warlord (othello)

DELOR OTHELLO

FEAT original character

JE SUIS Othello Delor, J'AI dix-huit ans. JE SUIS anglais, bien qu'ayant grandi en France ET MES PARENTS SONT moldus JE SUIS EN quatrième année ET J'ÉTUDIE le droit magique et LLCM OPTION étude des moldus. MA MAISON EST Serpentard (d'après la fiche du scénario) J'AIMERAIS RAJOUTER QUE dans ma tête c'est l'hécatombe.

❝ we're all living in each other paranoia ❞

Caractère.

Quand il fait jour, je suis presque comme un homme.
Puis la nuit tombe.
Alors je deviens un drôle de corps agité.

Je m’aime assez pour compenser le fait que tout le monde me hait. Ou alors tout ça se trouve dans ma tête ? Non, non. Pas dans ma tête. Je le sais, c’est tout. Mais ça tombe bien, vous savez. Parce que moi aussi, je les déteste. C’est viscéral, ça me bouffe le crâne, ça me bouffe le corps, ça me bouffe l’esprit, ça me bouffe tout, tout, tout. Il paraît qu’on entend un tic tac à chacun de mes pas et que mes yeux affichent des secondes floues qui dégringolent de façon décroissante. Et il paraît que j’explose à chaque fois qu’un sorcier lève sa baguette, à chaque fois qu’un imbécile se vante de la préciosité de son sang. Moi, je viderais bien ses veines et lui montrerais qu’il est aussi rouge que le mien. Mais plus médiocre. Moins méritant.

J’ai appris à mimer des sourires et à répéter des jolies phrases, à me tapir dans l’ombre lorsqu’il est temps de le faire et à m’avancer vers la lumière à l’instant T. On oublierait presque que je suis le paria du monde des sorciers, que j’n’ai rien à faire ici.
Je suis méticuleux, je fais attention à tous les détails possibles et imaginables. C’est facile d’avoir l’air d’un faible quand on est entouré d’incapables, vous savez.
Comme beaucoup de héros de tragédie, ma vie se rythme entre la rancune et la vengeance, l’envie et le pouvoir. J’ose espérer, un beau jour, que le soleil me revienne pour que l’ombre disparaisse mais je crois… Je crois que j’aime ces vices qui me hantent.
Non.
Qui m’animent.

Et ce qui me fait vibrer, c’est d’observer ma proie dans son semblant d’innocence pendant des lustres pour qu’un jour, sans crier garde, j’y vienne planter les crocs.

Histoire.

On ne se souvient pas de grand chose de l’époque candide. Puis parfois, les traumatismes restent. Ils vous hantent mais ne vous détruisent jamais véritablement : ils préfèrent vous grignoter la cervelle jusqu’à vous laisser fou, fou, fou.
Je n’ai jamais su dire si ma vie a commencé ou si elle s’est terminée il y a treize ans. Aujourd’hui, je cherche encore.

Je n’ai jamais été un gamin aimable. Capricieux et hautain, les jeux d’enfants n’étaient pas ma distraction favorite mais torturer les plus faibles en était une. C’est cruel, un gosse. Ca n’est ni hypocrite, ni menteur. C’est honnête, et c’est détestable quand ça le veut.
Je l’ai voulu, ce jour-là, il y a treize ans.
Il était si chétif et si docile. Il avait les yeux larmoyants et la voix tremblante. Il avait le souffle saccadé et il avait peur de moi. Comment pouvais-je résister à la tentation ?

Les mots que je lui ai adressé sont aujourd’hui flous mais la sensation de décoller du sol avant de perdre connaissance lors de la chute demeure.
À mon réveil, j’ai essayé, vous savez. J’ai répété des centaines de fois que je venais de voler. À cause de lui. Les médecins me tapotaient le dessus du crâne, mes parents me dévisageaient mais je sentais bien que c’était perdu d’avance : personne ne me croyait, personne ne me croirait.

J’ai vécu avec ce souvenir douloureux d’être incompris pendant des années. J’ai gardé ce secret tapis dans l’ombre de ma mémoire par peur. La nuit, je revivais mon envol. Parfois je me disais que j’étais peut-être devenu fou. Parfois je me disais que j’avais juste exagéré. Parfois je me disais que j’étais juste un gamin. Et parfois, je me disais que tout ça était injuste.

Puis dans ma tête, le nom d’Oscar revenait tout le temps.
((Oscar, Oscar.))
C’était une obsession. Oscar.

À cette époque, je n’avais pas encore saisi ce qu’était le désir de vengeance.
((Mais aujourd’hui, je sais.))

J’ai déménagé dans une autre ville, les raisons me sont encore abstraites à ce jour et elles m’importent peu.

Plus jeune, les adultes s’imaginaient que j’allais continuer d’être le bourreau et grande fut la surprise lorsqu’ils découvrirent que non. Un jour, j’ai aussi été la victime. Mon déménagement n’a pas aidé à ma reconstruction. Je me suis retrouvé seul contre tous. Tous qui ont détesté mon regard arrogant. Parfois on mettait des insectes dans ma trousse, puis d’autres fois on y glissait des mots dégoûtants et on me pointait du doigt. Puis j’ai pensé si fort à le leur casser qu’un camarade s’est propulsé jusqu’au mur le plus proche.

Je n’y ai d’abord pas cru. Je me suis cru fou. Je me suis cru monstre.
J’ai paniqué, je ne le cache pas.

Et enfin, un étrange homme est venu, prétendant que j’étais un sorcier.
La plupart des gens seraient dubitatifs, moi je me suis écroulé de rire et de soulagement. Enfin, j’avais mes réponses : je ne suis pas fou. Je ne suis pas fou, et là où je vais, je le retrouverai. Oscar.

La rentrée suivante, le chapeau sur ma tête hurle Serpentard.  

PSEUDO.

Ce nouveau thème vous sied à ravir    
Je suis mauvais pour les présentations mais j'envoie de l'amour à Oscar pour ce prédéfini plus qu'awesome. Aussi, je m'excuse pour la médiocrité de ce début de fiche (qui ne va pas s'améliorer vu que je suis rouillé comme pas possible !)