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 figures dancing gracefully // caelum ♥

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Atlas Pendragon


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figures dancing gracefully // caelum ♥
11.01.17 19:28




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



J'avoue tout : j'ai le cœur qui bat à tout rompre. C'est pas vraiment l'excitation mais plus l'angoisse de me faire planter par Caelum. Je ne l'avais pas vraiment revu depuis la dernière fois, les vacances ont été mouvementé pour l'un et l'autre et... Pourquoi je cherche des raisons ? Chacun a sa vie, après tout. Mais quand même, si cet idiot me plante, je le tue. Enfin je le menace. Enfin. Argh. Non mais s'il vient pas j'ai l'air de quoi dans mon coin de la salle ? C'est pas comme si on pouvait m'oublier avec mes deux mètres et quelques et les cheveux bleus. Roh putain j'aurais dû toquer à sa porte avant de partir et faire le chemin avec lui.
Non mais quand il arrivera, qu'est-ce que ça va donner ? Les gens vont penser qu'on est complètement gays. Oh bordel. POURQUOI JE STRESSE COMME UNE ADOLESCENTE ?
Je ferme les yeux et inspire.

Je me suis sapé assez sobrement contrairement à mes habitudes, voulant éviter toute remarque désobligeante qui pourrait sortir de la bouche de l'autre professeur. Et puis ce foutu masque kitsch ça va du tout c'est ridicule mais WHO CARES.

Je demeure à proximité de la grande porte et BIM BAM BOUM QUI VOILA ? MON CAVALIER.
Toutes mes interrogations disparaissent (même celle sur les homo malgré ce qui va suivre) et lui saute littéralement dessus, l'enlace de mes gros bras en riant comme un crétin.

HEYYY BEAU GOOOOOSSE !

Je me recule de quelques centimètres mais tiens mes mains sur ses épaules.

J'avoue j'ai eu des doutes sur la fin. J'suis content que tu sois là. En plus vu ta dégaine tu vas pouvoir pécho des sorcières hein.

Je lui mets un petit coup de coude un peu taquin même si l'idée qu'il me lâche pour une autre ça me DEPITE. J'ignore s'il a vraiment du succès avec les femmes. Enfin en tout cas moi je sais que pas du tout vu que la plupart d'entre elles me désignent comme « le meilleur ami gay ». Ce qui s'ensuit de quelques secondes de malaise vu que je suis bisexuel. ENFIN.

Pardon. J'm'emporte. Mais genre. T'es canon.



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Caelum D. Bones


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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
11.01.17 20:49

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Je m’avance plus trop certain d’avoir vraiment envie de venir, en fait. J’ai mis un masque simple, sans trop fioriture et j’ai trouvé ça ridicule la seconde suivante. Déjà parce que je pense que même avec un masque intégrale sur la tronche on finirait par me remarquer. Ah. Le charme des cicatrices. Donc, j’ai juste acheté un masque simple qui recouvre mes yeux au Pré-au-lard qui semble sponsoriser l’événement vu tous les machins que j’ai pu voir et dégoter là-bas. Mais je sais qu’à la seconde où je vais franchir ces portes je vais le jeter discrètement sous la table et esquiver absolument toutes les personnes qui vont faire mine de s’approcher de moi. Sauf Atlas, parce que nous étions censé nous y retrouver. Et en fait je suis sacrément énervé contre lui et il doit pas en avoir conscience. Parce que quand je me suis pointé dans sa chambre pour qu’il m’aide à me saper – comme il l’avait suggéré et donc implicitement accepté– y’avait personne. À part ses tasses. Que j’ai laissé tombé sur le sol. On avait dit 19 heures, alors, moi je pensais qu’une heure avant il serait encore là, puisqu’ils avaient mis en place un système de portoloin. Mais non. Dix-huit heure la bestiole c’était envolée. Et c’est con quand même, attendre une heure tout seul c’est vraiment con et je me dis qu’il a pas du s’éclater avec le froid. Mais ça ne l’excuse pas assez pour sauver sa vaisselle, parce que moi aussi je me suis senti très con à trouver porte close, en calcif, dans le couloir.

Trouver quelqu’un pour m’aider n’a pas été si difficile. Il se trouve que la maison poufsouffle ne manque pas de bon samaritain. Et que parmi les plus influençables, Marvel avait une place de choix. C’était marrant et ça avait plus ou moins réussi à me changer les idées. Sauf que maintenant que je peux apercevoir la silhouette de géant du professeur de soin aux créatures magiques, j’avais envie de le tuer de nouveau. Marrant comme mon humeur changeait du tout au tout avec lui. Le pire c’est qu’il a l’air super content. Tellement super content qu’il fonce vers moi, les bras grand ouvert et le regard étoilé en prime. J’esquisse un pas en arrière, soudainement très fatigué. Il me tombe dans les – le – bras littéralement, même si d’un point de vu extérieur il doit avoir l’air de vouloir m’écraser contre son torse. J’allais devoir lui réexpliquer que mon épaule droite me faisait encore mal, malgré l’inutilité du bras qui y était encore accroché et qu’il allait devoir se calmer sérieusement sur les étreintes chaleureuses.

Il s’écarte, un peu, à une distance tout à fait respectable si j’essaie de le tuer maintenant en lui chopant le cou ou les couilles – bon ok j’allais devoir me calmer avec ça, mais c’est le seul truc de plus ou moins fragile chez un géant et qu’un coup de tête casserait juste la mienne – pour lui signifier mon mécontentement. Parce qu’il est vrai que j’arbore toujours la même expression et qu’il est difficile de deviner quand je suis vraiment sur les nerfs. J’écoute ce qu’il raconte, la mâchoire serrée quand il me dit qu’il avait flippé que je vienne pas – ce que j’aurai vraiment du faire en fait – parce que je suis un poil en retard et commence à me complimenter. Et pourtant, s’il savait comment l’autre rouquin avait galéré – habiller quelqu’un en essayant de ne pas le regarder parce que ça le faisait rougir comme une fillette était très difficile – pour me faire enfiler mon costume. Qui se résumait à un pantalon – du sur-mesure, parce qu’à côté de lui on dirait pas, mais pour le commun des mortels j’étais très grand – de smoking noir, une chemise blanche, une cravate – j’avais dis que j’en porterai pas, mais quand j’ai essayé le nœud papillon j’ai estimé qu’il valait mieux mettre une cravate – qui de toute façon ne sert pas grand-chose puisque mon premier bouton est ouvert et que j’ai du mal avec les trucs près du cou, une robe de sorcier noire, bref quelque chose d’assez classique, finalement. En parlant de classique, Atlas n’était pas particulièrement extravaguant – ce qui était assez dommage, je pensais passer la première partie de la soirée à faire des remarques sur son costume et son masque – si on exceptait le masque, mais tout le monde ici en avait un sur la tronche, alors bon.

