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 Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]

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Bogeyman


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Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
04.09.16 2:54

Speed Dating

Joy Shepherd & Luigi Tragelstone & A. Lucia Ribeiro —> Les escaliers n'en font vraiment qu'à leur tête ! Alors que vous vouliez profiter tranquillement de votre pause déjeuner, voilà qu'ils vous amènent de force dans la salle vide... Tous les trois piégés, vous allez être obligés de vous supporter pour l'heure à venir... Mais ce n'est pas tout ! Il semblerait que vous soyez tous victimes d'un maléfice ! Joy est soudainement aux bords des larmes, si triste qu'elle n'arrive plus qu'à broyer du noir ! Luigi lui sent monter en lui une colère incroyable, chaude et destructrice; de quoi crier au monde que rien ne va plus ! Pour Lucia, par contre; tout semble bien aller : un sourire immense sur le visage, c'est la vie qu'elle remercie et a profondément envie de se rouler par terre en remerciant le ciel. Enfin. Ça va le faire. On y croit.
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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
04.09.16 13:23

Luigi avait bien mangé, il n'était pas un goinfre en soi. Mais c'était toujours un plaisir de manger parce qu'on avait faim. Il n'allait pas s'en plaindre. Parce que ce n'était pas son genre. Alors qu'il quittait la grande salle, il savait que quelque chose n'allait pas. Mais quoi ? Il restait sur ces questions alors qu'il grimpait avec une extrême prudence. Les escaliers avaient tendance à bouger pour un oui ou un non. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, il n'avait pas senti les escaliers se mouvoir. Pourquoi ça devait arriver alors qu'il voulait profiter de la pause pour récupérer un de ses livres qu'il avait laissé. Pourquoi avoir grimpé les escaliers alors ? Ses pieds l'avaient conduit inexorablement vers eux. Maintenant, il pouvait voir une porte. Elle semblait ancienne. Elle s'ouvrait, la pièce était vide. Complètement. Comme Luigi était un peu curieux, il rentrait dedans, sans trop hésiter. Alors qu'il observait la pièce qui semblait son objet particulier. Que faisait une telle pièce à Poudlard. Il lâchait un soupir, il n'avait pas que ça à faire. Puis il ne savait pas exactement pourquoi, mais il sentait une colère venir en lui. Une de celle qui donnait envie de hurler. Pour couronner le tout, alors qu'il voulait sortir, il remarquait que la porte était fermée. Pire, il n'était pas seul. Il aurait pu s'en réjouir en d'autres circonstances, mais là non. Il sentait toujours cette colère monter. Il n'arrivait pas à la contenir. Il en faisait des efforts pour contenir cette violence. D'où venait-elle ? Il s'avançait vers le mur et frappait dedans de toutes ses forces. Il avait mal. Mais c'était mieux que ça que hurler un truc dont il ne pensait pas un mot. Il secouait sa main douloureuse.

« Quelqu'un sait comment sortir de cette boite à rat ? Ou c'est en option... »

Oui, Luigi en colère ressemble à une parodie de Serpentard. Il ne contrôlait rien. Il voulait sortir, il n'aimait que moyennement qu'on l'enferme d'ordinaire. Avec ce sentiment en plus. Ce n'était pas la personne la plus agréable en soit. Ses joues avaient chauffé, il avait beau frotter, il avait toujours aussi chaud là. Il voulait pas paraître si peu crédible. Il voulait vraiment rentrer. Pas être enfermé. Il voulait tout détruire en hurlant, encore. Pourquoi ce besoin de s'exprimer si bruyamment ? Ce n'était pas possible ça. Il se prenait la tête entre ses mains. Qu'on le sorte de là.

