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 Be free || Moira

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Téméraire & Sigma
Alice McOwell


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Alice McOwell





Be free || Moira
01.02.17 21:58


MOIRA CORCORAN
crions notre douleur et notre peine nous sommes seules mais fières battons nous contre cette injustice avec nos actes douloureux et nos coups qui les assommerons qui marquerons notre peur de perdre ce qui nous est chers soyons colère et désespoir soyons filles et avant tout soyons amoureuses et larmes amères dans notre cœur brisé en mille éclats.

Tout est éphémère. Le temps dirige la vie, l'existence, les décisions, les choix... C'est lui le maître de toute chose, qui sait. Tu le vois, tu le regardes tomber à travers ces flocons de neiges qui se posent sur ta chevelure violacée. Tu observes le ciel d'un blanc immaculé, cette pluie gelée parfaite qui joue avec le vent, faisant quelques tourbillons aériens digne d'une valse des plus sublimes. Tu es habillée chaudement, tu as l'impression d'avoir trop froid. Pourtant les températures ne sont pas si basse, c'est dans ta tête. Tu es plantée là, au milieu de la neige, un livre sous le bras. Oui, tu te réfugies depuis quelques jours dans tes ouvrages, tu te perds entre deux lignes en imaginant un autre monde. Tes yeux clairs ont mal face à tant de blancheur, tu baisses bientôt ton regard pour te remettre à avancer.

Combien de temps s'est écoulé depuis le bal ? Une, deux semaines peut-être. Tu ne sais pas, tu n'as pas envie de compter. Tu rentres, la chaleur de l'école t'étreint rapidement alors que tu montes des marches. Tes cheveux sont attachés en dessous de ta large capuche de sorcier, des mèches tombent sur tes yeux mais tu ne fais pas attention. Tu as envie de t'isoler, d'être seule, de ne plus avoir à faire au monde. D'y mettre fin, mais à quoi ? Ça s'embrouille, tu ne penses plus vraiment, tu t'orientes sur d'autres idées. Les cours. Oui, pense aux cours. Tu te concentres beaucoup sur ces derniers en ce moment, les examens ne vont pas tarder, il te faut de bonne note.

Tu vas vers les tours, celle qui est abandonnée et qui comprend qu'une seule pièce. Personne ne s'y rend, ce qui te promet un endroit calme pour lire, pour être libre dans ta tête. Comme si le monde t'oppresse, tu ne souhaites que voler et ne plus te poser sur le sol. Tu ouvres la porte après avoir montée une dizaine de marches, et tu vas vers la fenêtre qui éclaire la pièce. Le sol grince sous tes pas hésitants, et tu observes les élèves dehors. Ils s'amusent, tellement insouciants. Un vague sourire apparaît sur tes traits fatigués, tu baisses ta capuche avant finalement de t'asseoir dans un coin et de prendre ton livre.

Cependant, tu ne commences pas à le lire. Non, tu entends les marches grincer, signe que quelqu'un arrivait, et tu fixes la porte en te demandant bien qui pourrait venir ici. Les portes s'ouvrent de nouveau, tu regardes l'élève et tu la détaille. Elle te disait quelque chose. Et finalement vos regards se croisent. « … Bonjour. » Tu ne bouge pas pour autant, ton expression reste neutre. Son uniforme indique que c'est une Serpentard, tu préfères faire attention à ces élèves en particulier. Même si tu n'es pas spécialement d'humeur à faire quoi que ce soit, et encore moins de lui céder ta place.
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Hibou
Moira Corcoran


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Moira Corcoran





Re: Be free || Moira
03.02.17 3:17

Seule dans un couloir, je m’accroche aux murs pour avancer, laissant derrière moi une trainée rouge qui goutte de mon nez.

J’ignore combien de temps s’est écoulé depuis le bal. Honnêtement, je m’en fous. Plus rien n’a d’importance. Ni les cours que je sèche les uns après les autres, ni mes habituelles intrigues et distractions qui aujourd’hui me paraissent si fades, si inutiles. À peine suffisent elle à atténuer ne serait ce qu’une seconde la nuée incessante qui couve sous mon crâne. Mais elle revient toujours. Pas un matin ne débute sans que la nausée ne me prenne à la gorge. J’ai pris peur au départ, m’imaginant le pire suite…suite à… Mon point s’abat violemment sur les pierres, m’arrachant la délicieuse souffrance salvatrice, le seul remède face à mes souvenirs, le seul moyen pour moi d’oublier…de t’oublier. La douleur paralyse mes pensées, elle m’empêche de réfléchir, de me rappeler le stress et la honte de devoir se procurer un test en cachette, comme une vulgaire trainée.  Au final, mon malaise ne provient que de moi, du dégout permanent que je m’inspire, de cette envie perverse de me faire du mal, de me punir pour mes crimes.

Pour y répondre, il ne me reste qu’un seul échappatoire: les combats.

Un élève me regarde de travers? Je le retrouve le soir venu et le frappe jusqu’à ce que je ne ressente plus mes mains. Un groupe rigole un peu trop fort à mon goût? Je les défie et les insultent, quand bien même leur nombre l’emporte sur moi, comme aujourd’hui où j’ai reçu plus que je n’ai donné. Ce manège se répète chaque jour depuis le bal. Je dois faire peur à voir. Mon corps se résume à une collection de bleus violacées, de croûtes sanguinolentes et muscles endoloris. À chaque mouvement, je retiens un cri, mais au moins, je me sais vivante, et non un fantôme apathique, privé de son but, privé de toute d’envie, victime de sa propre faiblesse. Je mérite toutes ses blessure, comme le reflet ce que j’ai lui infligé ce soir là. Même cela ne suffit pas. J’en redemande toujours plus, rien ne semble épancher ma soif d’autodestruction. Alors je vais continuer, inlassablement, jusqu’à ce que je m’effondre, jusqu’à ce que je disparaisse enfin de la surface de l’école, ma conscience réduite à une longue souffrance.

Je ne sais pourquoi, mais mes pas me ramènent vers la tour abandonnée.

C’est devenu une habitude. Comme si quelque part dans mon esprit vivait encore le fol espoir que je pouvais revenir en arrière, et effacer les événements. Après tout, c’est tout ce qu’il me restera de toi. Des souvenirs amers, teintées par le regret et les larmes. Aussi, la tour est devenue un refuge, une tanière dans laquelle je lèche mes plaies. Si je ne veux pas finir à l’infirmerie et répondre devant les professeurs de mes actions, il me faut bien un havre, un endroit à l’abri des regards indiscrets où je peux me terrer. Non pas que les apparences ou même Poudlard gardent une quelconque importance à mes yeux: que le directeur m’expulse si ça lui chante! Mais après des années à évoluer dans l’ombre et le secret, certaines vieilles habitudes ont la vie dures. Comme preuve, je cache dans la tour une trousse de secours subtilisé voilà…des jours? Des semaines? Des mois? Le temps n’a plus prise sur moi. Je désire juste retourner à ma douleur, et vite. Heureusement que monter les  innombrables marches s’avère être un calvaire dans ma condition. Enfin! Me voilà sur le seuil: allez, plus vite je guérirai mes phalanges sanguinolentes, plus vite je…

« … Bonjour. »

…Merde.