 « Mon habilleuse était pas là. J’ai pris le temps de lui signifier mon mécontentement avant de la remplacer et de me pointer ici. » Je fixe les alentours et je grimace.  « Et je suis toujours en train de me demander si je vais pas retourner me pieuter. Ça a l’air chiant. » Pas de compliment sur sa tignasse mieux coiffée qu’à l’ordinaire. Pas non plus de remerciement pour ses remarques sur mon apparence. Et puis d’ailleurs, ça m’énerve qu’il se soit mis sur son trente-et-un, je crois que c’est parce que j’ai toujours tendance à imaginer que je fais toujours trop tâche dans des endroits comme ça.  « Y’a un truc qui va pas avec ta tenue, attend. » Je lève la main pour aller lui ébouriffer les cheveux et récupérer son masque. Et le mien. De toute façon, y’avait qu’un seul demi-géant aux cheveux bleus à Poudlard et un seul gars à la tronche gratinée dans le coin. On était réparable et repéré.  « J’ai pas l’intention de parler à un masque ridicule toute la soirée. » Je les garde dans la main et je lui donne mon bras.  « En route Princesse, c’est ton heure de gloire. » Je dis, un petit sourire sur les lèvres.
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
12.01.17 11:20




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Son habilleuse ?
Je penche la tête sur le côté en fronçant le sourcil comme un animal cherchant à comprendre.
Et..
AH
OH
MEEEERDE.
J'AVAIS COMPLETEMENT ZAPPE OH MON DIEUUUU. Je serre les dents et tire la pire grimace jamais faite et je me sens terriblement mal. J'avais dit ça avant les vacances aussi fallait pas s'attendre à ce que je me pointe deux semaines après, je suis pas un mec organisé et ARGH POURQUOI IL EST JUSTE PAS VENU ME FOUTRE UN COUP DE PIED DANS LE CUL POUR ME LE RAPPELER LA VEILLE ? Ca aurait été beaucoup moins douloureux que la honte que je me tape maintenant. J'ai très envie de me mettre contre un mur et de fusionner avec ce dernier mais Caelum ne m'en laisse pas véritablement l'occasion. Ce dernier se lance à l'attaque, met en vrac ma coupe de cheveux SI BIEN SOIGNEE J'EN RAGE. Mais je suppose que c'est fairplay pour le coup MAIS BORDEEEL.

ATTENDEZ EST-CE QU'IL VIENT DE DIRE QU'IL S'EST VENGE ?????
HHHHH
NOOOOON MES TASSES. ???????!!!!!!

Me dis pas que t'es rentré dans ma ch-

Et puis mon masque disparaît. Je tire la tronche un instant parce que je trouvais ça quand même super classe. Qu'est-ce qu'il comprend pas dans le terme bal MASQUE ? Fort heureusement la petite mésaventure précédente semble en revanche, elle, oubliée (pour le moment) et le voilà qui m'invite à prendre son bras. J'hésite un moment mais accepte d'en rire et de jouer le jeu. Autour de nous, les autres invités ne semblent pas soucieux de voir deux professeurs démasqués de trimballer presque main dans la main le long de la salle. La musique et l'ambiance sont festives, j'ai toujours aimé ce genre d'endroit et de fête. J'en ai le sourire qui pend aux lèvres depuis tellement longtemps que mes joues commencent à devenir douloureuses.

Dire que je m'étais fait tout beau pour toi et que tu me décoiffes sans gêne.

Je pouffe. Je n'étais pas entièrement sérieux, bien entendu.
Mais il est temps de rattraper ma boulette. D'ailleurs je me demande qui a bien pu l'aider à s'habiller ? Il avait mis une cravate et je doute qu'avec un seul bras mobile il puisse avoir réalisé cette prouesse alors qu'il a besoin de quelqu'un pour lacer ses chaussures.

Pour tout à l'heure hmmm... J'avoue j'avais oublié. J'suis parti en ville pour euh.

Je sors de ma poche la raison de mon absence (mais qui n'explique pas entièrement mon oubli), à savoir un achat un peu particulier. Une pipe. Je détestais l'odeur du tabac alors ce magasin a été un véritable enfer. J'imagine que c'était ce qu'il avait un peu ressenti en allant chercher une tasse avec des chatons mignons dessus. (D'ailleurs si je retrouve mon service en miette ENCORE je le renvoi là bas)
La pipe en question était de bois brun dans lequel étaient gravés plusieurs formes en arabesques dorées. C'est assez sombre et je me suis dit que ça lui irait parfaitement.

S'il te plaît ne dis rien. Pas de remarque, pas de coup de pied. Ne la balance pas non plus hein... Juste. Prend. Et voilà. Hm. Je me suis dit que c'est plus sympa de commencer l'année comme ça, et c'est pas comme si j'avais des cadeaux à offrir à de la famille alors bon. Hm. C'est gênant PREND LA NON ???

Je lui hurle presque dessus. Mais c'est genre vraiment embarrassant. Offrir un cadeau au pire type de tout Poudlard était quelque chose que je n'avais jamais envisagé jusqu'à présent. Comme quoi.



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
18.01.17 17:53

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Je marche, toujours silencieux, mais un sourire goguenard sur les lèvres. Je crois que c’est parce que nous ne portons pas de masque et que les autres oui. Je suis pas du genre à faire comme tout le monde, même adolescent je me permettais quelques dérogations quand il s’agissait de se présenter à des soirées. En prenant l’initiative de changer le dresscode ou de l’ignorer totalement. Ce que j’aimais par dessus tout c’était de pouvoir contempler le visage de ceux qui me dévisagaient et rien ne me satisfaisait plus que de leur balancer un sourire carrément moqueur. Et ça a pas changé aujourd’hui. Surtout maintenant et qu’il y a sur ma peau de quoi effrayer les sorcières trop vieilles pour voir sans lunettes. J’ai toujours aimé me faire remarquer, en bien ou en mal, je m’en fous, mais c’était surtout par amusement que je le fais moins que pour les intimider réellement.

Je ne perdais pas de vue l’essentiel, non, je l’avais accroché au bras. Ce qui ne l’avait pas étonné, pourtant, très étonnamment, tout le monde à l’air de penser que je ne suis pas capable de me comporter comme un gentlemen. J’en suis pourtant tout à fait capable, mais généralement les gens ne me donnent pas envie de me comporter plus ou moins correctement avec eux. Peut-être que cet excès d’attention réussira à le rendre très nerveux, – ce que j’espère – mais je sais aussi que je ne suis pas le genre de gars à maintenir l’effort dans le temps. C’est à dire que, lorsque ça deviendra trop chiant j’arrêterai tout simplement. En attendant je l’ai toujours pas insulté, frappé. Il devrait sauter de joie intérieurement ou faire des entrechats, mais Atlas reste de marbre. Imperturbable ou trop concentré. Peut-être qu’il faudrait que je le frappe pour qu’il se déride un peu, finalement ?

Atlas, pourtant, finit par desserrer les dents et se plaindre un peu de la façon dont j’ai traité ses cheveux. Je soupire : « Je te rends service, râles pas. » Un peu excédé, mais c’est parce que je déteste la façon dont il présente les choses. Je lui ai jamais demandé de ressembler à un pingouin tout propre.  « Je préfère les gens brouillons. » Je précise, pour ne pas qu’il s’inquiète de son apparence. Enfin, moi j’étais pas le mieux placé pour parler de confiance ou, plutôt, si, peut-être que c’est parce que moi j’ai appris à ne pas m’en faire que j’ai besoin qu’il en fasse de même. Et puis de toute façon, je comprends pas vraiment qu’il puisse s’inquiéter avec sa belle gueule. Mais peut-être que c’était trop subjectif à dire et qu’il valait mieux clore le sujet.

