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 Never Gonna Give You Up [Randy]

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Duelliste illégal
Kieran Nails


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Kieran Nails





Never Gonna Give You Up [Randy]
16.09.16 19:01




Never Gonna Give You Up



Un beau bordel. Un gros bordel même. Tout avait soudainement dégénéré. Les Sigma. La destruction des salles. Un mouvement de panique nous avait tous réunie dans la salle du trône. Un dortoir improvisé pour rassurer tout le monde et nous mettre en sécurité. Sigma à Poudlard. C'était vraiment la merde. Le choque avait du mal à passer, pour certain plus que d'autres. Comme au banquet de ce soir, les réactions étaient plutôt mitigés. Toute cette effervescence avait presque finit par me faire craquer. J'en avait mal au crâne a force de réfléchir et de m'angoisser. Les profs faisaient leur mieux pour gérer la situation, les préfet leurs prêtaient mais forte histoire d'éviter les débordements. Vus la tension, ça risquait d'éclater à tout moments. Autant éviter de me mettre encore plus dans la merde cette fois. Le dîner avait suffit et j'étais quasiment certain que notre directrice de maison ne laissera pas passer une autre connerie de ma part pour ce soir. Elle passait son temps à me guetter du coin de l’œil.
J'avais plutôt intérêt à rester calme.

Les gryffons s'étaient naturellement rassemblé dans un coin, envahissant les lit superposer qui grimpaient dangereusement vers le ciel. J'espère que ces machins étaient stables parce qu'une chute de la haut ça devait faire sacrément mal. Nos affaires avaient été descendu pour plus de simplicité, on avait tous prit soin de s'installer dans un lit quand l'agitation avait finit par s'apaiser. Les préfets devaient surveiller les autres, allez, venir, être a disposition. Je me laissant finalement seul pour le coup même si je ne l'étais jamais vraiment. Une heure s'était écoulé depuis qu'on nous avait parqué dans cette salle. C'était peut être le moment de se coucher, ou du moins, essayer. J'étais certain de ne pas dormir de la nuit. L'insomnie adorait profiter de ce genre de truc pour me garder réveiller jusqu'au petit matin.. et cette fois j'avais rien avec quoi m'occuper.
La salle des moldue n'existait plus...

Cette idée me fit mal au coeur. Vraiment. J'avais tellement de souvenir là bas que c'était une parti de mon histoire qui était parti en fumée. J'osais à peine imaginer ce que le professeur Solberg pouvait ressentir en ce moment. Peut être que je devrais aller lui parler. Quoi que j'étais pas certain de trouver quoi lui dire pour lui remonter le moral. C'était vraiment la merde.. Je me sentais soudainement las, un peu fatigué aussi. Mais la perte de la salle la plus cool de cette école me fit également pensé à Randy. Le pauvre devait au moins être aussi désespéré que moi. D'ailleurs j'avais à peine eu le temps de lui parler depuis le repas. Emporté par le choque des événement j'avais pensé à pas grand chose.

Mes yeux scrutèrent instinctivement la zone des rouges pour repérer la têt blonde de Randy perdu au troisième étage. Il avait l'air triste, ce qui était absolument rarissime. Andy avait toujours le sourire, même dans les moments dure. Mais je le connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir comment traduire ses sourires. Celui là était un peu faux, un peu forcé, demis sourire au coin de la lèvre alors que ses yeux se perdaient un peu trop dans le vide. Tristes eux aussi. Ca me faisait de la peine de le voir comme ça même si j'étais peut être le seul à m'en rendre compte. Fallait que je me rattrape dans mon rôle de meilleur ami parce que pour le moment j'ai été nul de le laisser seul dans la panique, puis moi aussi j'avais besoin de lui pour me remonter le moral. Je savais exactement ce qu'il fallait faire.
Chanter notre hymne !

Rick Astley, Never let you go. Il nous fallait rien de plus. Un truc très con qu'on était les seuls à pouvoir comprendre. Un délire de première années un soir dans cette fameuse salle des Moldu. Se passer des musique de merde en chantant très fort et très faux. Voilà. C'était devenu notre hymne des petits moments triste, ou juste quand on veux faire les cons. Alors je m'avançais vers lui, tapant le rythme avec mes mains en chantant dans un sourire amusé. Quelques regards se tournaient sur mon passage, une scène habituel pour certain Gryffon, un moment un peu WTF pour les autres mais je m'en fichait bien assez. J’avançais toujours en dandinant en rythme, mettant toute la passion du monde dans cette chanson à l'aide de grand gestes et de prouesses vocales tout en grimpant à l’échelle pour le rejoindre sur sa couchette. Arrivé là, je lui fit mon plus grand sourire en finissant les quelques paroles avant d'éclater de rire de mes propres conneries.

