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 Can't buy me love | Duke

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Can't buy me love | Duke
11.07.16 16:13

Une fois installé et un peu remis du voyage en portoloin qui lui avait retourné l'estomac, Charles décida de sortir du bungalow, histoire de prendre l'air et de voir s'il reconnaissait les coins de l'île qu'il avait déjà visités, onze ans plus tôt. À peine eut-il mis un pied dehors qu'il comprit qu'il ne profiterait pas d'une brise fraîche aujourd'hui, mais l'air iodé lui fit du bien après l'atmosphère plus étouffante du bungalow. Il longea le pont de bois qui reliait les bungalows entre eux et quitta l'hôtel. Les étudiants de Poudlard grouillaient déjà autour de la place centrale et du bazar. Il croisa quelques visages connus, s'arrêta pour parler avec quelques camarades de leurs résultats respectifs aux derniers examens — les résultats étaient tombés avant leur départ —, et poursuivit un peu son tour en solitaire. Il faisait si chaud que Charles ne regrettait même plus d'avoir cédé aux exhortations de sa mère, qui avait passé la première semaine des vacances à insister pour qu'il se coupe les cheveux. Il avait fini par accepter et s'en voulait de n'avoir pas su lui tenir tête, ne réussissant qu'à négocier le droit de les garder sous le niveau du menton. Être un rebelle chez les Campbell, une bataille quotidienne. Mais dans l'immédiat il était content de s'être débarrassé du paquet de nœuds qui lui tombait sous les épaules.

Au détour d'un étal de fruits odorants, Charlie repéra Duke. Un sourire lui éclaira spontanément le visage. Il n'était pas complètement dépaysant de se retrouver sur Nukunonu lorsqu'on s'y rendait avec une bonne partie de son école, pourtant c'est y retrouver son ami et camarade de dortoir depuis pas moins de six ans qui donna à Charles le sentiment d'être un peu à la maison. Il s'assura que Duke était seul, ne voulant pas être celui qui s'imposerait au milieu de l'un de ses rendez-vous galants, et lui tapota doucement l'épaule.

« Hey, Duke. Content de te voir. Tu fais déjà des emplettes ? »

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Duke E. Osborne


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Re: Can't buy me love | Duke
12.07.16 15:40

On n’aurait jamais deviné qu’il était dans l’embarras, dans des vêtements qui ne lui appartenaient pas, dans un short bermuda dont il ne savait s’il lui allait vraiment bien, quelques grains de sable encore collés sur les jambes et Duke se sentait comme un autre. Il se sentait comme un Darwin, et c’était bien étrange comme sensation de ne plus avoir l’impression d’être tout à fait soit. Pour autant il reconnaissait encore les voix des autres, et celle de Charles était inoubliable, l'avait probablement trop entendu pour faire comme si elle n'existait pas. Il reposait une tomate sur son étal comme il tournait en même temps la tête vers le précieux rebelle de sa vie, ou quelque chose dans ce timbre là; « Hello, Charles », et il avait remarqué presque tout de suite que quelque chose chez Charles avait changé, de ces détails futiles et sans importance qu'il ne pouvait parfois pas s'empêcher de remarquer, tout autant qu'il lui arrivait cependant de les manquer. Duke était un sélectif, un sélectif de détails. « Sérieux, Charles, tes cheveux. T'es passé du guerrier viril au monarque trop propre, on dirait un joueur d'escrime. Qu'est-ce que t'as foutu ? » Et il n'avait pas souri, Duke, un peu avare pour le coup, un peu trop pensif, ou peut-être pas assez, allez savoir. Ce qui n'enlevait cependant rien à l'espèce de joie étouffée qui le compressait à l'instant même. C'était un fait, c'était quand même du Charlie et du Dukie. « Enfin, c'est cool l'escrime. Mais en fait, j'ai oublié de prendre ma valise. Je sais pas trop comment ça se fait, je m'en suis rendu compte quand j'ai voulu prêter de la crème solaire à Stella. Et là, j'avais rien avec moi. C'est pas mon genre pourtant, c'est con. » Mais c'était totalement son genre, malgré ce qu'il croyait, Duke avait carrément une tête à oublier sa valise, et même sa tête aussi si elle n'était pas si solidement fixée au reste de son corps. « Darwin a lancé un sort de duplicata sur ses vêtements. J'suis un Moore maintenant. Ca me va bien d'ailleurs, d'être un Moore. » ; et Duke était ainsi, il vous dédramatisait les choses, de sorte qu'on ne le sentait pas trop mal à l'aise, de sorte qu'il avait l'air d'être comme à la maison, tournant un peu sur lui-même les bras écartés pour témoigner. Car peu importait vraiment l'endroit, la situation, Duke restait fidèle à lui-même : « Peut-être que je vais lui acheter un cadeau pour le fun. Mais à Stella aussi. Mais je sais pas trop ce qu'elle aime Stella. Peut-être que ça c'est bien. » Ci fait, il s'était emparé d'un ananas qu'il avait sans trop de ménagement jeté carrément dans les mains de Charles, comme si soupeser la chose allait vraiment changer le fait que c'était un ananas des plus banales, il n'était pas en or non plus. « C'est cool un ananas, c'est jaune comme notre maison, et en plus elle pourra le manger. Et puis c'est une fille bien Stella, et une fille bien, ça aime forcément les ananas tu crois pas ? » Logique implacable.
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Re: Can't buy me love | Duke
12.07.16 22:00