De toute façon lui-même semble décidé à ne pas s’arrêter là-dessus et tente de m’expliquer, je crois, la raison de sa non-présence au château. Je le fixe, du coin de l’œil et j’attends. Il sort de sa poche quelque chose, je le fixe là encore. Lui. Pas la chose en question. Je sais qu’il ne fume pas et j’espère qu’il n’est pas en train de m’expliquer qu’il a décidé de fumer en me regardant faire. Ma pipe était plus usée, plus grossière aussi puisqu’il me semble qu’elle m’a été offert quand j’ai commencé à travailler chez les aurors. Ma mâchoire est toujours fermée, je n’ai toujours pas décroché un mot. Je ne comprends rien à ce qu’il raconte, surtout quand il me demande de ne pas lui donner de coup ou de ne pas la balancer – ce qui arrivera s’il me dit qu’il va commencer à fumer – je ne sais trop où. Ce n’est que lorsqu’il me dit que je dois la prendre que je commence tout juste à comprendre son intention.

Un cadeau. J’ai toujours pas bougé d’un millimètre ni essayé de dire quoi que ce soit. Ils ne sont pas beaucoup sur cette terre à vouloir – oser – insister – pouvoir – m’offrir quoi que ce soit. Il dit que c’est gênant et je veux bien le croire, insiste pour que je la prenne. Je lui relâche le bras et lui donne les masques.  « J’ai pas deux mains, tiens moi ça, t’es gentil. » Je dis patiemment. Je récupère l’objet en question et la frotte contre ma robe même si je suis certain qu’elle n’est pas sale, ou même abîmé. Je siffle entre mes deux, mais m’abstiens de faire un commentaire. Il avait l’air de mourir dans ses chaussures.  « Je jetterai l’autre quand on arrivera à côté d’une table. Ou dans une poubelle. » Puis je me rappelle qu’il me reste du tabac dedans.  « Ou en rentrant. » Je me gratte la tête après l’avoir rangé dans ma poche.  « Par contre j’ai rien prévu pour toi. » Et puis de toute façon même si je l’avais fait je l’aurais pas rapporté parce que j’étais beaucoup trop énervé en arrivant. Je sais que je lui dois rien et qu’il détesterait que je pense ça, mais le fait est que j’ai l’impression de lui devoir quelque chose.  « Y’a un truc particulier qui te fait envie, que je regarde dans ma hotte de noël? » Hotte inexistante, bien entendu, mais j’allais pas lui redonner encore une tasse.  « Et proteste pas, je sais bien que t’attend rien en retour et tout ça, mais de toute façon je dois acheter des trucs pour remercier Bo, Mint et Marvel. » S’il me demande un chaton je le tue.  
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
18.01.17 18:58




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Son absence d'expression ne me SOULAGE PAS DU TOUT. Caelum bordel fais un effort je sais pas, personne t'a appris à faire semblant de sourire ? C'est encore plus gênant que je ne le pensais mais je parviens à ne pas le quitter des yeux. A la place je me pince les lèvres et m'arrête de respirer le temps qu'il observe la chose. Prends ton temps surtout c'est pas comme si je deviens bleu là.
Argh.
IL LA MET JUSTE DANS SA POCHE ET IL NE DIT RIEN ??? Ok JE SAIS je lui ai demandé de ne rien dire mais mais mais maiiiiis huuuuuuuuh.

Puis avec du recul, je me dis qu'il est prêt à lancer sa vieille pipe pour la mienne. J'ignore quel genre de souvenirs peut-on avoir avec ce genre d'objet mais j'imagine que cela peu devenir aussi significatif qu'une chaîne autour du coup ou un petit grigri dans le fond de la poche. Je n'ai jamais eu d'attache à quoi que ce soit de matériel. Mais ça doit être rassurant. Ca réchauffe le cœur, aussi, peut-être.
Je ne sais pas.
En revanche, je ne m'attends pas du tout à la suite : il souhaite me rendre la monnaie de ma pièce ? Et il anticipe même mon refus catégorique. Je soupire et fais la moue. Je suis un homme naturellement heureux et recevoir des cadeaux des autres ça en fait pas parti de mon quotidien – l'inverse, si.

Parallèlement je n'imaginais pas qu'ils cherchent à offrir quelque chose aux autres collègues. J'ignorais même qu'il s'entendait bien avec eux et... ah. J'avoue. Ca me fait comme un pincement au coeur de savoir que je ne suis pas le centre de son attention mais tant pis.

Alors je lève les yeux au ciel et pousse un hmmmm ma foi, un peu trop long et insistant. Je continue ce hmmmm agaçant en tournant les talons et regardant autour de moi.

Dis-moi des trucs gentils de temps en temps ce soir, ça me suffira.

Je me retourne, tout sourire.

Et sincères.

Je ris. Je sais très bien que ce n'est pas son truc mais il faut bien que je continue de le taquiner, sinon l'ambiance va devenir embarrassante.

Désolé je suis pas vraiment du genre à réclamer quoi que ce soit aux autres même si on m'y pousse. Si tu dois m'offrir un truc je préfère que ça vienne de toi.

Je me stoppe net et me penche vers lui, plie les genoux et y appuie mes mains.

Même si t'entendre dire des trucs super sympa ce serait vraiment, vraiment un beau cadeau.

Je lui tire la joue. JE VAIS LE REGRETTER MDR MAIS WHO CARES JE VEUX DIRE J'AI DEJA VENDU MON AME AU DIABLE. Il est trop mignon avec sa tête de sale gosse balafré.

Moh oui mon petit Caelum fais pas ta bouille de cochon je sais que c'est pas faciiiiile. Je pouffe.




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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
18.01.17 20:29

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Je ne sais pas quand j’ai commencé à lui laisser de l’espace. Je suis pas stupide et je sais que je lui en laisse à chaque fois beaucoup trop. Je le laisse venir, je le laisse dire et faire plus ou moins ce qu’il veut sans vraiment protester. Pire parfois je le suis quand il propose un jeu bien trop tentant ou qu’il a une connivence à partager. Je sais que je baisse ma garde avec lui et que je lui laisse un peu trop facilement d’espace dans ma vie. Parce que tout est une question d’espace avec moi. Celui que je laisse ou que je ne laisse pas. Souvent je suis fermé, amusant, mesquin, terrible, chiant, mais fermé. Même mes coups bas peuvent être uniques et décisifs si je le décide et quand je le décide. Seulement quand la personne ne m’intéresse pas et que je n’ai pas envie de lui laisser un tant soit peu d’espace. Resté toujours fermé aux propositions et montrer peu d’intérêt à ce qu’ils peuvent dire et penser. Faire, surtout.

Je sais que je suis différent avec certaines personnes. Parce que nous sommes des amis d’enfance et que c’est à peu près devenu quelque chose de naturel. Mais avec lui ça ne l’est pas. Et je lui laisse quand même toujours plus d’espace. Pas parce qu’il est seulement chiant, ou seulement insistant, j’en ai croisé des plus coriaces – quoi que ? – je sais que ce n’est pas pour ça que je lui en laisse autant. Ce n’est pas non plus parce qu’il en impose – ce n’est pas exactement ce genre de charisme qu’il dégage – malgré sa carrure et sa voix, ses mains. Ce n’est pas uniquement parce qu’il joue au débile excentrique et que j’aime les gens excentrique. Ce n’est pas non plus uniquement parce qu’il est capable de faire et de dire des choses qui sont parfois inconnues et que je dois réfléchir sérieusement à ce qu’il essaie de faire pour comprendre. Sans doute parce que je me rappelle ensuite qu’il ne réfléchit pas et qu’il ne calcule rien et que tout ce qu’il peut raconter sort totalement naturellement de sa grande bouche et que je ne suis pas aussi habitué à cela que je ne le pensais. Non, je pense que c’est parce qu’un jour il m’a traité de sale con et aussi parce qu’il est capable d’en être plus affecté que moi, capable aussi de se mettre en rogne et de le regretter aussi. Ce n’est pas quand il se la joue qu’il m’intrigue, mais quand je crois qu’il va me montrer une fêlure.

