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 the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥

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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥
17.04.16 0:07

C'était genre — genre leur rituel en fait. Une habitude qu'il tenait à respecter, soigneusement, sans jamais oublier ni faillir.
Perceval savait plus bien depuis combien de temps ça durait, comment ça avait commencé au juste. Mais tous les soirs ou presque, ils dînaient ensemble. Il délaissait la table des Poufsouffle, s'éloignant de ses camarades blaireaux pour un temps, afin de rejoindre les deux amis. Il aimait ça. Darwin était eh bien, la personne la plus importante pour lui ; il était même pas certain d'avoir un mot assez fort pour définir leur relation. Un mot qui engloberait toutes les nuances, qui démontrerait son importance — non un tel mot n'existait pas, un mot ne suffisait pas.

Et puis y avait Anton. Anton et son sourire sardonique, ses idées pétillantes pour l'entraîner dans toujours plus de folies et sa présence cherchant la sienne quand ils jouaient aux funambules sur les toits. Anton aussi était important ; sans lui, Perceval n'était pas certain qu'il pourrait se considérer Téméraire pour de vrai. C'était la présence et l'amitié à la saveur un peu acidulée d'Anton qui rendait l'appartenance à ce groupe, ce clan, bien plus agréable qu'il ne l'aurait crû.
Car Percy était, après tout, le blaireau solitaire. Un Poufsouffle qui n'aime pas les travaux groupés, qui esquive les réunions jugées étouffantes et qui brille par son autonomie — non décidément, des fois il se demandait si on ne s'était pas trompé quelque part.

Pourtant aucune autre maison ne lui conviendrait ; à l'exception peut-être de Serdaigle. Au moins ainsi, il serait avec eux tout le temps. Mais il n'avait pas l'intelligence travailleuse de Anton, ni la façon de pratiquer la magie comme s'il respirait de Darwin. Il n'est pas un aigle majestueux qui s'élève dans les cieux, il ne peut qu'effleurer leur monde et son immensité de possibilité, à eux qui prennent leur envol tour à tour. Non — Perceval est blaireau, Perceval se terre dans le sol et plutôt que de s'envoler, il creuse et s'enfonce plus profond encore.

Mais pour l'heure, il va rejoindre les aigles et s'émerveiller. Pour l'heure le blaireau sans intérêt va s'imaginer avoir sa place parmi les grands, les nobles. Les respectés.
Parce qu'on aura beau dire, un blaireau pour emblème, ça fera toujours rire, toujours sourire de manière condescendante.

Les portes de la grande salle s'ouvrent et laissent Perceval entrer. Il darde son regard sur la table des Serdaigles, les repère aussitôt. Darwin, en train de bavarder doucement, agitant sa fourchette en l'air. Et face à lui, Anton, l'écoutant, répondant parfois, avec ce sourire en coin qui le caractérise souvent. Un sentiment doux et chaud fleurit dans le cœur de Percy alors qu'il s'approche pour les rejoindre. « Salut. » Et c'est rassurant de se dire que c'est une soirée comme les autres, de voir que le rituel tient et survit à leur journée de cours.

Il s'assoit — se laisse tomber plutôt, aux côtés de Darwin. Son épaule frotte un peu contre la sienne, mais il ne se décale pas pour autant — pourtant il en aurait la place, il n'y a pas grand monde, il est encore tôt. Il offre un sourire chaleureux à Anton. « Alors la journée a été bonne ? Ah — J'ai la dalle p'tain. Vous êtes là depuis longtemps ? » Naturel, comme toujours. À se préoccuper de tout et rien à la fois. Il tends la main, attrape un morceau de pain dans lequel il mord avec appétit, en guise de mise-en-bouche. Son regard parcours la table et les mets qui s'y trouvent. Un flocon atterrit sur son nez et le fait frissonner, devenant goutte d'eau qui glisse le long de son épiderme.
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Darwin J. Moore





Re: the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥
17.04.16 2:14

« Des fois Darwin se demandait si le monde dans lequel il vivait était bien réel.
Car après tout, pouvait-on être si heureux ? Pouvait-on voir ses plaies pansées, et, — pouvait-on se voir aimé ? Il ne savait que trop; se trouvait jour après jour impuissant quoique ébahi devant le fait accompli. Comment, oui; comment avait-il fini ainsi ? Était-ce le destin ? Avait-il le droit d’y croire ? Droit d’espérer en un futur commun, en une histoire sans fin ? En un de ces contes fantastiques ?