Et Duke de le saluer d'une réflexion aimable. T'es passé du guerrier viril au monarque trop propre, on dirait un joueur d'escrime. Qu'est-ce que t'as foutu ? Il avait cette capacité à faire ce genre de remarque d'un air sérieux, quoique toujours un brin nonchalant, que Charles adorait. Soit, il fallait bien qu'il honore son prénom royal — même si le roi Charles premier du nom avait fini décapité. Et Duke passa à autre chose sans remarquer que Charlie pouffait de rire à côté de lui, rire redoublé lorsque son ami lui confia qu'il avait oublié sa valise. Sûr que Charlie avait retrouvé meilleur mine maintenant.
« Pas ton genre, oui, si ça peut te faire plaisir, fit Charlie dans sa barbe. Ah, un sort de duplicata, pas con le Darwin. Mh mouais, ça te va bien, » ajouta-t-il en faisant mine d'hésiter.
Et puis bien sûr, il fallut qu'il soit question d'une fille. « Tout va bien, t'es toujours un Osborne... » Charlie attrapa l'ananas que Duke lui lançait et réalisa que, maintenant qu'il n'avait plus la gerbe, il avait faim. Mais pas d'ananas. Plutôt d'un truc bien solide. Son estomac gronda un peu et peut-être que ça masqua le grognement qu'il émit en entendant parler de Stella. Il n'avait rien contre elle. Il la connaissait de vue, pour l'avoir souvent croisée dans la salle commune des Poufsouffle et avoir parfois vu Duke jouer les chevaliers servants envers elle, et il se doutait qu'elle était plus que la préfète froide et un peu trop zélée pour laquelle on la prenait. C'était sans doute une fille bien, surtout si Duke le disait. Quoique, Duke ne faisait pas toujours les meilleurs choix du monde lorsqu'il était question des filles, mais Charlie était toujours prêt à croire le meilleur des autres. Seulement, il n'aimait pas beaucoup payer les pots cassés une fois qu'une fille d'abord séduite par les belles manières de son ami réalisait qu'elle n'avait pas envie de s'intéresser sincèrement à lui. Duke était tellement sourd lorsqu'il s'agissait de lui faire comprendre qu'il valait vraiment quelque chose.
« Un ananas. Je la connais pas vraiment assez pour savoir. Imagine si ça lui fait des aphtes... Les filles ça aime les bijoux non ? Y a bien un stand avec des bijoux en coquillage par ici. » Charlie, quant à lui, avait peut-être quelques idées préconçues sur les filles, et il savait bien qu'il n'aidait pas toujours Duke quand il tâchait de remplir son rôle d'ami-confident fidèle à sa réputation de garçon de bon conseil. Mais un bijou, ça lui semblait plus sûr qu'un ananas. Damn. Et voilà qu'il l'aidait.
« Moi je dirais pas non à un truc à me mettre sous la dent, par contre. On a qu'à aller voir plus loin, tu trouveras peut-être quelque chose. » Il reposa l'ananas et progressa dans l'allée du bazar. « Oh, devine quoi. Je suis dans le bungalow 6. Je vais penser à toi tous les jours, » lui fit-il en souriant de toute ses dents.
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Duke E. Osborne