Une fêlure, quelque chose sur lequel je peux appuyer pour voir où et quand ça va craquer. Une fêlure quelque part sur sa carapace de bon gros demi-géant que je peux titiller juste pour le plaisir de le faire. Ou parce qu’il me laisse les voir. Je crois que lui aussi me laisse de l’espace. Beaucoup d’espace et que je m’y engouffre trop facilement. C’est pour ça que je peux les voir et que parfois j’ai envie d’appuyer dessus. Je me tiens trop près et peut-être qu’il ne devrait pas me laisser autant. Je sais que je suis du genre à casser des trucs quand je suis énervé et je sais qu’il le sait parce que je passe mon temps à briser sa service à thé et qu’il me déteste parfois un peu trop pour ça. Ce n’est pas comme si j’essayais d’exploiter vraiment ses faiblesses, je n’en ai pas l’utilité. Je crois que c’est juste la fascination de pouvoir les voir.


Parfois je sais aussi que je ne veux pas appuyer dessus. Comme ce soir quand il m’offre quelque chose et qu’il semble mourir de gêne de le faire. Je pourrai le rejeter, lui et son cadeau et je sais qu’il en serait fortement touché. Ce n’est pas par excès de vanité que je le pense. Je le sais et je le vois parce qu’il me laisse le voir quand il est faible et pourtant, il semble ne pas avoir que je le casse ou alors il a peur, mais il le fait quand même. Je n’ai pas essayé de le casser. Je n’ai même pas essayer d’appuyer là. Non, ça ne m’est pas venu à l’esprit. J’ai accepté son cadeau et je n’ai pas tenté d’aller plus loin et de pousser au-delà de ce qu’il pourrait tolérer. Je n’ai pas eu envie de le casser alors que c’est ce que je fais tout le temps. Il n’a pas l’air de s’en rendre compte, comme il est insouciant ou alors trop soulagé. Déçu aussi ? Je n’arrive pas à décrypter son expression. Je sais qu’il est aussi beaucoup trop heureux de pouvoir à son tour me demander quelque chose et je sais que j’ai envie de le frapper quand il est aussi maniéré et que je trouve qu’il en fait trop.

Pourtant quand il me demande de lui dire des mots gentils et sincères je sais qu’il me test, mais je ne l’envoie pas balader. Je l’écoute, silencieux. Encore une fois je sais que je lui laisse trop d’espace et qu’il en demande beaucoup aussi. Qu’il ne se satisfait pas de ce que je lui donne et qu’il ne sait pas s’estimer heureux. Pourtant je le considère avec circonspection et je le laisse s’approcher encore. Là c’est son tour et il me parle de lui. Encore. Ce n’est pas comme si je le connaissais ou que j’avais envie de le connaître, mais il le fait tout de même. Il dévoile encore un peu ce qu’il y a de fragile, parce que sincère et vrai, je hausse les épaules – enfin l’épaule et je dis un peu moqueur :

 « Non, tu demandes rien, par contre tu sais t’imposer. » Avec son thé et ses biscuits.  « Tu aurais pu me demander ce qu’il y a dans mon amortentia. » Bien qu’il me semble un peu improbable que je m’y laisse prendre. Je suppose que je devrais lui trouver un truc quelque part. Je suis le pire quand il s’agit de faire des cadeaux. Mais je crois que mes mots gentils et sincères ne seront pas à la hauteur de ses espérances. Peut-être parce que je lui dit déjà suffisamment de choses gentilles, mais qu’il ne se rend pas compte à quel point elles le sont. Venant de moi. Je soupire.

Je pense qu’on va se remettre en route, mais il se penche après avoir pincé ma joue. Je hausse un sourcil. Quand il fait ça j’ai l’impression d’être un enfant et je n’aime pas ça. Alors je le fixe durement et me ferme. Essaie de croiser les bras, mais là encore c’est juste le gauche qui se croise sur du vide et c’est vraiment chiant. Bien sûr ce qu’il dit est pire, mais je crois qu’il est trop bête. Qu’il ne sait pas lui non plus quand ne pas dépasser certaines limites et je sais que je suis pas le mieux placé pour le prendre aussi mal. Je dis :  « C’est marrant, mais t’es le seul à oublier qu’en face de toi y’a un type qui pourrait te balancer un sortilège impardonnable en informulé et que tu crèverais sans jamais en avoir conscience. » Je sors ma baguette rapidement le bloclang et j’écarte sa main d’un seul geste peut-être trop sec.  « Me traite pas comme une de tes bestioles, Atlas. Parce que ça me fait vraiment vraiment chier. » Je pose ma baguette contre ses épaules et lance un Descendo informulé, là encore, pour qu’il se retrouve obligé de se mettre à genoux et là c’est moi qui me penche pour lui dire.  « Débrouille-toi tout seul. Je serai à l’intérieur. » Et je m’en vais d’un pas rapide, et bonne chance pour trouver de l’aide, la langue collée.   
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
18.01.17 20:59




 
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Ah. Forcément, il faut que ça parte en couille un moment donné.
Caelum est tellement imprévisible. Ou peut-être que j'ai trop baissé mes gardes avec lui, que je me pense trop confortablement installé dans son existence. J'ai tendance à être envahissant et je le sais. Je sais que c'est un de mes gros défauts en dehors du fait que fut un temps, moi aussi j'aurais rejeté un type avec un tel comportement. Sur le coup je me sens blasé, déçu, mais compréhensif. Me retrouver dans une position aussi dégradante avec un bloclangue en plus n'est pas dans mes habitudes. Alors je me tais et je le regarde droit dans les yeux et je crois que rien ne se dégage de plus que du dépit.
Oui, du dépit. Parfois c'est fatiguant les gens qui se pensent intouchables. Parce que lorsqu'on les frôle, c'est toute leur petite personne qui s'émiette et ça leur fait peur. Je pense que si nous vivions dans un monde où la fierté n'était pas primordiale, les sourires feraient parti du quotidien de chacun. Accepter l'échec, les erreurs et les remarques, ça a été un énorme travail sur moi-même il y a quelques années.

Alors quand il s'en va, je reste le regarder. Sa silhouette disparaît en à peine quelques secondes et je ne songe pas à le suivre ensuite – déjà parce que je suis MOTHERFUCKING COINCE et parce qu'il me gave. Mais je ne suis pas un idiot je ne vais pas croiser les doigts en attendant des excuses de sa part, ou juste l'ignorer jusqu'à ce qu'il daigne ne plus le faire à son tour.

Comme un abruti je me jette aux pieds du premier élève qui croise ma route. Je sors ma baguette et pointe mon visage.

E-ke ku mpeux mmmmaiguer ??

Le gamin hausse un sourcil ET ME FAIT UN PUTAIN D'EXPELLIARMUS ET C'EST AINSI QUE J'AI PERDU MA BAGUETTE LE JOUR DU BAL MASQUE.THE END.
Je le regarde avec dépit – genre pour de vrai – je n'ai jamais eu autant envie de retirer des points. Ok ok calme. J'essaye de lui refaire le geste parce que le gosse est en panique je crois qu'il hyperventile et HALLELUJAH IL A COMPRIS. Je me lève – sans le remercier, désolé, pas le temps – et presse le pas pour retrouver vers mon cavalier dramatique. Je passe au travers de la foule, esquive les regards, ne suis plus d'humeur.
Je ne force pas, me tiens à une distance raisonnable.