« Fichue salle de mes deux c***, tu va t'ouvrir avant que te défonce. »

Oui, il était un peu malpoli, pas que c'était un mauvais garçon, c'est que des jeunes oreilles, ça entend un tas de choses. Et certaines sont pas toujours roses et jolies à écouter. Luigi n'aimait pas être colère. Comme s'il était entouré par des chiens ou autre chose. Il étouffait presque. Si ce n'était pas de la claustrophobie, ça y ressemblait. Mais tout ça, c'était du à la salle, ce que le jeune homme ignorait totalement, bien entendu.
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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
04.09.16 13:41

Speed Dating
Le cours de métamorphose venait à peine de se terminer et pourtant j'étais déjà dans les escalier pour aller dans le parc et ainsi profiter des derniers rayons de soleil de la saison tout en déjeunant avec mes amis.
Depuis que l'on était  rentrés de Nukunonu, l'ambiance n'était plus la même à Poudlard, elle était pesante, moins festive. Les SIGMA avaient semé le doute dans esprit des parents moldus comme sorciers. Les parents d'une de mes amies avaient longuement hésité sur le fait de l'envoyer ou non à Poudlard; mais elle avait fini par les convaincre que c'était certainement le lieux le plus sûr depuis quelques temps.
J'empruntais les escalier pour me rendre à l'étage du dessous lorsque les escaliers se mirent à n'en faire qu'à leur tête. Pas moyen de descendre ils tenaient absolument à m'envoyer aux étages supérieurs.

" Non mais sérieux quoi ! J'ai autre chose à faire moi ! "

Ils se décidèrent enfin à se calmer et pour éviter une autre séance "d'escaliers fous", je m'arrêtais au 6ème étage et entrais dans une pièce. je m'aperçu que je me trouvais dans la salle vide, l'ancienne salle de classe réservé autrefois au sortilèges. Cette pièce m'avais toujours semblé étrange...

Je m'installais confortablement sur un siège, détaillant la décoration plutôt vieillotte mais assez originale en même temps, sans me rendre compte que j'étais au bord de la crise de nerf. La cause ? Aucune idée, mais j'avais une envie soudaine de pleurer, j'avais l'impression que tout autour de moi s'effondrait et que rien ni personne ne pourrait résoudre cela, que rien ni personne ne pourrait m'aider retrouver le sourire...
ft. Luigi & Lucia
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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
04.09.16 20:12



Speed Dating
ft. Joy & Luigi


D’agacement, ses mains se mirent à trembler faiblement, la lettre entre ses doigts s’agita de soubresauts, de gloussements et de gazouillements étranglés. Décidément, sa sœur était tout sauf corrigible. Ses récits joviaux, criblés de fautes, la feuille parfumée, sur laquelle elle couchait ces paroles vaines, insolentes et immatures. Tout aussi affligeante qu’amusante. Olivia… Ses lettres fantaisistes faisaient sourire sa grande sœur, mais elles l’exacerbaient également, parce qu’elle traduisaient cette insouciance, cette ivresse, qui la rendait aveugle à tous les soucis que Lucia s’évertuaient à lui montrer. C’était presque admirable que d’être à même d’ignorer de tels manquements à tous ces beaux et indispensables idéaux. En son absence, cette dernière aurait espéré compter sur elle pour relayer cette torche qu’elle avait elle-même coutume de brandir, face aux faux-semblants, face à l’injustice, face à l’irrespect de cette dame nature qui, de tous, était la mère. Lucia n’était pas suffisamment tolérante pour comprendre que les seize années de sa petite soeur ne l’avait pas forgée aux discussions et préoccupations graves. Olivia était ce petit soleil léger rayonnant, qui venait contrebalancer les sombres et passionnées protestations de sa grande soeur. Avec un soupir résigné, serti d’un pauvre sourire, cette dernière scella à nouveau l’enveloppe et la plia pour la ranger dans une poche de sa cape. Une fois sa frustration et son amertume apaisées, sans doute lui répondrait-elle, de ces petits ouistiti dansant entre les lignes du papier. La tête relevée, elle constata que sa situation n’était pas des plus convenables. Les escaliers se mouvaient paresseusement au-dessus du vide et alors qu’elle s’était séparée de ses camarades il n’y avait de cela pas plus de quelques minutes, ceux-ci étaient hors de vue. Lucia balança la tête en arrière, exténuée. Une chose de plus à ajouter à la liste d’éléments qui lui rendaient la vie dure ici, outre le froid et la barrière linguistique. C’est une liste qu’elle tenait à garder courte, et jusqu’à maintenant, tout s’était passé avec un rare succès.