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Duke E. Osborne





Re: Can't buy me love | Duke
13.07.16 18:10

Et il ne s’était rendu compte de rien, enfin presque, il avait bien cru déceler un gloussement mais n’y avait accordé aucune importance, puisque la chose était passée au second plan comme il avait des images d’ananas en tête. C’était peut-être bien ça, d’être un Osborne. Il écoutait, réagissait parfois avec un froncement de sourcils comme s’il était en train de penser et à ce qu’il devait faire et à ce que Charlie était en train de lui dire, et comme si la simultanéité des deux pensées lui donnait du fil à retordre. Et ne croyez pas qu’il n’avait pas compris le sous-entendu dans la réflexion. Duke n’était pas un idiot ; il avait bien tenté de protester, de se défendre, de se justifier. « Non mais, je suis pas attiré par Stella, je l’aime juste bien c’est tout » ; sans doute un peu comme il aimait la totalité du genre féminin, et on aurait encore dit que Duke était un garçon presque facile, et qu’il aimait autant les gothiques que les princesses. « Bon, elle est belle quand même. » ; oui, ça, il devait le concéder, il y était obligé, Charles l’y obligeait, et il ne comprenait pas ou n’acceptait même pas qu’on puisse le lui enlever. « Si elle avait envie de me faire un câlin je lui dirai pas non, toi non plus d’ailleurs. », et il avait décidé ça tout seul, que Stella c’était le genre de tous les mecs, et donc de Charles. Et croyez bien que dans sa tête, c'était un compliment, car aucun être humain sur Terre n'aurait pu se vanter d'avoir l'approbation de huit milliards d'autres individus. Mais c’était loin d’être fait après tout, et il l’avait dit n’est-ce pas, qu’il ne voulait pas sortir avec Stella. Le geste de lui offrir quelque chose était purement désintéressé. Et puis Duke s’était soudain statufié, grand dieu non, des aphtes ! « Mais je vais pas offrir des aphtes à une fille ! » et c’était soudain le nomber one de ses soucis, l’échec de sa vie : il n’aurait jamais l’occasion d’offrir un ananas à Stella. Et quelle affreuse idée, que d’offrir un ananas si cela provoquait des aphtes ! Et il avait tourné son visage un peu pâle, son regard un peu livide, ses lèvres un peu tremblantes, et sa langue qui épousait nerveusement ses lippes, tentait encore d’humidifier sa bouche d’autre chose. Mais il paniquait, c’était un fait. « Charles, j’ai failli offrir des aphtes, c’est le cadeau le plus merdique du monde ! » Force était de le reconnaître. Heureusement, Charles était décidément bien plus sensé que lui, en matière de filles en tout cas, et c'était pour vous dire, à quel point ils étaient largués sur le sujet. Quelle idée j'vous jure d'avoir crée les filles. Mais il enchaînait calmement la réflexion comme ils se tenaient à présent l'un à côté de l'autre dans les allées, lui ses mains dans ses poches et son regard qui balayait les stands. Duke n'était pas tant de cette concentration, usuellement. « Mais Stella, elle a pas une tête à porter des coquillages. De l'or je dis pas. Puis je vais pas acheter un truc que je peux ramasser sur la plage. » Non Duke, fallait pas déconner non plus, un ananas, ça tu pouvais pas le trouver sur une plage. Mais il fallait quand même que tu te le sortes de la tête. Charles était la voix de la raison, et c'était bien une chance encore tandis que la tienne te faisait cruellement défaut. Et on aurait tort une fois de plus, de croire que Duke ne savait pas penser à autre chose, tandis que malgré elle, lui n'avait que son nom en bouche. Mais il n'oubliait pas Charles, jamais. « Je t'offre un fish&chips. Ou un steak frites. » Ou tout ce qu'il voulait d'ailleurs, et tant pis si c'était pas vraiment l'heure. Duke ne se posait jamais ce genre de questions avec Charles, et puis manger n'importe quoi à n'importe quel moment, c'était définitivement un truc qui leur allait bien. Il avait mis un temps fou aussi à comprendre ce que ce 6 signifiait, et quel était précisément son rapport avec ce chiffre. Et seul quelqu'un comme Charles, qui le connaissait depuis si longtemps, aurait pu voir dans ce silence un dubitatif serein mais qui le turlupinait encore. Duke cherchait, même si on ne l'aurait jamais parié. « 6 ? Tu sais ce que j'aime sinon avec les vacances, Charles, c'est qu'y'a pas de dragons. Et qui dit pas de dragons dit pas de militants. Putain Charles, on est libre et... » Soudain il s'était tu, avait même pris la liberté de s'arrêter, de se planter au milieu des étals, et tandis qu'un marchand lui criait dans les oreilles il est frais mon poisson, Duke avait la bouche entrouverte, et l'air d'un illuminé ; enfin, il avait compris. « Le bungalow six ! C'est tellement petit Charles ! Faut qu'on se trouve des filles. » Car tel était l'effet de cause à conséquence. « On va acheter de l'alcool. Ce soir on sort, et on se trouve des filles. J'en ai marre d'être tout seul, pas toi ? Regarde, on est comme deux cons. Faut faire quelque chose. »
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Re: Can't buy me love | Duke
16.07.16 16:31