J'étais comme toi, y a quelques temps. On me tournait au ridicule, on se moquait de moi. Alors je devenais violent, détestable. J'en étais venu à me demander si je ne me détestais pas plus que les autres ? Je soupire. Je n'aime pas vraiment m'ouvrir ainsi et trouver mes mots est une véritable galère. Mais je ne trouve que ça pour lui faire comprendre que je ne lui veux pas de mal. J'ai appris à détourner mes faiblesses et à en faire quelque chose d'amusant. A prendre les choses à la rigolade. J'ai appris à me forcer à sourire et maintenant ça fait parti de moi, c'est comme ça. Enfin... Je me racle la gorge et regarde un point sur le mur le plus proche. Tout ça pour te dire que je ne cherche pas à te vexer. Et que je sais qui tu es. Ce que tu veux être. Je suppose que c'est difficile de le concevoir, mais je te comprends. Tu t'imagines que j'ai toujours été un grand con comme aujourd'hui ? C'est faux, Caelum.

Je croise les bras. Je ne cherche pas à lui expliquer que ce que j'ai vécu est pire que lui. C'est sans nul doute faux. Je ne sais rien de lui mais je crois qu'il ne sait rien de moi – encore moins, même. Alors parfois, il est bon de rappeler que je suis plus qu'un idiot.

Je sais que tu pourrais me tuer en un coup de baguette. Mais je sais aussi que tu pourrais me sauver de la même manière. J'abuse sans doute, t'es pas vraiment habitué à... mon caractère, au final. Personne ne l'est. Mais je t'aime bien et c'est dommage que les choses doivent se passer ainsi à chaque fois. J'suppose qu'on va laisser un peu de distance. Mine de rien j'ai dû demander à un élève de me filer un coup de main à cause de toi ahah.



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
23.01.17 19:57

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Je traverse la foule d’un pas rapide, bousculant sans doute la foule pour pouvoir pénétrer dans ce foutu château rapidement. Je domine de quelques têtes les plus petits, certains me reconnaissent et me saluent, je réponds d’un coup de tête rapide, je sais pas trop s’il s’agit d’élèves ou alors de connaissances, puisque je le ne les regarde pas plus d’une seconde en entendant mon nom et répond tout aussi rapidement. Je monte rapidement les marches et je cherche à esquiver le crieur en collerette que ces crétins ont placé à l’entrée. C’est qu’il me chier avec ses « il vous faut un masque pour pouvoir entrer ». J’ai pas l’intention de camper ici en attendant qu’Atlas finit par retrouver l’usage de sa langue et me retrouve ici. Je fixe mon costume et songe un instant à en déchirer pour me faire un masque sommaire – un bandeau en réalité, un putain de bandeau qui vaudrait quelques mornilles de trop. Je me dis que j’ai pas que ça à faire et que c’est chiant, alors je crois que je vais juste forcer le passage ou en voler un à un élève. Parce que ça commence à me courir un peu cette histoire.

Mais à la place j’entends une voix familière – déjà ? – je grogne et je fixe durement le portier. Qui ne semble plus si enclin à vouloir me barrer le chemin, tout à coup. Je fais quand même volte-face. Je me rapproche quand je constate qu’il n’ira pas plus loin. Je trouve qu’on attire trop l’intention alors je descends les escaliers pour essayer de l’attirer à l’écart. Je ne sais pas pourquoi il se sent obligé de me raconter son histoire, mais je suis pas très certain que le faire en plein milieu de la foule soit une bonne chose. De l’extérieur je sais de quoi ça à l’air et je n’aime pas vraiment les regards inquisiteurs autour de nous. Il semble qu’il ne bougera sans doute pas et me tenir devant lui lui évitera de hausser le son de sa voix. J’espère.


J’essaie de trouver une quelconque logique dans ses mots, un fil rouge dans l’histoire pour la relier à la mienne ou alors à ce qu’il vient de se passer, mais c’est assez difficile et flou. Je continue de le fixer, sans jamais ciller ou daigner l’interrompre je crois que ce n’est pas le genre de discours qu’on interrompt. Je n’ai jamais sous-entendu que sa vie était facile. Je crois qu’il est ce qu’il est et que ça n’a pas d’importance, mais je sais que les gens sont trop enclins à taxer de monstrueux ceux qui sont différents. Parce qu’ils ont peur. Je sais que j’aurai pu être un de ceux qui s’en prenaient à lui – gosse j’étais encore plus con et je croyais que le monde m’appartenait alors que non – d’une certaine manière, en faisant des blagues sur sa taille. Mais je sais que j’aurai été aussi un de ceux qui viennent faire leur fête à ceux qui poussent trop loin. Pas particulièrement parce que je suis un défenseur de la veuve et de l’orphelin, mais justement parce que je le suis pas et que moi aussi on m’a déjà bien fait chier à cause de ma mère – quoi que j’ai jamais compris si c’était sa mère ou son père le géant dans l’affaire et j’avais pas non plus besoin de le savoir – alors ben je serais sans doute venu casser la figure à ceux qui abusaient. Et puis les autres jours j’aurais peut-être essayé de lui balancer deux trois vannes sur tout et n’importe quoi, pour rire avec lui pas contre lui, avant de recommencer à insulter un autre jour. Mais pas que lui. Beaucoup trop de monde en réalité. J’en ai toujours voulu au monde d’avoir fait de moi ce que j’étais, sauf que l’auto-dérision ça fait parti de ce que je suis depuis beaucoup trop longtemps pour être taxé de méchant serpentard. Je me gratte la nuque. Mais bon. Quand il était en septième année j’étais en première année et cette année-là n’avait pas été la plus facile pour moi.

Tout ça pour en revenir à lui, en train de me dire qu’il m’aime bien et que je – plus ou moins – flanque tout par terre parce que je me méprends sur ses intentions et ce qu’il pense de moi. Je fixe son visage. J’imagine bien qu’il ne parle pas de distance physique et qu’il espère qu’ainsi la soirée sera pourra plus ou moins reprendre et se poursuivre plus ou moins bien. Je pousse un soupir qui ressemble à un grognement. Je me frotte le sommet du crâne et le contourne. Ma première idée et de foutre le camp plus vite et de le laisser s’y amuser. Je me connaissais et je sais aussi que j’y suis beaucoup dans les ratés relationnels de ma vie. Parce que je suis de ces gens qui se foutent en colère trop facilement, qui s’amusent trop facilement à aller trop loin, qui se ferme trop, quelqu’un avec une grande fierté qui déteste se sentir rabaissé, mais qui rabaisse les autres.

Généralement je fais même plutôt exprès, parce que les gens c’est chiant et j’aime pas faire des efforts et que c’est encore plus chiant de devoir s’excuser ou alors de reconnaître des tords. Ce genre de trucs fondamentaux quand on est comme moi et qu’on s’amuse plus ou moins à casser les gens pour s’amuser. S’excuser, recommencer et ainsi de suite. Sauf que je suis pas du genre très doué pour être désolé et que c’est le problème. Je suis pas désolé de l’avoir mis à genoux et de l’avoir abandonné au milieu de la foule, la langue bloquée – non c’était même marrant, d’ailleurs j’esquisse un sourire en y repensant et je suppose que ce n’est pas exactement le meilleur moment – et même si c’était rabaissant je sais très bien que je recommencerai plus tard. Et que je trouverai pas ça non plus trop grave. Et qu’est-ce qu’il fera quand il va s’en rendre compte. Je suis pas certain qu’il se lance à ma poursuite à chaque fois – très objectivement il ne devrait pas perdre son temps comme ça – et je ne sais pas très bien comment lui faire comprendre.

