mother of dragons | done

ADALHARD GALEN.

FEAT Marian Hawke - Dragon Age

JE SUIS Galen Adalhard, ou juste Gale. J'AI 29 ans. JE SUIS anglaise ET MES PARENTS SONT sorciers. JE SUIS professeur. J'ENSEIGNE le vol sur dragon pour les SSAF DEPUIS deux ans.  MA MAISON ÉTAIT Gryffondor. J'AIMERAIS RAJOUTER QUE je ne suis pas vieille !

❝Always be yourself, unless you can be a dragon...❞

Caractère.

Gale, c'est exactement le genre de fille qui va pousser les autres pour être la première à monter sur le beau et grand dragon. Ce que cela nous apprend concrètement sur la concernée ? Beaucoup. Déjà, malgré les années, notre enseignante a conservé un côté égoïste, immature et enfantin. Sans se troubler de ce que pensent ou veulent les autres, ses propres désirs sont les premiers à être entendus. Ce n'est pas vraiment de la méchanceté, mais simplement l'habitude. On lui a toujours dit oui, on n'ose toujours pas lui dire non. Naïvement, elle ne voit pas le problème, surtout que de son point de vue il est simplement question d'initiative. Il en va de même lorsque viennent les questions de tact ou de douceur. Galen priorise la vérité et l'honnêteté à toutes autres formes de communication, sans toujours réaliser qu'il lui arrive de blesser les autres de ses mots maladroits ou trop directs. Bien sûr rien de cela ne l'empêche d'être attentionnée ou affectueuse, à sa façon. Très tactile, les signes d'affection lui plaisent énormément et elle se fait un plaisir de trouver de nouvelles façons originales de surprendre et de faire plaisir aux êtres aimés. Les petits gestes concrets au quotidien sont d'ailleurs sa plus grande force, contrairement aux grandes déclarations dans le style fleur bleue, mais là n'est pas le plus important. Poursuivons plutôt avec ce que l'image de plus tôt implique également. Contrairement aux apparences, la brunette est tout à fait consciente des risques et a bien conscience du danger. Là où les choses se corsent, c'est que même si elle sait, la jeune femme ne s'encombre pas assez souvent de précautions. Pire, la sorcière aime relever les défis, repousser ses limites et essayer tout ce qui est nouveau et promet d'être grisant de sensations fortes. Par conséquent : plus c'est dangereux et plus elle risque d'aimer. Ajoutons à cela sa tendance à rechercher tout ce qui peut plaire dans l'immédiat, sans aucune considération pour le futur, et on se retrouve avec un beau cas sur les bras.

Loin d'être bête, il faut pourtant s'armer de patience pour finalement dénicher le côté plus calme de sa personne, plus intelligent. C'est que quand elle veut la dame ne manque pas de perspicacité ou de jugeote. Très débrouillarde, les tâches manuelles qui impliquent de bricoler un peu lui font même très plaisir, mais pas que. On compte, parmi ses hobbies secrets, un amour de la poésie, de la musique et de la culture moldue. Malgré ses côtés rustres qui lui donnent des airs de viking plus que de demoiselle, son éducation et l'acharnement de sa mère en ont fait une oratrice hors pair avec qui il est toujours plaisant d'entretenir une discussion, qu'elle soit intellectuelle ou plus décontractée. Galen donne donc l'impression d'une grande soeur avec qui l'on peut aller prendre une bière au beurre tout en discutant des raisons de l'existence humaine avant de tout envoyer bouler pour une rixe de taverne pour mieux atterrir dans la neige où l'on se confie finalement sur sa dernière peine de coeur. Il n'y a pas de tabous avec cette femme, pas un. Si quelqu'un a besoin de se vider le coeur et de se faire donner l'heure exacte avec des réactions franches, mais faites en toute amitié, alors Galen est la personne rêvée. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles ses élèves l'apprécie autant.