«  Salut. Je peux demander l’asile dans ton lit ? Y'a MacFayden qui veux me transformer en méchoui je crois.. »

Je me vautrais à ses cotés sans même attendre sa réponse, roulant dans un « Blblb » qu'il avait l'habitude d'entendre assez souvent. J'étais fatigué et stresser, fallait pas me demander d'être sérieux pour ce soir.




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Re: Never Gonna Give You Up [Randy]
17.09.16 16:03



never gonna give you up
Les explosions, les cris, les pleurs, tout ça, c'était trop pour toi. T'as fermé les vannes des sentiments. T'as essayé en tout cas. Vraiment, t'as fait tout pour. Ça a pas été franchement un succès, mais au moins, t'as voulu ne pas pleurer. T'as voulu rester fort pour tout le monde. Parce que...merde quoi. Qu'est-ce qu'ils viennent foutre à Poudlard, les Sigma ? Ça leur suffisait pas de foutre le dawa dehors ? T'arrives pas à comprendre que des gens un minimum sain d'esprit fassent des trucs comme ça. Et encore, si ça avait juste détruit quelques parties du château... Mais même pas. Ils ont détruit la pièce. La pièce. Quelque part, sans vouloir paraître trop nostalgique, c'était là que t'allais quand ça allait vraiment pas fort. Là ou les tours. Mais les tours, enfin, c'est tellement évident que c'est même plus un repère secret. A croire que toutes les âmes tourmentées, dépressives et déprimantes d'ailleurs, de Poudlard s'y donnent rendez-vous à chaque fois que t'y vas. Non, l'endroit où tu pouvais vraiment être bien, te changer les idées, rire alors que tout le reste te donnait envie de pleurer, c'était la salle des moldus. Et ces enflures, sans vouloir être méchant, ont détruit ça. Ils ont détruit ton havre de paix. Ton endroit, à toi. Bon, et à toutes les autres personnes qui aimaient cette pièce. Mais t'as beau réfléchir, t'as beau y penser, t'es persuadé que personne, personne n'aimait plus cette salle que toi. C'était un repère à Poudlard.
Comme l'est Louise. Comme l'est Kieran.
Un repère.
C'était la salle qui te faisait sourire quand aucun des deux n'y arrivaient. C'était la salle que tu portais au plus profond de ton cœur, un peu comme une maison dans ta maison.

Poudlard, ça a toujours été ta maison. Pas un refuge, comme les gens qui s'y sentent bien parce qu'ils ont une famille de merde à côté, non. Une deuxième maison. Plus comme une maison de campagne. Mais dans toutes les maisons de campagne, t'as cet endroit, ce petit coin où tu vas, où tu te sens juste...bien. Calme. Où tu fermes les yeux, parfois même, pour sentir la rosée du matin et...
Ça devient romantique, c'est franchement pas l'idée.
Mais cet endroit, aussi cucul soit-il, qui existe, c'était cette salle pour toi. Tu y fermais pas les yeux, d'ailleurs tu les gardais plutôt très ouvert. Et tu respirais pas pour sentir la rosée du matin, mais plutôt la douce odeur de la viande grillée.

Ça arrive à tout le monde. De se cramer les doigts en voulant changer une lampe qu'est en fait pas cassée. Pas vrai ?

Les yeux dans le vide, tu regardes les gens se mettre en place. Certains préférant les couchettes du bas, certains celles du milieu, certains, vous, les Gryffondor, celles du haut. Tu les observes, un par un. Ils ont tous une vie bien précise, à eux. Et ça te fascine. Et tu te concentres sur leur visage, sur leur regard. T'essayes de voir, est-ce qu'ils sont tristes, eux aussi ? Est-ce qu'eux aussi, ils ont envie de pleurer ? Est-ce que t'es le seul que ça blesse à ce point ? T'as pleuré, tout à l'heure, en l'apprenant. Mais t'as fait en sorte que personne le voit. Parce que, attend, ça match pas le personnage. Tu peux pas juste te mettre à chialer. Les gens pourraient se demander où est passer le joyeux gogole, le toujours heureux Randolph. Alors t'as été pleurer, seul dans ton coin, et t'es revenu, rapidement. Faut pas que tu disparaisses trop non plus, ça pourrait être suspect. Et certaines personnes croisent ton regard, et tu leur souris. Gardez le sourire. Personne n'est mort. C'est pas la fin du monde. Allez. Relevez ces coins de lèvres et faites en un beau sourire. T'as presque envie d'aller les voir, et de leur remonter les lèvres toi même. Ton sourire, même le tien, il est un peu forcé. Alors ouais, bien sûr, t'es mal. Mais c'est pas juste ça, pas juste à cause de la salle. Même si, c'est clair, ça joue beaucoup. Faut pas se mentir. Mais y'a autre chose.