« Puxa, só faltava isso… » Lâcha-t-elle en se penchant légèrement par-dessus la rambarde; où l’amenaient-elles ?

Elle manqua de perdre l’équilibre lorsque les escaliers mirent brusquement un terme à leur lente marche pour s’échouer contre un palier. Alors à défaut de pouvoir descendre, et étant donné que les marches inférieures pendaient piteusement au-dessus du néant, la jeune femme remonta quelques marches d’un pas décidé pour atterrir sur un palier inconnu. Le sort se jouait gaiement d’elle. Et cela n’était pas pour la ravir.

Parce qu’elle n’était pas encline à perdurer immobile et désoeuvrée sur ce sol de pierre peu confortable, Lucia poussa la porte, pour le moins ordinaire, qui se trouvait en face d’elle. Elle ne lui opposa qu’une faible résistance et bientôt, elle se refermait avec un bruit sourd derrière la jeune femme. Celle-ci se retourna, interloquée pendant un cours instant puis, entendant des plaintes un peu plus loin, daigna rendre son attention à la salle dans laquelle elle se trouvait. Elle avait tout l’air d’un amphithéâtre désaffecté, baigné dans une faible lueur et des valses de poussière.

Étrangement, Lucia sentait peu à peu une joie incommensurable l’envahir. Il n’y avait là rien d’inquiétant, elle ne s’en soucia pas d’avantages, préférant se rapprocher de la petite silhouette brune assise à un pupitre. Elle ne devait pas avoir guère plus de seize ans et arborait une mine tristounette, les yeux baissés sur le bois de la table. Lucia gravit les quelques marches qui les séparaient et posa une main sur l’épaule de la jeune fille:

« Hum, dis, ça ne va pas ? » s’enquit-elle.

Mais déjà, elle ne prêtait plus attention à la réponse de la petite brune; l’éclat d’allégresse qui l’avait frappée un peu plus tôt redoubla de force. Les battements de son cœur se firent presque douloureux, lui coupant le souffle. Ses yeux clignèrent, émerveillés par cette salle dans laquelle elles se trouvaient. Elle s’éloigna. L’agaçante lettre qui gisait dans sa poche et la petite silhouette brune n’étaient plus sources d’aucune préoccupation, sa démarche se faisait trottinante, ses yeux se baladaient joyeusement sur les pupitres qui pourtant n’étaient pas si merveilleux que cela. À maintes reprises, elle fit courir ses doigts sur les dossiers des chaises, sur les rebords des fenêtres, sur les restes de craies qui maculaient le tableau noir… La salle ne semblait plus si atone, si monotone. Combien de cours s’étaient déroulés ici ? Combien d’esprits s’étaient offerts à cette douce érudition qui guérit le monde ? Combien de regards s’étaient émerveillés, en proie au spectacle d’une nouvelle connaissance ? Pour couronner le tout, la voix de Gilberto Gil dans son esprit lui chantait les louanges de sa tendre Bahia natale, et elle se mit à fredonner à l’unisson, oublieuse de tout.

Elle se retourna cependant lorsque la porte s’ouvrit à la volée sur une deuxième petite silhouette, un jeune homme cette fois-ci, qui semblait bien agacé. Lucia ne saisit que vaguement ses plaintes et bougonnements. Elle s’approcha cependant, et ébouriffa gentiment la petite tête, d’humeur soudainement tendre et affectueuse. Elle aurait pu sans tracas faire cuire un œuf sur ce crâne brûlant, et cela la fit rire.