Là, devant moi, une élève me paralyse de son regard. Des yeux verts, transperçants, interrogateurs. Assise à même le sol, elle semble lire un épais volume, un objet si incongru, comme un rappel d’une ancienne vie. Et des fenêtres crasseuses, les rayons froid du soleil hivernal frappent son étrange chevelure violacée, luisant de reflets roses. Il me faut un léger instant pour me souvenir, pour me rappeler de mes fiches, de ces informations futiles que je collectais sur tout et n’importe quoi, et en particulier sur elle…Ça me revient maintenant, son physique ne s’oublie pas si facilement.

…Elle se prénomme Alice. Et elle est la petite amie de Cassidy Hings…

NON. Ne pense même pas à leur nom! Ne réfléchis pas à eux, où sinon, tu te souviendras de lui…et je ne pourrais pas supporter de me remémorer son visage d’ivoire, ça m’achèverai. Inconsciemment, je crispe mon poing, les articulations endoloris m’offrant la distraction nécessaire pour revenir dans cette pièce, à cet instant précis, devant la Gryffondor qui continue de me regarder avec méfiance. Je souffle, et tente de détendre l’atmosphère: j’essaye d’esquisser un sourire, mais mes lèvres fendues m’en empêchent. Je me contente d’un banal:

« Bonjour »


Ma voix enrouée croasse plus que d’habitude. D’ordinaire, je maudirais une telle rencontre fortuite. Je me rongerais le sang à savoir comment demeurer transparente, et préserver mon anonymat essentiel à mes filatures. Quand je pense que je la suivais presque partout, espionnant dans le plus grand secret la plus petite de ses actions dans l’espoir d’y trouver une faille, une faiblesse, un levier parfait contre ce prétentieux de Cassidy. Mais aujourd’hui, je n’ai plus rien à perdre, plus rien à gagner. Je ne suis que le spectre de la Moira d’avant. Alors autant de pas trop la déranger, partir vite et la laisser seule à sa lecture. Après tout, elle ne me connait pas, et je n’ai rien contre elle personnellement. Seulement voilà…il me faut cette trousse de secours. Maintenant. Et elle se tient exactement devant le léger renfoncement où elle se cache…Évidemment. Moi et ma putain de malchance. Prise d’un soudain vertige après l’effort des marches, je m’adosse contre le mur, cherchant désespérément à prendre l'air le plus négligé possible, avant de lui demander:

« Hum…excuse moi, je vois bien que je te gêne en plein travail, mais…mais j’en ai pas pour longtemps. Juste, tu vois la petite boite dans le coin là, derrière toi? Pourrais tu me la passer s’il te plait?
Promis, je t’embêterai pas plus après: je me casse ensuite, comme ça, tu es tranquille. »


Par pitié, fait le sans poser de questions, je t'en supplie!
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Alice McOwell


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Re: Be free || Moira
03.02.17 13:00


MOIRA CORCORAN
crions notre douleur et notre peine nous sommes seules mais fières battons nous contre cette injustice avec nos actes douloureux et nos coups qui les assommerons qui marquerons notre peur de perdre ce qui nous est chers soyons colère et désespoir soyons filles et avant tout soyons amoureuses et larmes amères dans notre cœur brisé en mille éclats.

Des cheveux bleus, ils sont décoiffés, mais tu les regardes un instant. Tu es perdue, tu as l'impression de les avoir déjà vu quelque part, tu ne sais plus où. Tu fronces les sourcils, tu cherches dans ta tête où est-ce que tu as déjà vu une coiffure comme celle-la. Dans des pensées ? Ou bien réellement ? Tu n'en sais rien, tu ne sais plus, tu fouilles encore dans ta mémoire alors qu'elle prend la parole. Sa voix est cassée, comme si elle avait trop criée, trop pleurée, trop souffert. Tu remarques ce genre de détail Alice, car toi même tu essais de les cacher.

Tu remarques ses bleus sur ses bras, ses doigts tachés de sang. Elle s'est battue, et ne veut pas aller à l'infirmerie pour se soigner. Toi aussi, tu te bats Alice. Tu as commencée avec Siobhan, une élève qui pourtant, n'a rien demandée. Tu échanges des coups, tu encaisses et tu renvois plus fort, c'est un cercle vicieux car tu commences presque à en dépendre de ces combats même après avoir expliquée à Siobhan que ce n'est pas personnelle. Tu aimes te défouler, tu as l'impression de te vider d'une douleur qui ne veut pourtant plus te lâcher. Elle se remplie de nouveau de ton cœur jusqu'au prochain échange de coups. Tu poses ton livre, tu te relèves avant de regarder la trousse derrière toi.

Tu te penches en la prenant et tu regardes de nouveau la jeune filles aux cheveux bleutés. « Tu as mal toi aussi ? » Tu ne rajoutes rien, mais tu devines dans ses prunelles qu'elle ne va pas bien. C'est évident. Ses yeux sont éteints, ou plutôt brillant de fureur, de détresse. Depuis quand tu es psychologue Alice ? Tu ne sais pas, tu la fixes encore droit, plantant tes prunelles dans les siennes qui sont tout aussi bleu que sa chevelure. Tu te fiches bien de son autorisation, tu fais ce que tu veux. Et tu regardes à travers ces fenêtres qu'elle t'offre, tu entres dans sa tête après quelques longues secondes de silence. Et tu comprends tout d'un coup.

Son esprit est brillant, un peu comme une lumière. Non... C'est une flamme, où chaque étincelle montre ce qu'elle a fait, sa douleur, sa rage. Il y a un nom derrière son feu intérieur, un murmure qui pourtant, veut sortir et hurler.

Vega Hinglsey.

Tu sors, tu la contemples un instant. Tu n'as pas vu plus, ce n'est pas nécessaire. Tu n'as pas envie d'aller plus loin, de voir à quel point elle a mal. A quel point toi aussi tu as mal. « Moira. C'est ça ? » Oui, tu crois l'avoir vu deux ou trois fois au détour d'un couloir, tu as trouvée qu'elle était original pendant ces moments là. Tu t'approches pour te mettre face à elle. Non, tu ne veux pas provoquer Alice, mais tu as l'impression de... d'être dans une situation similaire à la sienne. Ou l'inverse. Tu ne sais pas vraiment. « Tu n'es pas la seule à souffrir à cause d'eux. » Tu ne prononces pas de nom, elle va vite comprendre. Il y a des rumeurs sur toi, il suffit de les écouter. Tout comme il y en a sur elle. Tu tends la trousse de soin sans détacher ton regard du sien. « Tes doigts vont s'infecter. »
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Re: Be free || Moira
03.02.17 18:19

« Tu as mal toi aussi ? »