Il voulait tant.
Que l’on en empêche ou non.

Car il avait tant d’amour à fournir, tant de reconnaissance en lui. Car il débordait de ces émotions un peu étrangères; maladroites — délicates. Car il se sentait femme, il se sentait homme; se sentait tout à la fois. Il se sentait être, se sentait mère; comme celle qui le soir était venue caresser sa tête. Il se sentait père; aussi, comme celui s’étant inquiété de ses chutes et de ses genoux écorché. Il se sentait lui; et il y avait tant de lui en lui qu’il ne savait plus distinguer lequel des lui était le vrai.

Le lui.
Enfin. Peut-être était-il toutes ces facettes; peut-être réfléchissait-il trop. Comme toujours, comme jamais — il ne savait vraiment. Ne voulait mettre de mots sur tous ces sentiments et ressentis; désirait juste apprécier le moment; ce à l’infini. Il voulait donner, oui; et croire en un retour. Il voulait croire en ces deux amis qui tels deux piliers étaient là pour lui — lui Darwin James Moore. Et pas un autre. Il voulait croire en une vérité sans trahison; et en des yeux attentifs. Il voulait croire en tant de choses que des fois; les regardant — il ne savait plus quoi dire.

Ni quoi penser.
Un peu comme ce soir, alors que face à Anton il perdait le fil de ses pensées. Alors il se laissait aller; aller à ce visage qu’il connaissait tant, à ces traits qu’il pouvait réinventer les yeux fermés. Aurait-il été aveugle qu’il aurait su avant même de toucher, de palper. Enfin. « Ça a été ta journée ? Avec l’autre nana des origamis ? Elle était pas dans notre année d’ailleurs ? … Enfin. Je sens venir la migraine rien que de te poser la question; alors je ne suis pas certain de vouloir tout savoir ok ok. » Mime pour sourcils se fronçant; pour main venant effleurer son front — puis rire, fort; doux. Réel.

Il ne suffisait pas de grand chose.
Juste de sa maladresse, de son naturel. Juste de ses conversations pouvant s’étendre à l’infini. Et il avait l’oeil aimant, Darwin; les iris emplis d’attention — tant bien même parlait-il, monopolisait-il. Mais qu’y pouvait-il ? Lui victime — lui a qui la confiance avait arraché son silence ? Qu’on se plaigne à ceux qui l’avaient rendu ainsi ! A celui devant lui ! A son sourire aux ourlets sarcastiques; à ses lunettes et sa présence — à tout ce qu’il lui transmettait à cet instant même.


Et puis ! Qu’on aille faire la guerre au second ! A celui tout de jaune vêtu — à la dégaine particulière; aux oreilles sensibles et aux poings latents. Où était-il, d’ailleurs ? A ne pas se montrer alors qu’ils étaient là; à l’attendre comme tous les soir ? Ah ! « Yo ! On est là depuis ce midi, ouais. T’as vraiment pris ton temps, wssh. » Et c’était sans doute la vanne la plus pourrie qu’il ait faite de la journée — « … Je déconne. … Bref. Ça va toi ? Enfin vous ? Enfin bref. Vous avez fait un truc cet après midi ? » Sourire totalement awkward alors qu’un fou rire nerveux s’insinuait peu à peu tout contre ses lèvres. Il fallait bien admettre que fatigue le rendait particulièrement naze; en humour tout comme dans l’art de converser — mais ils en avaient bien l’habitude. « Ah et attends ! » Pouce venant essuyer le flocon à moitié fondu sur le nez de Percy; pour baguette sortie et sort d’imperméabilité lancé. « Bien. »

Ils pouvaient commencer.
Routine.