En tant qu'enseignante, notre anglaise semble changer, bien qu'il est toujours possible de reconnaître cette bonne vieille Gale. Façonnée par des années d'expériences sur le terrain, elle sait qu'il est primordial de rester sérieux en présence de dragons. Peu importe la relation qui s'établit entre un coureur et sa monture, le gros lézard qui crache du feu a toujours l'avantage s'il décide de se rebeller. Il suffit d'un moment de relâchement et les conséquences peuvent être catastrophiques. Charismatique, notre protagoniste dégage donc une aura de confiance, de supériorité et d'assurance dès qu'elle se retrouve sur son lieu de travail. Il est important de se faire respecter et de rester en contrôle, surtout lorsqu'il est question de créatures aussi dangereuses. Il est aussi primordial d'aborder la relation qui l'uni aux jeunes sorciers et sorcières qui sont sous son aile. Dans le sens traditionnel du terme, n'importe qui avouera que Galen est tout sauf pédagogique. Elle ne s'y retrouve qu'à demi avec le système de notation, n'aime pas trop préparer des devoirs ou des travaux écrits et s'avère particulièrement inapte à donner des cours magistraux planifiés d'avance. Cela fait écho à son parcours scolaire qui fut difficile, mais c'est également ce qui fait sa force. Femme de terrain, elle se doute bien que ses élèves sont de la même étoffe. Galen aime donc enseigner par l'exemple, donner une chance à ces jeunes qu'elle côtoie de faire leurs propres expériences, guidés par les conseils avisés de leur mentor, plutôt que de devoir passer leur temps avec la tête dans les livres. Le travail acharné et l'effort sont toujours récompensés dans ses cours. En contrepartie, elle impose à la bleusaille de se maintenir en bonne forme physique et de réaliser des exercices quotidiens. Si quelqu'un arrive en cours avec un rhume ou le regard vitreux, il se fait renvoyer à sa salle commune sans plus de préavis. C'est la sécurité avant tout et, en tant que maman ourse, Galen serait prête à tout pour protéger ses élèves du danger.

Histoire.

Née dans la campagne anglaise, notre protagoniste a toujours eu l'habitude de courir de tout son saoul et d'aller se perdre jusqu'au coucher du soleil. Très active et ce dès sa plus tendre enfance, rien ne la rendait plus fière que de battre son frère aîné à la course. Ou à grimper. Ou à voler sur un balais. Tous les domaines étaient bons pour le défier, encourageant toujours un peu plus cette rivalité fraternelle. Nombreuses sont les fois où elle revint avec les genoux en sang, et encore... Ça, c'était les jours où elle avait eu de la chance. Ses parents dans tout ça ? Eh bien ils laissaient faire, même qu'ils étaient heureux de son sens de l'initiative. Certes, c'était un peu moins amusant lorsqu'elle rapportait des créatures sauvages à la maison ou qu'elle les harcelait pour avoir un Thunderbird pour son anniversaire, mais ils savaient se montrer tolérants. D'autant plus qu'ils s'imaginaient que leur fille se calmerait avec l'âge, que l'école allait l'aider à se recentrer sur d'autres priorités. Le mal était pourtant déjà fait et le caractère de Gale la survoltée n'était pas près de changer. La réception de sa lettre, à ses onze ans, ne fit que la stimuler un peu plus, dans les premiers temps en tout cas. On lui offrit son premier hibou, un grand duc surnommé Merlin, et la jeune fille se mit à le choyer à qui mieux-mieux. Du soir au matin, en attendant la date fatidique de la rentrée, la gamine s'amusait à se documenter sur les soins aux chouettes, leur alimentation et autres habitudes de vie. Enfin un peu d'espoir, pensait sa mère. La pauvre. Ne tenant plus en place, la brunette était si impatiente de commencer sa scolarité pour en apprendre plus sur toutes les créatures qu'elle n'avait pas déjà pu dénicher dans les recoins de sa campagne natale. Autant dire que Galen tomba de haut.

Certes, sa première découverte de Poudlard lui en mit plein la vue. Le grand lac, les escaliers, les tableaux, la grande salle, tant de merveilles qui ne demandaient qu'à être explorées. Puis vint le Choixpeau et la cérémonie de la répartition qui, sans surprise, l'envoya chez les rouges et or. L'enfant avait relevé le nez avec fierté, offrant un sourire malicieux à son aîné, ce dernier lui-même assis à la table des Poufsouffles. Comme quoi la rivalité n'était pas prête de s'arrêter, pas pour Gale en tout cas. Tristement pour elle, les choses furent rapidement moins comiques lorsqu'elle se retrouva assise en cours de potions, les yeux grands comme des soucoupes. Il y avait tant de choses à apprendre, de livres à lire, d'examens auxquels répondre. Enfermée entre quatre murs à longueur de journée, issue de cette époque ayant précédé la grande réforme de l'éducation, Galen souffrit beaucoup. Elle écoutait peu en classe et ses notes lui valurent de frôler l'expulsion à une ou deux reprises. Acharnée et déterminée, la Gryffondor redoublait pourtant d'efforts, mais rien ne rentrait. La matière entrait par une oreille et sortait de l'autre. Ce n'est qu'en troisième année, lorsque la jeune fille pu enfin s'inscrire aux cours de Soins aux créatures magiques, qu'elle entrevit la lumière au bout du tunnel.