C’est juste une question. Innocente, sincère, dénuée de toute arrière pensée. Alors pourquoi elle m’énerve autant? Je sens bien qu’elle essaye juste de se montrer gentille, mais son attention glisse sur moi, incapable de toucher ni même d’effleurer mon cœur en ruine. Je veux juste cette putain de trousse de secours, c’est pourtant pas si compliqué, si? Et puis ça signifie quoi, ce « toi aussi »? Cherche-t-elle à comparer son prétendu malheur au mien? Elle plaisante j’espère! Elle me voit en sang devant elle, et elle cherche juste à ramener son ego sur le devant de la scène, devant moi, une étrangère qu’elle connait à peine? Quand je pense que je m’inquiétais sur son compte, que je craignais que Cassidy ne la transforme en une copie difforme de ce que je suis devenue. Tu parles! Rien que d’y penser me donne la migraine, comme si on creusait dans ma cervelle à grand coup de pelle. C’est insupportable! Je frappe violemment ma tempe de plat de ma main telle une démente, cherchant par la douleur à atténuer mon malaise. Qu’importe si elle me prend pour une folle: je me fous de ce qu’elle pense de moi, tant qu’elle me passe enfin cette maudite trousse!

« Moira. C'est ça ? »

Je m’arrête et la dévisage, interloquée: elle sait qui je suis? Cassidy lui aurait il parlé de moi? Non, ça m’étonnerai, je doute qu’il partage le récit de nos promenades et engueulades nocturnes à quiconque, et surtout pas à elle. Alors comment…Bah, je m’en fiche. Elle m’aura certainement remarqué lors d’une de mes filatures ou au détour d’un couloir. Moi qui me croyait discrète! Quelle idiote je suis. On n’oublie pas si facilement mes cheveux d’azur après tout…

« Tu n'es pas la seule à souffrir à cause d'eux. »

… « eux » ? … « pas la seule »? Elle ne me parle quand même pas des…

C’est plus fort que moi, j’éclate de rire. Un rire mauvais et amer, bien vite étouffer la vive douleur dans mes côtes. Pliée en deux, je me remets difficilement, essuyant des larmes dans mes yeux. 


« Je t’arrête tout de suite, mais tu ne sais rien de moi... Alice »


Je m’arrête par réflexe: son nom m’a échappé, elle va savoir désormais que je la connais plus ou moins…Et puis merde! Ça ne veut rien dire, et puis ce n’est pas comme si elle connaissait mes liens avec Cassidy, après tout. Elle me cherche de toute façon…d’une certaine manière, elle me LE rappelle. Bordel juste penser à son prénom suffit à réveiller en moi ce besoin malsain de frapper, de détruire. Et Alice se tient là devant moi,  à me donner sa pitié hypocrite quand tout ce qu’elle cherche, c’est juste à décharger ses petits problèmes quotidiens sur la première venue, exactement comme lui. Elle se prends pour qui franchement? Sa présence devient de plus en plus insupportable à chaque seconde, elle m’oblige à réfléchir, à gratter les mêmes blessures que j’essaye depuis des jours d’oublier dans la souffrance. Si elle veut jouer les victimes, qu’elle trouve donc une autre épaule pour pleurer! Je lui arrache sèchement la trousse de secours, et la toise, retenant la fureur en moi tandis que j’articule avec soin le moindre mot de réponse.

« Je sais pas ce qui t’arrive, et je m’en fous. Mais laisse moi te dire que toi et moi, nous n’avons rien en commun. Et ça vaut mieux pour toi. »


Je me calme, regrettant immédiatement mes paroles dures. L’écho distant de ma supplique envers Cassidy de ne pas faire souffrir Alice comme j’ai souffert me revient. J’ignore s’il m’a écouté, s’il a profité du bal pour mettre les choses enfin au clair, mais d’après les rumeurs qui courent, quelque chose s’y est certainement produit. Mais quoi? Dans le fond, elle n’est qu’une victime, qui chercher juste une branche pour s’accrocher. Dommage qu’elle soit tombée sur une personne aussi pourrie et morte à l’intérieur L’épuisement commence à peser sur mes épaules. Autant finir rapidement, avant que nous échangions des mots que nous regrettions toutes les deux, avant que je me crée inexorablement une nouvelle ennemie…encore.

« Écoute, je ne veux pas te blesser. Je suis juste fatiguée. Restons en là d’accord? Retourne à ton livre. Et oublie moi. Et un conseil…oublie les aussi. Avant qu’ils ne te cassent. Avant que tu ne deviennes comme moi. »

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Re: Be free || Moira
03.02.17 18:56


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crions notre douleur et notre peine nous sommes seules mais fières battons nous contre cette injustice avec nos actes douloureux et nos coups qui les assommerons qui marquerons notre peur de perdre ce qui nous est chers soyons colère et désespoir soyons filles et avant tout soyons amoureuses et larmes amères dans notre cœur brisé en mille éclats.

Elle te connaît, elle vient de prononcer ton nom. Tu écarquilles les yeux, surprise. Tiens ? Comment ? Tu réfléchis, tu as envie de voir plus profondément dans ses pensées pour savoir, pour connaître réellement cette personne qui se tient devant toi. Tu plisses les yeux, tu l'écoutes, tu sens sa colère dans sa voix. Elle a rit, mais c'est moqueur. Tu ne sais rien d'elle, elle te le dit et tu la fixes. Elle a l'air de se contenir. Tu l'écoutes encore quand elle te dit qu'elle n'a rien en commun avec toi, et vice versa. Vraiment ? Tu croises les bras. Oui, elle semble plus... touchée. Détruite que toi. Tu n'es pas encore à son stade et pourtant.

Tu as mal rien qu'en pensant à Cassidy. Au fait qu'il ai dit qu'il ne te laisserait pas et que finalement, vous ne vous êtes pas adressés un mot depuis... Depuis longtemps. Tu te mords les lèvres, tu sens ta colère monter alors qu'elle te dit qu'il vaut mieux l'oublier, elle et lui. Et ne pas finir comme elle. Comment ça ? De ne pas être animée par une rage, une injustice qui ronge l'os ? Alors que bon sang, cette situation est des plus horribles ? « Tu te trompes sur moi Moira. Pourtant tu m'as suivie pendant quelques temps. » Tu regardes encore à travers ces fenêtre enflammées, tu triches encore et toujours. Mais tu n'en as rien à faire. Tu veux exploiter ton potentiel, même si c'est au détriment de la jeune fille en face de toi. Cette fille qui souffre tellement, qui a son cœur éparpillé, en miette. Cette violence qu'elle extériorise à coups de poings, ces mots provoquant des bagarres et des bleus, du sang sur des doigts fragiles. « Ton être entier cri ta douleur. Ton comportement le reflète dans la violence de tes propos, de par le sang sur tes doigts ou les bleus sur tes bras. » Tu ne fais pas la connaisseuse, non.

