Young and stupid [pv Clive]

Luigi était rassuré, son ami irait à l'infirmerie. Il n'avait plus à trop s'inquiéter. Même s'il le ferait quand même. Le temps ébranlait son ami, si solide, comme la peine d'un sort raté. Il devait l'aider. D'une façon ou d'une autre. Si pour ça, il devait le confier à son papa. Il n'y avait pas de soucis. Le jeune homme n'était pas d'un naturel jaloux. Il souriait de bon cœur avant que la question de sa camarde venait le surprendre. Il voulait savoir ce qu'il savait. Il penchait un peu la tête.

« Déjà les trucs qu'on apprend à l'école. Que les bébé se font à deux, avec une gymnastique spéciale qui se fait tout nu. Qu'on a une chose étrange entre nos jambes. J'ai failli m'évanouir quand la dame blonde l'a montré. Je me suis senti très mal. Je suis monstrueux. Je peux blesser une fille ou un garçon avec ça ? »

Luigi s'était mi à pleurer. Il n'avait pas voulu se rappeler de ce moment si dur. Il frissonnait de tout son long. Il se sentait à nouveau mal. Comme s'il allait rendre son repas. Il mettait sa main devant sa bouche. C'était Clive qui était malade, pas lui.

« Je sais qu'il y a des gens qui o,nt tué le ministre, ça tout le monde le sait. Je sais vaguement qu'il y a un groupe qui veut... Nous tuer, les sangs impurs... »

Il se tenait du mieux qu'il le pouvait. Il avait peur de ce qu'il cachait sous ses vêtements. Que Clive soit impliqué dans tout ça. Mais il ne pouvait rien faire. Il était impuissant. Si bien qu'il tombait. Ses jambes avaient tout le mal du monde à le soutenir. C'est donc naturellement que ses fesses ont touché le sol. Retenant du mieux qu'il pouvait un hoquet typique de sa peine immense. De tout perdre. De blesser quelqu'un. Si c'était lui le méchant. Il ne le supporterai pas. Il ne voulait pas. Il se tenait les cheveux. Il commençait à avoir mal à la tête. Il ne devait pas se montrer si vulnérable. Mais pavait-il la force d'empêcher ça. Il ravalait sa salive. Ses lèvres tremblaient encore sous le coup de l'émotion.

« Pardon, Clive... Je ne voulais pas... Pleurer. C'était plus fort que moi. »

Luigi s'essuyait les yeux. Il ne pouvait pas rester avec ce sentiment. Pour un qui voulait aider, il était mal placé.

Le jeune sorcier essuyait frénétiquement ses yeux qui s'embuait de larmes. Pourtant il tentait de résiste, d'être un homme. Même si une personne de sexe masculin pouvait pleurer. C'était juste ces fichus préjugés. Puis il sentait une étreinte se faire. Immédiatement, les bras du jeune garçon se sont serré autour de son ami. Reniflant silencieusement. Car le faire bruyamment ce n'était pas bien vu. Luigi n'avait aucune intention d'attirer l'attention. Il avait juste un trop pleins d'émotions. Il n'arrivait pas à gérer cette dernière. Les mots de Clive étaient là pour le rassurer du mieux qu'il le pouvait. Mais cette menace était là. Il ne pouvait pas l'ignorer. Quand bien même si son ami disait que nous tuer serait la perte des gens purement et simplement. Les sorciers ne serait qu'une infime poignée de personne. Sans compter sur le fait qu'il y auarait sûrement plus de cracmols par ce genre de processus. Il le serait doucement, se consolant sentant la chaleur douce de son camarade.

« Je ne ferai pas mal avec ça... Je n'ai pas envie qu'on te prenne toi, que Cecil se fasse prendre.de perdre mes amis. Il y a eu des guerres sorcières, on apprends ça en histoire de la magie. Mais au point de faire un génocide. C'est effrayant. Qu'importe leur position. »

Il avait entendu de nom de guerre où les moldus avaient perdus nombre des leurs. Laissant une plaie ouverte aux communautés. Qu'en serait-il des sorciers ? Il seraient brisé, plus que leur collègues moldus sûrement. Il ne voulait pas de ça. Il tentait de se calmer. Il avait le cœur qui lui faisait mal. À chaque battement, il se sentait déchirer à l'intérieur. Sans qu'il puisse l'arrêter. Il respirait, s'aidant des cours de zen que sa mère avait écouté durant les vacances. Sur des vielles cassettes. Comme si le cd n'était pas mieux pour ce genre de choses.

« J'ai peur de mourir, comme pas mal de monde. Je ne veux pas perdre mes rares amis à cause de conflit. Bien que je peux pas faire grand chose à mon niveau actuel pour aider à apaiser ce conflit. Je ne peux que transmettre un peu de culture sorcière au né moldu, sans trop en faire. Ils risquent de mal le prendre si on est trop brusque. »

Car depuis des années et des années les sorciers avaient ingérer certaines coutumes moldues. Certains de leur propre gré.

