Entrainement — du 06/11/2016 au 13/11/2016

Le sourire était pour une fois présent sur tes lèvres. Ce sourire que Winnie te demandait de faire lorsque ta tête lui déplaisait. Ce sourire qu'elle trouvait si charmant et qui pourtant ne l'était aucunement. Ce sourire violent, limite digne d'un carnivore affamé de violence. Pourtant, si l'on pouvait dire une évidence : tu étais très clairement le seul être présent dans cette salle avec ce grand sourire aux lèvres. Ignorant qu'était les autres, ce n'était pas ton genre. Devoir faire vomir son partenaire était en vérité l'une des plus belles chances qui auraient pu t'être donné. Alors, sans réfléchir lorsque tu avais aperçu cette chevelure blonde, cette chevelure qui te donnait l'impression de te hanter nuit et jour. Bien qu'au fond, la vérité était simplement ignorée et cela, même par ta personne. Tu l'avais justement, simplement attrapé par le bras pour l'empêché de partir plus loin. « Hey, j'ai pas de partenaire. On se met ensemble. » Aucune question. Aucune interrogation. Un obligation, une condamnation. Sans y attendre de réponse, tu te places devant lui, seau à tes pieds. Baguette en main.

Et tu ris du nez lorsque tu remarques cette préfète verte vomir et s'auto-remplir de furoncle. Même si tu espérais que cela partirais rapidement, parce que c'était quelque chose que tu ne souhaitais pas qu'il t'arrive. Et encore moins que cela puisse arriver à d'autre. Tu avais aussi lâché un rictus moqueur lorsque Cecil avait fait vomir celui qui souhaitait aider la demoiselle. Toi au moins. Tu ne vomirais pas. Ou du moins, pas dans l'immédiat. C'est ainsi que, méchamment, sans lui laisser une seule seconde de répis, fier de ton choix et de ta possible vengeance, ta voix avait crié un « Vomitare viridis ! » plein d'entrain tandis que ton poignet exerçait un mouvement parfait.

Fierté. Une petite vengeance. Qui pourtant n'en était pas vraiment une. Mais tu pouvais qualifier cet entraînement comme étant une petit victoire. Mais une victoire de quoi exactement ?