▬ Jo… Joyce tu… tu veux m.. mon goûté ? demandait timidement le petit Kenji Papathanassiou sur ses trois ans.
Les parents de Joyce étaient tout les deux Aurors, alors ils n'étaient que très rarement à la maison au même moment. A cette âge là, l'enfant ne savait pas exactement ce qu'ils faisaient, elle n'était pas non plus véritablement au courant sur la magie. Elle ignorait que son futur était déjà dessiné. A cette âge, la seule chose qui l'importait était que ses parents avaient
encore oublié de lui donner son goûté avant de l'envoyer à l'école. C'était devenu une habitude, les premiers jours Joyce avait pleuré, elle était la seule dans ce cas. Tous les enfants de sa classe dévoraient leur goûté avec joie et bonne humeur tandis que Joyce préférait s'éloigner.
Mais voilà qu'un jour, il était venu. Ce petit garçon timide et peureux. Il était venu de son propre chef pour lui proposer son goûté. Et c'est de là que tout à commencé. Cette simple marque de gentillesse avait retourné la tête de l'enfant de trois ans. Elle avait été tellement heureuse qu'il soit venu, que Kenji lui est donné son goûté. Que l'heure du quatre heures c'était transformer en petit câlin d'enfant. C'est à ce moment, quelle savait qu'elle ne pouvait pas l'abandonner.
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▬ Joyce chérie, tu sais un jour il t'arrivera très certainement quelque chose d'étrange. Enfin, comment dire. Comme dans les films tu vois ? Quelque chose de « magique » et assez bizarre. Si ça se passe, ne t'inquiète pas d'accord ? Tu continuera ta journée tranquillement et on en parlera dès ton retour à la maison. Mais tu ne diras rien à personne, d'accord ?
Et quelque semaine après cette annonce, une chose étrange c'était produite. En plein dîné, tandis que Joyce voulait attraper son verre favori qui était trop loin pour elle. Il c'était approché de sa personne, comme si elle était devenu un aimant à verre. Dans un premier temps, Joyce avait paniqué, son verre était tombée et c'était brisée en mille morceaux. Son verre préféré.
Alors, ses parents avaient été content, Joyce n'était pas une cracmol. Ils lui avaient alors confié deux trois informations. De toute façon, elle comprendrait tout ça en détail lorsqu'elle recevrait sa lettre pour Poudlard.
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▬ Kenji est-ce-que tu m'aimes ? Elle était sérieuse, ne pourrait accepter un refus de sa part.
Le visage de Kenji s’empourprèrent à un rougissement inimaginable, il était timide et semblait totalement perdu. Il ne savait pas où il devait poser son regard, allant même jusqu'à faire tomber les objets qui se trouvaient sur la table à proximité de lui. Il avait un sourire dès plus innocent qui faisait à chaque fois fondre la demoiselle.
▬ O… Oui, bien sûr… T'es une b… bonne amie...
Joyce n'avait bien évidemment relevé que les trois premiers mots. Son sourire candide et cette réponse l'avait tellement remplit de joie. Elle commençait à jouer avec ses mains, ne sachant que répondre. Elle était au paradis ! Mais étrangement, même en n'ayant pas entendu la fin de sa phrase, elle savait qu'il ne s'agissait pas du même amour. Sauf qu'elle s'en foutait totalement.
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Elle était là, entrant pour la première fois sur la voie 9 3/4. C'était quelque chose de merveilleux à ses yeux d'enfants de quatorze ans. Ce que le reste de la famille lui avait expliqué sur Poudlard, sur son devenir d'Auror transformaient ses yeux azurs en véritable constellation étoilée. Mais cette joie elle n'avait pas pu le contenir plus longtemps lorsqu'elle l'avait remarqué de loin. Il était là, lui aussi avec ses valises.
Kenji.
Joyce avait lancé un cris de joie avant de laisser son cadis d'affaire à ses parents. Courant à toute allure vers son amis d'enfance en traversant la foule de sorciers. Sans réfléchir une seule seconde, elle lui avait sauté dessus pour lui faire un magnifique câlin.
▬ Toi aussi ! Tu me l'avais caché ! Je suis trop contente ! On va pouvoir continuer notre scolarité ensemble !
Il lui avait retourné son câlin, Joyce était vraiment la demoiselle la plus heureuse au monde. Sauf qu'à ce moment, il c'était mit à pleurer. Elle savait qu'il était du genre pleurnichard, mais dans tout les cas la fille Fitzgerald espérait qu'il pleurait de joie, de ne pas la quitter.
