Zach H. Fuchs & Wayatt A. Sutton —> Il fait nuit, le marchand de sable semble être passé à Poudlard et dans les couloirs le silence règne. Mais... Pourquoi manque-t-il deux élèves dans les dortoirs ? Téléportés sans qu’on sache trop comment, vous voilà enfermés dans le placard à balais ! Vos genoux se touchent, vous êtes à moitié l'un sur l'autre et aucun de vous n'a sa baguette ! Heureusement dans quelques heures vous serez de nouveau transportés dans votre lit respectif ! Etrange non ? Sans omettre le fait qu'à chaque fois que le mot « sommeil » est évoqué, un oreiller apparait dans le placard ! Évitez de vous étouffez, les amis !
Invité
Re: Speed Dating [Zach & Wayatt]
11.10.16 11:29
Speed dating Sortie nocturne forcée
Wayatt A. Sutton
Zach avait passé sa journée tranquillement, si tranquille soit une journée faite d'explosions, de pétards et de toutes sortes de pièges posés dans les couloirs. Le soir venu, il était parti se coucher, comme à son habitude, roulant son paradis avant de plonger sous les draps, en étoile sur le lit. Il avait à peine commencer à ronfler, que le sensation de froid, et de sa tête contre la pierre dure et glacée, l'avait réveillé. Zach ouvre un œil, grognant contre le connard qui a pu lui faire cette blague naze. Attends une seconde ? Pourquoi est-il dans un placard à balais ? Et pourquoi est-il avachi sur un autre mec ? Il recule, essayant de mettre de la distance entre lui et ce grand brun stylé, mais rien à faire, ses jambes touchent toujours les siennes. S'en est presque gênant cette situation. Zach attrape le gars par le col, et le secoue brutalement :
Gros... EH GROS ! Qu'est-ce qu'on fout là ?
Le gryffondor fouille dans ses poches de pyjamas, déception, sa baguette n'a pas été transférée avec lui. Il grogne. Il va trouver qui a fait ça, et cette personne va regretter de lui avoir fait ça. Saloperie. Bâtard. Zach finit par croiser les bras, après avoir essayé en vain d'ouvrir la porte, en fonçant dessus, se démonter l'épaule ou bien jeter son pied dedans, quitte à se briser les os. C'est frustrant. C'EST PUTAIN DE FRUSTRANT. Le roux se mit à geindre, par feignantise :
J'ai sommeiiil. J'suis fatiguééé... Filez-moi un truc que j'puisse pioncer en paix...
Et avant qu'il ne puisse prononcer une autre plainte, un oreiller apparu devant lui, tel une apparition divine, un vrai miracle. Zach agrippa l'objet, aussi doux qu'un lapin, ou une quelconque bestiole, et pose sa tignasse rousse dessus, telle une bouée de sauvetage.
Je contrôle ce que je fais, mais pas ce que je ferai !
Ta journée avait été bien remplie. Enfin le mot bien était assez subjectif en y regardant bien. Disons plutôt que tu avais eu pas mal de choses à faire. Déjà, tu avais du quitté ton lit de bonne heure pour descendre prendre ton petit déjeuner dans la grande salle. Tu avais un cours de métamorphose à suivre juste après et tu ne pouvais pas te pointer en salle avec le ventre vide. Ce cours avait été long et ennuyeux pour toi. Le sujet, tu le connaissais déjà par cœur. Alors écouter ça pendant des heures, tu avais clairement l’impression de perdre ton temps. Par la suite, tu avais surtout travaillé à la bibliothèque. Tu préférais prendre tes devoirs en avance pour pas te retrouver dans un gouffre sans fond après. Tu voulais être certain de pouvoir profiter de ton week end.
C’est finalement bien fatigué de ta journée que tu avais retrouvé ton lit. Tu n’avais finalement pas fait grand chose. Un seul cours et quelques devoirs ce n’était pas grand chose en y regardant bien. Mais tu n’avais pas très bien dormi ces derniers temps. Tu avais du mal à trouver le sommeil. Tu te posais toujours de millions de questions quand tu te retrouvais dans tes draps, la tête sur ton oreiller. Tu te demandais si un jour tu parviendrais à contrôler la malédiction qui t’avais frappé. Tu n’en pouvais plus de voir ton apparence changer à chaque émotion un peu trop forte. Un moment de colère, de la surprise, de la joie, de la tristesse. C’était vraiment lourd à force. Aujourd’hui, tu étais tombé assez rapidement dans tes songes. Une vraie chance !
Cela n’avait malheureusement pas duré bien longtemps. Une sensation de froid et dur dans ton dos t’avais réveillé en sursaut. Tu avais cligné des yeux à plusieurs reprises le temps que tes yeux s’habituent à l’obscurité. Quelque chose clochait. Tu n’étais plus dans ton lit. L’espace d’un instant, tu t’interrogeais sur la possibilité que tu en sois tombé, mais tu en doutais. C’était un peu trop sombre ici. Et puis tu sentais quelque chose contre tes jambes. Un autre corps ? Peut être. Tu ne voyais même pas le bout de ton nez, alors deviner ce qu’il se passait au niveau de tes jambes c’était beaucoup trop pour toi.