« Ouais... » Pas sûr qu'il ne dirait pas non à un câlin de Stella, en fait, il trouverait ça drôlement embarrassant, un câlin d'une fille qu'il ne connaissait pas et qui l'intimidait même un peu. Mais pourquoi contredire Duke ? Charlie n'était jamais sûr de rien sur ces questions, de toute façon, alors que Duke était un expert. Enfin disons qu'il avait de l'expérience.
Panique dans le cœur de son collègue. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de le dissuader de prendre son satané ananas ? Mêle-toi de tes oignons un peu et laisse Duke offrir n'importe quoi à n'importe qui si ça peut lui faire plaisir. Après tout c'était ce qui comptait. Et se laisser offrir un fish & chips par son ami bien moins riche que lui, c'était le genre de chose qui le gênait, mais il n'osait jamais décliner pour autant. Il se contentait de retourner la faveur dès qu'il en avait l'occasion. Et cette fois elle viendrait peut-être plus vite que prévu. Une question venait de le faire grimacer et il allait la poser à Duke quand celui-ci le devança pour énoncer ce fait délicieux : pas de MCDP pendant les vacances.
« Oh bordel, ouais, ça fait du bien. En plus... Non rien. » En plus quoi ? En plus les arguments de certains des militants avaient fini par lui titiller la conscience. Pas parce que les dragons étaient dangereux. Pas parce que ceux qui se frottaient à eux ne méritaient pas de se faire cramer les cheveux. Mais parce que les dragons n'avaient demandé à personne de les garder en captivité pour les dresser et les chevaucher, eux. Les pauvres devaient être assoiffés de liberté et on brisait leurs instincts, comme ses parents avec lui, vous voyez. Mais non. Pas de militantisme pendant les vacances. Il verrait à la rentrée. D'autant plus qu'il aurait préféré ne jamais prendre la cause à cœur, parce qu'il avait déjà assez de raisons de se faire du souci.
Les deux bruns progressaient dans les allées du bazar, et Charlie ne voyait pas trace du moindre stand de fish & chips. Misère. Lui non plus ne voulait pas d'aphtes. Il regardait autour de lui quand Duke comprit, à retardement, la référence au numéro 6, et décida soudain qu'il fallait qu'ils se trouvent des filles. Et il sentit une odeur de friture, non, de paradis. Il attrapa Duke par le tee shirt et accéléra le pas.
« Ok, deal. Je savais pas qu'il te fallait de l'alcool pour oser aborder une fille, c'est nouveau ? Ou c'est pour les attirer ? Comme des moustiques avec de la lumière ? » Il le regarda d'un air curieux, fronça un peu les sourcils comme s'il essayait de comprendre un mécanisme compliqué. Mais contrairement à Duke il ne pouvait pas garder l'air sérieux quand il disait une connerie, et ses yeux qui riaient toujours avant le reste l'avaient déjà trahi quand il se mit à sourire. Il tourna à l'angle gauche et s'arrêta devant un stand de snacks pour les vacanciers. Les frites étaient des frites de taro mais ça lui convenait très bien. Il y avait aussi des choses qui ressemblaient à des ailes de poulet rôties, sauf qu'elles étaient violettes et deux fois trop grosses, et Charles n'avait jamais vu de poulet violet géant. « Une volaille locale ? » demanda-t-il à voix haute, sans vraiment s'adresser ni à Duke ni à la sorcière derrière le comptoir. Il jeta un œil à la grille de prix, et puis ce qui l'avait turlupiné un peu plus tôt lui revint à l'esprit et il se retourna vers Duke. « Eh mais, dis, t'as de l'argent au moins ? J'veux dire, c'était pas dans ta valise... ? Parce que sinon tu vas devoir compter sur moi pour attraper les filles, ça craint ! » Et ce fut son tour de commander. « Tu veux un truc toi ? » Parce que les ailes de poulet mutant le tentaient bien, lui.
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Duke E. Osborne


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Re: Can't buy me love | Duke
28.07.16 13:08