Tu es la connaisseuse. « Nous ne sommes pas pareilles certes, mais je ne suis pas loin d'être comme toi. Car il... » Tu t'arrêtes, tu détournes le regard. Non, il ne t'a pas jeté une deuxième fois. Mais il ne te parle plus, il t'évite. Comment le prendre ? Mal. Très mal. Tu serres les poings. Tu as envie de le frapper de toutes tes forces. Que tu as mal Alice. Tu te brises petit à petit. « Car c'est une saloperie de sang pur. Qu'il a une famille de gros connards. Et que c'est le pire des enfoirés. » Tu te tournes à demi, tu regardes ton pauvre livre par terre. Tu vas enclencher le mécanisme si tu prononces tes derniers mots Alice.

Tu sais qu'elle va devenir violente, que ce nom qu'elle essaie d'oublier va la rendre folle de rage. Tu peux le sentir, son aura est instable. Elle doit te prendre pour une belle égoïste, car tu ne vas pas l'aider. Et tu ne t'aides pas non plus. Tu te tournes de nouveau, tes yeux bleus fixent les siens. Ton air devient neutre, tu ne bouges plus. Cette pièce va devenir le théâtre de choses pour le moins violentes, de paroles venant du cœur, de cris de désespoirs. De larmes amères qui montre un dégoût certains pour des personnes.

« Tu es déjà venue dans cette pièce. Il t'a fait une promesse ici. Est-ce qu'il l'a tenue ? » Tu vas subir en avalanche sans bouclier pour te protéger. Cette scène si touchante que tu as vue où il lui dit qu'il est à elle. Quelle innocence. « Au vu de ce qu'il t'a dit au bal, et au vu de ton état, je dirais que non. » Tu l'attises, cette flamme qu'elle garde en elle. Tu vas te brûler, mais tu en as besoin.

Tu as besoin d'avoir mal, de hurler ta peine et ta douleur, de faire connaître au monde entier à quel point tu souffres. « Ces images tournent dans ta tête comme une aiguille dans une horloge. » Tu l'analyses, tu sais que tu vas avoir mal. Mais n'est-ce pas déjà le cas ?

Tu t'en fiches. Tu t'en fous complètement de ce qu'il va t'arriver.
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Moira Corcoran


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Re: Be free || Moira
04.02.17 23:58

Je rêve là, où elle vient d’avouer qu’elle connait mes filatures?

Je la regarde déblatérer sur son analyse de comptoir me concernant, incapable de bouger sous le choc. Comment? Comment a-t-elle pu me découvrir? Cassidy peut être? Ça ne fait aucun sens, il ne s’exposerait jamais de la sorte, même devant elle. Aurais je commis une erreur? Non, impossible. Je connais trop bien mes limites, mes faiblesses, et l’indiscrétion n’en est pas une. Et elle continue, impassible, de s’épancher sur son prétendu malheur, à rager dans le vide contre la famille de Cassidy (je ne peux pas, ne dois pas dire ce nom) tandis que je continue de réfléchir,  accrochées toujours au mur, tenant à peine sur mes jambes. Mais impossible d’aligner deux pensées à la suite tant la migraine revient plus puissante que jamais, comme si l’on m’ouvrait le crâne et sortait ma cervelle pour la toucher et tordre dans tous les sens.

Bordel, mais va-t-elle se taire à la fin?

Elle s’attend à quoi? Que je me joigne à elle dans son concert de geignements et qu’ensemble, nous devenions les meilleures amies du monde à médire sur le dos de Cassidy autour d’une tasse? Mais ferme là! Agis, bouge, plutôt que de pleurer dans ton coin face à une parfaite inconnue! Et reviens me voir quand tu connaitra ce que ça fait d’avoir vraiment mal, quant tout ce que tu aimais aura disparu et que la seule chose qui te reste s’éloigne de toi, dégouté par le monstre infecte que tu es devenue… Je dois partir. Rester ici, dans cette pièce m’étouffe. Chaque seconde qui passe à l’écouter me le rappelle trop. Je refuse de me souvenir. De repenser à cet après midi avec lui, au goût de ses lèvres fendues contre les miennes, à cette promesse lointaine que nous nous étions faites, désormais brisée…par ma faute. Parce que je ne suis qu’une pauvre conne, trop faible pour retenir ce que j’aime…

« Tu es déjà venue dans cette pièce.»

…pardon?

« Il t'a fait une promesse ici.»

…ferme là.

« Est-ce qu'il l'a tenue ? »

FERME TA PUTAIN DE SALE GUEULE!

Je ne l’écoute plus. Le monde disparait autour de moi. Il ne me reste que cet infâme bourdonnement dans ma tête, et ce feu dans mon ventre qui me dévore les entrailles. Une envie terrible. Celle de fracasser sa petite tête de mes propres mains. De lui arracher ses yeux verts qui me fixent avec une si grande intensité. En deux secondes, j’analyse la situation. D’après Sio, la petite garce sait se défendre au corps à corps. Mes poings ne me serviront à rien: mes jointures à vif me gênerait trop.

Alors autant ouvrir le bal par un coup de coude. Juste en dessous de son menton pour la faire taire. J’espère qu’elle se coupera sa langue de vipère avec ses dents!

J’enchaine rapidement: il ne faut pas lui laisser le temps de réagir. Si elle attrape sa baguette, c’est fini. D’un coup de pied puissant dans le ventre, je l’envoie directement contre le mur. Ma main agrippe son cou si délicat et serre, serre, serre jusqu’à ce que de mes ongles perlent des larmes de sang. Elle tente de s’agiter: je réplique aussitôt, mon coude se lovant avec force entre ses côtes, pile dans le diaphragme, expulsant l’air vicié de ses poumons. Je relâche ma prise, pour mieux saisir ses mains et les plaquer contre le mur. Haletante, je la fixe du regard, bouillante de fièvre, me réjouissant de sa souffrance. Elle mérite amplement chaque coup qu’elle va récolter. Quand je pense que j’essayais de la protéger de Cassidy et de toute sa famille de dégénérés! Je lui crache mon dégout au visage, avant de lui répondre enfin d’une voix fébrile et hésitante sans le coup de la rage.

« Je t’interdis de dire du mal de lui, tu m’entends? Tu ne le connais pas, et tu te permets de le juger? Tu crois que tu vaux mieux qu’eux? Laisse moi rire. Tu feras une parfaite addition à cette famille de merde. Enfin, si tu crois vraiment que les parents de Cassidy le laisseront épouser une sale petite pute de sang mêlé. »


Je la regarde se débattre comme un poisson hors de l’eau. Ma migraine étrangement s’est apaisé, je ne ressent plus cette présence étrange et étrangère me violer l’esprit et mes souvenirs. Et si…Personne ne peut savoir pour cette après midi dans la tour abandonnée. Personne. Alors, comment peut elle connaitre presque au mot prêt cet événement? À moins qu’elle ne puisse lire l’illisible, voir au delà des apparences. Vraiment? Un seul moyen de le savoir…Un sourire carnassier se dessine sur mon visage.

