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 Moira - Rewind

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Hibou
Moira Corcoran


Messages : 58

Date d'inscription : 17/12/2016

Feat : Chloe Price

Moira Corcoran





Moira - Rewind
18.12.16 5:20


Moira Corcoran



JE SUIS Moira Millie Corcoran. J'AI 18 ans. JE SUIS irlandaise ET MES PARENTS SONT sorciers. JE SUIS EN troisième année d'étude ET J'ÉTUDIE la magie OPTION divination. JE FAIS PARTIE DES Hiboux  ET MA MAISON EST Serpentard.

❝ Life is a bitch ❞

MON ÉPOUVANTARD n'est autre qu'un hibou. Oui, je sais, ça peut faire rire dit comme ça, mais il ne s'agit pas de n'importe lequel. Ce n'est pas tous les jours qu'un de ces maudits piaf vous apporte une lettre qui changera à jamais votre vie. En y réfléchissant, c'est peut être plutôt ça d'ailleurs, mon épouvatard: le message et non le messager.
L'ODEUR DE L'AMORTENCIA est celle des embruns: un parfum chargé de sel et de sable chaud. Il y aussi son odeur...cette fragrance si forte de sueur, de luxure et de draps souillés
MA BAGUETTE EST FAITE en bois de prunelier souple, avec un cœur en cheveux de vélane: elle mesure 13 centimètres..
MON PATRONUS est un papillon dont le bleu vire étrangement vers le vert. C'est un phénomène que je n'explique pas et qui ne m'intéresse pas.
MES MATIÈRES  FAVORITES SONT celles qui nous apprennent quelque chose de concret: à quoi bon réciter bêtement le passé ou apprendre à comment lisser le poil d'une bête, quand les potions et les sortilèges peuvent nous enseigner mille et une manière de se débarrasser du moindre problème.
ET JE SUIS brune au naturel, mais depuis mes 13 ans, je les teints en bleu ciel, identique à celui de ces après-midi d'été à jamais révolus. D'ailleurs, cette couleur devait m'être prédestinée: mes yeux sont de la même nuance. Cependant, la première chose que l'on remarque chez moi, c'est ma taille: je domine facilement d'une bonne tête tous mes camarades et même certains profs. Et gare aux crétins qui ricanent dans mon dos et me nomment la géante: ma pratique presque quotidienne de natation et de boxe font de moi un adversaire de taille, avec un corps athlétique prêt au combat. Si mes muscles et ma carrures ne suffisent pas comme avertissement, jetez donc un coup d'œil au tatouage couvrant toute mon bras droit: un crâne, entremêlé dans des ronces et des plantes grimpantes dont les fleurs nourrissent une nuée de papillons bleus. Inutile de vous rappelez mon patronus, il me semble que le message est clair: foutez moi la paix, et tout se passera bien.
MON FAMILIER est un rat blanc, très frêle. Je trouve qu'il lui ressemble. Il possède cette même beauté fragile qui le caractérise, d'où son prénom Aludra d'ailleurs.




Caractère.

Lors de mes premiers jours à Poudlard, il n'y avait pas besoin d'être une légilimens pour lire les réactions désapprobatrices des professeurs à la seul vue de mon apparence. Ils s'imaginèrent certainement que je leur causerais des ennuis, que je cherchais juste à faire mon intéressante. Depuis, j'ai mis un point d'honneur à leur prouver le contraire: je pense qu'en dehors de mon apparence, aucun membre de ma classe, voire de ma maison, serait capable d'en dire plus sur moi. Devenir invisible est un art que je maitrise parfaitement: arrive toujours en cours à l'heure exact, jamais en avance, ni en retard, afin de me fondre dans la masse des élèves. Une fois en classe, je sais comment paraitre attentive, à quelles intervalles ma plume doit gribouiller mon cahier pour faire semblant d'écrire, et quel regard lancé à quel professeur pour éviter toute interrogation. Je ne dis rien, pas un mot ne sort de mes lèvres, que ce soit pour participer ou bavarder. Et lorsque des travaux de groupe s'impose, je trouve toujours un moyen de finir seule.  Après trois années passées à Poudlard, je demeure ainsi une étrangère, un fantôme insipide que tout le monde oublie trop facilement. Je n'en suis pas mécontente: restée inaperçue offre de multiples avantages pour qui sait les exploiter.