« Ben, faut croire qu'être sobre, ça m'a pas beaucoup aidé jusqu'à présent. », la réflexion lui semblait banale, il en avait même souri, un peu distrait, peut-être pas tant convaincu par ce qu'il énonçait, seulement il fallait bien reconnaître qu'il n'avait pas eu beaucoup de chances, et bien parce que malgré tout, « elles se sont toutes cassées »
Et cela ne semblait pas tant le déranger, Duke accusait à chaque fois le coup, Duke ne semblait que toujours faiblement ébranlé, quoique son sourire parut un instant s'ombrager tandis qu'il se remémorait ses échecs. C'était toute une file de prénoms féminins qui lui revenaient ; dire qu'il n'en oubliait aucune, dire qu'il pensait encore à chacune d'elle, dire qu'aucune ne devait encore penser à lui. Il était passé dans leur vie comme un mirage un instant distrayant derrière lequel on aurait encore couru, en vain, avant de se rendre compte qu'il avait disparu. Ou alors avait-il été chassé semblable à un souvenir désagréable ou sans grande importance, relayé au second plan, et qu'on s'était empressé d'enfouir. Pas de place pour Duke. « Même Pepper. », même Pepper n'avait plus voulu de lui, c'était pour dire. Et tandis qu'il y pensait, une nouvelle fois déconnecté de sa réalité, il se laissait volontiers traîner par Charles. Car c'était bien là l'unique façon de le faire avancer, car il serait encore resté statique, inouï si Charles n'était pas parti de cette impulsion. Et Duke ne se rendait pas compte à quel point il serait perdu, sans Charles, à quel point sa vie serait difficile sans personne pour gérer ses inexplicables absences ou l'empêcher de foncer droit contre un mur.

« De l'argent ? » questionna-t-il dubitatif, comme son esprit semblait enfin rejoindre son corps, fraîchement débarqué d'une planète où peut-être la valeur monétaire avait perdu de sa raison d'être. « J'aimerai bien » ; et il avait souri en haussant les épaules. Duke était une fatalité. « J'aurai bien voulu jeter un sort de duplicata sur les galions de Darwin, mais il paraît que c'est illégal. » Il dépassa Charles, haussa un sourcil devant la couleur de la bestiole, profita que le serveur du stand soit occupé à servir deux autres clients pour glisser à son compère : « Je n'ai rien contre l'exotisme, mais tu veux vraiment manger ça ? Ca a l'air périmé. » Alors il avait eu un instant d'incertitude pour presque rien avant de s'approcher finalement comme résigné puisque c'était déjà son tour, n'avait pas semblé indiquer que l'argent lui poserait problème. Duke était plein de ressources. « J'me débrouille bien avec un balai, si j'vous faisais vos livraisons ce soir ? En échange, offrez-nous de quoi manger. » un petit sourire engageant, une poignée de main tendue, et l'affaire avec le propriétaire était conclue en quelques minutes. Car Duke savait inspiré sérieux et confiance, car Duke avait indéniablement l'air d'un brave garçon. Alors se retournant, tandis qu'ils repartaient en direction d'une longue table en bois disposée non loin du stand, il rétorqua. « Tu vois Charles, les filles, c'est comme le poulet. J'ai pas besoin de toi pour m'en offrir » et il eut une brève seconde d'hésitation durant laquelle il fronça les sourcils, conscient soudain du grotesque de sa comparaison et du sous-entendu. Car Duke n'était certainement pas homme à se faire offrir des filles, c'était plutôt lui qui s'offrait, ou bien qui essayait. « Enfin non, c'est pas vraiment ce que je voulais dire. Enfin, je gère tu vois. » Duke était débrouillard, voilà ce qu'il tentait de dire, Duke était digne de confiance et s'il décidait d'offrir à manger à Charles alors il faisait en sorte de tenir sa promesse, alors il ne vivait pas sur l'argent des autres quand lui n'en avait pas ; il improvisait, il retombait sur ses pieds, sans trop d'efforts, avec cette tranquillité nonchalante, inexorable. Car Duke ne voulait certainement pas être un poids, pour personne, car ce n'était pas aux autres de l'aider mais bien l'inverse. Il en était convaincu. Duke ne se reposait sur personne, pas même sur Charles. « La plage, Charles, c'est ce qu'il faut. Des maillots de bain, et si on a de la chance un bain de minuit avec les filles. Bon, t'en es ou pas ? »
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Re: Can't buy me love | Duke
09.08.16 17:56