T'es le genre de gamin qu'a toujours vécu entre les deux mondes. T'as deux parents sorciers pourtant hein. Mais le fait est que la moitié de tes bons amis sont moldus. Ton meilleur ami est né-moldu. L'ex de ta sœur est moldu. Et un bon pote à toi. A y réfléchir, c'est probablement parce que vous êtes potes qu'ils ont rompus. Tu gardes dans un coin de ton esprit de lui en toucher un mot, à ta sœur. Elle peut sortir avec tes potes, y'a pas de soucis, c'est même plutôt drôle. Vous pouvez sortie ensemble et...
Oh. C'est vraiment pour ça qu'ils ont rompus alors...
Y'a plein de pensées futiles, comme ça, qui passent dans ta tête. Parce que t'es Randy, et qu'il faut pas que tu flanches. Qu'il faut surtout pas que tu penses à ce qu'il vient de se passer. Parce que pour les gens, c'est peut-être pas si grave que ça. Pour les satanés Sigma, c'est même probablement une bonne chose. Mais toi... T'aimes pas cette idée. Tu pourrais pas vivre sans eux. Les moldus. Randy sans les moldus, ce serait pas Randy. Toi, t'aimes pas l'idée d'être séparés, c'est pas une bonne idée, c'est pas une bonne chose. Et même si ça l'était... Ce qui n'est pas le cas. Mais même si ça l'était, faire exploser des parties d'un château, d'une école par Merlin, c'est vraiment pas la solution.

Et y'a ton regard qui se perd dans le vide. Et tu fixes un point sans trop savoir ce que s'est. Tu t'en fous. Maintenant, ton esprit est bloqué sur une belle image tout droit sortie de tes souvenirs. La salle, avant. Elle était belle. Et les gens, ils y riaient. Et ton sourire, il devient mélancolique. Un peu forcé, pour paraitre heureux. Toujours penser aux apparences Randy. Toujours. Toujours faire attention à ce que quiconque aurait besoin d'une dose de lumière puisse te regarder toi, qu'il puisse l'avoir à ce moment là. Et ton regard se reconcentre quand t'entends une voix de bouffon qui chante des conneries en montant sur les lits superposés. Et ton sourire s'élargit. Il change pas beaucoup pour quelqu'un qui te connaît pas, ton sourire. Mais dans ton esprit, ça fait comme un grand ménage. Le meilleur aspirateur de mauvaises pensées et de mélancolie du monde. Kieran se rapproche dangereusement du lit sur lequel t'es, et tu peux pas vraiment t'empêcher de te mettre à chantonner comme un gogole. Parce qu'après tout, ça aussi c'est des souvenirs. Et c'est aussi des souvenirs de la pièce moldue. Parce que c'est là que vous l'avez écoutés, et c'est là que vous vous amusiez à la chanter. Bon. Après, c'est sorti de là. Et vous vous êtes mis à la chanter à toutes circonstances, tout le temps, et partout. Mais au début, c'était ça. Et ça te fait sourire qu'il soit là pour te le rappeler. Ça te fait fichtrement plaisir ouais.
Et finalement, vous vous arrêtez.
Un, parce que derrière, la chanson est terminée et qu'inventer des paroles n'est pas une bonne idée. Vraiment. Deux, parce que les gens commencent réellement à vous regarder bizarrement. Enfin, pas que ça te dérange. Non vraiment, quand est-ce que ça t'a déjà dérangé de te sentir mal vis à vis du regard des gens ?

« Salut. Je peux demander l’asile dans ton lit ? Y'a MacFayden qui veux me transformer en méchoui je crois.. »

T'hoche vivement la tête. Tu sais que votre directrice de maison veut pas réellement le transformer en méchoui. Enfin... Probablement ? Mais toi, ça te dérange pas. C'est pas la première fois que lui ou toi demandez à l'autre l'asile. Non vraiment. Du coup, tu te décales un peu, tu te pousses. Tu regardes les gens autour, un grand sourire aux lèvres. Un vrai sourire. Et pendant quelques secondes, tu regardes de nouveau certaines des personnes qu'avaient croisées ton regard plus tôt. Et l'une d'elle te sourit en retour. Bien.

