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 how high the moon (caelum)

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Atlas Pendragon


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how high the moon (caelum)
27.01.17 22:06




 
HOW HIGH THE MOON



Je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’aurais vraiment dû la boucler, cette fois-là. Une partie de moi (surtout celle entre mes cuisses e r m) hurle de désespoir. Je ne suis pas un homme centré sur sa vie sexuelle si bien que je me rappelle à peine de ma dernière histoire avec un autre garçon - ça n’avait duré pas plus d’une semaine. Alors oui quand on me taquine, quand on m’embrasse, quand on me fait des propositions tendancieuses, je n’arrive pas à lutter. Enfin. Preuve que si, que j’ai encore un minimum de conscience et de respect envers mes principes mais merde. Je regrette un peu, je l’avoue.
Et d’un autre côté, je serai éternellement reconnaissant à Caelum pour avoir mis une barrière malgré lui. Lorsque nous nous sommes détaché, j’ai comme dessaoulé d’un coup. Je me sens plus vide que jamais, et pas dans le bon sens du terme. Je réalise alors que, sans vraiment le dire, je venais d’étaler une partie de mes sentiments devant lui. Sans qu’il y réponde. Ou si, de façon plutôt négative. Erf. Ca fait plus mal que prévu.

Je ne réponds rien à ses propositions. Elles me paraissent soudainement un peu plus terne et j’essaye de positiver en me disant que rentrer chez moi seul aurait été plus déplaisant. Il s’en va et je fixe le mur comme un imbécile et, alors que je m’apprête à ramasser ma bouteille, il lance que j’ai vraiment de la chance parce qu’il m’aime bien. Alors là.

Je ne suis pas certain de comprendre ce qu’il insinue par là, ça me fait pas mal spéculer sur la question. Je le fixe s’éloigner et disparaître dans le fond de la grande salle à la recherche de quoi nous abreuver pour terminer cette soirée pour le moins… particulière. J’ai le coeur un peu noué. C’est vraiment bizarre.

**


BAM PUTAIN D’ENCADREMENT DE PORTE FJDSJFDSJHB POURQUOI C’EST SI BAS ?????
Je me frotte le front et rentre dans la chambre de Cae et m’arrête en plein milieu, serrant les dents parce que même si je ne me suis pas assumé je VIENS DE ME DEFONCER LE CRANE. POUR DE VRAI.

Il fait sombre ici. Ca tombe bien, mes yeux sont quelque peu douloureux.
Je m’assieds sur bord du lit, le visage dans mes mains. L’alcool s’est dissipé mais je préfère prétendre que non plutôt que d’avouer que j’ai le moral dans les chaussettes.

Merci. Dis-je tout bas. Pour mes principes. Tout ça. J’ai été con d’imaginer que ça se passe autrement, après tout. Cae n’est pas le type à avoir des sentiments. Pas comme ça, du moins.
Enfin peut-être.
Putain ça me saoule j’y comprends rien.

Je lui prends la bouteille des mains et y rapporte le culot à ma bouche. Une, deux gorgées. Trois, finalement. Je grimace. C’est fort.
J’attrape ma cravate pour la défaire pour de bon et la glisser dans ma poche.

Je sais pas jouer aux cartes j’te préviens tout de suite. Et d’ici cinq… Allez, six gorgées je vais plus être capable d’aligner trois mots correctement. Je soupire et me laisse tomber en arrière sur le lit.

J’espère que tout ce qui s’est passé ne changera rien… par la suite. Ce serait con de tout gâcher alors que bon. Je te considère comme un ami proche.

J’ai le ton maussade et le regard effacé. Alors Bones tu me proposes quoi pour finir cette soirée en beauté ?




