indifférence et ennuie te ((guettent)) sur un fond de musique ancrée dans tes oreilles - il n'y a pas grand chose à dire pas grand chose à faire il faut juste ((attendre)) que tout s'en aille et disparaisse il faut juste laisser ((le temps)) à la journée de se finir laisser au temps le temps de se suicider une fois de plus - mais olympe la patience n'a jamais été l'une de tes vertus et olympe olympe tu marches et vaques à tes fabulations le regard levé sur de jolies nébuleuses que personne d'autre que toi ne peut voir au milieu d'étoiles ((inexistantes)) qui peignent les plafonds que tu admires à t'en faire un ((torticolis)) presque mérité. olympe tu ne ((penses)) guère à ceux autour de toi - qui te bousculent légèrement brusquent ton épaule de la leur se retournent pour rire ((peut-être)) un peu de ces cheveux trop longs qui couvrent en partie ton visage si ce n'est quand tu daignes les remettre derrière ton oreille ; olympe on te ((pousse)) sans douceur pour te faire avancer plus vite et tu manques de chanceler mais retrouve par miracle ton équilibre olympe tu t'avances dans le hall ((seule)) au milieu du silence interrompu par tes écouteurs que tu retires un instant de tes oreilles quand tu penses entendre des voix et - par réflexe sans raison aucune à dire vrai tu t'avances vers la provenance de ces dernières pour te retrouver face à plusieurs personnes qui en encerclent une plus frêle ((injustement)) et sans que tu ne comprennes pourquoi - tu ne fais pas grand chose, juste exister, marcher sans but précis oui tu erres voilà tu t'abandonnes à ces murs de pierre - ils s'enfuient au premier pas que tu prends vers eux alors que tu te serais bien contentée de leur passer à côté non vraiment tu te le dis en passant à hauteur de la petite tête blonde sauvée
((tu ne comprends pas pourquoi))
hrp ; c'est très court pardon excuse moi jzkejze.
Invité
Re: stranger danger — edern
26.08.16 14:02
Stranger Danger
Eh. Blah. Blah. Blah.
Il ne fallait pas plus de raisons que ça pour qu'un petit groupe s'amuse à le tourmenter : il marchait dans les couloirs. C'était visiblement trop pour eux, qu'il ait l'audace de se déplacer comme ça pour aller d'une salle à l'autre. Peut-être qu'ils attendaient de lui qu'il se téléporte ou qu'il rampe discrètement. Avoir un frère parmi les professeurs et être une telle petite chose fragile ne jouait pas non plus en sa faveur, peut être. Quoiqu'il en soit, il finissait rapidement acculé dans un coin par tout un groupe de gens qu'il ne connaissait que vaguement. C'était désagréable, et il ne savait pas comment s'échapper de là. Il se contentait de baisser les yeux et d'attendre que sa place en ravalant la colère provoquée par l'injustice.
Des pas s'approchaient. Ca devait être quelqu'un de flippant, parce qu'ils se débinèrent tous vitesse grand V comme s'ils avaient vu un épouvantard. Est-ce qu'on venait de le secourir ? Il releva les yeux en déglutissant pour observer son sauveur - sa sauveuse - qui passait à ses côtés comme s'il n'existait pas. Il se concentra, pris une grande inspiration, et essaya de faire comme si, en vrai, il existait :
« M-merci de les avoir fait partir... C'était sympa. »
Il tremblait encore des genoux en ressassant ce qu'ils avaient dit. Comme quoi qu'un incapable dans son genre ferait mieux de retourner récurer des WC moldus, ou quelque chose comme ça. C'était dingue l'imagination que pouvait avoir ceux de son âge pour l'insulter. C'était fleuri, presque poétique. Et ce n'était pas comme s'il pouvait aller voir un professeur - ou pire, son frère - pour se plaindre ou pour demander de l'aide. Quelque chose lui disait que ça deviendrait alors bien pire. Il esquissa un sourire vers la demoiselle, en remettant maladroitement son uniforme en place.
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