« T’en fais pas, va, on va s’en sortir ! »

Et Lucia sautilla jusqu’à la porte, tourna légèrement la poignée, tenta en vain de l’ouvrir. Oh elle n’allait pas se laisser décourager par cette résistance. La jeune femme se détourna, main sur les hanches et s’adressa aux deux jeunes gens:

« Bon et bien, je suis sûre qu’on viendra nous sortir de là. En attendant, que dites vous d’une marelle ? »

Et elle sortit sa baguette, intimant aux restes de craies qui traînaient aux pieds du tableau noir, de dessiner des carreaux chiffrés au sol. Puis l’inévitable se produit, elle se mit à sauter sur lesdits carreaux, en fredonnant joyeusement en portugais les chansons de son enfance, attitude dont elle aurait été très peu fière en temps normal.


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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
04.09.16 20:55

L'adolescent n'était pas au bout de ses peines, oui, parce qu'il pouvait entendre des pleurs. Ce qui montait un peu plus sa colère pour une raison qu'il ignorait. Et ça finirait par le rendre complètement fou. Il respirait à fond. Il essayait d'ignorer autant que possible ces gémissements digne d'un animal blessé. En temps normal, Luigi était un gars assez compatissant. Mais là, c'était tout l'inverse. La chaleur de ses joues devenait étouffante. Le jeune adolescent avait bien du mal à respirer. Il avait toujours cette furieuse envie de hurler. De frapper ce fichu mur qui lui avait réduit en compote quelques une de ces phalanges. Il grognait, ses dents venant se planter dans ses lèvres à s'en faire saigner. Mais une demoiselle se mit à le caresser. Il ronronnait un peu avant de vouloir dégager avec violence l'intruse sur son crâne. L'endroit où il avait reçu un noix de coco le lançait. Comme rappel de cet accident pourtant passé. Elle disait qu'ils allaient s'en sortir. Il avait un rire jaune. Digne d'un Pouffy. Alors qu'elle tentait d'ouvrir, elle avait ce sourire, ce qui pouvait agacer le jeune métisse. Il n'y avait rien de drôle dans ce qui se passait.

« La marelle, tu as quel âge ? Tu crois vraiment que quelqu'un viendra, tant que t'y est, il sera sur une licorne arc-en-ciel. Et il y aura la cucaracha en fond sonore. N'importe quoi. Jouer avec une pleureuse et une hippie, super, c'était mon rêve. »

Luigi était bien sûr ironique. Il avait hurlé la plupart de ces mots. Il n'avait pas pu s'empêcher. Puis il avait horriblement chaud. Ce n'était pas possible ça. Il y avait une chaudière, ou la la pièce était chauffée pour qu'il se sentent ainsi. Il s'éventait un peu en bougonnant. Il s'installait sur une chaise, son pied s'agitant sur le sol, il aurait pu rire, car il était une parfaite imitation de Panpan le lapin en tapant ainsi de son peton. Mais il n'était pas d'humeur pour rire de la situation. Il attendait les secours, ceux qu'avait promis la hippie. Car c'était le petit nom que donnait le jeune homme à la demoiselle qui aurait fait rougir sa mère. Un tel bronzage, de quoi être jaloux. Il regardait ses bras, bien entendu, il avait perdu ses couleurs. Ça l'énervait. Il se levait avant de faire les cent pas.

« Tes secours, ils traînent la patte. »

Luigi prit une grande inspiration avant de gueuler à plein poumons...


« Vous allez vous grouiller à nous sortir de là ! »

Encore un peu, il aurait ajouter une insulte. Mais il se tenait bien, parce qu'il n'avait pas envie qu'un prof lui retire des points. Il fallait être stupide pour perdre des points à la rentrée. Bon Luigi n'était pas un prix Nobel. C'était déjà bien qu'il comprenne que politesse pouvait le mener à sortir de cet endroit qui l'étouffe. Ou respirer faisait si mal, à un point que c'était irritant. Il frappa la porte, à s'en faire mal. Juste par pure rage.
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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
04.09.16 21:30