Enfin, Gale avait trouvé une matière où elle excellait, un cours qu'elle aimait et où son esprit actif parvenait à retenir quelque chose de ses lectures. Consciente de cette force innée et, surtout, de sa passion pour les créatures magiques, la demoiselle décida de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Le moindre cours ayant un lien avec les bêtes fantastiques se vit sélectionné pour ses cours optionnels. L'étude des potions devint un prétexte pour comprendre différents remèdes aptes à guérir les animaux, il en alla de même pour la botanique. Ses cours de métamorphose, pour leur part, étaient une occasion d'étudier la morphologie et l'anatomie de ses petits chouchous. Les cours de défense contre les forces du mal devinrent une opportunité de découvrir des espèces sombres et malicieuses dont l'étude serait autrement hors de sa portée. C'est avec ce mode de pensée que la jeune Adalhard obtint finalement des résultats acceptables. Le reste de sa scolarité se passa sans trop d'accrocs notables. Sa sociabilité et son amour de l'aventure attiraient les gens comme du miel attire les mouches, lui permettant de jouir d'un cercle social plus qu'enviable. Elle prit même part à l'équipe de Quidditch de la quatrième à la sixième année en tant que batteuse. À sa septième année, toutefois, elle quitta l'équipe pour se concentrer sur ses études et, surtout, pour préparer ce qui allait suivre.

Diplôme en poche, Gale débarqua à la demeure familiale avec un grand sourire pour annoncer son départ prochain pour la Roumanie. Évidemment, la nouvelle fut reçue de façon "mitigée". Plus précisément : sa mère éclata en larmes et son père se leva d'un bond pour l'invectiver. C'est, au final, son frère aîné qui décida de se porter à sa défense. Lui qui avait été aux premières loges des efforts constants de sa soeur, il trouvait la réaction de leurs parents injustes. Galen méritait au moins qu'ils l'écoutent et lui donnent une chance de faire ses preuves. Les esprits calmés, la discussion put reprendre de manière plus civilisée et, après un long débat, notre protagoniste parvint enfin à convaincre le reste de la famille. C'est à l'âge de dix-huit ans que la brunette quitta l'Angleterre et débuta son long périple. Le premier dragon qu'elle rencontra sur place fut, coup du hasard, un Norwegian Ridgeback qui avait été blessé à une aile et nécessitait des soins. Ce fut probablement le plus beau moment de sa vie et, de fil en aiguille, celui qui façonna son Patronus pour des années à venir.

Dans les mois qui suivirent, Galen eu la chance d'étudier sur place des Romanian Longhorn, participant à leur élevage. Ceux-ci étant très prisés pour leurs magnifiques cornes, un tel projet était une nécessité pour la protection de l'espèce et notre protagoniste ne voyait pas de meilleure cause à laquelle dédier sa vie. Elle s'y employa finalement pendant plus de deux ans avant d'être appelée à travailler avec des Common Welsh Green, aux abords de son Angleterre natale. Connus pour être plus dociles, les représentants de cette espèce permirent à la brunette de gagner en assurance auprès de ces gigantesques créatures. L'un d'entre eux, un vieux dragon surnommé Arthur, était si doux avec elle que Gale lui apprit quelques tours. Encouragée par ses succès, c'est là que la demoiselle se décida à grimper sur un dragon pour la première fois, à en faire sa monture. Une épaule déboîtée et quelques cicatrices plus tard, la jeune femme criait au succès et riait à gorge déployée, le vent sifflant contre son visage. Bien sûr, impossible de s'arrêter là. Il lui fallait en faire plus. Elle devait apprendre plus, découvrir plus. C'est là que Galen décida de parcourir le monde afin de côtoyer toutes les espèces possibles, motivée par ses précédentes réussites.

