Tout avait commencé un lundi matin. Tille déjà que c’était un lundi matin pour toi et que non seulement t’essayais désespérément de fuir les tas d’gens dans les couloirs, en plus tu la fuyais elle. Elle était brunâtre quequechose comme ça pis elle te disait des trucs qui t’faisais drôle, qui t’faisais froid. Déjà qu’la fille elle venait sans aucun soucis briser ta bulle, mais en plus elle insistait en te poursuivant pasque…pasqu’en faite tu l’savais pas pentoute. Elle te poursuivait mais t’avais aucune caliss d’idée pourquoi mais tu voulais pas l’savoir. Tu voulais juste rester dans ton coin tranquille, lire ton livre et t’dmander à quelle page de ton livre t’étais rendu avec tout ça.
Tu t’posais à peine deux secondes et t’avais l’impression d’entendre ton nom comme si on t’pourchassais. Câline que courir t’en était aussi bien qu’en amour ou tout autre relation humaine, tu l’étais vraiment pas – t’étais crissement poche. Tu regardais pas trop d’vant toi tu faisais juste avancer en joggant pis en marchant rapidement tille genre queque chose de même. Pis vlam. C’tait un peu l’karma de pas vouloir socialiser qui t’revenait dans face comme lorsque tu viens d’faire un truc de pas bien pis tu te pètes l’orteil sur un coin de lit.
« …Ah. »
Et marche arrière, marche arrière.
Dire que c’tait juste pour avoir la paix et qu’taimais pas son approche. Tille, c’pas la première à venir te voir et te parler d’même. Tu comprends même pas c’quoi le but. Y a des gens qui apparemment aiment crissement ça ! Genre ils en raffolent que les personnes sous-entendent des trucs méchants pis qu’ensuite ils font la même chose en sous-entendant un truc aussi ou encore plus méchant style genre. T’essayer de l’expliquer à une personne où deux pour savoir c’que c’était mais ils comprenaient pas trop c’que tu voulais dire. Ils croyaient que tu t’faisais intimider mais t’essayais de leur faire comprendre que non parce que c’était un degré plus léger. Un degré humoristique que tu comprenais juste fuck all pourquoi c’était drôle. Pis honnêtement quand tu y connais rien en relation humaine, tu peux rien faire d’autre que t’informer à savoir si c’est juste toi qui trouves ça débile ou que t’es un peu en retard sur l’programme.
Faque là, t’étais en petite boule derrière un arbre en r’gardant les nuages pis en te d’mandant sérieusement si ça valait la peine de revenir vers la fille pour lui demander si c’est un humour conventionnel, sa manière naturelle d’agir ou si elle est juste méchante. Peut-être directe, mais au pire tu t’feras regarder bizarre genre pour faire changement du ¾ du temps.
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Fallen M. Dewitte
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Re: no hablo sarcasm - ft. Fallen
13.02.17 13:51
Encre de l'âme FT. Cassidy
Il y a des jours où Fallen était franchement chiante. Voir même invivable. Et lorsqu'elle voyait une tignasse noire et des yeux à moitié dans le vague, directement elle se transformait en cette personne reloue et chiante qui pourrissait la vie de certaines personnes. Elle n'y pouvait rien, c'était comme ça. Lui, Léo, Serdaigle de son état, elle lui était tombée dessus comme ça, par hasard. Il étudiait les runes, il galérait en cela, alors avec son âme de Lion, elle lui avait balancé ses anciens cours à la figure. Avec une petite vanne pas vraiment méchante. Et là, que diable, il n'avait pas compris.
Et ça, ça c'était inadmissible pour Fallen. Un homme avec un bouclier anti-sarcasme, c'était le meilleur ennemi que la nature avait pu lui proposer depuis longtemps. Elle n'avait pas pu résister, la tignasse noire était devenue sa cible favorite. C'était naturel, elle n'y pouvait rien. Elle avait bien tenté d'arrêter d'essayer de l'initier aux arts de l'humour mais rien à faire, il était resté hermétique. Ou riait. Ce qui n'était pas vraiment attendu. Elle en était à s'en grincer les dents tant il semblait détaché. Ce n'était même pas pour se faire remarquer. C'était juste pas possible.
Aujourd'hui encore, elle cherchait le bonhomme aux cheveux noirs des yeux mais cette fois-ci pas pour l'emmerder, enfin pas que. Elle avait retrouvé une bonne partie de ses notes en runes et en avait fait une copie pour ses beaux yeux. Parce que cette langue de malheur, aussi fascinante soit elle, était d'une complexité incroyable et elle se souvenait encore des heures qu'elle avait passé à se taper la tête contre les murs. Peut-être pour ça qu'elle était autant dérangée par ailleurs.
C'est la couleur bleu du revers de sa robe qui le trahit alors qu'il était caché derrière un arbre. Elle étira un sourire et chercha quelques secondes une petite pique.
"Tu as le courage d'une loutre pour affronter les choses, bonhomme."
Pas méchant. Puis c'est mignon les loutres. Elle apparut devant lui quelques instant plus tard, en lui tendant ses cours.
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