Je sais que j’apprécierais pas qu’il fasse de même avec moi et que je viendrai pas lui courir après direct. Non, moi j’ai besoin d’un peu de temps pour soigner ma fierté, mais généralement j’arrive bien à le faire et je sais que je rirai de moi autant – parce que la situation est drôle quand même – et que je reviendrai parce que je sais bien que c’est pas un mauvais bougre et qu’il est plus moins marrant et que je l’aime bien aussi. Sauf qu’encore une fois c’est bien le problème. C’est pas une situation très habituelle pour moi et je suis pas habitué à faire tous ces rituels sociaux. Je me retourne et je lui donne un coup de pied dans le tibia.

 « File-moi mon masque on a pas toute la soirée. Et je te conseille de mettre le tiens parce que sinon ils nous laisseront pas passer. » Je récupère le mien sans lui demander. Et comme j’imagine que c’est pas forcément très clair – mon comportement et ce que je raconte lui chope le bras et je le traîne – c’est possible – vers les escaliers.  « Je sais que c’est pas très évident et que t’as pas l’habitude de mon caractère et que ça doit être chiant. T’es plutôt chiant dans ton genre aussi, je tiens à dire. » Je lui lâche le bras arrivés devant les escaliers.  « Je te laisse quand même une chance d’entrer sans moi, parce que je suis pas du genre à te raconter une anecdote sur moi en espérant que tu me pardonnes. Et que tu risques de regretter encore de m’avoir invité ici. » Je me frotte la tête.  « Enfin je suppose que tu t’attendais à quelque chose comme ça. Un peu quand même. Je suis quand même capable de me tenir et j’estime que j’ai quand même une grande tolérance, toi aussi j’en doute pas. » Je soupire encore et je réajuste mon masque même s’il n’en a pas vraiment besoin.  « Je supporte plutôt bien tout. Ou presque. Juste m’infantilise pas, ça se passe jamais très bien avec ça. » Je me rapproche de lui.  « Longue histoire et je crois que tu peux me mettre sur la liste des types qui ont des problèmes avec leur mère et qui se comportent comme des connards dès qu’on les titille là-dessus. » Pas besoin d’aller voir la psy scolaire pour le deviner.  « Mais le reste du temps tu sais aussi que je suis super marrant comme type. Non ? » Je me permets de hausser l’épaule pour dire :  « Et c’est quand même marrant le coup du bloclang, non ? » Si un jour on m’en balance un à la tronche je saurai de qui ça vient.   
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
23.01.17 20:52




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Tandis que son masque me file des mains, je ne suis pas certain que Caelum ait compris un instant ce que je viens de dire, de faire, d'avouer. Une part de moi se vexe tandis que je l'écoute présenter un semblant d'excuse – ou tout du moins des faits qui peuvent justifier ses actes et ses mots. Je reste à l'écouter, silencieusement. Je n'ose pas l'interrompre et je finis par me résoudre à ceci : je savais très bien ce que je faisais en l'invitant. Je ne peux m'empêcher de penser que je peux être capable de le laisser libérer ce qu'il a sur le cœur si seulement j'étais capable de gratter cette barrière bourrée de fierté qui l'encercle. C'est difficile de percer la glace avec ses ongles et je sais qu'à l'usure cela finira par me rendre fatigué et désespéré. Mais même sans espoirs je crois que la curiosité me poussera toujours à aller jusqu'au bout. Je sais que je suis un imbécile, et têtu qui plus est. C'est aussi sans doute pour ça qu'on s'entend bien, lui et moi ? Si je peux considérer cela comme « s'entendre bien », évidemment. Nous sommes deux opposés et pourtant.

J'ai bien conscience de ne pas être quelqu'un de facile à supporter et je crains que cela me fasse défaut un jour – avec lui, surtout. Je ne connais pas Bones depuis bien longtemps, à peine quelques mois mais je n'ai jamais passé autant de bons moments avec un collègue. Et perdre ça ne me mettra pas aux frontières de la dépression mais plutôt au sentiment de vide pendant un temps. J'ai la chance d'être quelqu'un d'assez versatile et je guéris vite de mes blessures mais je n'ai de cesse de me demander ce que ça me ferait si un jour il finit par me planter au milieu de Poudlard avec des adieux.

L'idée en elle-même ressemble à un vieux feuilleton à l'eau de rose et très vite je me chasse de toutes ces images qui peuvent nous être dégradantes. Il y a des moments où j'arrive à être sérieux, oui. Comme maintenant. Ou c'est plutôt mon semblant de fierté qui parle et pense ? Cela ne m'étonnerait pas. A vrai dire, je n'ai jamais été traité aussi durement et c'est assez difficile à encaisser mais je m'en sors pas trop mal. Je crois.

Alors, quand il a finit de parler, je ne souris même pas à sa boutade. Elle me passe au-dessus. Je mets le masque contre mon visage à mon tour. J'ai la tête à autre chose. Je prends une grande inspiration et le fixe sans ciller. Me baisse légèrement, me penche vers lui. Mon ombre le dévorerait presque si seulement je tenais à avoir un air menaçant – mais il n'en est rien.
Il est temps que je lui dise. Ca me traîne dans la tête, même sur le cœur, depuis un moment maintenant. C'est après quelques longues secondes que j'avoue :

T'imagines même pas combien j'ai envie de te gifler.

J'ARRIVE PAS A GARDER MON SERIEUX PRRFFFT du coup je pouffe de rire mais j'essaye de me retenir et ça me fait un vieux bruit dans le fond du nez EW.

Je lui donne une tape légère et amicale dans le dos sans chercher à continuer cette conversation. De toute façon, j'ai compris : peu importe ce que je peux dire, il n'en fera qu'à sa tête. Je ne suis pas sûr que mes mots aient un quelconque impact sur lui et – ah. Tant pis. Ce ne sera pas la première fois. Je suis plutôt le genre de type qu'on écoute pour rire pas pour autre chose. Sinon ça rentre par une oreille et ça en ressort de l'autre.

Ca sert à rien de te justifier avec moi. Tu es comme tu es. Je t'accepte comme ça mais comprends bien que des fois je ne suis pas un punching ball. Et oui, je t'ai invité à mes risques et périls. C'est pour ça que je te cours après, enfin.

Un sourire creuse mes joues tandis que je reprends la route vers l'entrée de la salle principale dans laquelle se déroule le fameux bal. Je ne cherche pas à le traîner à mes côtés, à le tenir par le bras ou la taille. Je crois que j'ai compris que je ferai mieux de me tenir ce soir. Tant pour ma fierté que pour la sienne – qui doit être lourdement bafouée puisqu'il est quand même venu. C'est vraiment moins pire que de faire mon esclave pendant une semaine ? Roh franchement.
Le crieur hurle nos noms ET ME DEFONCE LE TYMPAN AU PASSAGE. Je lui lance un regard de killer quand il finit de faire son job – c'est triste quand même – tandis que la plupart des visages se tournent vers nous. Ah oui, forcément, deux profs qui rentrent en salle ça casse tout – je ne sais pas dans quel sens du terme.

L'espace d'un instant toutes mes pensées un peu sombres s'évaporent. La musique et les beaux costumes me mettent des paillettes dans les yeux et KFJDJKF c'est tellement beau j'ai envie de laisser une petite larmichette couler. Mais pas devant Cae. Non.