Même si je contemple la plupart du temps le monde s'agiter inutilement autour de moi, je ne suis pas inactive pour autant. Je sais juste garder mes forces pour les vraies priorités: mes parents firent tous des études admirables, et aujourd'hui, ils viennent me supplier de persévérer jusqu'à l'ASPIC pour que je postule à des postes ministérielles et redore leur blason terni par l'échec. Jamais je ne suivrai leur exemple. Je saurais me sortir de l'enfer dans lequel leurs erreurs m'ont plongé seule, et à ma manière. Depuis l'ombre, j'aime épier les gens, la manière dont ils se touchent, dont leur yeux réagissent à un mot, un son. Autant de détails qui vous échappent si vous restez le nez collé dans vos cahiers, mais moi, je connais les arcanes des expressions mieux que quiconque, et la connaissance est une arme que j'utilise à loisir. Qu'importe le moyen, pourvu que j'obtienne ce que je désire: que ce soit par intimidation, par chantage, ou juste avec une rumeur bien placée, je taille progressivement ma route malgré des résultats scolaires médiocres. Ma détermination et ma force saura me sortir de ce monde cruel, et si je dois écraser les naïfs et les idiots qui s'exposent leur faiblesse au grand jour, tant pis pour eux. Le monde est cruel, il est temps qu'ils l'apprennent, comme je l'ai appris voilà des années, lorsque mon monde s'est effondré....


À la lecture de tout ceci, vous me traiterez certainement de froide, de cynique, et de calculatrice: vous n'auriez pas tord. Je me souviens encore des jours d'été passés où une fillette casse cou courrait inconsciemment sur une plage de sable chaud, croyant que le monde lui appartenait. Elle était heureuse, et sa joie rayonnait de mille feux. Aujourd'hui, à sa place, se trouve tapi dans l'ombre un animal blessé, plus dangereux que jamais, mais ayant perdu l'essentiel, cette perle d'innocence qui brillait de mille feux dans son cœur. J'ai conscience de ce que je suis devenue, j'en ressens les conséquences chaque jour. Les années passées à écouter le monde sans rien dire et cette peur sourde de perdre à nouveau le fruit de tant d'efforts alourdirent mes paroles et la moindre de mes actions, tant et si bien que les mots aujourd'hui refusent de quitter ma bouche, le naturel de mes gestes a disparu depuis longtemps. Je sais qu'au moins le silence ne pourra jamais me trahir.


Me voilà ainsi coincée de grès ou de force à ce rôle de solitaire, incapable de m'ouvrir, même quand je le désire. J'accumule en moi des milliards d'émotions étouffés qui chaque jour grandissent et m'oppressent: le seul moyen de s'en débarrasser sont mes exercices de natation au premier heures de l'aube à l'abri des regard, mes seuls moments à moi, la seule manière qui me reste de m'exprimer. Ça, et mes poings. Les jours où malgré tous mes efforts, je ne peux plus me contenir ce feu intérieur, il m'arrive en effet de lâcher en l'air une rumeur gratuite, juste pour voir rappliquer autour de moi quelques abrutis au sang chaud qui souhaitent prendre leur revanche à l'aide de quelques sortilèges farceurs comme si tout cela n'était qu'une vulgaire blague. Ils ne comprennent que trop tard, une fois leur baguette désarmée quand mes coups pleuvent sur eux, que je ne joue pas dans la même cour. Bien sûr, mon agressivité n'arrange rien à mes problèmes, mais au moins, j'ai sauvé le masque un jour de plus, et je peux repartir épier les autres la tête froide, immobile et silencieuse, mes yeux fixés sur mon objectif, vers ce passé lointain que je m'efforce de rattraper chaque jour.




Histoire.


"Tu vas arrêter de faire la tête oui? Fais moi confiance et arrête de te plaindre: nous sommes bientôt arrivée!"

