Le ciel était dégagé, certains habitants continuaient à vivre discrètement; quelques chuchotements, un brun de rires et d’innocence. D’autres dormaient, perdus dans des rêves qu’ils espéraient un jour voir devenir réalité. La vie n’était qu’un long fleuve tranquille, Castle Combe était un refuge, une nouvelle vie.
La nuit était très sombre, ce soir-là. Les Sigmas étaient arrivés cachés, sans dire mots. Ils avaient tout assiégé. Explosions, pleurs, cris; la panique s’était installée avec surprise, étonnement et peur. Bêta était ici. Bêta se ferait une nouvelle fois entendre.
Et la nuit fut éternité. Une bataille longue, une bataille enragée et pourtant; les membres de Castle Combe avaient été pris sous la surprise. Il n’y avait pas de merci, il n’y avait pas de pitié. Les sorts saccageait, brûlaient, tuaient. Les élèves avait été mis dans le ministère. Du moins, c’est ce que l’on croyait.
La nuit avait été sanglante, morbide, inhumaine. Et alors qu’elle touchait à sa fin, la porte s’était ouverte. Et les Sigmas étaient entrés. Le directeur avait tenté de les arrêter, puis le premier ministre de la magie. Ils étaient tombés. Certains élèves avaient vu leur baguettes cassées, leurs cheveux arrachés; des stupefix lancés, une violence inégalée. Et Bêta était arrivé.
« Nous vous laissons la possibilité de vous en aller. Partez, fuyez, ne revenez jamais en Angleterre. Nous prenons le pouvoir, les nés-moldus et les moldus seront séparés à jamais. Les enfants qui naitront de moldus seront enlevés à la découverte de leurs pouvoirs, mis en orphelinat sorciers. Leurs parents ne se souviendront jamais d’eux. Les autres pays ne sont pas encore sous notre pouvoir, vous pourrez peut-être d’ailleurs, chercher à rétablir ce monde idéal que vous aimez tant.
Vous pouvez choisir de nous rejoindre, d’accepter nos idées. De devenir des sorciers, des vrais. De vous vouer à vos pouvoirs et à notre monde, d’oublier ce monde de technologies qui ne nous appartiennent pas. Votre famille, vos amis moldus. Les moldus oublieront tout de vous, de ce que vous êtes, de ce qu’ils savent de nous. Tout contact avec ces derniers seront punis sévèrement. Azkaban pour les plus chanceux.
Enfin, vous pouvez ce soir, choisir de nous affronter. Mais votre directeur est mort, votre ministre est mort. L’Angleterre nous appartient, et nous savons bien où vous mènera votre choix. Nous n’auront aucune pitié envers les rebelles. Le choix de mourir vous appartient. Votre sacrifice pour vos idées ne sera pas oublié. Nous restons humains, vos noms seront inscrits sur un mémorial destiné à cette guerre. L’avenir se souviendra de vous comme des hommes et femmes courageux.
La fin vous appartient.
CONSIGNES; écrire le choix, l’instant, l’avenir de votre personnage. C’est à vous de choisir.
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