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Caelum D. Bones


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Re: how high the moon (caelum)
28.01.17 0:33

bienvenue dans la friendzone mon ami
Je sais pas comment je réussi cet exploit. Je ne savais qu’il me restait autant de volonté. Je pensais qu’elle s’était envolée avec le reste depuis longtemps. Seulement voilà, il m’est arrivé de croire ce soir que je me sous-estimais et que j’étais capable de beaucoup de chose. Par exemple, j’ai réussi à ne pas l’étrangler ce qui est déjà un exploit. J’ai aussi réussi à ne pas le plaquer contre le mur en revenant, aguiché par ses yeux éperdus de danseuse étoile abandonnée. Ce qui est là encore un autre exploit. Mais encore mieux, j’ai appris que j’étais capable de sacrifier beaucoup de mon estime pour ces yeux là, mon estime et aussi ce qui faisait de moi quelqu’un de totalement égocentrique. J’ai l’impression que ça fait mille que ça ne m’était pas arrivé. De faire passer les besoins d’un autre avant les miens. Et même si j’en ressens encore la peine très bas, j’ai une espèce de satisfaction dégoûtante sur les lèvres. Un sourire bien trop mièvre.

Le fait est pourtant que ce soir, j’ai essayé – après qu’il m’ait accordé une seconde chance – de faire passer ses besoins avant les miens. Pour une raison assez ridicule je dois dire. Je voulais qu’il passe une bonne soirée en ma compagnie. Je ne voulais pas qu’il m’abandonne sur la piste de danse après deux trois actions et paroles blessantes. J’ai été aussi un peu égoïste derrière une tenture quand je voulais lui offrir quelque chose d’important. Et finalement c’est peut-être moi qui en ai profité le plus. J’aurai pu être mille fois plus cruel quand il m’a dit que ces choses-là avaient des significations, j’aurai pu bafouer tout ce qu’il lui importait. Mais j’ai réussi à me taire, à ne pas céder quand j’aurai pu. Tellement pu.

Mais je sais que j’aurai fini par le regretter, quand demain de nouveau sobre il se serait rétracté, quand il se serait mis à geindre et jurer qu’il ne voulait pas que ça se passe comme ça. J’ai connu assez de lendemain de soirée pour ne pas savoir comment ces choses-là se terminent. Et je ne voulais rien terminer. Et même s’il me fait suer et qu’il est l’être le plus agaçant – et de loin – que j’ai rencontré il m’a seulement fallu penser : Et s’il ne revenait plus après-demain pour trouver des raisons supplémentaires de ne pas profiter de lui.

Et je devrais râler, d’ailleurs je fais semblant, sur le chemin, mais en réalité il y a quelque chose de plus léger quelque part, en plein milieu de front, dans mon thorax. Comme si les vieux schémas de mon moi incapable de danser, incapable de ne rien casser commençait vraiment à devenir quelque chose de plus. Quelqu’un qui est en capacité. Qui n’est pas condamné à rejeter le monde. Et je dois bien concéder que c’est la faute de cet imbécile qui garde la bouche fermée. Il a ouvert un océan de possibilité devant mes yeux.

[***]

Et c’est étrange à penser. Perturbant aussi. Et je ne peux me défaire de l’impression que je ne sais pas comment tout ceci est seulement possible. D’avoir trop de choses plus difficiles et plus profondes aussi à exprimer et comprendre, quelque part. Mon vieux palpitant semble avoir retrouvé du rythme quand plus rien n’arrivait à m’exciter, à m’étonner aussi. Seulement voilà. C’est très bien, tout ça, mais je ne sais pas pourquoi. Et c’est une question qui me démange le cerveau, me donne envie de me gratter l’arrière de la tête. D’y réfléchir et d’y grogner cent fois. Je n’y comprends rien.

J’ai du mal à concevoir pourquoi je suis aussi gentil avec lui. Il m’a fait faire des choses bien ridicules. Il m’a cassé les pieds. Sauté dessus deux fois pour m’écraser et me chatouiller à mort. Il m’a fait plonger dans un lac en hiver, il m’a traîné dans un bal ridicule, m’a traîné involontairement dans un magasin de porcelaine, m’a fait acheter des fringues ridicules que je ne porterai jamais plus. J’ai été énervé, j’ai été insulté, j’ai été trop de fois chahuté, j’ai été aussi malmené par ses grandes mains, ça ne m’empêche pas d’être là. Ça ne m’empêche pas de le suivre, même s’il se tait toujours, même quand nous sommes dans les escaliers et d’attendre. Et je ne sais pas réellement ce que j’attends, mais j’ai fini par comprendre qu’il menait plus ou moins tout nos échanges. J’attends qu’il daigne… Je sais pas trop en fait. Et ça m’énerve. IL m’énerve. Je soupire. Mais je sais que je suis mauvais menteur et que ça me plaît. Alors je suis là et j’attends.