La jeune fille parlait avec une voix impérieuse, ses longs cheveux bruns et sa robe légère aussi bleu que l'océan flottant au vent. Derrière d'elle se tenait un petit garçon aux boucles blondes et aux yeux clairs comme l'eau, sa pâleur ivoirine rivalisant avec les anges. Ensemble, ils marchaient le long de la plage, leur pieds et leur vêtements trempés par l'écume après une longue journée d'été à se chamailler pour un rien, comme à chaque grande vacance depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Comme à chaque fois, elle l'entrainait dans les pires aventures, dont ils en ressortaient avec des bleus sur les bras et des écorchures aux genoux. Et comme à chaque fois, elle savait très bien qu'il râlerait, jouerait au petit tyran avec elle en lui imposant mille et une demande impossible pour s'en désintéresser complètement juste après qu'elle se soit pliée en quatre pour lui. C'était devenu leur rituel estival, la promesse silencieuse qu'ils se retrouveraient toujours ici, sur ces plages de Cornouailles le long de la Manche, pour oublier les petits tracas de l'année. Et même si par moment, elle voulait juste mettre son poing dans son sourire arrogant, chaque instant passé avec lui était devenu précieux, elle sentait qu'elle pouvait tout lui dire, qu'il serait toujours là à ses côtés pour la comprendre, presque comme un frère...non, pas comme un frère, ses parent insistaient pour qu'elle ne se trompe pas.

Comme son fiancé: voilà qui était vraiment Vega pour elle. Et cela pour toujours 



You could still be,
what you want to,
What you said you were,
when I met you








Moira se tenait immobile, comme paralysée, sa bouche ouverte sans qu'aucun son ne parviennent à sortir de sa gorge. À ses côtés son père, blême de rage, regardait les poings serrés la lettre s'auto-déchirait en une myriade de confettis moqueurs. Et sa mère, affalée sur le canapé, tenait son visage entre ses mains pour masquer ses larmes. Un lourd silence s'installa entre eux, nul n'osant le briser de peur que les mots ne confirment ce qu'ils venaient tous d'entendre.
"-C'est...c'est une blague, c'est ça?"
Les parents de la jeune fille se retournèrent, regardant bêtement les larmes brulantes couler le long des joues de leur unique enfant :
"-Cette lettre...ça ne peut pas être possible...Vega m'attends, nous devions nous retrouver cet été. Je ne peux pas l'abandonner, nous sommes fiancé"
Son père souffla, visiblement excédé:
"-C'est tout ce tu trouves à dire? Notre famille vient de perdre une alliance précieuse avec une puissante famille, et toi, tu t'inquiètes pour ce sale gosse? Décidément ma fille, tu me déçois beaucoup. Bah, essayons de voir le bon côté des choses: au moins, nous pouvons renégocier ton mariage et trouver si possible un jeune homme plus respectable et moins pourri-gâté. Qu'en penses tu chérie? Cela pourrait même être le moyen de sortir de cette impasse!"
Son épouse n'eut jamais le temps de répondre. Pendant des mois, Moira avait observé en silence sa famille lentement tombée en lambeau. Depuis sa chambre, elle entendit chacune des discussions orageuses de son père avec ses anciens collègues du ministère: chaque mot, chaque injure, lui parvenaient comme autant de coup de poignard dans son cœur. Chaque jour, elle contempla la déchéance de sa mère, elle autrefois si active et si élégante du temps où elle gérait son entreprise: maintenant, c'est à peine si elle reconnaissait cette femme aux yeux rougis par les larmes qui ne quitte plus de la journée son fauteuil dans le salon. Et lorsque la semaine dernière, des huissiers envoyés par les gobelins de chez Gringotts saisirent une partie de leur biens pour rembourser les dettes de ses parents, elle regarda sans un mot défiler devant ses yeux tous les objets, tous les meubles et décors qui composaient son monde partir à jamais. Elle avait supporté tout cela, uniquement parce qu'elle savait que rien ni personne ne pourrait enlever ses retrouvailles avec Vega l'été prochain: malgré l'adolescence et le monde de Moira qui s'écroulait tout autour d'elle, leur lien invisible se renforçait d'année en année à mesure que se concrétiser l'idée d'un havre rien qu'à eux, sur ces plages de la Cornouailles loin de leur parent, loin de tout.