Je m'avance un peu pour m'écarter du passage et n'essaye pas vraiment de rejoindre la danse. Je ne lance même pas un regard à mon cavalier. Je crois que je suis en train de bouder. ARGH. Non non non grandi bordel Atlas kjsdnfjsd


A ta santé, Bones.

Je choppe un verre de champagne sur le buffet derrière nous et m'enfile la coupe d'une gorgée. Fiou. J'espère que cela me fera oublier TOUT CE QUI S'EST PASSE AVANT DUH.

Tu bois et tu danses après ou tu danses et tu bois après ? Ahah.

Pitié que l'alcool fasse passer cette maudite soirée.

Pourquoi je deviens si aigri tout à coup ???? dsqfjks



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
25.01.17 16:44

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Je me demande pas une seule fois ce que ça ferait de se faire planter à l’entrée. Pas une seule fois en fait, même pas quand je lui balance peut-être trop rapidement que ce qui c’était passé était vraiment. Bien sûr que ça ne l’était pas vraiment sur le coup. Bien sûr que j’ai peut-être exagéré. Peut-être aussi qu’il attendait autre chose après cet émouvant témoignage, cette confiance qui sort un peu de nulle part et ces mots qu’on dit le coeur ouvert en espérant qu’ils atteignent leur cible. Sauf que je suis pas le bon gars pour ça. Je le sais, les gens se confient pas à moi et je m’en suis jamais plaint. C’est comme si j’étais la personne la plus encline à partager quoi que ce soit. Non.

La vérité c’est que je sais pas quoi en faire de tout ça. Il est bien gentil, mais je sais pas quoi dire et faire d’autre que rester moi – celui qui prend jamais vraiment les trucs au sérieux et qu’on a envie de frapper quand il ouvre la bouche – et c’est tout. J’ai pas le temps de chercher quelque part dans ma tête une réponse plus approprié, j’ai pas envie de sécher longtemps devant lui qui attend les yeux brillants une réaction et des mots qui me feront passer pour quelqu’un de compréhensif ou de pas si con que ça – ça fait presque une trentaine d’années que je joue au con, c’est difficile de pas le faire - , ouais quelque chose qui rattraperait tout et qui laisserait plus vraiment de malaise pourrir l’air et le silence. Mais y’a trop de monde pour réfléchir. Trop de monde pour prendre le temps. Trop de monde pour balancer ce genre de choses, d’ailleurs, c’était vraiment con, hein. Et j’aime pas ça les trucs bondés, les trucs où on te regarde seulement quand t’as pas envie d’être vu et le reste du temps je préfère dominer la foule et rire des réactions. Là y’a rien d’autre qu’un échange de regard embarrassé et ça me fait chier.

C’est au moment où il dit qu’il a vraiment envie de me gifler que je réalise qu’il va peut-être me planter là – et bon, c’est moi qui lui ait proposé, mais ça serait con tout de même qu’il le fasse – et que je vais sans doute repartir tout seul comme un con. Je dis :  « ça aussi on me le dit souvent. » même si la gifle arrive souvent avant la menace. Il me fixe. Je le fixe. Plus que le silence et rien d’autres pendant quelques secondes. Je me frotte la tête. J’ai rien de moins intelligent à dire et protester. Alors j’attends.


Puis finalement il se met à rire, c’est très nasale, mais c’est un rire. Et je suis pas persuadé que j’y suis pour quelque chose ou que mon humour ait agi à retardement – je sais que nous n’avions pas le même – mais le fait est qu’il me tape dans le dos – et manque de me faire m’aplatir par terre outch merci – ce qu’il dit ensuite n’est pas très drôle. J’arque mes sourcils et le fixe, les yeux plissés. Bien sûr que je sais qu’il n’est pas un punching ball, je risquerai pas mes – mon- poing dessus. Et j’ai même pas encore commencé à être méchant avec lui. Je grogne et hausse l’épaule. Il s’avance totalement souriant – même si là encore j’ai du mal à savoir ce qui lui donne envie de sourire. On entre, moi à droite, lui à gauche, le plus loin du crieur et de sa collerette que je risque de lui faire bouffer s’il me relance son regard goguenard – on me l’a fait pas à moi, je suis un spécialiste – et que je trouve qu’on s’est déjà fait assez remarqué.

J’avance vers le buffet et j’essaie de retrouver les coupes sans alcool dans ce bazar pendant que Atlas s’extasie sur le décor et je ne sais quoi encore. Les froufrous et les trucs brillants c’est pas vraiment mon truc et je dois faire ma réserve de boissons qui ont l’air alcoolisées, mais qui ne le sont pas réellement. Est-ce qu’ils avaient de l’eau gazeuse ? Ça passera pour du champagne s’il n’approche pas trop son nez de mes coupes. Il veut qu’on porte un toast – putain déjà ?? - à ma santé, mais je ne sais pas si c’est ironique et s’il me fait toujours la tronche. Je soupire et attrape un verre de … je ne sais pas quoi et je trinque.  « à la tienne. » Il avale le contenu de sa coupe, j’ose à peine tremper mes lèvres dedans. Je renifle et fait une grimace. Fait chier. Alcoolisé. Je dépose la coupe à peine entamée sur un plateau et je reporte mon attention sur la piste de danse.  « Avec un seul bras ? Je suis peu limité question danse si tu vois ce que je veux dire.. Je suis pas très assoiffé pour le moment. On peut aller sur la piste si tu veux, mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir te suivre si les pas sont trop élaborés. Je peux me suspendre à ton bras, si tu veux. Et bouger plus ou moins en rythme. Mais je doute que ce soit très gracieux. Tu peux aller demander à une de tes élèves ou alors une des sorcières sur le côté. Je garde ta place près du buffet au chaud t’en fait pas. » Je lance en désignant une table à droite.   
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
25.01.17 17:44




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



L'atmosphère devient peu à peu plus gênante, mais dans le sens dans lequel nous sommes lui et moi habitués. Je suis presque à dire qu'être nu face à lui ou vice versa est nettement moins pire que la vieille sensation amère qui m'habite en ce moment. Je le fixe du coin de l'oeil, visiblement pas près à boire comme un trou à l'inverse. J'avoue l'avoir imaginé comme bon vivant, mais je me suis trop fié aux apparences visiblement. Je suis content d'être dans un endroit aussi bondé. On est là mais on même temps, pas vraiment. Personne ne fait attention à notre présence et cela nous permet de nous saouler en toute innocence, loin des regards indiscrets – quand bien même nos centimètres nous trahissent urgh, il suffit qu'on finisse par ramper par terre que tout le monde nous remarquerait.

Caelum prétend ne pas pouvoir danser à cause de son bras et j'en roule des yeux, puis soupire avant de reposer ma coupe – hésitant à en prendre une seconde, mais m'abstiens.

Du moment que tu as deux jambes tu peux parfaitement danser.

Je m'approche de lui et le prend par la taille discrètement en me déhanchant de la même manière. Je pouffe de rire mais l'humeur n'y est pas totalement – j'ai vraiment la trouille de me reprendre un coup de baguette qui risquerait d'être bien plus honteux encore que le précédent URGH.

Et je passe mon tour, fricoter avec les élèves c'est pas mon truc. Je sais que je risque de te manquer si je m'éloigne en plus. Pire encore... Tu pourrais être jaloux.