Voilà. Tu commences enfin à repérer les contours de ce qui t’entoure. Un placard à balais ? Sérieusement ? C’était quoi ce bordel ? Un garçon en face de toi ? C’est qui celui là ? Tu n’as pas l’impression de le connaître. Ce n’est sans doute pas quelqu’un de ta maison. Tu te fais soudainement attrapé et secoué par le col de ton vêtement. D’un geste brusque tu repousse ton agresseur en l’envoyant se cogner contre le mur opposé à celui contre lequel ton dos reposait.
« - Bordel mais lâche moi ! T’es qui en plus ? Et on est où là ? J’étais dans mon lit à chercher le sommeil il n’y a même pas dix minutes... »
Ta phrase n’était même pas achevée que tu te prenais un oreiller en pleine face. Tu lève la tête vers le plafond, mais tu ne vois rien. L’objet était apparu comme par magie. Ce n’était pas possible. Cela devait sans doute être un cauchemar. Tu ne voyais pas ce que cela pourrait être d’autre. Ta baguette n’était pas dans tes poches. Elle devait encore être à côté de ton lit, là où tu l’avais posée avant de te glisser dans tes draps. Tu commençais à rager. Tu aurais bien voulu un peu de lumière. Tu n’aimes pas vraiment les endroits clos. Surtout quand tu ne vois pas grand chose. Alors que l’autre était en train de geindre, un autre oreiller tomba sur lui. Là, ça devenait franchement bizarre. Même pour des sorciers.
« - Mais ils viennent d’où ces oreillers ? Et t’es pas le seul à avoir sommeil… »
Baaam ! Deuxième oreiller qui te tombe sur la tronche. Tu grognes et le balance sur tes genoux, par dessus le premier. Cette fois, tu n’as même plus besoin de te plier pour poser tes bras et ta tête sur les coussins. C’est pile poil à la bonne hauteur.
« - C’est bizarre. Qu’est-ce qu’on fout là ? »
Invité
Re: Speed Dating [Zach & Wayatt]
22.10.16 11:02
Speed dating Sortie nocturne forcée
Wayatt A. Sutton
Deux oreillers apparurent à chaque phrase du gars en face ? Etait-ce à chaque fois qu'ils parlaient qu'un oreiller tombait ? Il fallait en être sûr. Mais remarque, c'est super pratique, parce que quitte à être coincé dans un placard avec des oreillers, autant dormir dessus. Zach, sarcastique, mime une révérence avec sa main, courbant la tête :
Salut Princesse, Zach Harry Fuchs, votre chevalier servant, réveillé comme vous au milieu de la nuit pour une raison obscure et envoyé dans un placard à balais.
Ça lui faisait bizarre de parler aussi bien, c'est de loin sa véritable façon de parler. Le roux ricane un instant, se moquant du brun en face de lui, lui shoote dans les genoux qui le gênent, puis regarde autour de lui. Aucun oreiller ne leur est tombé dessus. Pourtant, il aurait juré qu'à chacune de leur phrase, un oreiller était tombé. Est-ce que c'était aléatoire ? Pourtant, en attendant quelques secondes dans le silence, rien ne se passe.
J'sais pas ce qui s'passe. J'étais dans mon lit, et j'le suis plus, c'bizarre ouai. J'ai grave sommeil en plus, faut qu'j'dorme.
Nouvel oreiller dans la gueule. Zach réfléchit un instant. On dirait qu'ils apparaissaient à un mot précis non ? Il cherche un moment, puis finalement se redresse, un sourire mauvais sur le visage, levant le point au ciel. Enfin au plafond très bas.
Sommeil sommeil sommeil ! (3 nouveaux oreillers, sourire au brun) Maintenant, on dit plus c'mot gros. Sinon on meurt étouffé.
3 oreillers tombent finalement dans le placard, comme par magie. Ouai, le mot sommeil déclenche bien l'apparition des oreillers. Au moins, il était prévenu. Zach se tourne, se retourne, se faisant au final un nid douillet de coussins, sous ses fesses gelées, et s'affale comme une merde, poussant un soupir de confort. Il regarde le brun, se demandant s'il l'a déjà vu, puis abandonne sa question bien rapidement, avant se passer dans la contemplation du mur. 2 minutes plus tard, et ce passe-temps l'ennui déjà. Il lorge le brun, se posant une question existentielle.
Gros... t'as pas un joint ?
Zach sérieux ! T'en as pas marre de fumer dans n'importe quelle circonstances, et tout le temps ? Sérieux ! Surtout devant ce mec, t'sais même pas qui c'est ! Et si c'était un préfet ? Mais apparemment, Zach s'en fout complètement, il préfère satisfaire ses besoins immédiats.
Je contrôle ce que je fais, mais pas ce que je ferai !
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