« Ça te rassure tant que ça de rouvrir mes blessures, hein? De voir que tu n’es pas aussi dérangée que moi? Oh mais moi aussi je peux jouer à ce jeu là! »


Sans prévenir plus, je lui assène un coup de tête brutal, envoyant son crâne rebondir contre le mur. Mais je maintiens la pression, front contre front, mes yeux droit dans les siens. Et dans ma tête, pour la première fois depuis des semaines, je parviens à obtenir le vide absolu. Aucune pensée ne me parasite, aucune, sauf un souvenir. Celui de lèvres douces comme le miel et si tendres comme la soie, pressées contre les miennes lors de cette soirée sous les étoiles dans la forêt interdite. Celui d'une main délicate effleurant la peau frissonnante de mon cou. Et dans l’obscurité ne transparait que l’éclat froid et rieur du regard ténébreux de Cassidy Arcturus Hingsley. Un ricanement m’échappe.

« À ton tour maintenant. Montre moi tes plaies, sale garce! »

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Alice McOwell


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Re: Be free || Moira
05.02.17 0:54


MOIRA CORCORAN
crions notre douleur et notre peine nous sommes seules mais fières battons nous contre cette injustice avec nos actes douloureux et nos coups qui les assommerons qui marquerons notre peur de perdre ce qui nous est chers soyons colère et désespoir soyons filles et avant tout soyons amoureuses et larmes amères dans notre cœur brisé en mille éclats.

Alice, pourquoi tu l'as provoquée ? Pourquoi tu as cherchée la violence chez cette jeune femme ? Parce que... Tu as un coup dans le menton, ça te fait mal, ta mâchoire claque et d'un coup dans le ventre, elle te pousse contre le mur pour serrer ton cou. Tu ne cris pas, aucun son ne passe dans ta gorge alors qu'elle serre, qu'elle serre jusqu'à ce que tu sentes ses ongles pénétrer ton épiderme. Tu essais de te débattre, mais elle enchaîne avec son coude et tu expires d'un coup, comme un hoquet. Elle t'attrape tes mains et les plaque au mur en te toisant avec haine.

Tu n'as pas le droit de dire du mal de lui ? Tu n'as fais que constater, c'est elle qui l'a prit mal pourtant.

Tu as mal aux côtes, tu as encore quelques bleus qui refont surface, et un violent coup de tête t'assomme quelques secondes alors qu'elle approche, qu'elle plante ses yeux dans les tiens. Elle le fait exprès, et tu plisses les yeux avant de revoir à nouveau dans sa tête. Une image tourne, tu pâlis. Ton corps se tend d'un coup, et ton air devient inexpressif. Il l'a embrassé. Et caressé le cou. Tu restes immobile un instant, elle ricane en pensant qu'elle a l'avantage.

Quelle erreur. Toi aussi, tu as mal Alice. Tellement mal. Tu lèves ton pied et tu donnes un violent coup à son genou pour le faire plier. Lui faire perdre le contrôle qu'elle a sur toi. Elle a osée te montrer ce genre d'image. Mais tu l'as cherchée Alice. « Je me fiche de sa famille. Je sais pertinemment que je n'ai aucune chance... Comme toi et la française fiancée à ce cher Vega. » Tu es mauvaise Alice, tes yeux la foudroie sur place alors que tu es libérée de son emprise. Tu serres ton poing après avoir essuyer ton visage et tu lui fous un crochet du droit donné avec force et violence. Tu sens tes jointures craquer, mais tu t'en fiches.

Il l'a embrassée. Elle. Tu es hors de toi, tu serres les dents et tandis qu'elle encaisse ton coup, tu secoues ta main pour le prochain que tu lui donnes en pleine figure. « Qu'est-ce que tu crois au juste Moira ?! Que je ne souffre pas aussi ? QUE JE RESTES INSENSIBLE A TOUT CA ?! » Ta voix porte, mais cette image... Tu es dégoûtée Alice, et tu avances rapidement pour lui asséner un autre coup aux jambes pour lui faire perdre l'équilibre encore. « TU VAS PAYER... Oh oui tu vas payer... » Ta voix redevient plus basse, un chuchotement presque menaçant. Un sourire presque effrayant se dessine sur ton visage qui est d'habitude, si amusé. Oui, tu vas t'amuser Alice.

Tu as besoin de faire mal, d'avoir mal. Elle ne tombe pas Moira malgré tes coups, elle tient bon. Tu enchaînes rapidement, comme elle. Non, une fois qu'elle croit rester sur ses deux pieds, tu approches vivement encore une fois, tu la plaques au mur en collant ton bras contre son cou, ton coude servant de point d'appui pour ne pas flancher. Les rôles sont inversés. Tes yeux la toisent, tu respires avec force. Elle a voulue te faire mal avec ces images, ça a marché malheureusement. Putain, il a … embrassé cette... fille. « Tu as devinée juste Moira... Je peux lire dans ta tête... Tu m'a fait réagir avec ces images... Je l'ai cherchée, j'en suis consciente, c'est même fait exprès... » Tu plisses les yeux, tu lui donnes un coup au plexus comme elle l'a fait pour toi. « Je ne vaux mieux que personne, et encore moins de cette famille de sang pur... Mais contrairement à toi, je ne pense pas que me déguiser pour avoir ma première fois soit nécessaire... »

Tu resserres ton emprise, tu appuis avec tes pieds pour mettre plus de pression dans ton bras. « Il ne veut plus te voir pour ce que tu as fait... Un masque pour être un homme et ne plus être vierge... Pas mal comme idée, t'es plutôt tordue comme nana... » Tu ricanes à ton tour, et tu recules finalement pour la toiser, la laisser libre de te sauter dessus pour te frapper. Tu as un air mauvais, tu es une Alice qui ne veut que des coups et des paroles mauvaises, tu veux subir et faire subir. Tu veux montrer ta douleur et montrer celle des autres. Et là, c'est Moira qui est ta victime comme toi tu es la sienne. « Qui est la vraie garce entre nous deux hein ? » Tu te prépares, tu sais qu'elle va revenir pour te coller une raclée. Tant mieux. Tu as un air provocateur, tu as besoin de ça.

Tu en as besoin. « Non... J'ai besoin de réfléchir... » Tu reprends mot pour mot les dernières paroles qu'il lui a dites ce fameux soir du bal. Tu enfonces le couteau dans la plaie jusqu'à ce que le sang ne laisse plus apparaître aucun des deux.

Tu es une vraie garce Alice finalement.
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Moira Corcoran


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Re: Be free || Moira
09.02.17 16:04

La voilà enfin. L’étincelle de rage et de haine qui luit dans ses yeux. Parfait.

