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 What about being silent ? ∑ C. Julchen Summer

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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





What about being silent ? ∑ C. Julchen Summer
26.04.16 0:09

What about being silent ?


Anton se sentait noyé; il se sentait débordé, il manquait de temps — et si l’on pensait réellement au temps, peut-être n’en aurait-il jamais assez pour tout accomplir. Il ne savait pas encore quoi, il n’avait pas l’ambition que d’autres pouvaient proliférer, mais il savait que le temps s’échappait bien trop vite — il voyait les semaines identiques passer sans qu’il ne puisse réellement les attraper. Et les examens arrivaient; et les cours s’accumulaient; les amis, les discussions aussi. Aussi ne trouvait-il plus le temps de rien — comme si tout devenait moins important, comme si son sens de l’organisation s’envolait; car il y en avait partout, tout le temps. Et le bruit ne semblait jamais le quitter; des murmures, des paroles chuchotées, des rires exclamés. La vie le poursuivait.

Aussi il lui avait semblé respirer quelqu’instants à la bibliothèque bondée; car oui, bientôt la fin de l’année serait là; bientôt, leur année se jouerait sur un morceau de papier. Aussi s’était-il totalement abandonné au monde, avait posé le haut de son crâne — quelques cheveux, dans sa main; et les lunettes vers les papiers, il réfléchissait, apprenait. Il remémorait chacune de ces phrases par coeur, chacun de ces articles dans leur sens et leur inverse; et dix livres trônaient autour de lui; et il occupait deux places sans même sans rendre compte — bien qu’il se demanda un instant pourquoi personne n’était encore à côté de lui, un peu surpris. Il lui arrivait parfois de relever le regard et d’observer chacune des scènes qui s’écoulaient; ces amis qui s’entraidaient, Marwin, à côté de lui, bien trop concentré pour lui prêter attention. Il voyait ces jeunes filles ne pas comprendre un problème et pleurer; d’autres même se décourager. Et le stress était palpable entre ces murs de papiers.

Et en observant de plus près il voyait bien — qu’il prenait trop de place, qu’il gênait. Aussi rangea-t-il son bureau comme il le devait, bien que la place d’à côté, la dernière sur le marché, était toujours bien encombrée. Pour le moment, personne n’en avait besoin — ou bien il demanderait. Il se reconcentre Anton, il a la pause qui s’est terminée. Il regrette les écouteurs, la musique — il regrette cette capacité qu’ont les moldus à se plonger dans leur monde, à ignorer ce qui les entoure pour s’isoler au milieu de centaines de personnes. Et puis il se sent observé, un regard comme un souffle sur son épiderme — il relève le regard et la voit de loin, arriver. Summer. Et si son nom laissait croire à quelqu’un de chaleureux, souriant et agréable; elle était l’opposé. Piquante, froide, serpentard. Il soupire — et c’est à 13 heures qu’elle arrivait ? Anton repasse un coup d’oeil sur sa montre; il en avait même oublié d’aller manger. Le temps s’enfuyait sans qu’il ne puisse le rattraper. Enfin — il soupire, tente de rapprocher au maximum ses livres pour lui faire de la place; à la fille qui arrive. Mais ça n’est pas suffisant.

Au final, il n’aurait su dire s’il l’appréciait ou non; des origines les reliaient, les avaient rapidement rendus complices d’une langue; complices de certains regards. Ils partageaient un don particulier qui n’avait rien à voir avec la magie — ils partageait cette culture extraordinaire, celle Caldeiradas et d’une famille bruyante, aimante. Et de tant d’autres choses. Alors il était partagé, l’avait toujours été — et elle avait bien changé, avec le temps. Aussi Anton était-il conscient des rumeurs à son sujet; mais honnêtement, la santé de Julchen Summer ne l’intéressait pas plus que les Boursoufs australiens. Il chuchote, Anton — il se cache du silence. « Bien la grasse matinée ? » demande-t-il avec un léger sourire. Son regard retombe sur ses parchemins écrits — des notes sur les théories criminologiques.
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Invité


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Re: What about being silent ? ∑ C. Julchen Summer
10.05.16 18:15



What about being silent ?



Telle une étoile de mer, tu larvais passionnément sur ton lit. Tes yeux fixaient le plafond avec l’intensité d’une loque. Qu’on ne se méprenne pas toutefois ; tu n’avais pas passé toute ta matinée dans un tel état productif ; bien sûr que non. Ne rien faire le matin ; tu ne te le pardonnerais pas. Plus tôt, tu avais bondis de ton plumard, enfilé short et paire de basket usée pour aller prendre pleine possession du terrain extérieur. Et, prise d’une routine coutumière élaborée et calculée à la minute prêt, tu avais poussé ton corps au sport. Et plus d’une heure et demie plus tard, après de longues séries de squats, courses et autres activités plus ou moins cardio mais, toujours si redoutables, te voilà couchée, épuisée, reprenant ta respiration tel un phacochère agonisant. Tant de féminité en toi ; tu peux d’estimer heureuse de ne pas avoir croisé Rosabel et son regard critique. Tu la retiens bien d’ailleurs ; le jour où elle sortira d’une activité sportive, tu seras là pour mémoriser par cliché l’état déplorable de son brushing… Sauf si elle utilise la magie pour fixer sa coiffure et garder son teint impeccable par le même stratagème. Tu souffles, soupires et roules sur le côté. Non décidément, elle t’agace même quand elle n’est pas là.