« Elle pourrait pas. Te transformer en méchoui. La broche serait pas assez grande, ni large, pour que t'y tiennes. Tu la casserais. »

Et tu fais ce sourire innocent de petit gogole qui te caractérise. Ce sourire que quand tu le fais, tout ce que tu dis passe comme une lettre à la poste. Tu remontes la couverture sur toi et en donne un peu à ton meilleur ami. C'est pas méchant, c'est juste une petite blague. Le genre de truc dont vous avez l'habitude. L'un de vous se sent mal, là en occurrence toi, vous pouvez être sûr que l'autre va rappliquer.

Ce qui est super, c'est que ce soir encore, vous avez pas failli à la règle.


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Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: Never Gonna Give You Up [Randy]
19.09.16 14:59




Never Gonna Give You Up



Il se prêtait au jeu. Comme toujours, même dans les moments critique on pouvait compter l'un sur l'autre pour déconner. Rendre ça moins dramatique. Un peu plus supportable. A voir tout les autre et leurs air sinistre. Entende les profs nous parler avec précaution et réconfort. On se croyait presque en guerre.  Reclus dans une salle à attendre que quelque chose se passe. Pouvoir sortir d'ici en sécurité. Mais est ce qu'on le sera encore maintenant ? J'avais pas envie de penser à ça sinon j'allais rapidement avoir besoin d'un super câlin d'un certain Serdaigle. Le sourire de Randy avait chassé le reste. Y'avait que nous et nos idioties là dans ce lit. C'est comme si on pouvait s'enfermer dans une bulle et observer le monde autour de nous sans réellement en faire parti. J'avais besoin de calmer mes nerfs et mes émotions, et pour ça y'avait vraiment que lui pour m'aider. Surtout qu'il avait l'air tout aussi blessé que les autres par ce qui venait de ce passer.

Sourire. Rire un peu avec lui. Ça me suffisait pour le moment et c'était vraiment la seul chose que je voulait. Il avait réussit à me faire éclaté de rire en parlant très sérieusement de moi en tant que méchoui vivant. L'image qu'amenait sa réflexion était étrange.. et un peu sale. Je le regardais droit dans les yeux en affichant mon air le plus horrifié possible.

« Mais... c'est complètement dégeu comme idée.. moi qui pensais que tu viendrais me sauver héroïquement en enfilant ton slip par dessus ton pantalon.. Je suis trés déçus. »

Je fis mine de verser une larme, me cachant sous la couverture pour m'y rouler en boule avant de ressortir la tête de l’amas de tissu dans un sourire espiègle. Pas sérieux une seule seconde. D'ailleurs l'idée d'un Randy avec son slip par dessus me fit rire plus qu'autre chose, certain qu'on serait capable d'une telle bêtises si on voulait. Mais pas ce soir, ce soir je me sentais un peu fatigué même si j'avais la connerie facile. Je lui rendis un peu de la couette lâchement volé et planta mon regard dans le sien une fois de plus.

Un bref silence s’installa quelque secondes. Un silence durant lequel on se regardait simplement, essayant de jauger l'autre. Sa tristesse et le reste. Un autre sourire s'étira sur mes lèvres, un peu plus triste que les autres, beaucoup plus sincère. Je pouvais profiter de la proximité et de l’intimité offert par la couchette pour aborder ce sujet avec lui, parce que j'étais quasiment certain qu'il le ferait pas lui même. Il le faisait jamais. Il passait son temps à soutenir les autres ou jouer l'idiot pour les rassurer, leurs faire oublier les ombres qui planaient au dessus d'eux. C'était certainement fatiguant, et il avait besoin de quelqu'un qui lui rende également se service, qui le fasse sourire quand les ombres réussissent à l'atteindre. C'était le rôle d'un meilleur ami non ?

« Comment tu te sens... et dis moi la vérité.. pas .. Un sourire et un « ça va ».. d'accord ? Tu peux faire croire aux autres que tout va bien mais... Moi ça marche pas ! J'ai un radar spécial Randy qui me dit quand ça va pas et là il me hurle dans l'oreille que t'as besoin de la personne la plus fantastique du monde à tes cotés pour que ça aille mieux. »

Grand sourire, je m'étais redressé dans le lit pour lui faire face en bombant le torse, passant une main dans mes cheveux pour me donner l'air ridiculement arrogant. Puis, de ma main libre, je pris la belette rousse dans ma poche pour la laisser gambader sur le lit, et sur Randy accessoirement.

