Entrainement — du 04/12/2016 au 11/12/2016

Training
ft. Abigail

Il arrive un peu hésitant dans la salle avec son chat déjà parti se cacher derrière les rideaux. Ici encore il faut jouer en duo mais il peut amplement retirer sa propre cravate, la poser, la dupliquer. Ce ne sera pas compliqué et c'est ce qu'il prévoit de faire.

Mais la grande blonde qu'il a remarquée la semaine dernière ici-même lui adresse la parole et lui propose de se mettre en groupe avec elle. Désarçonné, il ne répond pas aussitôt, le visage rosi, les yeux galopant d'un coin à l'autre de la salle. Avant de marmonner un « Heu… O-Oui… Pourquoi pas... » en se tripotant nerveusement les doigts. Sans lui donner le temps de se remettre de sa surprise, elle se place en face de lui et lance le sort sans plus de somation.
Étrange sensation que de sentir une seconde cravate lui nouer le cou et se superposer sur la première.

Humf. En réalité, il n'aime pas du tout cela alors il lui fait signe d'attendre et retire ce tissu en trop qui le gêne au plus haut point. Pendant ce temps, les vêtements de la demoiselle semblent s'épaissir brusquement. Ils se plissent un peu, comme s'ils étaient trop serrés entre eux, comme lorsque l'on porte des couches mal adaptées les unes aux autres. Une gryffondor déclare un mot d'excuse vers eux et Hjörtur comprend qu'elle a fait une erreur de cible, chose toute commune durant les entraînements.

Alors, une fois sa cravate retirée, il hésite. Il ne sait pas si elle veut au moins retirer ses cape et pull en trop avant qu'il ne se risque à dupliquer une de ses deux cravates. Finalement, il la prévient d'un ton précipité  « J'y vais... ». Il prononce l'incantation.

Et c'est tout.

Une fois la porte passée, ses yeux parcourent les têtes. Après s'être arrêté sur quelques visages de gryffondor et l'unique visage qui lui est réellement familier, il regarde la femme qui fait face à son frère. Il a déjà vu ses traits plusieurs fois lors d'entraînements passés. Malgré l'avenance de la blonde, Hjörtur n'a vraiment pas l'air à l'aise. Elle n'est même pas désagréable ou menaçante et il ne l'a jamais vue manifester une quelconque animosité. Sören soupire intérieurement. De toute façon, il est juste mal à l'aise face à la plupart des gens. L'aîné prend le temps de surveiller le duo tout en restant hors du champ de vue de son cadet. Aucun geste déplacé, aucune parole venimeuse, seul l'échec du sort du serdaigle rend éventuellement la scène embarrassante pour celui-ci. Quand ils se séparent, le blond lance un nouveau regard dans la salle pour trouver un partenaire. Il aperçoit une tresse flamboyante. Aaren a dû entrer entre temps. Il se dirige alors vers son ami et lui adresse une salutation avant d'entrer dans le vif du sujet.



Il désigne du regard un coin de la pièce avant de s'y diriger. Là, il dégaine sa baguette et fixe les yeux du roux. Pas le temps d'échanger des mots vides de sens. Cette fois encore, il prend l'initiative.



Il déglutit et tente de visualiser la seconde cravate autour du cou du serpentard. Ses doigts se raidissent sur le bois.



Au lieu de lâcher une poignée d'étincelles, sa baguette se tord dangereusement avant de revenir dans une position normale. Il a tellement foiré son sort qu'elle a failli se casser. Un peu honteux d'avoir été si mauvais, il la range et observe son compagnon en attendant qu'il tente lui aussi le sort du jour.

arborant son perpétuel parapluie il entre dans la salle où les élèves déjà s'évertuent à dupliquer des cravates comme si la vie leur en coûtait
il esquisse un sourire bien qu'il soit venu pour faire de même
mais bien davantage pour constater les dégats mesurer l'eau de pluie compter les larmes mater les corps dénudés même s'ils lui rappellent bien davantage des larves géantes pâles et enlaidies par l'absence de contexte sensuel

il s'étonne de ne rien trouver de cela si ce n'est le prefet de serdaigle écroulé de chagrin
il s'esclaffe « Ha ! Le peuple de Poudlard s'améliore ! Personne n'a pris la douche à poil ! »

sören l'aborde et lui propose de s'isoler dans une zone un peu plus dégagée ce qu'il accepte d'un sourire guilleret
passe à côté de boswell dont la baguette claque en balançant son sort sur le pauvre mec qui se remettait tout juste de ses émotions
de monsieur pro du faux-cul dont la baguette n'est visiblement pas dupe – laisse échapper un petit rire narquois en le dépassant
du benjamin au prénom barbare pas foutu d'adresser deux mots à mcintyre sans bredouiller comme une mauviette

ils arrivent finalement et sören se retourne et prend l'initiative
sa baguette se tord de façon inquiétante aaren ouvre des yeux surpris pendant une infime fraction de seconde avant de glisser « la la. elle se souvient encore de tes tendances perverses on dirait » faisant référence à un récent raté
« laisse moi donc te monter comment on fait » il pose sa main gauche au milieu de son parapluie fermé pour tirer sur le manche et sortir sa baguette d'un geste souple et ostentatoire du poignet
« gemino ~ » et hop ! Une seconde cravate apparaît dans un léger claquement autour du cou de son partenaire « et voilààà ♥ »