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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥
17.04.16 10:40

Il l’entend — en parler. La fille des origamis. La migraine — ah oui, il la voit lui aussi. Il rigole, pose sa tempe dans le creux de sa main — quelques doigts éparpillés sur son front; l’air désespéré — c’est qu’il était acteur d’humour, le garçon;   « Plplppplpl » il joue de ses lèvres pour jouer une mélodie peu mélodieuse — ce plplpl que l’on fait lorsque l’on en a marre, lorsqu’on est désespéré. Et il s’en rend compte. « C’était quoi ça? » demande-t-il pour lui-même, avant de se répondre d’un grand rire à bouche ouverte. « Je peux parler en onomatopée. Je l’ai vue aujourd’hui ouais, genre elle m’a fouuuuuu. Et puis raaaa. T’sais, et bam et tout. Yeah dude. » Il claque ses mains — il rigole de nouveau et mord dans une cuisse de poulet; son regard se dirige vers Percy, en train de s’asseoir. « Bouchour » Parce que dans l’ordre des priorités de politesse, il n’a toujours pas décidé si ne pas parler la bouche pleine était plus ou moins poli que saluer. Et puis il manque de s’étouffer un peu — parce qu’il rigole; de l’humour douteux de Darwin. Comme s’ils attendraient dans ce froid détestable toute une journée. Il tousse la bouche fermée, la main sur la bouche — il tape de trois fois sur son thorax pour aider à tout faire passer. « Dude t'as failli me tuer ! » Rire.

Percy. Darwin. C’est peut-être parce que ces scènes sont devenues communes, normales — de se retrouver ici, à parler de tout, d’une journée, d’une vie partagée. Ou peut-être parce que leur présence est devenue comme indispensable, à la table des bleus le soir — qu’elle est une habitude indémodable. Ils le font sourire. Loin d’une famille, on s’attache, on se laisse transporter et influencer par les caractères qui nous entoure. Ils l’ont vu — fait grandir. Darwin peut-être plus; parce qu’ils ne se sont jamais lâchés et que bordel, tels des Poufsouffle ils ne se lâcheraient jamais. Et puis Percy était arrivé — on ne sait plus comment, on ne sait plus pourquoi. Mais il est là, il comble le vide d’une vie ennuyeuse et les voilà tous les trois. C’est sa famille, à Anton. C’est son entourage, son soutien passif; ses rires et ses colères. Et Percy ici, c’était comme son frère à table — parfois manquant mais toujours présent.

Il a la dalle, il dit. Alors Anton lui tend sa cuisse de poulet entamée — il lui propose de partager. Et il prend du pain. Du pain. Anton rigole encore à chaude voix — c’est qu’il rigole beaucoup, ces derniers temps. « Oh le petit français ! » Il hausse les épaules et croque de nouveau dans son poulet. Il allait raconter son après-midi fort intéressante; ou pas tant que ça quand Darwin avait demandé d’attendre. Attendre quoi — ah. Soudain Anton aurait voulu être dans le monde moldu, filmer cette scène et la diffuser au monde entier. Il attend de croiser le regard de Percy avant de soulever à plusieurs reprises ses sourcils, l’air salace — l’air amusé. Il se priva cependant de tout commentaire; ce n’était pas ses affaires et il n’y portait pas un grand intérêt. Après que les rumeurs aient commencé à circuler dans les couloirs, Anton avait commencé à remarquer tous ces petits gestes qu’il ne voyait pas auparavant; parce que c’était normal, pour eux. Parce que c’était Darwin dans toute sa splendeur, dans tout son amour dégoulinant, dans toute sa gentillesse, son amitié, dans tout ce qu’il était — dans tout ce pourquoi on l’aimait. Mais ça — qui pouvait réellement le savoir que ceux qui s’étaient assez approchés de lui. Mais il y a ces détails; et ces détails attisent les rumeurs. Attisent les regards et les curiosités. « J’suis allé au lac avec Tyler — ce mec est plus sympa qu’il ne le laisse paraitre. J’te jure, il m’a offert un livre et son télescope. À quand sa maison ? J’l’ai trouvé cool; et il a un humour douteux. Il te plairait Percy ! » il rajoute en pointant le concerné avec sa cuisse de poulet. Il retient un rire — sourire aux lèvres, épaules qui réagissent, main qui vient cacher son nez une seconde. « Non pas que ton humour soit douteux; Il m’a fait pensé à toi.  Dans sa façon de parler et son — ce petit truc mystérieux. » Son regard attrape, capture celui de Darwin. « Tu vois c’que j’veux dire ? »
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥
19.04.16 23:25


Ses épaules tressautent, un rire lui échappe, plus discret toutefois que Anton qui lui, s'étrangle presque — et Perceval est déjà à lui jeter un regard en coin teinté d’inquiétude. Avant même d'être totalement assis, il pousse du bout des doigts un verre d'eau vers son ami ; habitué. L'humour douteux de Darwin, auquel l'autre est toujours le premier à réagir, toujours le plus bruyant — le plus sincère. « Évites de nous crever entre les bras pour ça tout de même. T'imagines ce qu'on mettrait sur ta tombe ? “Décédé car trop réactif à l'humour pourri” — sans offense Da', mais j't'ai connu plus en forme. » et il ricane, les yeux pétillants d'une joie d'être à leurs côtés, l'amour amical au bord des lèvres, débordant de son petit cœur.