Le jeune garçon était à mille lieux de ce qui pourrait se passer ou non. Il était un pion dans cet immense échiquier. Sauf qu'il jouait à l'aveugle. Il ne pouvait avancer sans savoir certaines choses. Mais il faisait la sourde oreille, pourtant les indices étaient là. Il préférait laisser ses doutes dans un coin de son esprit. Luigi hochait doucement la tête, Clive l'avait remercier. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il disait ça. Il était trop sur le coup de sa peine. Pourquoi les sorciers se déchirait ? Il avait tout le mal du monde à se défaire de cette emprise de fer sur lui. De cet adversaire invisible qu'était la menace planant sur le monde entier. Son ami promettait qu'il n'y aurait pas de génocide. Qu'il ne mourrai pas, que son camarade le sauverai s'il en avait le pouvoir. Il souriait un peu avant de le serrer brièvement. Il ne pouvait freiner la roue du destin qui tournait à en perdre la tête. Sauf que le jeune sorcier n'avait aucune envie de voir ces amis dans ce manège infernal.

« Ne va pas te mettre en danger pour moi. Mais c'est gentil. Je m'en souviendrai. Fais attention à toi Clive. Je tiens à toi. N'oublie pas d'aller à l'infirmerie. Moi je crois que les cours m'attende un peu. N'oublie pas que je suis là si il faut. Je t'aiderai. »

Luigi n'avait rien à se reprocher à vouloir aider Clive. Il n'avait aucune idée de ce qui se tramait dans l'ombre. Il offrait un joli sourire. Bien que son visage était marqué au fer rouge de ses précédentes larmes. Il devait oublier ce côté-là. Il n'allait pas rester prostré dans la peur. Sinon, il ne serait jamais parti de chez lui. Pas pour autant qu'il avait envie de participer à un cours de créature magique. Il lui faudrait une triple dose de courage à la Gryffondor pour affronter sa première et primaire phobie. Il avait toujours eu peur de ces créatures, celles qu'on disait être le meilleur ami de l'homme, c'est ça. Il riait un peu. Il avait bien eu besoin de partager ses doutes avec un camarade. Puisqu'il était assez gentil, et qu'il était son premier ami, bien avant sa répartition. On qu'il se retrouve chez les fraternels de Poudlard. Il aimait bien cette idée qu'il avait tout à prouver. Qu'il partait un peu mal au point. IL aiderait ses amis et seulement ceux-là.

Le jeune sorcier se sentait mal, pour son ami, il avait tenté de l'aider, finalement c'était peut-être lui qui avait le plus besoin d'aide. Clive disait qu'il se mettrait pas plus en danger que ça, qu'il ne resterait pas sans agir face à la détresse que pourrait endurer le pouffy. C'était un peu rassurant, même si le jeune sorcier ne se laisserait pas faire. Ses maigres capacités pouvaient l'aider. Il était néanmoins rassuré que son ami veuille bien aller à l'infirmerie. Il souriait doucement. Sentant qu'il serait pas à même à rejoindre la bonne ambiance de ceux qui était de sa maison. Il hochait la tête positivement à sa question du fait qu'ils pourraient se revoir plus tard. Ne situant pas dans le temps quand se déroulerait sa proposition. Il profitait du câlin, serrant son ami. Avant d'entendre qu'il devait oublier. Il avait fait sur le moment une grimace.

« J'essayerai d'oublier. Mais je reste un Poufsouffle, donc quelqu'un qui aime ses amitiés, et ce malgré les maisons qui peuvent nous séparer. »

Après tout, il admirait une serpentard, il avait pas mal de contact avec les rouge et or. Il ne manquait plus que serdaigle. Mais pas sûr qu'il puisse approcher ces personne dont l'intelligence dépassait la sienne. Il avait besoin de ce silence, de ce moment qui permettrai de consoler son cœur. Celui-ci avait trop pleuré aujourd'hui. Imaginé les morts des personnes qui comptait, c'était déchirant. Il ne s'était pas imaginé tant s'attacher à ces personnes avant de venir ici. Il écrirait à son ami moldu, prenant bien garde à le poster normalement, pas utiliser un hibou comme une personne idiote. Mais quand pourrait-il la poster. Il y penserait après. Le temps qu'il se remette de ses émotions. Il s'écartait de son ami.

« A bientôt Clive... »

Il avait un peu de mal à bouger, mais ce n'était pas si grave. Il devait juste calmer son cœur, tout ce qui était venu, rien de tel que la marche. Il mettait un pied devant l'autre sans regarder devant lui. Laissant ses pieds le conduire au cours suivant. Peut-être qu'il irait voir Marvel. Pas sûr que le prof soit là. Le directeur de maison de jaune et noir était pourtant pour lui comme un second père. Peut-être qu'il avait besoin de rien d'autre qu'un cours. Il arrivait en classe et s'installait dans le fond. S'y sentant à sa place pour le moment.