Le plafond ayant quitté ton champ de vision, c’est sur la pile de livres trônant avec pitié sur la table de chevet que se pose ton regard. Ah… oh… C’est vrai ; tu avais presque oublié l’important. La montagne de travail estudiantine qui t’attendait. Tu remettais systématiquement tous tes devoirs et autres révisions à plus tard pour t’adonner à d’autres activités plus pertinentes. Du moins, à ton sens.

Un grognement franchit tes lèvres ; aujourd’hui tu n’as pas le choix. Tu as du temps libre, tu as finis ce que tu avais à faire ce matin. Les examens approchent. Tes livres sont à portée de main. Tu les entends presque chantonner dans ton crâne ; te narguant de tes futurs échecs si tu t’obstinais dans la procrastination.

Deuxième grognement.

Mais, tu finis par te redresser, vaincue par ta conscience – qu’on bénira plus tard. Tu disparais quelques minutes derrière un paravent, le temps de te changer. Pas le temps de prendre une douche, un simple sortilège rafraichissant fera l’affaire. Et c’est de mauvaise foi que tu t’approches d’un pas lourd vers ta pile de livre. Tu t’en empares, le visage radiant de bonheurs. Direction la bibliothèque ; l’endroit sera plus adéquat pour bosser tes cours. Tu quittes alors le dortoir et finis devant le grand escalier que tu prends plaisir à gravir sur la pointe des pieds, muscles contractés. Hop ; troisième étage et quelques calories brulées. Voilà qui te redonne tristement le sourire.

Tu rentres dans la bibliothèque en gonflant tes poumons, mimique habituelle pour te donner du courage. D’un coup d’œil circulaire, tu passes l’endroit au peigne fin. Constat affligeant de banalités ; la plus part sont des Serdaigles. Tes mirettes finissent leur tour en se posant sur la silhouette voutée d’un élève que tu connais plus ou moins bien. Anton. Certes, ce n’est pas avec lui que tu t’amuses à distiller ton venin et tes sarcasmes – tu as déjà ta bande de commères pour ça – mais tu partages avec lui la culture d’un pays que tu chéries autant que tu craints ; les repas de famille à la portugaise demeurent à tes yeux une réelle épreuve que tu préfères fuir dès que tu le peux.

Tu t’approches du garçon, décidée sans t’être posé deux fois la question à prendre place sur la chaise à côté. Il te remarque. Remballe maladroitement son étalage de papiers, cours et autres bouquins précurseurs de migraines. Tu débarques ; tends tes bras au-dessus de la table et ouvres abruptement les mains. La pile de livre tombe lourdement sur le bureau, écrasant le reste des affaires d’Anton dans un bruit sourd qui te vaut quelques regards courroucés. Indifférente, tu tires la chaise et pose ton fessier avec autant de douceur que précédemment. Julchen ou la Serpentarde R-A-V-I-E d’aller étudier. Bravo l’affiche.

« Bien la grasse matinée ? »

Sans se laisser décontenancer plus que ça, Anton t’adresse léger sourire avant de retourner à sa lecture et, honnêtement, si ça avait été quelqu’un d’autre, il aurait fini le nez dans Le Monstrueux Livre des Monstres. Sous-entendre que tu restes inactive d’irrite à point. Mais bon. C’est Anton, un cousin, un portugais, consommateur de biscuits Maria et de brandade de morue alors tu passes. D’autant plus qu’il n’est pas de ceux qui t’assomment de remontrances et conseils alimentaires. Il te fout la paix lui. Il s’en fout totalement et sincèrement, tu l’en remerciais.

« Tranquille. »

Tu te dandines sur ta chaise, cherchant la meilleure position avant d’attirer vers toi, le premier livre de la pile. Défenses Contre les Forces du Mal. Bien. Merveilleux. Non, sincèrement, c’est un cours que tu arrives à apprécier. La pratique est toujours plus passionnante ; mais la théorie… c’est une autre histoire. C’est barbant. Chiant. Lourd. Tu souffles, relèves la tête pour regarder les autres élèves. Il y a ceux qui sont très concentrés ; tu verrais limite de la fumer sortir de leurs oreilles. D’autres plus distraits mâchent une gum ou dorment carrément sur leur parchemin. Ah, et puis y a ceux qui douillent sévère. Apparemment, les formules ont du mal à rentrer. Et tu sais d’ores et déjà que tu feras partie d’eux.

Tu lorgnes doucement sur les cours de ton voisin à défaut de plancher sur tes propres traveaux. Criminologie ? Ah oui. Tu te souviens vaguement du choix de son parcours ; le Droit Magique. Des cours que tu imagines plus « bourrage de crâne » qu’autre chose. Pas d’action ; du par cœur. Pas pour toi.
Où va le mener ce chemin ? Veut-il devenir magistrat ? Poulet ? – un comble pour un Aigle – Aristocrate ? euuuh…

« Ouai. Ouai ouai ouai. »


Soupire. Avenir incertain de ton côté. Commences déjà par ouvrir ton livre et bosser ton exercice.

Les feuilles tournent enfin. Plume et parchemins parés. Cervelle connectée. Tu planches comme le reste des élèves. Grattes ton papier. Grattes ta tempe.
Ca cogite. Des trucs que tu comprends. D’autres pas.

« Hey Anton. » Tu chuchotes. « Qu’est-ce que sais sur les loups-garous ? » Sans relever tout de suite la tête tu complètes. « On peut dire que ce sont des animagis ? Jvois pas trop la différence. » Y a surement une subtilité qui t’échappe. Un détail qui rend ton devoir sur les loups-garous plus tordu à réaliser. Mais bon, t’avais choisis la meilleure place hein ! Avec Anton à côté, c’était un peu comme si t’avais les fiches de corrections à portée.



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