Je lâche ses hanches et lui donne un petit coup de coude amical et mdr je me prépare déjà à esquiver son regard noir OU L'EVENTUEL AVADA KEDAVRA QU'IL A EN TETE LA TOUT DE SUITE.

Bon si ça te gêne écrase moi le pied et pars. Mais genre me hurle pas dessus devant tout le monde.

Je remets mon masque sur le bout du net et le tire par la manche pour l'amener un peu plus vers la piste – mais pas trop. Je ne suis pas un mauvais danseur, je crois. Pas un expert non plus mais quand on vit en ermite au fin fond du monde sorcier on tue le temps comme on peut. Alors tu mets ta main là... Celle qui le peut Je prends son poignet sans l'y forcer et pose sa main au niveau de ma taille. Moi une main sur ton épaule... Et je prends l'autre. J’exécute mes dires je vais mourir wxjknwkd heureusement qu'il ne sent rien au niveau de ce bras, ça laisse un semblant de distance entre nous. Je crois.

Et le tout c'est de pas se marcher sur les pieds. On arrête là ou pas ?

DIS OUI PITIE JE ME MEURS KDNFJKND



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
25.01.17 21:10

Au bal, au bal masqué ohé ohé
J’en suis presque à le pousser vers la piste de danse pour que je puisse faire tranquillement mon marché parmi les coupes. Parce qu’il est hors de question que je passe cette soirée sans faire semblant de boire un peu. Ma réputation en dépendait plus ou moins – et je ne voulais surtout pas qu’on finisse par dire que Monsieur Bones ne sait pas tenir l’alcool – mais s’il était dans le coin je ne pouvais pas fureter à mon aise. Sauf qu’il ne s’en va pas. Persiste et me dit que je peux danser si j’ai deux jambes. Je fixe mes deux jambes en question. Depuis combien de temps n’avaient-elles pas servi pour ce genre d’activité. Ce n’est pourtant pas elles qui me faisaient douter de cette affirmation, mais à quoi cela servait-il si je n’étais même pas capable de lui attraper quoi que ce soit en retour ? On aurait l’air de deux con tous les deux et je ne tenais pas particulièrement à lui infliger ça.

Je suis sur le point de répliquer quand il m’attrape la taille. Je lève la tête et le fixe tandis qu’il essaie de me montrer – je crois – qu’il sait encore se déhancher. Je reste totalement droit et le fixe, un sourire sur les lèvres. Peut-être qu’il essaie à sa manière de rattraper la soirée. Ou alors le champagne lui monte à la tête et il a oublié la spectaculaire – enfin non pas spectaculaire - engueulade d’il y a quelques minutes ? Je décide de faire un effort et je me contente de ne pas faire trop de commentaire sur ce qu’il fait et particulièrement sur sa façon de se déhancher. Il finit par m’indiquer qu’il ne compte pas fricoter avec les élèves. Je réponds en haussant un sourcil :  « Je ne disais pas ça dans ce sens-là. » Suivi d’un soupir plus amusé que las quand il soutient que je risque de m’ennuyer et d’être jaloux.  « T’en fait pas pour ça, je suis pas totalement désœuvré j’ai de quoi noyer ma peine.  Va t’amuser.»

Il lâche ma hanche. Et je pense que nous en resterons là, parce qu’il faut que j’aille dénicher l’endroit où ils planquent l’eau plate, mais à la place il me donne un coup de coude de demi-géant en plein dans les côtes. Je grimace encore et j’essaie de le tuer des yeux un minimum parce que je m’apprête à lui dire qu’il risque de plus sentir grand-chose entre les jambes s’il persiste a essayer de me tuer, mais il m’esquive superbement. Je hausse un sourcil. S’il passait son temps à faire ça toute la soirée ça risquait d’être gênant. Et d’ailleurs l’atmosphère est toujours un peu lourde. Disons que c’est l’insouciance d’Atlas qu’il manque et qu’il n’a pas l’air d’humeur à l’être. Ou alors il hésite, il ne sait pas trop comment gérer mes petites sautes d’humeur. Je lève les yeux au plafond. S’il pense que moi je sais gérer les siennes.

 « Je vais chercher un truc par l- » Je commence, sans pouvoir terminer, parce qu’il m’emmène en tirant sur ma manche, tout en précisant qu’il préfère que je lui écrase les pieds plutôt que je lui hurle dessus. Moi qui commençais à croire qu’il aimait ça.


En réalité, nous n’avançons pas tant que ça. Près des danseurs, mais pas assez pour nous y noyer – et puis de toute façon je doute que ce soit même possible, puisque nous ne passons pas réellement inaperçu. Il est beaucoup trop grand. Je suis beaucoup trop moche. Chacun son truc. Nous sommes pourtant loin pourtant des gens massés autour des tables et qui ne semblent pas vraiment savoir ce qu’ils font là. Alors je pense qu’on peut affirmer que nous sommes quelque part entre l’ennui et l’insouciance. Entre les deux.

Je lève les yeux, interrogateur et le fixe, ma main se retrouve sur se hanche. Il récupère ma main droite et je soupire parce que je comprends pas où il veut en venir.  « Qu’est-ce qu’on est en train de faire, là ? » Je demande, un peu impatient. Et puis c’est en cessant de fixer son visage que je comprends. Quand mon regard s’arrête sur mon bras inutile. Et il faut que je regarde deux fois pour être certain de ne rien imaginer. Il tient ma main dans la sienne et c’est comme si d’un seul coup je n’avais rien perdu dans ce fichu brasier. Comme si mes deux années de rééducation n’avaient jamais existé ou alors le diagnostic erroné. J’oublie de respirer un peu, avant d’écarquiller des yeux.

Je sais qu’il me parle et que je devrais répondre, mais j’ai les yeux toujours rivés sur ma droite. Je tente de bouger mes doigts entre les siens, c’est la seule chose que je puisse faire avec ce bras-là. Des petits soubresauts si je force pour que mes phalanges daignent montrer un semblant de vie. Ou alors ce sont des spasmes musculaires et je n’arrive plus à rien. Ma bouche s’écarquille un peu elle aussi. Je ne sens pas sa main dans la mienne. Je m’y attendais un peu, puisque ça fait deux ans que je ne sens plus rien, de ce côté. À vrai dire c’est l’absence de sensation qui me fait douter, était-ce vraiment en train d’arriver ? Et même si ce n’est pas moi qui initie le mouvement, après-tout quelle importance ? Ce que je sais c’est que mon bras mort ne le semble plus. Ce que je sais aussi c’est que je n’avais jamais imaginé qu’il pouvait se trouver là, un jour, dans une autre main. Je ne sens rien du tout, mais c’est tout comme. Je crois que je pourrai presque me rappeler de ce que ça fait.

 « Je peux danser. » Je dis tout bas, mais c’est un murmure plus ou moins incertain, incrédule aussi.  « Je peux danser. » Je répète un peu, toujours trop abasourdi. C’est con à dire et à entendre, mais je pensais ne plus être capable de le faire. Danser avec quelqu’un. Danser. Tout simplement. c’était sur la liste des choses qui m’étaient inaccessibles.  « T’as vu ça Atlas, je peux danser comme ça. » Je dis comme si c’était mon idée. On ne bouge pas et je crois que c’est parce que je suis un peu figé sur place.  « Bien sûr que je peux danser. » Je dis plus renfrogné. À moi-même pas à lui. Je me passe la main sur le visage et je remets ma main sur sa hanche.  « Bon et après ? » Je me racle la gorge.  « Après. On fait quoi ? »  
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