Intervention

A. Lucia Ribeiro après avoir parlé portugais, la salle vide d'un seul coup s'anime : des chaises apparaissent, ne tardant à être suivies par d'immenses tables... Et voici qu'en quelques secondes elle est entièrement remplie ! Ne le saviez-vous pas ? Depuis que les échanges se démultiplient entre les écoles, Bogeyman a décidé qu'il fallait ouvrir son esprit... Eh oui ! A présent, tous les élèves auront droit à des cours de langues ! Cela variera de l'année, des choix ou encore de la spécialité ! Mais tous y passeront et tous effleureront de près ou de loin le russe, le japonais, le français et le portugais ! Si un élève est intéressé par un échange il aura possibilité de se spécialiser dans la langue de son choix et d'assister à ses cours plus souvent ! Cette salle sera partagée par les quatre professeurs... Bonne chance à vous !

Les professeurs de russe, de japonais, de portugais et de français ont été rajoutés aux listes ! Il est désormais possible de les jouer !

A. Lucia Ribeiro fait gagner 30pts à sa maison, pour avoir fait se décider une bonne fois pour toute Bogeyman !
Joy Shepherd & Luigi Tragelstone & A. Lucia Ribeiro gagnent tous +15pts de popularité !

done


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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
05.09.16 20:45

Speed dating

J'entendais quelqu'un qui tremblait de colère. Ses accès de rage me rendait encore plus triste et mes pleurs redoublaient de plus belle. Je ne comprenais vraiment pas ce qui m'arrivait. Je repensais à tout mes problèmes et surtout à mon frère. Mon frère décédé dans ce banal accident. J'étais en train de me refaire toute la scène dans la tête. De la découverte de la voiture jusqu'à l'extraction du corps du véhicule. Lorsque jai appris que mon frère était mort, je n'avais pas réalisé tout de suite ce qui se passait. Pour tout dire, je crois que je n'ai même pas pleurer lorsque l'on me l'a annoncé. Je ne m'en suis rendu compte seulement trois jours après. J'avais essayer durant des mois de mettre de coté tout cela, dans une partie de mon cerveau pour oublier, pour oublier que la blessure était toujours là, plus présente que jamais comme si elle avait patiemment attendu que tous ces souvenirs enfouie dans mon cerveau ne refassent surface.
Me calmer était devenu désormais impossible et mes larmes continuaient de couler à flot.

" Hum, dis, ça ne va pas ? "

Je tournais la tête, toujours les yeux embués de larmes, vers la personne qui avait dis ces paroles. C'était Lucia, la fille de l'échange scolaire qui se trouvait à Gryffondor. Quand je la voyais dans les couloirs elle avait toujours cet air joyeux qui vous redonne le sourire quand vous n'allez pas bien. Mais là c'était diffèrent. Elle n'était pas comme d'habitude.

" Je ne sais pas ce qui m'arri..."

Je n'avais pas eu le temps de terminer ma phrase. Elle se mit à sauter de joie comme si la plus belle chose qui puisse exister dans ce monde lui était arriver. Mais que se passait-il ? Elle disait qu'on aller s'en sortir mais
comment ? Comment faire pour que ce cauchemar s'arrête ?

" En attendant, que dites vous d’une marelle ? "

" La marelle, tu as quel âge ? "

" Je ne crois pas non plus que faire la marelle nous sera d'une grande aide "

Le garçon colérique s'énerva à nouveau (ce qui fit augmenter mes larmes), pestant contre les secours de Lucia qui n'arrivait toujours pas et contre mes pleurs que je n'arrivais pas à arrêter. Mais y'aurait-il seulement des secours ?
Je réussis cependant à me calmer un bref instant et à sortir quelques mots.

"Ecoute Luigi, c'est ton nom n'est ce pas ? Je pense qu'on devrait réfléchir à une solution dans le caalmee..."