Sio ne mentait pas quand elle me racontait ses confrontations avec Alice. Elle manque peut être de force, ces poings effleurent à peine ma mâchoire, mais elle compense admirablement sa faible puissance par des coups précis, frappant là où ça fait mal avec un acharnement féroce. Déstabilisée par son assaut, j’ai eu à peine le temps de retrouver mon équilibre qu’elle se jette sur moi et m’immobilise. Nos rôles s’inverse en une fraction de seconde, la prédatrice devient proie. Et ça me fait un bien fou. Suis je donc devenue si déviante, si usée que j’en apprécie désormais la douleur? Je suis là, écrasée contre le mur, ses bras enroulés autour de mon cou m’étranglant, et pourtant, je me sens calme, presque apaisée. Dans ma tête, je n’entends plus le bourdonnement incessant de mes pensées noires, juste ce besoin primaire d’oxygène, exactement comme quand je nage dans le lac et me laisse happer par les profondeurs. C’est la même sensation délicieuse, le fourmillement familier qui secoue mes mains jusqu’à ce que je ne les ressentes plus, les mêmes points noirs qui dansent devant mes yeux jusqu’à ce que je ne contemple plus que le néant, le vide duquel je viens.

Vas y Alice. Je t’en supplie ne t’arrête pas. Qu’on en finisse. Une bonne fois pour toute.

« Mais contrairement à toi, je ne pense pas que me déguiser pour avoir ma première fois soit nécessaire... »

…elle aussi, elle aussi n’a pas la courage d’aller jusqu’au bout.

Je m’effondre au sol, haletante. Dans ma tête, je reconnais sa présence m’envahir, fouiller dans les moindres recoins de ma mémoire et ravager mon esprit. Elle ne prends même plus la peine de rester discrète non, elle s’amuse à tout balayer sur son passage. Je frappe ma tête comme si ce geste futile pouvait l’en faire sortir. Trop tard. Un sourire mauvais de triomphe s’étends sur son visage, tandis qu’elle étale devant moi la nuit du bal, ma culpabilité et la douleur de…de…je ne parviens toujours pas à dire son prénom. Que croit elle accomplir? M’énerver jusqu’à ce que je la réduise en cendre?  J’ai toujours vu en elle un reflet en devenir, l’écho de la jeune fille que j’étais, m’avançant déjà sur le chemin de ma perte. Mais non. Alice ne sera jamais comme moi. Elle est plus forte, beaucoup plus forte. À ma place, sa rage se canaliserait contre Cassidy. Mais moi, tous ces souvenirs qu’elle étale devant, il ne m’inspirent que le dégoût, la nausée. Tordue. Garce. Ses accusations pleuvent, elle résonnent au plus profond de ces entrailles, car je sais intimement qu’elles sont vraies.

Plus. Il me faut plus de douleur. Pour cela, je dois rentrer dans son jeu.

Regardez là. Elle ne demande qu’à déverser toute sa violence qui bouillonne en elle. J’en rirais presque tant je connais ce sentiment. Très bien. Ne t’inquiète pas. Contrairement à toi, je ne décevrai pas tes attentes. Je peux encore servir, devenir pour une seconde le réceptacle de ta colère. Je sais précisément comment m’y prendre. Je te renvoie ton sourire, tandis que lentement, ma main rentre dans la poche de ma veste à la rencontre de mon carnet d’observation…et de la petite boite d’allumette que j’utilise pour mes cigarettes. Je masque la dernière de mes pensées et me concentre sur le calepin sur le fruit d’années de filature, d’espionnage et de secrets dévoilés. Je sens encore sa présence dans mon esprit. Bien. Accroche toi bien dans ce cas ma jolie. Mon prochain coup te brisera pour sûr.

« T’as parfaitement raison, tu sais. Je suis la reine des garces. Mais toi… avec ton pouvoir, tu deviendras pire que moi. Et si tu crois que tu ne tomberas jamais aussi bas que moi, tu te trompes. Tu le vois pas vrai? Dans ma tête, ce carnet. »


Comme pour illustrer mon propos, je le sors de ma proche…ainsi qu’une petite allumette. Une seule. Mais je la dissimule dans mon esprit. À sa place, je lui substitue le souvenir de Cassidy, de son visage ténébreux.

« Je ne te suivais pas juste pour le plaisir. Je cherchais à l’atteindre. Mais je n’arrivais à rien avec toi. Tu importes si peu à ses yeux… »


Un mensonge bien sûr, mais vu son état, vu le baiser qu’elle vient de voir, je pense qu’il se plantera quand même droit dans son cœur. Je m’approche un peu, toujours avec un large sourire sur mon visage, et dans mes yeux, une pitié sincère, tandis que dans ma tête les souvenirs du bal reviennent. Mais pas ceux de mes crimes, non. Ceux où, me noyant dans l’alcool, je le reconnais au loin Cassidy, égal à lui même, resplendissant de morgue et d’assurance. Et en face de lui, une chevelure ni rose, ni bleu. Mais rousse.

« Tu te demandes certainement pourquoi il ne vient plus te voir, pas vrai… »


Je suis désormais si proche d’elle, je peux sentir sa respiration apeurée. Les pages de mon carnet s’ouvre et défile jusqu’à mon ultime filature, quand ma routine de douleur et combat fut interrompu par une étincelle de mon ancienne curiosité. Quand, nageant au loin dans le lac comme à mon habitude, j’aperçus sur l’autre rive, deux figures parlaient ensemble. L’une aux cheveux noires corbeaux si proche de l’autre, une jeune fille en maillot de bains dont le rire cristallin se répercute au travers de la vallée. Une jeune fille au cheveux roux.

« Je crois qu’il t’a déjà remplacé… »


Je l’achève de ce murmure perfide à l’oreille. Tandis que dans ma main, l’allumette craque, s’embrase. Avant de venir s’écraser contre le poignée délicat d’Alice. Une étincelle, rien de plus. Mais avec elle, je déclencherai l’incendie qui enfin me consumera.
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Re: Be free || Moira
09.02.17 16:58


MOIRA CORCORAN
crions notre douleur et notre peine nous sommes seules mais fières battons nous contre cette injustice avec nos actes douloureux et nos coups qui les assommerons qui marquerons notre peur de perdre ce qui nous est chers soyons colère et désespoir soyons filles et avant tout soyons amoureuses et larmes amères dans notre cœur brisé en mille éclats.

Tu es bien égoïste Alice. Tu ne fais même plus d'efforts en fouillant dans sa tête, en cherchant tout ce que tu pourrais trouver contre elle. Ton cœur bat vite, tu la toise avec colère sans te démunir de ton sourire. Tes yeux... Ils la contemplent dans sa splendide faiblesse, son corps est couvert de bleus, ses prunelles montre une déception étrange. Aurait-elle voulue que tu en finisses Alice ? Que tu lui épargnes encore quelques heures à vivre ? Tu n'es pas une tueuse, tu es une battante. Tu combats cette fatalité qui te ronge depuis des jours, des semaines. Tu veux la détruire comme elle, elle te pulvérise de l'intérieur de par ses mains invisibles qui t'étrangle au point que, parfois rien que d'y penser, tu manques d'air. Tu luttes, tu extériorises ta haine comme si cela pouvait vraiment changer quoi que ce soit. Mais non, pas du tout.