Charlie avait grimacé en entendant Duke parler si légèrement de ses déboires sentimentales. Il savait bien que Duke tenait le coup, il n'avait jamais eu à le ramasser à la petite cuillère même quand la déception était grande, même Pepper. Il savait aussi que le ton presque auto-parodique cachait une blessure, peut-être superficielle, mais douloureuse à force d'être sans cesse rouverte. Et Charlie ne savait pas comment il devait traiter le problème, alors il le prenait alternativement à la rigolade, dédramatisant par exemple le tristement fameux n°6, ou plus au sérieux, tâchant de faire preuve de compassion. De temps en temps, quand il était particulièrement agacé par la méthode de rupture employée par la concernée, il l'aurait volontiers traitée de tous les noms pour évacuer toute son indignation, mais il avait appris à ravaler sa rancœur. Ce genre d'éclat n'était pas dans la nature du charmant Duke. Alors Charlie se contentait d'un petit mot sincère, c'était ce que méritait son ami. En cette occasion, un banal mais trop vrai : « Je les comprends pas, moi », qui s'était perdu dans les clameurs du marché sans atteindre les oreilles de Duke, parce qu'il n'était déjà plus là. Charles avait haussé les épaules, habitué à ce genre d'absences, songeant vaguement que son ami n'avait vraiment pas besoin d'alcool pour s'évader. Et, apparemment, il n'avait pas non plus besoin d'un Charlot pour se débrouiller.

Charles sourit à la remarque de Duke sur le sort de duplicata. Plus qu'illégal, les gobelins avaient dû faire en sorte qu'il soit impossible de multiplier leurs précieux gallions — ce qui n'empêchait pas Campbell père d'accuser certaines familles influentes d'avoir grimpé les échelons de la sorte. Mais Duke n'aurait pas cherché à s'enrichir pour le simple fait de s'enrichir, son rapport à l'argent était à des années lumières de celui des riches familles que fréquentait Charlie malgré lui, et de celui de la plupart de leurs camarades d'ailleurs. Il ne fut donc pas surpris de l'entendre offrir ses services de livreur au comptoir, seulement l'idée ne lui serait jamais venu à l'esprit s'il avait été à sa place. N'ayant jamais manqué de rien, Charles n'avait pas l'habitude de chercher des alternatives à une bourse pleine de gallions quand il voulait se procurer quelque chose. Pour lui, le travail était une nécessité sociale et familiale bien plus que financière. Ce n'était pas la première fois que Duke lui ramenait les pieds sur terre avec sa débrouillardise de gamin moins chanceux. Charles l'admirait pour ça, en silence. Il était ravi de partager son or, comme il avait été ravi de partager ses friandises dès le premier jour d'école, mais il sentait comme un gouffre entre le générosité de Duke, prêt à donner de son temps et de sa personne — presque littéralement, parce que Duke sur un balai, ça pouvait mal tourner —, et la sienne, qui consistait à redistribuer ce que d'autres avaient amassé. Il gardait ça pour lui, bien entendu, conscient du ridicule de ses pensées, comme si le gosse de riche pouvait jalouser le gamin des rues.

« Ok, Dukie, les filles c'est comme le poulet. T'as trouvé ta nouvelle accroche pour draguer », fit-il en riant, secouant sa royale tignasse. Il avala quelques frites, un peu différentes de ce dont il avait l'habitude mais rien de bien surprenant, jeta un regard incertain à sa volaille, puis à Duke. Il en prit une large bouchée et lui sourit, les dents légèrement violacées. « Merci pour le goûter. Je pourrais venir avec toi tout à l'heure, pour tes livraisons, j'ai rien de mieux à faire. Ok ? » Et comme ça, il pourrait veiller à ce que Duke ne s'oublie pas sur son balai. Et il se sentirait moins redevable. Et ça pouvait être marrant, ce qui ne gâchait rien.

« La plage, j'en suis aussi. Tu m'autorises à métamorphoser mes cheveux en bestiole tentaculaire ? Les filles adorent ça, j'suis sûr. Avec un peu de chance, il y en aura même une qui se réfugiera dans tes bras. »
Ce qu'il y avait de bien avec Charlie, c'est qu'il ne risquait pas d'empiéter sur les plates bandes de son bro.
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Duke E. Osborne


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Re: Can't buy me love | Duke
12.08.16 14:54

Et c’était arrivé un peu soudainement à table, il avait ri, aux éclats, comme Duke ne riait cependant jamais, comme Duke était bien radin de sa bonne humeur et de sa joie, comme Duke se complaisait plus dans cet air tristounet plutôt que dans cette vivacité d’esprit, et il n’avait jamais remarqué que Charles était si drôle. Et cela lui sautait enfin aux yeux comme il le regardait lui et ses dents violacées. Alors il avait mordu à son tour dans une aile de poulet, un peu goulûment aussi, barbouillant ses lèvres de cette étrange couleur qui ressemblait plutôt à une confiture de myrtilles écrasée sur leur bouche. L'odeur forte aussi, de l'ail et des épices. Et qui donc à cet instant précis aurait voulu embrasser à la fois Charles Campbell et Duke Osborne ? Et on aurait trouvé que ce jemenfoutisme était encore charmant, puisque cela devait l'être ; ils étaient des hommes après tout, des vrais, de ceux qui n'ont pas à craindre de se salir. Et il avait souri de ce sourire simple et chaud, presque naïf, juste pour lui montrer que lui aussi, que lui aussi ressemblait bien à un vampire assoiffé de myrtilles.