Et quand il les voit ainsi, Perceval se dit qu'il pourrait sa vie à les observer tous les deux.
Anton et Darwin exercent sur lui une sorte de fascination étrange et parfois, il finit par se taire, se détacher de la conversation. Alors, dans ces moments ou il se coule dans le décors jusqu'à ce qu'on ne lui prête plus attention, il pose sa tête sur ses bras et il sourit en les voyant eux, silhouettes lumineuses, continuer de s'agiter, de rire — de vivre. Et ça l'émerveille, Perceval. De voir cette vie qui découle de chacun de leurs gestes, chacun de leurs mots. Entre les rires chaotiques de Anton et les paroles qui s'entremêlent et forment un labyrinthe de conversation de Darwin.

Il s'assoit, prends son morceau de pain, lève un œil tandis qu'il mastique vers celui en face de lui. « Mec — c'te cliché sérieux j'espère que ceux de BeauxBâtons t'entendent pas; ahah. Me manque le béret pourtant — ah, et la moustache ! » Et il coince son morceau entamé entre ses dents et fait un geste recourbé au dessus de ses lèvres, mimant cette drôle de moustache touffue aux pointes recourbées qu'on voit parfois dans les vieux films, ceux en noir et blanc surtout.

Il ricane un peu de lui-même et puis cherche le poulet du regard — la cuisse entamée qu'agite Anton sous son nez devient provocation à ses yeux. Il en attrape un morceau, rempli son assiette avec appétit.
Toute sa vie il avait eu des périodes ou il mangeait plus ; ses pics de croissances à respectivement douze et quinze ans, ses périodes d'examen ou le stress lui faisait brûler toute son énergie — et depuis qu'il avait commencé les dragonruns, c'était pire que jamais. Les séances l'affamaient constamment et un de ses professeurs, également en charge de la surveillance de l'enclos des dragons à mi-temps, lui avait un jour fourré un parchemin avec une liste d'aliments à privilégier, un régime idéal à suivre pour tenir le rythme infernal des entraînements. Si tu fais pas attention, ton corps va se dégrader vitesse grand V, avait-il dit.

Il avait prit quelques muscles, cette année. Au niveau des bras et des jambes surtout.
Mais sa silhouette, dans son ensemble, restait maigrichonne — il avait même perdu au niveau du ventre et quand il le rentrait on voyait un peu trop bien ses côtes. Et des cicatrices avaient commencé à apparaître, parsemant son corps, comme des constellations étalées sur une carte d'astronomie. Aujourd'hui encore il abordait, caché sous la manche de son haut, un bandage camouflant une brûlure récoltée hier — Suif était chatouilleuse et impatiente quand venait l'heure de la déharnacher après une course. La magie avait soigné le gros de ses blessures et les plantes aux propriétés médicinales élevées en serre feront le reste.

Perceval n'y faisait pas trop attention de toutes manières ; il ne les voyait pas en réalité, ses marques sur son corps, ses coupures à ses doigts et ses mèches de cheveux roussies aux pointes.
Aveuglé par sa passion — par son désir de progresser, d'aller toujours plus loin.
Aveuglé au point de ne plus voir la frontière du danger.

Alors il mange pour tenir, pour que son corps ne le trahisse pas et ne l'abandonne pas. Il enfourne une bouchée de purée aux petits pois, glisse son regard vers Darwin. « Cha va — » il déglutit. « Journée de cours normal quoi — enfin j'ai oublié de me réveiller c'matin heureusement que tu m'as envoyé un origami d'ailleurs. L'entraînement d'hier m'a crevé. Et toi alors ? » Il renifle un peu ; il a l'impression de toujours sentir le souffre, mais c'est une illusion non ? Il a pourtant passé une heure sous la douche à se savonner et détendre ses muscles sous l'eau chaude.