▬ Pourquoi tu pleures Kenji ?
▬ J'ai pas enviiiiiiie aaaaah ! J'suis co...content aussi… On… On restera ensemble hein ?
▬ Évidemment ! On se met ensemble pour le voyage d'accord ? Et sur cette phrase, elle l'embrassa sur la joue avant de repartir rejoindre son père qui l'attendait
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▬ Jamais vous m'entendez ?! J'en ai marre que vous vouliez tout décider pour moi, ça marche peut-être pour les autres mais pas avec moi ! « Oui mais c'est dans ton sang et blablabla », j'ai pas envie j'ai pas envie ! Je deviendrais JAMAIS Auror !
Elle courra dans sa chambre pour s'y enfermer à double tour. Le refus était la seule solution qu'elle avait trouvé, elle ne pouvait pas leur avouer. C'était la première fois qu'elle s'embrouillait avec sa famille pour ce sujet et certainement pas la dernière. Mais c'était bien la seule fois où elle s’effondrait en pleure sur son lit. Comment pouvait-elle faire ? Elle voulait le devenir, être une Auror elle aussi. Il est certain qu'elle avait des notes exemplaires, oui elle avait ça dans le sang. Mais sa puissance. Non.
Elle devait trouver une solution.
***
Elle était folle de rage. Il était sérieux ? Joyce arpentait les couloirs de Poudlard à une vitesse telle qu'on aurait pu lui enlever des points pour courir dans les allées. Joyce savait où il était, évidemment dans le parc de l'école. Elle n'allait pas laisser ça passer cette fois-ci. C'était la fois de trop. Kenji était là assis sur un banc avec son animal de compagnie. Joyce serrait sa baguette de toute ses forces. Il n'était pas idiot, il savait qu'il était plutôt dans de beaux draps.
▬ C'est la dernière fois que je te vois avec elle !
La demoiselle Fitzgerald n'avait pas attendu qu'il ouvre la bouche, qu'il prenne la parole et qu'il cherche à se justifier -si justification il y avait. Elle n'avait pas réfléchit, balançant sous la colère le premier sortilège qui lui était venu à l'esprit.
Pour une fois, elle aurait pu se vanter d'avoir une puissance magique impressionnante. Son sort avait été tellement puissant, qu'il ne c'était pas contenté de son cher Kenji. Il ne lui était arrivé rien de vraiment très grave, enfin d'un certain point de vue. Sa chevelure d'origine noir était devenue verte. Tout comme le pelage de son chat.
Le plus triste dans toute cette histoire, était que Joyce n'arrivait pas à tout faire revenir dans l'ordre. En vérité, sa puissance magique n'était pas aussi faible qu'elle le pensait. Juste que celle-ci n'existait que lors des profondes colère de la demoiselle. Alors, le sort de changement de couleur avait été tellement fort qu'avec son niveau constant, elle ne pouvait pas l'enlever. Kenji avait donc du garder cette couleur verte jusqu'à ce que c'est cheveux termine de repousser pour les recouper. Tandis que le pelage du chat, lui, ne semblait pas vouloir perdre cette couleur de jalousie.
***
▬ Est-ce-que tu es sûre que c'est vraiment la meilleure des solutions ?
▬ Je ne veux pas leur en parler.
▬ Et c'est pour ça que tu as décidé de prendre le double cursus ? Pour qu'ils soient encore plus certains que tu désires t'orienter dans la botanique ?
▬ Je me disais surtout que deux cursus pouvaient m'aider… Je sais pas. Écoute, je m'entraîne tout le temps, je traîne avec les téméraires pour pouvoir faire des duels, je demande de l'aide à certains MISS, voir même à des professeurs. Je m'acharne vraiment, c'est presque une obsession maintenant. Et pourtant, ça ne change strictement rien !
Son cousin était l'un des seuls de la famille Fitzgerald à savoir pourquoi Joyce « refusait » d'être une Auror. Il essayait de l'aider, de la conseiller, mais il n'était pas vraiment un très bon sorcier.
▬ Mais tu as du talent, tu sais ?
▬ Pas suffisamment, regarde malgré les années, Michel est toujours vert !
Et c'était justement à ça qu'il pensait. Au fait cas chaque fois qu'elle était énervée pour X ou Y raison, sa puissance magique était plus que brillante. Le problème n'était pas sa faiblesse, il était ailleurs. Sûrement.Mais il se cacha de lui expliquer.