lui.

C’était étrange de te le dire. Troublant.

Ils sont sur le bord du trottoir et ses mains, ses bras, sa petite taille t’enserre. Elle voulait te réconforter. C’était, comment dire, sympa. Tu n’arrivais à trouver tes mots. Sa tête lui disait d’arrêter cette marque d’affection, l’alerte rouge était lancée, t’avais les yeux qui te piquaient ; pourtant, ton corps, lui, restait dans cette position, s’en foutant totalement de l’alerte NO VIRILITY enclenchée. Combien de temps étaient-ils restés dans cette position apaisante et retirant un peu de ton fardeau mentale ? Tu ne le savais, mais à un moment où à un autre, la verte se détacherai et tu avais intérêt à bien t’essuyer pour qu’elle ne remarque la larme qui avait coulé le long de ta joue.

Elle tente une première fois de se retirer de l’étreinte, mais tu la retiens, passant rapidement ta manche sur ta joue puis tu la relâche, ni vu, ni connu.

« Est-ce-que tu l'aimes encore Joakim ? »

C’est étrange, c’était comme un coup de poing dans le ventre. C’était plutôt confus, tu ne savais pas, tu ne voulais pas vraiment savoir en vérité, ayant trop peur de voir la réalité en face. Tu ouvres la bouche, voulant répondre, puis la referme. Quelque chose t’empêchait de répondre à Joyce. Une respiration profonde.

« Quand je le saurai, je te le dirai. »


Si un jour bien sûr. Les mots de la brune te font mal. Elle n’est pas méchante, elle te met juste sous le nez la vérité. La dure et cruelle vérité. Toi qui ne voulais pas l’entendre. Un an. Oui, c’était il y a un an. Pendant un an, vous aviez arrêté de vous parler, ça ne t’avait pas dérangé, pas autant que maintenant, étrange non ? Tu étais comme un enfant qui maintenant regretté amèrement d’avoir fait un caprice pour prendre du coca alors qu’il n’aimait pas le pétillant.

« J’sais pas. C’est p’t’être le fait de lui avoir parlé. Ça a rouvert des plais profondes… Dis… On peut rentrer ? En général chez Franck on peut facilement faire une crise de foie, et je crois que c’est de ça que j’ai besoin, faire une crise de foie et tout dégueuler. »


Tu mens, tu es un menteur. Pourquoi ne voulais-tu pas lui dire que celui qui te retournait l’estomac et le cerveau n’était autre que son frère ?

« Je sais pas, mais elle m’a confirmé qu’elle avait quelqu’un… »

Alors tu commences à te diriger vers la porte de la fameuse maison où aucun son ne pouvait être entendu jusqu’à se retrouver à un mètre de la porte. Apparemment, la maison avait une bonne insonorisation, parce que c’était connue, les soirées de Franck, c’était toujours les meilleurs. Alors tu pousses la porte, ne tapant pas, quelle utilité ? Personne n’entendrait et ils poireauteraient pendant une heure devant la porte avant qu’on ne les ouvre. Tu fais signe à la verte de le suivre, essayant de faire un sourire en coin, essayant je dis bien.

« J’vais me chercher un verre, tu viens avec moi ou tu veux un peu faire ta vie et peut-être trouver l’âme sœur, qui sait ? »

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