« Évidement je parlais de Sid ! »

Il avait certainement du se douter que j'allais lui sortir une connerie, pour le coup la bêtise c'était la bestiole. J'avais laissé Peter et A'tuin en bas, dans une cage enchanté, parce qu'une mygale et un crabe de feu c'était pas les meilleurs compagnons du monde dans ce genre de situation. Peter allait foutre al trouille à tout le monde et  se faire écraser.. quant à A'tuin, elle, elle allait foutre le feu au dortoir et c'était clairement pas le moment pour ce genre d'accident.

Sid était venu grimper sur la tête Randy, reniflant ses cheveux frénétiquement avant de redescendre se cacher dans les draps. Une vrais tornade, à l'image de son maître comme tout le monde aimait le dire. C'était un peu vrais.. Cette boule de poile avait l'avantage de faire sourire les gens, ou de les agacer aussi, mais depuis toutes ces années, Sid avait adopté Randy comme un deuxième papa.



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Re: Never Gonna Give You Up [Randy]
03.01.17 23:29



never gonna give you up
T'avais besoin qu'il soit là. Tu lui aurais pas, probablement pas, demandé de venir s'il était pas venu de lui même. Mais il est venu de lui même, donc t'as même pas eu à te demander si t'allais devoir ou pouvoir lui demander de venir. Il l'a fait, de lui même. Et t'es content qu'il l'est fait. Et t'es content, heureux, de pouvoir lui répliquer tes conneries. Parce que c'est Kieran, et que Kieran, t'as toujours l'impression que tu peux tout lui dire, tout faire, à tout moment, et qu'il saura écouter, il saura comprendre. Il se vexera pas, ou pas vraiment. Il prendra les choses à la rigolade. Et toi tu sais que ce que tu dis, tu le dis pour rire, et que lui, t'es jamais méchant avec lui, que tu pourras jamais vraiment être méchant avec lui. Parce que t'es toi et qu'il est lui. Et que t'as besoin de lui.
Et que là, t'avais besoin qu'il soit là. Et qu'il est venu.
T'es quelqu'un d'extraverti. Tu parles à tout le monde, tout le monde te parles. Ou te regardes très bizarrement et s'en va. Ça dépend. Mais tu restes souvent entouré, rarement seul. Toujours à dire quelque chose à quelqu'un, ou à écouter quelqu'un te dire quelque chose. Et à le répéter. Parce que t'es comme ça et que tu sais pas garder un secret. Tu sais pas juste écouter et ne rien dire. Et puis tu donnes ton avis, tout le temps. Mais si tu fais ça, tu vas souffrir. Et si tu fais ça, tu te sentiras pas mieux, même si lui il souffre. Et puis t'as les autres aussi, ils sont rares. Mais tu les appelles les autres. Parce que c'est ceux à qui tu voudrais parler un jour. Ceux à qui tu voudrais donner des conseils. Parce que voilà, t'aimerais bien qu'ils vivent pas leur vie à souffrir ou à faire souffrir les autres en pensant que ça leur fera du bien. Mais en général, tu peux pas leur parler, à eux. T'oses pas. Parce que quelque part, tu leur as pas encore dit. Qu'ils doivent pas blesser les autres, que ça leur fera pas du bien. Et du coup, t'as un peu la frousse d'être de ceux qu'ils feront souffrir. Et pourtant, c'est pas facile de te faire souffrir. T'as pas beaucoup de points sensibles.

Et finalement, ceux qui te font souffrir, c'est pas forcément des gens qui le voulaient. Enfin, ils voulaient pas forcément te faire souffrir toi, quoi. Et pourtant, ils l'ont fait. Tu comprends pas leur geste. Tu comprends pas ce qu'il se passe et pourquoi ils agissent comme ça. Et t'auras beau chercher, tu comprendras jamais. Parce que toi, t'as pas cette envie de revendiquer. Toi, t'as juste envie de vivre. T'as pas envie de crier, de manifester, de faire exploser des trucs, de faire ce que tu crois être bon. Toi, t'as juste envie de parler, de rire, de courir et de vivre. Comme un gosse qui connaît pas la douleur et les ennuis. Ce qui, quelque part, est un peu le cas. T'es pas le genre de gamin qu'a eu de grands drames dans sa vie. Tes drames, c'est les drames des autres. Tu les vis via des histoires et des contes. Et ça te convient bien comme ça.
Tandis que ton esprit vagabonde loin du sujet actuel très roux qui est devant toi, le sujet très roux répond à ta blague, comme d'habitude, de mauvais goût.