Il fut impossible de continuer ma phrase mes pleurs recommencèrent.

ft. Luigi & Lucia
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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
06.09.16 12:54



Speed Dating
ft. Joy & Luigi


Ah, elle avait l’air maligne, Lucia, à clopiner sur les carreaux de craie. Une fois arrivée au ciel, elle battit ses mains l’une contre l’autre pour les débarrasser de la craie qui les maculaient puis, les mains sur les hanches, elle se retourna pour tendre l’oreille, ne serait-ce qu’une seconde, et écouter les propos des deux bambins. Ô ces mines tristes ou colériques ne lui faisaient pas plaisir. Un bon coup de pied au derrière, une farandole, des éclats de rire voilà ce qu’il leur fallait. Mais la joie de la jeune brésilienne ne se laissa pas démanteler; cette dernière se rapprocha en trottinant du tableau noir et y écrit à la craie vermeille un immense et jovial « EU SOU FELIZ DA VIDA ». Satisfaite, elle contempla son oeuvre, avant que la salle se mette soudainement à s’agiter derrière elle et sous leurs yeux ahuris. De grandes tables et de nombreuses firent une apparition brutale et vinrent tenir compagnie aux frêles et rares pupitres. Lucia se mit à applaudir frénétiquement, des étoiles dans les yeux, et aucun scrupule n’était là pour lé retenir dans cet élan, qu’elle aurait bien regretté si à cette heure il lui restait un soupçon de décence. Mais celui-ci était hors de vue, hors de portrait, et Lucia se mit à cabrioler entre les tables, s’appuyant sur elles des ses mains pour sauter sur une marche. C’est qu’elle avait tout d’un ouistiti agile et peu mature. Et ça gazouillait, et ça chantait… La salle était plongée dans un boucan d’enfer, au milieu des larmes de l’adorable silhouette brune, encore recroquevillée, des cris colériques du tout jeune garçon, et des rires tonitruants de Lucia. Difficile de croire que personne n’avait encore entendu tout cet infernal ramdam.

Lucia se posta devant l’un et l’autre des jeunes gens, leur saisit et pressa les mains avant de les entraîner dans une ronde et une course sans fins, peu soucieuse des convenances, peu soucieuse de leurs protestations, peu soucieuse de ses erreurs de langage. Elle s’exclama, folle de joie, quasiment toutes ses leçons de grammaire anglaise oubliées.

« Alleeeez, souriez grand ! À votre âge de rien je n’avais besoin pour rire ! »

Qui pouvait se targuer d’être le plus mature des trois, à présent ? Lucia lâcha enfin les deux jeunes, monta sur une table, les pieds bien campés et leva les bras au ciel, ou plutôt au plafond.

« OBRIGADAAAAA » chanta, ou plutôt hurla-t-elle.

Ce cri de joie, elle l’adressait à tous, au monde, aux cieux, à la vie, à Poudlard, à ses amis, à sa famille. Tous les tracas semblaient être passés à la trappe.


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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
06.09.16 20:34

Luigi est toujours en colère. Quand il voit les tables apparaître. Il a une envie d'en envoyer une contre un mur. Pour une raison qu'il ignorait encore. La pièce avait changé par magie. C'était la seule explication. Parce qu'elle avait parlé une langue proche de l'italien. Pour le parler parfaitement. Il se demandait si c'était pas un truc de l’Europe. Va savoir. Il s'installait comme un rebelle. À même la table. Oui, pourquoi il irait s’asseoir ? Il était bien trop en pétard pour prendre place sur une chaise. Il tentait de calmer cette colère. Pas facile. Il regardait la demoiselle qui pleurait. Il avait bien entendu son prénom. Il papillonnait des yeux. Comment étais-ce possible. Puis les couleurs, celles même qu'il portait. La pleureuse était une Pouffy. Elle appelait au calme malgré que sa peine ne semblait pas s'arrêter comme sa colère. Il la regardait un moment. C'était trop bizarre. Même si la situation le faisait monter dans les hauteurs, il devait se contenir du mieux qu'il pouvait. Il tapait seulement frénétiquement du pied. La hippie se mettait à raconter des trucs sans queue ni tête. Avant de reparler sa langue. Il lâcha dans un soupir.

« Matto... »

Ce qui voulait dire fou ou folle, il aimait la langue de sa chère mère. Alors, il murmurait ces quelques mots.

