von •• aurora

AURORA SIGURLÍNA VILHJÁLMSDÓTTIR

FEAT Sonia Nevermind •• Super Danganronpa 2

JE SUIS Aurora Sigurlína Vilhjálmsdóttir, J'AI 15 ans. JE SUIS anglaise, d'origine islandaise ET MES PARENTS SONT sorciers de sang-mêlé. JE SUIS EN 1ère année. JE FAIS PARTIE DES téméraires ET MA MAISON EST (attendre la répartition). J'AIMERAIS RAJOUTER QUE je suis née un 9 mars à Scarborough.

❝ strawberry crisis ❞

Caractère.

Au fond, Aurora, personne ne la connaît vraiment.

Il est pourtant difficile de la rater. A cause de son physique, premièrement : cheveux blonds platine et yeux vifs, une petite tache de lumière au milieu des robes sombres de l'école. Un cliché nordique sur pattes, en quelque sorte. Toujours à parader dans les couloirs, bardée de toutes sortes d'accessoires, badges, straps, transferts, écussons, aux couleurs les plus bariolées les unes que les autres, représentants ses personnages favoris de jeux vidéos ou autres franchises diverses, à un tel point que l'on en verrait presque plus la couleur originelle de son sac de cours. Une chose qui lui a valu de se faire enguirlander par bon nombre de ses professeurs, et de se faire poursuivre par le personnel, en particulier par Lux. Mais au fond, les coups de becs, elle s'en fiche. On la dit souvent excentrique, et elle ne s'en cache pas. Elle en est même fière, toujours à être celle qui parle le plus fort, toujours à être celle qui vit le plus fort. Peut-être pour cacher le fait qu'au fond, elle n'est pas si bien que ce qu'elle a l'air. Et pourtant, rares sont ceux qui se sont réellement approchés d'elle.

On dit souvent qu'elle brille, la demoiselle, d'un éclat un peu trop aveuglant parfois. Elle brille par ses passions, de manière assez exubérante, mais aussi par son absence. Parce qu'il est rare, si rare, de la voir assise ailleurs que dans un canapé confortable, à lire le dernier volume de ce nouveau shôjo qui a fait pleurer tant de gens, le plus loin possible d'une salle de cours. Parce qu'Aurora a le cursus en horreur. Les professeurs sont tous beaucoup trop stricts à son goût, et les matières enseignées beaucoup trop soporifiques, un problème encore plus exacerbé par le fait qu'il lui est impossible de jouer à la 3DS en cours pour se distraire, la magie brouillant et endommageant tout objet électronique. Alors elle a décidé de jouer les absentéistes, lorsqu'on ne la force pas à venir en cours, auquel cas elle les passe à dessiner sur ses feuilles. Pas parce qu'elle n'aime pas la magie, bien au contraire : qui n'a jamais rêvé de lancer des sorts comme ses héros de RPG préférés, après tout ? En tout cas, presque comme eux. Parce que malgré ses tentatives de faire des sortilèges tous plus foireux les uns que les autres, qu'elle s'amuse à mettre en scène dans les duels illégaux souvent pratiqués à l'école, Aurora est une véritable brêle en magie, et ses sorts se retournent très souvent contre elle...ou contre les pauvres passants qui n'avaient rien demandé et qui se retrouvent avec leur tête ayant doublé de volume.

Mais derrière cette façade de fille très peu adroite, Aurora est quelqu'un de très sensible, et surtout avec un cœur grand comme ça, qui déborde d'affection, en particulier pour sa famille. Un peu moins envers son père - parce qu'elle n'a jamais été très proche de lui, de par son travail d'Auror, et de son statut de petite dernière de la fratrie. C'est juste qu'elle a énormément de mal à le montrer, et au final se donne des airs pour compenser ses pauvres capacités sociales. Après tout, plus on rit fort, moins on prête attention à ses tourments intérieurs.

Histoire.

Elle se souvient très bien de ce jour.

Ce jour où elle a vu le visage de sa mère, pourtant toujours parcouru d'une chaleureuse expression, soudainement devenir livide. Ce jour où elle a vu son frère plus fragile que jamais, pratiquement inerte sur un lit d'hôpital, affublé d'un respirateur artificiel. Ce jour où elle a vu son père, pourtant si stoïque et responsable, sur le point de craquer. Elle qui pourtant, avait eu peur du noir depuis si longtemps, ne s'était jamais sentie aussi mal que sous la lueur des lumières de cet hôpital.

Elle avait à peine dix ans.

Dix ans et déjà projetée dans un monde auquel elle ne comprenait pas encore grand chose.