La sorcière participa pendant quatre mois au contrôle des Peruvian Vipertooth, ces dragons pourtant moins volumineux présentant un véritable danger de par leur amour de la chair humaine. C'est durant cette courte période qu'un spécimen particulièrement haineux parvint à la blesser au visage. Par chance elle ne fut pas défigurée, mais cette blessure fut suffisante pour l'encourager à demander une réaffectation et continuer son tour du monde en quatre-vingt dragons. Le prochain arrêt fut l'Australie où elle s'occupa du recensement d'Antipodean Opaleye, s'assurant également qu'aucun spécimen ne s'échappe des frontières de la réserve où ils demeuraient. À vingt-quatre ans, Galen retourna en Roumanie où elle put travailler avec certains spécimens qui lui étaient déjà familiers en plus d'avoir ses premiers contacts avec certaines espèces qui n'avaient toujours pas croisé sa route. Cette fois, son travail était toutefois bien différent. On avait besoin de son expertise, et surtout de bras supplémentaires, pour organiser des courses sur dragon. Évidemment, rien n'aurait pu empêcher la brunette de participer. Elle s'occupait donc des soins aux montures, de l'équipement et, surtout, Galen s'assura d'avoir une place en tant que coureur. Pendant les deux années qui suivirent, sa vie fut ponctuée de l'adrénaline des compétitions.

Sa monture, baptisée Lancelot, était un Norwegian Ridgeback aussi impétueux que compétitif. Le duo remporta de nombreuses courses et se fit connaître dans le milieu relativement fermé des courses de dragon. Disons que ce n'est pas le genre de sport auquel les parents apportent leur enfant, le Quidditch étant encore largement préféré. Mais qu'importe, Galen vivait un rêve et, comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, sa vigilance s'émoussait. Ainsi, ce qui devait arriver arriva. Il pleuvait ce jour-là, la visibilité était mauvaise et les dragons étaient énervés. Lors d'un virage particulièrement serré, une monture adverse blessa Lancelot, déchaînant sa colère. Inquiète, Galen tenta de s'occuper de la blessure de son camarade, ne se méfiant pas suffisamment de sa colère. La bête la repoussa d'un coup de tête violent avant de refermer sa mâchoire puissante sur sa jambe et de la secouer dans tous les sens. Fort heureusement, le tout se solda par un vol plané dont il ne résultat qu'une commotion cérébrale, quelques côtes cassées et une jambe salement amochée. Ce fut la dernière fois qu'elle participa à une course professionnellement, les séquelles de l'incident ne lui permettant plus d'y prendre part.

Gale se réconcilia finalement avec sa mère patrie, son ego ayant prit un fort coup dans toute l'histoire. En repos forcé et ce malgré le niveau exceptionnel des soins disponibles à Sainte-Mangouste, il lui fallut de longues semaines avant de pouvoir marcher normalement à nouveau, et encore. Sa jambe gauche est demeurée sensible, la tourmentant parfois. Elle possède une canne dont elle ne se sert jamais, son orgueil l'empêchant de l'utiliser. Galen préfère encore serrer les dents et faire comme si de rien n'était. Depuis, la brunette a décidé de reprendre du service, bien que son métier n'en est pas un où l'on puisse se faire de vieux os. S'étant légèrement assagie, notre protagoniste opta pour un petit retour aux sources, désireuse de partager sa passion plutôt que de se faire mordre par celle-ci. C'est donc, de fil en aiguille, comme cela que Galen postulat pour le poste de professeur de Vol sur dragon. Étant plus que qualifiée, on l'embaucha rapidement et l'ancienne Gryffondor put modifier son style de vie. Pour l'encourager, et lui tenir compagnie, son frère lui offrit même un chien, un vieux cabot rapidement baptisé Galahad. Galen est aujourd'hui moins tête brûlée, mais n'a pas pour autant perdu cette insouciance toute innocente qui la définit si bien. Il faut dire qu'après avoir survécu à un dragon il n'y a plus grand chose pour nous faire peur.  

Charlie.

Helloew ! Je suis une québécoise et je fais du rp depuis environ dix ans. J'ai aussi ramené une autre roliste qui prépare sa fiche là là sur la chaise d'à côté (a.k.a. la future Blueberry mom, vous pourrez pas la rater) et j'ai vraiment très hâte de m'amuser avec Gale x3 Also très beau forum, j'adore le design <3