Eyes half closed | Dawn

NASHWOOD DAWN.

FEAT Sunny Day de Zhuzhu

JE SUIS Dawn Nashwood, J'AI 18 ans JE SUIS une bledarde de british ET MES PARENTS SONT tout les deux moldus s'étant découverts des pouvoirs JE SUIS EN 4ème année ET J'ÉTUDIE la Coopération Magique OPTION Potion, vol. JE FAIS PARTIE DES duellistes (illégaux) ET MA MAISON EST attendre la répartition. J'AIMERAIS RAJOUTER QUE je suis gentille. sisi.

❝ A silent wish to have no fear ❞

Caractère.

Tu tournes, tu cloues et tu visses, pour réunir le fruit de ton dur travail, après des nuits de réflexions, des quantités de feuilles de plan et de schéma rapidement griffonnés entre deux cours, ou deux regards du professeur. Tu martèles, tu connectes et tu incantes, tu crées presque comme tu respires, essayant de stopper rien qu'un peu le flux incessant d'idée que la magie te donnes la possibilité de créer. Tu souffles, tu respires, tu vois ce que tu as fait avec un regard satisfait, un sourire au coin des lèvres, un lueur de fierté dans la prunelle. Inventer ça a toujours été ta vie, ton échappatoire, ce qui t'as toujours servi à tout contenir, tout stocker, tout cacher au regard impudique d’autrui.

T'as un goût pour l'aventure, t'as jamais particulièrement tenue à suivre les règles, et les petits, voire gros duels organisés en douce à Poudlard sont vite devenu une grande source d'intérêt. Parce que même si t'es pas très émotive, t'es inspirée, par ce onde de magie, de geste voluptueux qui créent des étincelles, imobilisent, ridiculisent, paralysent. T'aimes ces mouvements langoureux que peuvent avoir les sorts, parce que chaque geste est lourd en signification, traduit ce que les gens veulent faire apparaître, faire se produire ici et maintenant. Lent et soigné, rapide et saccadé, un autre langage s'est ouvert à toi en une lettre, avec un millier d'autres cultures, rites et coutumes à découvrir.
Et pour toi qui est toujours en recherche de nouvelles connaissances, sources d'inspirations, matériaux, moyen de création pour tes inventions, ça pourrait être le paradis. Mais faut croire que t'aime te compliqué la vie.

T'es une timide, une réservée, mais beaucoup moins préoccupée par le regard des autres que dans tes jeunes années. T'as toujours eu une certaine sensibilité, qui t'incitait à te cacher, à pas tout dévoiler aux autres par peur d'être blesser, une sensibilité qui rend vite tout plus difficile et complexe que ça ne l'est déjà. Et c'est justement inventer qui t'as aidé à tout surmonter, à contenir le surplus d'émotion qui pouvait parfois déborder.

Mais à force de tout contenir, t'es devenue indifférente, sèche, un peu solitaire aussi. Etre seule ça t'as jamais gêné, pas plus qu'être accompagné, même si tu trouvais parfois le silence plus sympathique et agréable à vivre. Tu arrives jamais vraiment à te réjouir, sauf quand ça touche à tes machines, et toutes les sensations que tu t'attendais à découvrir en entrant dans le monde de la magie sont pas venues en la même explosion que tu pensais que ça allait être.

T'as l'impression de t'être menti sur toi-même, de t'être cru trop originale, trop imaginative, trop faite pour autre chose, trop capable de changer au rythme de on univers, tu t'es menti pour pas te rendre compte de la fille sans saveur et sans couleur que t'étais devenue, toujours neutre, jamais particulièrement triste ou heureuse.

Histoire.

Des fois tu te demandes si tu vis pas dans une boule à neige. T'es sûre d'avoir vu ça dans un dessin-animé, ou une pub un peu pourrie, ou le méchant restait coincé, à la fin, à l'intérieur d'une boule à neige, juste capable de regarder l'extérieur sans jamais sortir. T'as jamais porté d'affection au petit bled dans lequel t'as grandit, en Angleterre, loin de tout ce qui te fascine. Parce que toi, ma p'tite Dawn, t'as découvert la magie. LA magie. Les sorts de mort, les chapeaux, les capes, les baguettes magique, les dragons et la fantaisie. Y avait pas tout ça dans ton patelin, ancien village maintenant devenue concentration de lotissements froids, identiques, qui ont tous le même carrelage dans leur cuisine.
Depuis le début, t'étais trop fantaisiste pour ta campagne, tu rêvais trop de ce qui existait pas. Quand tu t'ennuyais à l'écol,e tu dessinais des inventions tordu sur tes carnets, diverses machines volantes qui étaient vouées à se crasher en beauté, ou encore d'une étagère, d'un système pour pouvoir fermer ta porte à clé avec un mécanisme que toi seule pourrait connaître. Les gens trouvaient ça cool, jusqu'à voir que tu faisais que ça, y avait que ça sur tes carnets, peut-être que ça dans ta tête, des engrenages et des rouages, qui tournent et qui tournent, sans jamais avoir besoin de s'arrêter parce que t'as toujours de nouvelles idées.