« Qui va piano, va sano... »

Comme un rituel pour tenter de se calmer. Alors que la hippie sautillait, lui avait toujours envie de démolir cette pièce objet par objet. Comme si c'était possible sans se blesser. Il regardait sa compatriote, celle qui était aussi jaune et noire que lui. Il respirait. Pourquoi il avait toujours envie de hurler, même de jurer en Italien, c'est que ses parents n’auraient en aucun cas pris avec fierté. C'était marrant de voir à quel point ces joues étaient chaudes, mais pourquoi l'air semblait si irrespirable, comme emprunté d'une certaine lourdeur. Il connaissait un peu la gravité, mais jamais l'air n'avait semblé si présent et absent à la fois. Drôle de sentiment. Il serrait le poing, il pouvait sentir le sang venir entre ces phalanges, il serrait si fort, il avait mal. Mais il voulait que cette colère soit qu'un souvenir. La dernière fois qu'il avait été si près à tout détruire, c'est à d'autres lieux et un moment bien précis du à son éducation. Il n'aimait pas savoir que certains de ces ancêtres ont tués des sorcières, plus des innocents d'après son père. Du coup, il n'aimait pas les religieux.

« Madre mio, je pense que ça pourra aller. J'irai sûrement à l'infirmerie pour ces trucs. »

Bien entendu, c'est hors de contrôle qu'il hurlait le dernier mot. Bordel. Tant de colère en lui, c'était possible ça ? Il avait envie de saboter le matériel, si seulement ça ne lui retirait pas des points. Il faut dire que par pure fierté digne d'un Gryffon, il aimerait voir sa maison gagner. Il tapait du pied et serrait toujours le point, respirant assez bruyamment. Pour tenter de canaliser cette fureur sourde en lui.
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Re: Speed Dating [Joy & Luigi & Lucia]
01.10.16 15:46

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Je pleure encore. Impossible de m'arrêter. Impossible de ne pas penser à grand frère. Je ne sais pas ce qui me prit à ce moment là mais je commençais à prendre tout ce qui passait sous mes doigts et à le balançait sur les murs. Puis mes pleurs redoublèrent et je m'effondrais sur le sol. Je repliais mes jambes contre ma poitrine et me mis à fredonner, pour me calmer, une chanson que mon frère me chantait quand j'étais plus petite tout en me balançant d'avant en arrière. Puis tout à coup, alors que je commençais à me calmer, j'oubliais la suite des paroles.

"Am uitat...Am uitat..." ai je alors dis en roumain.

J'avais oublié les paroles. J'avais oublié ce que mon frère me chantait pour me réconforter. Impossible de m'en souvenir. Et il n'était plus là pour me les rappeler. Une, puis deux, puis trois larmes roulèrent doucement sur mes joues. Mais je fus tirer par Lucia qui nous entraina Luigi et moi dans "une ronde et une course sans fin". Elle criait de joie comme pour remercier la vie de lui avoir offert le plus beau des cadeaux. Lucia nous faisait tourner autour des tables, elle souriait, elle avait les yeux des enfants qui brillent, qui pétillent.
Mais même cet étalement de joie et de bonheur ne me rendait pas le sourire. Une impression de vide m'habitait, comme si il n'y avait plus rien, comme si un fleuve venait de passer à l'intérieur de moi et qu'il avait tout emporté sur son passage. Il n'avait laissé derrière lui que pleures et tristesse.
Le poufsouffle s'était assis à une table qui venait d'apparaitre. Je le regardais. Je voyais à quel point il était plein de colère et de fureur. Qu'avait il bien pu arriver pour que nous soyons tellement...tellement différents de nos comportements habituels ?
Je lâchai la main de Lucia qui me faisait toujours courir dans la salle et vins m'asseoir aux cotés de Luigi.

"Qu'est-ce qui te rend autant en colère ?" lui ai-je alors demandé en réprimant quelques sanglots.

ft. Luigi & Lucia
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