Perceval plisse les yeux, le doigt de Darwin chassant un flocon. Il souffle un merci du bout des lèvres avec le sourire et l'écho dans ses yeux tendres. Il capte le regard de Anton, mais ne comprends pas — il ne comprends pas ce genre de choses, ces sous-entendus tout comme il ne sait pas pourquoi ces rumeurs courent toujours. « Quoi ? Ah euh — Tyler hein ? J'vois pas qui c'est mais si tu le dis. Et comment ça 'petit truc mystérieux', j'ai ça moi ? AH — d'ailleurs toi, j'te retiens en parlant d'origamis ! J'ai une putain de gonzesse qui m'a agressé en me demandant ou j'en étais avec mon petit-ami avant que j'arrive ! »

Et non définitivement ça ne l'avait pas fait rire, il avait pas besoin de devenir la cible d'une accro aux potins. Sérieux, les mecs quoi.
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Darwin J. Moore





Re: the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥
20.05.16 18:01

« Et Darwin avait souri, répondant aux interrogations de manière évasive; trop concentré à écouter. Il avait raconté; oui, sa journée à Perceval — lui disant qu’hormis assister aux cours, il n’avait pas fait grand chose. Ah ! Si ! Il avait aidé Clémentine plus tôt dans l’après-midi, lui donnant quelques références pour ses travaux; et cherchant avec elle des oeuvres pouvant la faire avancer dans ses diverses recherches et rédactions. Il avait d’ailleurs profité des brèves pauses pour lui-même s’atteler au travail, et boucler le cas Louise Nutshell sur lequel il planchait depuis quelques semaines déjà. Un sombre complot d’adultes ayant fini par blesser une jeune adolescente; aux jours désormais rongés, comptés par un étrange maléfice. Enfin.

Il y avait un temps pour les études, et un autres pour les amis.
« Il t’a offert un télescope, sérieusement ? Tu me montreras ? » surprise effleurant ses traits; disparaissant rapidement, happée par la conversation. « Et je confirme, oui; ça va de soi ! » Rire court, quelque peu fatigué. Et il ne savait plus trop quoi ajouter; tout d’un coup, Darwin — ne désirait plus que manger. Car n’était-ce pas épuisant, que de participer ainsi à une conversation à trois ? Il fallait réagir, surenchérir; participer et ajouter — mais lui, lui ne pouvait pas. Il y avait ce besoin de silence, cette envie de se dédicacer plus que de monopoliser. Alors il s’était juste tu; scellant ses lèvres, se murant dans un doux silence. Ses mais avaient empoigné ses couverts; alors qu’il s’était concentré sur le risotto aux tomates trônant dans son assiette.

Et ça parlait fort, dans la grande salle : car tout le monde voulait pouvoir se faire entendre. A droite, un rouquin parlait de son chien qui avait failli être dévoré par l’horrible python de Rosabel — mais… Comment le python aurait-il pu grimper jusqu’à la tour serdaigle ? Etrange. À croire que les rumeurs ne tarissaient jamais, ici-bas. Il fallait toujours faire plus, faire mieux — il fallait toujours se démarquer; oui, compreniez-vous. Être différent. Aussi des noms ricochaient dans les couloirs; se glissant dans les oreilles : il y avait, oui; Joyce, Kieran… Même Perceval ! Des bruits d’accidents, de maladresse; ou même de sérieux. Enfin.

« Ah oui tiens tu parles d’Ana ? » Sourcil se haussant, alors que finissant de marcher; Darwin avait bu une gorgée d’eau. « Sur le coup Anton t’as pas mal merdé haha. Mais bon ça sert à rien de ressasser le passé — ce qui est fait et fait, et on ne pourra rien y changer. Au mieux on en entendra plus parler dans une semaine; au pire ça nous trainera autours pendant un mois. Mais un mois, c’est quoi; hm ? Dans une vie ? De sorcier, qui plus est ! Franchement, pour de telles bêtises en plus, c’est vrai que ça enquiquine un peu; mais bien vite ce sera passé. » Et il s’était senti de calmer le jeu, le serdaigle; avant même qu’il ne commence vraiment. Peut-être avait-ce été de l’humour, ou de vraies remontrances — mais… Il ne voulait pas en parler. A quoi bon, oui; raviver les flammes d’un feu que l’on voulait éteindre ? Alors il avait souri, indiquant que tout allait; médiateur. Pas qu’il y ait eu un jour quelconque conflit entre les trois; mais c’était ainsi, comme ça. Il ne pouvait s’empêcher d’intervenir, quand ça le concernait; et d’avancer que ça n’en valait pas la peine. Il n’était qu’un homme parmi tant d’autres; alors pourquoi créer de telles vagues ? Il ne méritait pas tant, non; juste le calme et le silence. Il ne désirait que de ces quelques êtres l’aimant, et qui ne l’abandonneraient pas.