Mais t'as vite choisie de te fondre dans la masse, parce que t'étais pas assez forte pour être différente, trop craintive, trop timide, réservée pour oser montrer une pointe d'originalité. Tu t'es fondue dans la masse, t'as suivi le mouvement, t'as marché en rang. T'es devenue la fille banale dans le milieu de la classe, qui fait ni partie des bons élèves du premier rang, ni des p'tits caïdes du fond qui discutent tout le temps. Toi t'étais juste la fille du milieu, celle qui avait toujours son livre, ses stylos, ses feuilles, ses devoirs, pour ne rien avoir à demander à personne. T'attendais que tout ça finisse, tu gardais ta place de fille banale, sans saveur et sans couleur, celle qui arrive même pas à accrocher le regard, parce qu'elle a jamais cherché à sortir du lot, qu'elle est très bien dans son rôle de passante numéro 38.

T'attendais la magie, parce que tu savais que ça t'arriverais. T'avais les yeux qui brillaient quand tes parents te racontaient leurs souvenirs de jeunesse, là ou ils s'étaient connu, tu contenais tout pour pouvoir tout laisser exploser quand tu serais enfin dans le monde auquel tu jugeais appartenir. Tu t'imaginais les mille et une choses que t'aurais pu faire dans ce monde fantastique qu'on te peignait.
Parce que tu te jugeais vraiment mal chanceuse, t'étais née de monsieur et madame tout le monde, qui un jour avaient reçut chacun dans leur coin une lettre de Poudlard, y avaient étudié, et étaient presque immédiatement revenu à une vie banale et ennuyeuse. Papa ouvrier, maman infirmière, enfant fine comme un i, châtaine, yeux gris, de taille moyenne. Une famille normale, du moins si on comptait pas la magie dans les veines.

Ces années enfermées dans la campagne, c'était un enfer d'enchaînement de situation qui ne sortaient jamais de l'ordinaire, des parents qui s'entendaient bien sans être aussi fou amoureux l'un de l'autre qu'avant, pas assez d'amis pour pouvoir différencier les conversations de celles du jour différent. Une vie ennuyeuse, monotone, fatigante. T'as même voulu t'en débarasser, une fois, t'as jamais réessayer.

Et puis enfin, la lettre est arrivée, mais contrairement à ce que tu pensais, rien n'a explosé, rien n'est sorti, tout était gris. Tu t'étais trop habituée à être blasée par la vie. Ca t'as pas tout de suite choqué, mais avec le temps t'as commencé à avoir un peu peur de même pas pouvoir savourer le monde que tu rêvais d'atteindre, de découvrir en long et en large, d'aider à créer ou à améliorer. Et ça te colle à la peau, t'arrive à peine à ressentir, à nouer, à avoir besoin de communiquer, tout ce dont t'as vraiment besoin, c'est créer. Parce qu'au final ça a été la principale révélation, quand t'es entrée à Poudlard. T'avais un truc, un p'tit soupçon de talent pour tout ce qui touchait aux inventions, et toute la grisaille qui se renflouait sans cesse dans ton cerveau, elle sortait plus belle et plus vive quand t'unissais quatre bouts de métal, un cœur magique et des fil électrique, que tu balançait la drôle de machine par la fenêtre pour voir combien de temps elle allait tenter de se débattre avec la gravité avant d'atterrir.
Parce que même si tes machines volent pas, même si au final, t'as les idées mais pas encore toute la technique pour les mettre en pratique, elles sont là, elles existent, maintenant tu peux les faire, même si elles se crashent et qu'elles se détruisent.

PERSY.

C'EST JASON (SID) QUI M'A RAMENÉ BONJOUR.
Je débarque ici pile au moment ou je me décide à lire les Harry Potter, coïncidence je ne pense pas.