Regarde cette fille Alice. Tu vas finir comme elle si ça continue. Couverte de bleus, réduite à néant par cette destinée dans laquelle elle n'appartient pas. Tu serres les dents quand elle se redresse, et tu es curieuse en voyant son carnet. Elle fait exprès de le montrer dans sa tête, et tu sens qu'elle va te cogner si fort que tu auras du mal à ne pas tomber par terre. Elle parle, doucement, assurément. Quelque chose à changée. Elle a un atout que tu ne soupçonnes pas, qu'elle ne veut pas encore montrer. Un film avance devant tes yeux et ça te tiques. « Tu importes si peu à ses yeux... » Elle veut encore te faire réagir, tu le sais Alice. Et ça marche tellement bien.

Et tu te figes alors. Une nouvelle fois. Tu sens que l'air te manque. Elle a son carnet, elle tourne les pages, tout s'efface. Tout se perd dans un océan de douleur et de rage. Ça te consume de l'intérieur, tu sens que rien ne pourrait plus changer. Cette adversité te frappe de plein fouet, et ton regard perd en intensité. Il devient vide alors que ça tourne encore et encore. Ces deux chevelures, si proches, ces visages, ces souffles qui se mêlent... Tu as envie de vomir. Tu ouvres la bouche, mais aucun son ne sort. Elle ne t'a pas frappée physiquement, mais mentalement elle t'a brisée. Comme un verre que l'on jette contre un mur, un miroir qui reflète une pierre destinée à la détruire juste avant que cela n'arrive.

Il t'a remplacé. Par cette Zephyrus. Alice... Pourquoi as-tu provoquée cette cher Moira ? Tu as mal, tellement mal... « Tu... » Un dernier souffle, un soupire qui se perd avant que ta respiration ne devienne plus forte. Tu cries alors qu'elle te brûle avec cette allumette, et le contact de la petite flamme déclenche cette incendie qui veut tout ravager. Tu recules avant de lui donner un coup de pied dans le ventre pour qu'elle même prenne de la distance, et tu n'hésites pas une seconde avant de lui foncer dessus pour l'étaler au sol. Tu veux la rendre malade, la démolir avec tes poings comme si cela pouvait suffire. Tu veux combattre, mais tu ne sais plus qui sont tes ennemis. Tu vois juste cette chevelure bleu et ce corps couvert d'hématome en dessous du tiens. Tu lèves le poing et tu l'enfonces dans sa figure. « NON ! TU MENS CE N'EST PAS VRAI ! »

Tu enchaînes les coups, tes poings ont quelques traces de sang alors que tu perds cette force destructrice qui t'animait avant. Non, tu rages Alice, mais ce sont des larmes qui coulent. Tu pleures bêtement, tes nerfs n'en peuvent plus de tout ce flux d'émotions intense. Tu pleures parce que Zephyrus, tu sais qu'elle a plus de points commun que toi. Tu cries parce qu'elle est fourchelangue et que Cassidy doit le savoir. Tu hurles parce qu'elle est mieux que toi, qu'elle a un nom de famille connu qui doit valoir plus que le tien. Ton poing frappe finalement le sol à côté du visage abîmé de Moira, et tu t'arrêtes, haletante, les larmes ruisselantes sur ton visage. « Non... » Tu veux être détruite Alice, c'est ce qui est arrivé.

Elle a frappée là où tu voulais que ce soit, en plein cœur. Réduit en miette par cette découverte. Tes mains font mal, ton visage montre à quel point tu souffres, mais tu ne bouges plus. « Pourquoi... » Un murmure tremblant, tu es instable à cet instant. Tu as envie d'aller le voir pour lui briser la figure, mais tu as aussi envie de te rouler en boule et de te laisser mourir. Comme Moira. Qui a eu envie que tu coupes son souffle jusqu'à ce que son cœur arrête de battre. Tu es ainsi en cet instant Alice. Et le seul bruit qui brise le silence est le son de tes hoquets larmoyants.
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Re: Be free || Moira
10.03.17 23:53

Lorsque je reprends enfin connaissance, mon corps n’est plus que blessures.

Combien de temps s’est il écoulé depuis ce hurlement glaçant et son coup rageur dans ma cage thoracique? Le temps m’échappe, il me semble que je suis restée là durant un mois, gisante à même le sol, les coups pleuvant sur moi. Le monde semble disparaitre autour de moi: mes yeux aveuglés par mon propre sang qui coule de mes arcades fendues distingue à peine la silhouette assise sur moi. D’elle ne me parvient que l’écho lointain de sanglots déchirants. La scène me revient petit à petit par fragment. Le duel dans la tour, ce choc entre deux douleurs trop grande pour rester prisonnière de nos esprits ravagés par des années de luttes vaines et futiles pour conquérir des hommes au cœur de pierre. Et moi, la garce, la trainée, quémandant une punition amplement mérité, je l’ai entrainé sans le voir sur la même voie que j’ai emprunté voilà tant d’années. Pauvre conne. La conversation amer dans les bois avec Cassidy me revient en tête, ainsi que mes efforts pour essayer de préserver Alice d’un sort similaire au mien. Trop tard. En lui ouvrant mes pensées et ce que je savais de la nouvelle conquête de son aimé, j’ai cassé en elle le peu de force et de dignité qui lui restaient. Si les murs de la tour abandonnée son tapissé désormais des gouttelettes écarlates provenant de mon corps en lambeaux, moi, je ne vois que les morceaux de son cœur brisé qui coulent le long de ses joues.

« Je suis…si désolée… »


Un murmure, à peine un souffle. C’est tout ce que je trouve à dire, tout ce que je peux dire. Ces quelques mots m’arrachent un hoquet de douleur. Une de mes côtes me semble fêlées, je la sens couper mon souffle, comme un poignard perforant encore et encore mes poumons. Pourquoi suis je encore en vie? Pourquoi dois je encore passer un jour de plus ici à contempler les ruines que je laisse derrière moi? Je soupire. Jamais je n’aurais dû autant insister. Elle n’a pas ça en elle. Elle frappe, elle cogne, mais au fond d’elle, elle appartient aux victimes de cette histoire cruelle que l’on appelle la vie. Pas besoin d’être une legilimens pour le deviner. Pourtant je me suis acharnée sur elle, répondant à ce besoin de détruire ce miroir incomplet en face de moi, ce reflet si lointain et si proche à la fois de cette fille que j’était, aux cicatrices jumelles mais encore trop propre, trop lisse pour ressembler au mienne. Cet écart là, je ne le ressens plus. Le voilà le résultat: une nouvelle Moira se tient devant moi, création difforme de mon propre désespoir. Satisfaite par l’œuvre de ta connerie?

Non, bien évidemment que non.

Je me redresse sur mes coudes, incapable de me lever. Ce simple effort suffit à me donner le vertige. Mon crâne n’est plus que la caisse de résonance des innombrables coups reçus, comme s’ils se répétaient en boucle. Mais pire que ses poings, ses larmes me hantent déjà. De la voir ainsi, à me supplier piteusement de lui donner des explications elle qui quelques minutes plus tôt rayonnait d’une fierté de lionne blessée, voilà un triste spectacle qui suffit de m’achever. Je pèse chaque mot avant de lui offrir une réponse, ma langue passant sur les vestiges de mes lèvres ouvertes en une dizaine de plaies béantes.