Et déjà; oui, c’était tant.
Trop.

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Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: the trash trio × ft. Darwin & Anton ♥
10.07.16 15:07

« Tu vois ? Il a dit que ça va de soi » avait repris Anton en haussant les épaules, sourcils relevés et taquinerie amorcée, cherchant à appuyer ce que Percy ne pouvait pas voir, sa particularité à lui. Et ce n’était pas mal, que de se démarquer, que d’avoir ce petit quelque chose de particulier. Et chacun surement avait quelque chose de similaire, de différent, de personnel et personne ne le savait vraiment. Après tout, c’était la singularité. Anton avait simplement hoché la tête et haussé les épaules, la bouche toujours pleine. S’il voulait. Il s’intéressait bien peu au matériel, aussi un télescope était pour lui un télescope et c’était bien ainsi. Mais l’enthousiasme de Darwin se voulait surement gentil, s’intéresser à ses nouveaux objets, à chaque part de sa vie, et c’était bien, suffisant, cela faisait partie de leur vie. Et surement Anton aurait demandé la même chose, pouvoir découvrir un peu plus de l’autre — d’un simple objet comme de simples paroles.

Anton avait de nouveau pouffé à la mention d’Ana Berry et de son Origami mal envoyé. Il n’avait pas assuré. Allons. « Je préfère me dire que je n’ai simplement pas été à la hauteur de vos attentes. » Il avait souri en coin avant de finalement pousser son assiette, rassasié. Avant-bras sur la table, épaules plus hautes que le bas de son visage, il avait ri de nouveau en baissant sa tête, main dans les cheveux. En fait, sa propre connerie le faisait rire, pour une fois. Il n’avait pas fait exprès, vraiment pas, mais voilà que la simple idée d’imaginer Ana Berry recevoir son origami le faisait rire. Il la soupçonnait d’être chez les Hiboux, mais il se garderait bien de partager cette nouvelle ce soir, se rendant bien compte que la gaffe n’avait pas plu à ses amis. Et il comprenait bien, quoi que les fausses rumeurs avaient sur Anton le don de l’amuser, une excuse de jouer sur quelque chose qui n’existait pas, de faire penser ce qu’il n’était pas. Anton aimait les fausses rumeurs, détestait les vraies — aussi se disait-il que ce n’était pas bien grave, que l’on pense un couple de deux amis. Et si cela avait au sujet d’Anton, certainement en aurait-il joué, certainement ses mains se seraient attardées sur les épaules, les chuchotements auraient été de mise.

Alors évidemment, si cela gênait les principaux intéressés, Anton ne pouvait qu’en rire — rire de ce qu’il avait fait, rire de ce que les gens pensaient et rire de l’action en elle-même. Il avait attrapé sa bouche entre ses doigts tout en fixant ses amis, pour retenir les rires mal placés qu’il imaginait presque méchant; et c’était peut-être ce qui était bien, avec eux, c’est qu’il savait qu’ils ne se vexeraient pas. Bon, ok, espérait. Il s’apprêta à dire quelque chose, mais sentant le fou-rire le reprendre, il avait cherché à rire discrètement en se retournant vers la table derrière. Non, il fallait qu’il se calme. Il avait montré la pauvre de sa main à ses amis le temps de reprendre son calme, de leur dire d’attendre, un instant, ça allait aller. Non, ça n’allait pas. « … Je crois que je vais fuir avant que vous me tuiez. Bonne nuit ! » Geste de main envoyé, nouveau rire, il s’était levé d’un pas décidé, s’était éloigné. Un dernier devoir à finir et son lit l’attendrait finalement.


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