les titres c pr les faibles tfaçon ok (pv : abel <3)

- Mais si il nous rattrape ?
- T'inquiète, j'ai un plan B
- C'est quoi ?
- Tu pars d'un coté, moi je pars de l'autre et le premier qui se fait chopper bah c'est dommage


Du bout des doigts je caressais la reliure d'un vieux bouquin un peu défraîchi, partiellement jauni, légèrement vieilli. La lumière de ma baguette laissait refléter des ombres étranges et monstrueuses sur les étagères qui m'entouraient et, à l'entente d'un bruit, je me retournais vers mon partenaire de crime qui semblait lui aussi perdu dans les piles et amoncellement de livres qui s’étalaient devant lui. Je soupirais et grattait ma joue de l'index d'un air indécis.



[ Assis en tailleur sur l'un des sofas de la salle commune des Serpentard, je fixais le bout de parchemin qui me faisais face avec une telle haine, qu'il ne restait pas bien longtemps avant que je le carbonise d'un sort, frustré et passablement énervé. Je me mordillais la lèvre, essayant de me triturer les méninges, cherchant dans les méandres de mon esprit des connaissances qui auraient pu - peut-être - m'être secourables à cet instant. En vain. Je grognais. Rageais. Me laissant aller contre le canapé ; excédé.

Je laissais mon regard vagabonder dans la pièce, cette dernière était raisonnablement remplie d'étudiants totalement indifférent à mon état d'esprit. Les bons côtés d'être haït et craint par la plus part des élèves et de porter divers surnoms tel que "Psychopathe de Poudlard" c'était qu'on vous foutaient la paix et ça, encore plus quand vous semblez de mauvaise humeur, ce qui faisait que l'espace des sofas étaient complétement désert - ouais, archi vide.

Soudain, mon regard capta la silhouette d'un homme que je connaissais bien et, sans réfléchir, je l'interpellait. ]

abel !

Je le vis se retourner vers moi et, doucement, je m'avançais vers lui alors que nos deux baguettes illuminaient la réserve comme témoin de notre méfait.

tu as trouvé quelque chose ? demandais-je en avisant le livre qu'il tenait entre ses mains.

[ Quelques têtes se retournaient vers moi et je les ignoraient sans faire attention à eux - comme si c'était étrange que je puisse m'adresser à quelqu'un sans cracher son prénom et sans utiliser son nom de famille, bande de connard.

ramène tes fesses ici, abruti.



deux vauriens un peu paumés
pas foutu de s'accorder
une amitié légèrement compliqué
entre haine et complicité

[ Un air peu ammène, les sourcils froncés et les lèvres tordues dans une moue qui n'annonçait rien de bon, je le jugeais silencieusement du regard avant de soupirer bruyamment, m'attirant des œillades circonspectes et étonnées.

bah non, justement trou du cul, on est dans la bonne grosse merde ! ça fait 30 minutes que je suis dessus et je bite que dalle !

Je me tassais un peu plus sur moi-même avant de maudire de toute mon âme le parchemin vierge qui me faisait face, ainsi que cette matière de merde et ce putain de prof.

en plus, on s'y prends comme d'ab : à la dernière minute, c'est à dire le soir même et, désolé Dracula mais c'est pas avec un cerveau comme le tien qu'on va aller bien loin.

Je me tournais à nouveau vers lui, l'air lasse et fatigué avant de murmurer d'un air tragique et dramatique mon désespoir :

jveux mourir. ]

Je l'observais dubitatif avant de rire de manière étouffé, aussi amusé qu'intrigué - me regardez pas comme ça, ça m'arrive wsh.

bah alors la sangsue, t'es tombé sur la rubrique porno ou quoi ? c'est quoi cette gueule de mort-vivant ? demandai-je sur le ton de l'humour, totalement hermétique au sentiment de malaise de mon compagnon d'infortune. Après un court silence, je pour suivais, oubliant totalement ma venue ici et ses conséquences, chassant son empressement d'un mouvement nonchalant de la main.

eeeh, c'est bon, 10 minutes de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change ? de toute façon, on est déjà dans la merde, y a que des trucs glauques ici. alors me prends pas pour un teubé, t'as trouvé quoi pour tirer cette tête ?


les monstres ne sont pas ceux que l'on croit
plus humains qu'on ne le conçoit
ils se cachent sous les lits, dans les placards
espérant qu'un jour on puisse les voirs