En l'espace d'une seconde, d'une simple lettre, son rêve se brisa en mille morceaux: les fiançailles étaient rompues. Et son père réclamait désormais d'elle de se séparer de neufs années de sa vie, tout ça pour quoi? Pour faire semblant que tout aller bien? Pour sauver les apparences?

Elle hurla de rage. Le reste ne fut qu'un déferlement de violence, l'explosion de toute la colère, la peur et le désespoir accumulés depuis ces derniers mois. On raconte qu'il ne fallut pas moins que le sortilège d'Imperium pour l'arrêter: sans cela, elle aurait pu tuer son propre père de ses mains nus.



Pick it up, pick it all up.
And start again.
You've got a second chance,
you could go home,
Escape it all.








Sur une plage morne au sable gris, une jeune fille nage, seule, luttant contre les vagues déchainées de l'océan, jusqu'à ce que de fatigue, elle ne se laisse porter par le courant qui l'échoue rapidement sur la berge. N'ayant que faire de l'eau glaciale en cette saison automnale, elle reste allongée dans l'écume, les bras et jambes écartés en étoile, reprenant son souffle. Elle peut sentir le goût du sel sur sa lèvres, et sur sa peau, réveillant quelques douleurs sur bras droit: contre l'avis de son tatoueur, elle n'avait pas renoncé à sa natation quotidienne malgré l'ajout des dernières couleurs sur sa manchette. Elle resta ainsi pendant un long moment, écoutant paisiblement le bruit des vagues, jusqu'à ce qu'enfin, elle ne se décide à partir. Après tout, demain, elle rentrerait à Poudlard, la plus grande école de sorcellerie, en pensionnat à l'année, comme elle le souhaitait. Elle sécha négligemment ses cheveux courts d'un bleu presque électrique et sans même prendre la peine de se rhabiller complètement, sortit son balai du buisson dans lequel elle l'avait jeté négligemment. Avant de s'envoler, elle contempla une dernière fois ce lieu, où, voilà des années de cela, une petite fille couvertes de bleus et un garçon capricieux courraient ensemble sans peur des lendemains. Demain, une page de sa vie se tournerait à jamais. Une page sur lequel elle n'avait eu aucun contrôle, pas même un mot à dire.

Demain, elle regagnerait le contrôle de sa vie.  

 


PSEUDO.

Un grand merci pour avoir lu ma fiche jusqu'au bout: si vous avez la moindre remarque à faire sur l'écriture et/ou le personnage, n'hésitez pas. Je suis un peu nouvelle en ce qui concerne les forums de RP, donc le moindre conseil est le bienvenu ^-^  



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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


Messages : 590

Date d'inscription : 28/03/2016

Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





Re: Moira - Rewind
18.12.16 14:16

Bienvenue Moira ! ♥
Tu n'as pas posté dans le sujet de validation, mais vu que tu sembles être arrivée de paire avec Vega et que ta fiche semble hmm terminée ? Je prends les devants et te valide ! Ton personnage est très intéressant, il m'a été assez difficile de choisir une maison dans lequel le mettre mais au final son côté déterminé et prêt à tout pour arriver au bout hmm, ambitieux ? M'a convaincue de le mettre à serpentard ! J'espère que tu te plairas ici ! Si tu as la moindre question n'hésite pas à m'envoyer un mp, j'ai hâte de lire tes rps hihi. Bon jeu sur FW ! ♥



serpentard !


Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des malins qui arrivent toujours à leur fin. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !
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Hibou
Moira Corcoran


Messages : 58

Date d'inscription : 17/12/2016

Feat : Chloe Price

Moira Corcoran





Re: Moira - Rewind
18.12.16 14:29

Merci beaucoup pour avoir validé ma fiche. Je suis vraiment désolée par contre de ne pas l'avoir postée au bon endroit, ni d'avoir précisé qu'elle était bel et bien terminée, je ne m'en étais tout simplement pas rendu compte =s J'ai vraiment hâte de pouvoir commencer, le site a vraiment l'air très intéressant. Encore merci pour tout et pour cet accueil.
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Re: Moira - Rewind

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