_ Si tu veux. je me demandais justement comment j'allais faire porter à mon balais toutes ces caisses de poulet. Tu comprends, si je prends huit kilos d'un coup, il va pas comprendre.

Mais le lecteur s'interrogera plutôt sur le temps que Duke aurait mis avant de petit un, soit faire tomber dans les hautes herbes et en pleine mer chacune de ces petites boites en plastique, et bien sûr, petit deux, s'il n'aurait pas plutôt été tenté par l'idée de tourner en rond au-dessus de l'île. Nul doute que Charles aurait besoin d'accrocher une corde pour lier leur deux balais ; le risque de perdre tout à fait Duke restant bien trop important. Et ça n'aurait certainement pas été la première fois qu'un Duke aurait docilement et aveuglément suivi un Charles.

_ Et si on montait une agence de livraisons dans le coin, Charles. On pourrait vivre toute l'année sur l'île. Pourquoi faire des études quand on peut habiter sur le sable et manger de la volaille épicée. Après tout, c'est pas comme si j'allais devenir joueur de quidditch pro, c'est pas non plus comme si un petit job tranquille au ministère à ranger de la paperasse ou autre, ça allait être mieux. C'est pas comme si on avait envie de devenir des gens importants, non ?

Et Duke n'avait pas beaucoup souri, et Duke était retourné dans son humeur étrange et maussade. C'est pas comme s'il serait voué non, à avoir son nom gravé sur une coupe. Ca avait été bon pour son père, mais il était lui-même trop distrait pour prendre le même chemin. Et ne retenait-on pas à chaque fois sa respiration lorsqu'on voyait un Duke volant sans regarder où il allait, lorsqu'il se prenait inexorablement une tour du chateau, même au ralenti, même un arbre aussi, même si sa course atterrissait dans le lac, et sur les autres joueurs, pour toutes les fois où il avait enfourché son balais pour une partie de quidditch improvisé. C'était pas comme si on disait pas, Duke est un danger public. C'était pas non plus comme s'il avait de la chance ; n'avait-il pas une fois foncé dans un nid de guêpes sans même s'en rendre compte, avant le choc des premières piqûres. Il se souvenait encore du traitement douloureux. Et c'était enfin, pas comme si Charles avait vraiment envie d'être le bon garçon que sa famille aurait voulu qu'il soit.

_ T'as pas une tête à devenir noble, Charles. Tu devrais porter des shorts et des chemises à fleurs toute l'année. Et tu devrais avoir une copine au moins aussi grande que toi, voir plus, une jolie black, avec la bouche rouge, toujours en jupe en jean. Parce que c'est le bien les jupes en jean. Et elle t'appellerait Charlounet. Tu l'appellerais Baby. Et elle aurait un accent aussi, et comme elle serait gentille, on se moquerait un peu d'elle, mais bien sûr, ce serait toujours sur toi qu'elle frapperait quand elle serait vexée.

Sur ces mots, il plongea un peu vivement une frite dans une sauce bleue. Duke avait les sourcils froncés, Duke était concentré sur l'épaisse mixture qui goûtait sur ses doigts, gras. Et c'était comme s'il ne savait pas vraiment ce qu'il disait, comme si cette idée pourtant l'habitait depuis longtemps, comme s'il avait toujours vu cette Baby vertigineuse pendue aux bras de son ami, comme si Charles avait été voué dès sa naissance à se fiancer à cette fille qui n'existait pas, pas encore. Mais c'était surtout qu'il avait le même air trop sérieux, celui qui ne lui allait pas tant que ça, celui qu'il portait à longueur de temps aussi bien pour les examens que pour les situations difficiles, que pour les séparations douloureuses, que pour tout. Le sérieux de Duke était omniprésent sur son visage, tant et si bien qu'on pourrait facilement imaginer que Duke était né avec ce même regard de concentration excessive. A ceci près que la concentration excessive de Duke ne visait bien que le vide.