« Mais... c'est complètement dégeu comme idée.. moi qui pensais que tu viendrais me sauver héroïquement en enfilant ton slip par dessus ton pantalon.. Je suis très déçus. »

Et tu rigoles, et tu soulèves un sourcil lorsqu'il se cache sous sa couette, mais tu continues à rire. Et t'as l'air complètement débile. Et quelques personnes te regardent, parce que, c'était pas toi ? tout à l'heure ? qu'avait un air de...pas comme Randy ? Et t'es revenu, pourtant, et les gens sont étonnés, parce que t'es revenu vite. Mais les gens comprennent, quand ils voient la tête de Kieran. Et ils arrêtent de regarder vers toi, et ils s'occupent d'eux même. Et d'habitude, tu leur dirais de s'occuper un peu plus des autres, de pas trop regarder leur nombrils. Aujourd'hui, tu les comprends. Tu fais pareil. Et tu te dis que finalement, de temps en temps, ça fait pas de mal.

« Comment tu te sens... et dis moi la vérité.. pas .. Un sourire et un « ça va ».. d'accord ? Tu peux faire croire aux autres que tout va bien mais... Moi ça marche pas ! J'ai un radar spécial Randy qui me dit quand ça va pas et là il me hurle dans l'oreille que t'as besoin de la personne la plus fantastique du monde à tes cotés pour que ça aille mieux. »

Tu souris, tu ricanes presque. Parce que tu sais déjà ce que tu voudrais lui répondre, dans des situations plus normales. Tu sais que normalement, tu lui dirais que tu as besoin de la personne la plus fantastique du monde, mais que malheureusement, elle n'est pas dans les parages. Ce qui n'est pas entièrement faux de ton point de vue. Cela dit, lui, il est là. Et lui, c'est la seconde personne la plus fantastique du monde. La troisième. Après ta mère. Qu'est la seconde. Probablement. Mais tu es sérieux aujourd'hui. Parce que aujourd'hui, c'est un jour rare. C'est un jour triste. C'est un jour où tu auras beau essayer de faire rire des gens, tu n'arriveras qu'à les faire sourire tout au mieux. Et tu te sens nul. Et tu te sens mal. Et tu te dis qu'un Randy qui ne peux pas faire rire des gens triste, qui ne peux les faire que sourire, n'est as un Randy, mais n'est qu'un demi-Randy. Un Ran. Ou un Dy. Ou. Oui. Juste un blond, une autre personne dans les couloirs, triste.

« Évidement je parlais de Sid ! »

Et tu la vois, la rousse, commencer à grimper sur toi et à griffer les draps, et ça te fait sourire. Et ça te reconstruit un peu. Parce qu'avec Kieran, les animaux, eux ils peuvent te réconforter. Te faire voir la beauté du monde. Regarde les, Randy, les drôles et malicieux animaux. Ils sont gentils et doux. Et innocents. La belette vient sniffer tes cheveux et file sous les draps. Et tu souris, et tu lèves la tête, et tu regardes Kieran. Et t'as envie de lui dire une connerie, de pas t'ouvrir à lui, de pas lui dire la vérité. Mais t'es là, et il est là. Et l'ambiance n'est pas au rire autour de vous. Et vous êtes à l’abri des oreilles indiscrètes, alors tu t'avachis un peu plus sur toi même et tu regardes à côté de lui. Parce que tu t'apprêtes à faire ce que tu détestes le plus. Tu t'apprêtes à faire ce dont tu as apprit à avoir honte. Tu t'apprêtes à te plaindre.

« C'est juste que... Qu'est-ce qu'ils sont venus faire ici ? Tu sais ? Et puis pourquoi s'attaquer à ça ? Je veux dire. C'était important, pour tellement de personne. » Pour moi. « Pourquoi il a fallu qu'ils détruisent le refuge de toutes ses personnes ? Je veux dire, qu'ils les blessent ? Qu'ils blessent toutes ses personnes ? » Et moi.

Mais tu parles des autres. Parce que les autres sont l'important. Parce que tu n'es pas le seul à te sentir mal. Et que certains doivent se sentir bien plus mal que toi. Et qu'en réalité, ce qui te fais mal, plus que la pièce, c'est de les voir, ces gens. Ils sont dévastés.
Et tu ne peux rien y faire.
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