« Pourquoi….pas ta faute…regarde. Regarde dedans. »


Mes doigts se posent sur mes tempes, comme imitant le canon d’une arme salvatrice. Dans ma tête, j’essaye de taire la douleur pour me concentrer sur mes souvenirs confus. Lentement se redessine la conversation dans les bois avec Cassidy. Je le revois encore, coller contre l’arbre alors que je lui expose mon ultimatum, de choisir une bonne fois pour toute entre sa famille et son amour. Et lui comme un abruti, n’a encore rien compris. Il s’est convaincu qu’en s’éloignant, il la protégerait, ignorant complètement Alice et ses sentiments, son amour et sa douleur.

« Lâche…ce n’est…qu’un lâche. Comme Vega…comme moi.»


Le mot si difficile à prononcer se dessine presque dans mon esprit, accompagné d’autres souvenirs entrainés dans sa suite. Celui notamment d’une jeune fille au cheveux bruns qui découvre que son fiancé ne se bat pas pour la récupérer et l’abandonne à la ruine. Celui d’une garce aux cheveux bleu qui préfère se noyer dans la douleur plutôt que d’assumer les conséquences de ses actes immondes. Plus rien n’arrête le flot de mes souvenirs. Trop faible pour résister au courant, je me laisse transporter par eux. Jusqu’à ce qu’il ne me reste plus rien. Plus de secret, plus de mystère, rien. Lentement, je vois défiler les souvenirs heureux de ces étés d’enfance sur les plages anglaises accompagnés d’un petit ange boudeur aux cheveux d’ivoire. Puis vient la haine, la rage de voir mon monde se consumer impuissante, de voir l’homme qui devait être mien arraché à moi et à jamais. S’ensuit la méfiance, l’aigreur, la solitude de Poudlard au seule perdue dans une mare d’élèves, j’espionne tout et n’importe quoi pour mieux reproduire sur mon passage la même cruauté dont j’ai été victime. Enfin, je reconnais la trop familière chaleur étouffante du désir, ce mal qui ronge mes entrailles, qui me dévore alors que devant moi, un ange réapparait, si proche, et pourtant si loin, comme une seconde chance qui me nargue pour mieux s’échapper. Par ma faute. Parce que je ne sais plus que blesser, que prendre par peur que le monde ne m’arrache à nouveau ce bonheur factice, forcé par mes manipulations écœurantes.

Mon corps entier et secouer par un long sanglot, tandis que s’échappe de mes larmes, ma pitoyable vie mise à nue. Et les mots à leur tour s’envolent, chacun m’arrachant une nouvelle douleur vive.

« Tu vois? Tu vois où ça te mènera? Alors, par pitié…ne deviens...pas comme moi. Ne t’acharnes pas. Oublie le. Trouves en un autre. Et vis. Mais ne deviens pas comme moi…je t’en supplie. »

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Re: Be free || Moira
17.03.17 1:00


MOIRA CORCORAN
crions notre douleur et notre peine nous sommes seules mais fières battons nous contre cette injustice avec nos actes douloureux et nos coups qui les assommerons qui marquerons notre peur de perdre ce qui nous est chers soyons colère et désespoir soyons filles et avant tout soyons amoureuses et larmes amères dans notre cœur brisé en mille éclats.

Elle est désolée. Après t'avoir brisée, elle ose te sortir ça. Tu serres les dents, tu as l'impression qu'elles grincent dans ta bouche. Et pourtant, quand tu la regardes, tu vois qu'elle le pense vraiment sans pour autant le lire. Son visage est déformé par tes coups, tu ne t'es même pas rendu compte du nombre que tu lui as donnée. Elle se redresse, cette fille aux cheveux bleus, et tu la laisses faire. Elle parle, sa voix se brise encore dans le souffle qu'elle donne, comme si vivre devenait trop dur pour elle. Comme si tout est devenu soudainement trop dur. Elle te demande de regarder dans sa tête, tu plisses les yeux mais tu es moins méfiante. De toute façon, tu as vu le pire n'est-ce pas ?

Une image se forme, celle de Cassidy qui lui parle près de la forêt interdite. Cet ultimatum ignoré, cette connerie de penser que s'éloigner te protégerait. Tu pleures encore Alice, tu baisses la tête alors que tu comprends enfin pourquoi il agit comme ça avec toi. Bon sang, mais il est vraiment con, pas vrai ? Tu n'as plus envie de regarder et pourtant, tu plantes de nouveau ton regard dans le sien quand elle se dit lâche. Et tu vois sa vie Alice.

Elle défile comme un film, elle commence bien et finit mal. On pourrait penser à un happy ending en voyant ces enfants jouer, cet amour naissant entre cette petite fille et ce petit garçon, mais le feu de la colère ravage tout sur son passage, il détruit cette fille en la faisant ressentir de la haine et de l'amertume. Elle veut briser comme elle est brisée. Comme toi Alice, tu as essayée de faire la même chose. Tu t'es sentie mal, tu en as voulue au monde de ta situation, et comme elle, tu as voulue casser ces gens qui n'ont rien demandés.

Moira... Tu ouvres la bouche pour parler, mais tu remarques alors ces larmes qu'elle laisse couler. Dans un supplice presque, elle ne veut pas que tu sois comme elle. D'un geste rapide, tu la prends contre toi, tu serres ce pauvre corps contre le tien qui est dans un état aussi pitoyable. « Moira je... Je suis désolée... » Tu pleures avec elle, comme deux victimes de la vie, de l'injustice qu'elle apporte de par ces péchés d'amour interdits. Tu la sens trembler, tu en fais de même par les secousses de tes sanglots. « J'ai voulue... J'ai voulue la même chose. J'avais tellement mal que... Que je ne pouvais pas garder tout ça pour moi. Et... Et je me suis battue, je voulais faire mal comme moi j'avais mal... » Ta voix se brise dans ta gorge, comme une lame qui aurait traverser ton cou pour mieux s'y enfoncer. Alice, t'es conne. Mais avec Moira, vous êtes peut-être deux connes. « Je ne sais pas si... Si je vais devenir comme toi Moira. Mais je n'ai pas envie de faire comme si tout se passait bien alors que... J'ai le cœur en miette. Et que ce sale imbécile n'en a rien à faire apparemment. »

Tu t'écartes doucement, tu as le visage mouillé par tes larmes amères et tu secoues la tête. « Bordel mais on doit faire quoi hein ? Les oublier ? … Mais comment on fait pour les oublier ? On se jette un sort et... Et voilà ? » Le sort Oubliette. Solution radicale. Mais ce n'est pas ce que tu veux Alice. Ce n'est pas comme ça qu'on résout un problème. « … C'est vraiment une bande de con. »
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