_ Les tentacules c'est une bonne idée. Ca devrait aider. Je la défendrai, et je la porterai, et quand elle verra combien je suis fort, elle devra bien succomber. Je sais pas pourquoi mais les filles aiment bien qu'on les sauve. Si je pouvais en sauver plus souvent, même d'une araignée, je serai un héro national Charles. Mais si tu fais ça, ta Baby n'ira pas dans tes bras, et ça n'ira pas du tout.

Et en disant cela, il avait pointé dans la direction du garçon une cuisse de poulet à moitié rongée avant d'ajouter avec aplomb, avec une résolution farouche :

_ Donc, ce n'est pas ma Pepper qu'on va chercher ce soir. Ce sera ta baby. Charlounet, tu ne rentreras pas seul dans ton bungalow ce soir.
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Re: Can't buy me love | Duke
21.09.16 8:23

Charles adorait voir Duke rire, surtout que c'était rare. Duke était une rareté en lui-même donc il l'adorait tout le temps, même lorsqu'il n'arrivait pas à le faire quitter son air sérieux et sa façon de l'appeler Charles alors que même des inconnus l'appelaient spontanément Charlie, mais ça faisait du bien de le voir rire. Sourire de toutes ses dents violettes. Et forcément c'était contagieux, alors Charlie se mit à rire aussi, même s'il avait été tout à fait sérieux au sujet de la métamorphose de ses cheveux en poulpe. D'ailleurs, il avait peut-être bien appris ça ici, sur Nukunonu, lors de son premier séjour.

Il avait continué à sourire quand Duke avait commencé à parler de l'agence de livraisons, et puis il l'avait frappé en plein cœur. Charlie s'étrangla avec une frite, il se reprit rapidement mais se retrouva aussitôt avec les yeux rouges et larmoyants. À cause de la frite, pas à cause de ce qu'avait dit Duke, mais ça revenait au même. Pourquoi les yeux se mettent à pleurer quand on s'étouffe ? Parce qu'inconsciemment on commence à se dire que c'est la fin, on va mourir, et si bêtement en plus ? Eh bien, quand Duke énonçait ce genre de simple vérité : « C'est pas comme si on avait envie de devenir des gens importants, non ? », quelque chose de similaire se produisait dans la tête du Charlie. Ça disait : « Merde, je vais passer à côté de ma vie et j'aurai rien d'autre que des regrets sur mon lit de mort, » et, de là, son cerveau anticipait et le faisait pleurer à l'avance ses futurs regrets. Pas étonnant donc que son expression s'était assombrie en même temps que Duke avait regagné son sérieux habituel. Bon, Charles ne deviendrait jamais officiellement un noble, mais il ne corrigea pas Duke. Personne ne comprenait grand-chose aux titres de noblesse, encore moins à celui de baronnet, et encore moins dans cette école, contrairement à Charlie qui avait quasiment appris à lire dans les diverses généalogies du bureau de papa. Sûrement qu'il n'avait pas une tête à devenir baronnet non plus, de toute façon. En l'écoutant, il hochait la tête, un peu vaguement, réfléchissant à moitié sérieusement à la proposition — et puis l'autre moitié lui disait que c'était impossible, bien entendu, parce qu'il était Charles Campbell et il n'allait quand même pas tout plaquer pour être heureux. Quant à Baby...

Charlie se remit à sourire, mais d'un sourire triste. Il allait bien falloir qu'il apprenne à gérer ce genre de situation. En fait, il fallait qu'il lui dise. Il ne mentait jamais à Duke quand celui-ci se mettait à s'intéresser à sa vie sentimentale, il se contentait de rester évasif ou de changer de sujet mais, après toute ces années, il se disait que ses méthodes commençaient à ressembler à un manque de sincérité, un manque de confiance en tout cas. Mais il aurait aimé pouvoir y croire, pouvoir rêver de Baby avec Duke. Il se gratta la tempe, le menton, s'entortilla les cheveux entre deux doigts, se rongeant les ongles de l'autre main, lâcha un petit rire nerveux quand il s'en rendit compte.

« Hum. Je sais pas trop Duke. Je sais pas si je suis encore un gosse, un gros lourd immature qui préfère embêter les filles plutôt que les embrasser, ou si ce sera juste jamais mon truc. » Il grimaça, haussa les épaules, se tortilla sur son banc. « Tu veux pas que je fasse peur à Pepper pour qu'elle ta saute dans les bras, plutôt ? Ou à Stella. Ou des inconnues. Ou toutes à la fois, chacun son truc après tout. » Il était rouge comme son ketchup et il sentait son pouls battre jusque dans sa gorge.
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