Depuis toute petite, on lui avait dit que sa famille n'était pas tout à fait comme les autres. Elle savait qu'ils avaient des pouvoirs. De la magie. Son père lui avait expliqué, lorsqu'elle avait à peine cinq ans. Qu'il travaillait pour des gens importants - il avait appelé ça un « ministère » - et qu'il n'était pas beaucoup là à cause de cela, et que surtout, à tout prix, elle ne devait parler de ça à personne, en dehors de sa famille, et surtout pas aux gens normaux - ceux qu'il appelait les « moldus ». Elle lui avait demandé pourquoi, et qu'est-ce qu'il faisait exactement. Mais il ne s'était pas plus étendu sur le sujet. Et, au fil des années, il revenait de plus en plus tard. Alors elle avait arrêté d'essayer, bien que sa curiosité ne se soit pas flétrie. Alors, quand ses frères commencèrent à montrer des signes des mêmes incroyables capacités que leur père, elle était fascinée, et aussitôt, des étoiles brûlèrent dans ses prunelles d'enfant. Cela amusait profondément sa mère, qui pourtant l'avait habituée à lui parler de son travail et de ses connaissances dans le domaine.

Et un jour, le plus âgé de ses frères a reçu sa lettre pour Poudlard. Ils l'avaient accompagné jusqu'à la gare de King's Cross, avaient traversé le mur - et la vision du monde de la jeune Aurora avait brusquement changé. Elle y croyait, elle croyait qu'un jour, elle aussi les rejoindrait. Elle voulait faire partie de cet univers, loin de celui où elle vivait actuellement, qui lui semblait tellement banal et ennuyeux. Mais en attendant, en attendant de pouvoir suivre les pas de son frère, elle attendrait. Elle avait connu les jeux vidéos, elle avait connu les séries animées, tant de choses qui lui permettaient de patienter, de se libérer de son quotidien morne et des journées interminables à l'école, de se laisser aller et de rêver à des horizons meilleurs, plus fascinants. Plus excitants. Elle avait toutes ces histoires à portée, ces épopées de dragons, de loup-garous, de magiciens et de sorciers maléfiques, si similaires à ce que Sorrën racontait dans les lettres qu'il leur envoyait depuis sa nouvelle école, accrochées aux pattes d'un oiseau qui soudainement avait fait irruption par l'une des leurs fenêtres un jour. C'était la première fois qu'elle voyait un hibou de sa vie, en dehors des livres d'images et des émissions télévisées.

Mais elle n'aurait jamais cru que ces histoires puissent devenir réalité - du moins, pas de manière aussi cruelle.

C'est ce qui l'avait amenée dans cette chambre d'hôpital, ce jour là.

Une morsure de loup-garou. Une sorte de malédiction dont son frère, qui avait toujours été si fragile et sensible, ne pourrait jamais se défaire. Il faisait partie des créatures de la nuit, désormais. Quand il s'était réveillé, cependant, il n'avait pas l'air si dévasté. Pas sur le moment, en tout cas. Les changements avaient commencé peu après, quand sa condition devint de plus en plus pesante. Il redoutait la moindre apparition de la pleine lune, et il était désormais impossible pour lui de mettre le pied dans une forêt sans qu'il se mette à paniquer. Et cela avait brisé le cœur d'Aurora, qui s'était maintenant juré de lui tenir compagnie, de l'aider à traverser ses angoisses. Elle le prenait par la main, sa main qui était tellement plus fine que celle de son frère, le traînait dans sa chambre, pour qu'il joue avec elle. Pour lui changer les idées lorsqu'il rentrait des cours, parce qu'elle savait que c'était difficile pour lui, malgré le changement de contexte et une nette amélioration par rapport à son ancien établissement.

Et lui aussi, à son tour, partit pour Poudlard, laissant Aurora seule avec sa mère. Elle ne pouvait s'empêcher d'être quelque peu tiraillée, heureuse que son frère trouve enfin un endroit où il n'aurait pas à se sentir si restreint, et en même temps quelque peu jalouse et triste de se retrouver seule. Les premiers jours passèrent sans trop de difficulté, mais au fil du temps, la solitude se faisait de plus en plus pesante. Elle se réfugia bien vite dans ses jeux, lassée du collège où elle était tout aussi seule, incapable d'approcher qui que ce soit à cause de sa timidité, passant des journées enroulée dans ses couvertures, les yeux rivés sur ses écrans.

Jusqu'à ce qu'enfin, elle aussi reçoive ce fameux passe-droit à ce monde qu'elle attendait tant.

Elle avait déjà vu ses deux frères se rendre à King's Cross, et enfin, c'était à son tour. Cette fois-ci, elle serait dans ce train rouge flamboyant, qu'elle avait vu partir sans elle deux fois de suite, lorsqu'il démarrerait. Elle aussi, elle pourrait accomplir toutes les prouesses que ses aînés avaient réalisé.

Elle ne s'attendait juste pas à ce qu'au final, la vie là bas soit si similaire à ce qu'elle avait toujours connu - baguettes et dragons en plus.

Mais qu'à cela ne tienne. Elle n'a qu'a faire en sorte de la rendre plus amusante, cette vie.

LUCA.

BONJOUR JE SUIS UN PETIT OISEAU TOMBE DE SON NID. J'ai bientôt 22 ans et je suis une fangirl irrécupérable. J'aime beaucoup trop Pokémon pour mon propre bien. Et joyeux anniversaire (en retard) Hjörtur ♥
(Au passage j'espère que l'avatar te va et que la présence du deuxième prénom ne te gène pas. J'aime beaucoup trop les deuxièmes prénoms OTL)