[***]

Sa tête se cogne contre l’encadrement, je me mets à ricaner derrière. Son grognement est la seule chose que j’ai entendu depuis … Je ne sais combien d’éternité de silence et ce simple bruit me rassure un peu, parce qu’on ne sait jamais réellement ce qu’il se passe dans la tête d’un Atlas. J’enlève mes chaussures rapidement. Entre temps il me remercie ; moi je hausse l’épaule, insistant sur le fait que ce n’était pas si difficile – alors que oui – et là encore j’ai un sourire immonde sur la bouche. Je vais finir par me détester moi-même à force de réagir comme un con. Il récupère ma bouteille et recommence à boire. Je le regarde faire. Je ne suis pas réellement un expert quand il s’agit de comprendre pourquoi les gens boivent, mais généralement quand ils tirent la tronche et qu’ils se mettent à descendre trop vite une bouteille c’est qu’un truc cloche.


Je le regarde faire, mais cette fois les sourcils froncés et je cherche. Je suis en train de chercher ce qui lui donne cet air grave, un peu désespéré aussi, sur la tronche. Nom d’une foutue gargouille ! Qu’est-ce que j’ai bien pu faire de travers ? Il me dit que dans six gorgées il sera plus capable de parler. Super, comme si ça allait m’aider à comprendre. Je retire la bouteille de ses mains et vais la planquer avant de revenir plus ou moins … Paumé. En fait. C’est le mot. Je comprends rien à ses petites saute-d’humeurs de princesse. Y’a encore vingt minutes il était prêt à me désaper du regard et maintenant j’avais l’impression qu’il tuerait pour ne pas me voir ou, se tirer d’ici.


Je le fixe, toujours silencieux et ce qu’il me dit ensuite… Oui. Ça doit être la pire connerie qu’il ait jamais pu dire. Qu’on m’ait jamais sorti. Et des gens pas très intelligents j’en croise tous les jours en cours.  « Quoi ? » J’ai envie de casser un truc là, maintenant, tout de suite, mais y’a rien à porté sauf peut-être la bouteille, mais ce serait un poil trop dramatique parce qu’après j’aurai envie de lui faire bouffer les bouts de verre un par un. Mais pour l’instant c’est moi qui ait l’impression de manger du verre. Alors je reste comme un con à la fixer. Puis je me dis que ce serait bien si j’allais voir ailleurs. Alors j’esquisse un pas vers la porte.  Un autre encore, lui dans mon dos.


Je me passe une main sur le visage et je réalise ce qu’il vient de dire. Encore une fois. Alors je répète :  « Quoi ? Mais… Quoi? » Je me retourne pour le fixer. J’ai l’impression d’être devenu un crapaud.  « Rien changer de quoi ? » Je vais chercher les cacahuètes qu’il me reste et je lui jette le paquet dessus.  « C’est ça. Enfile toi ça et étouffe-toi avec. » Je crois que j’en reviens pas. C’est ça. J’en reviens pas. Merde.

 « Et une fois que ce sera fini, tu seras gentil de te casser et de fermer la porte derrière-toi. » Je vais chercher ma pipe dans ma poche, mais quand j’y plonge la main je tombe sur la sienne. Que j’ai aussi envie de lui balancer dessus, étrangement.  « Tu peux même récupérer ta bouteille et te mettre minable tout seul si ça te chante. » Océan de possibilité mon cul.  « Et bouge de mon lit. » Je fais les cent pas. Et je marmonne dans ma barbe.  « Mais… mais quoi ? » Il faut que je réalise encore. Est-ce qu’il a dit que ça ne devrait pas changer quoi que ce soit ?

 « C’est la première fois que... » Je commence à m’exclamer, hargneux, l’index accusateur pointé vers lui.  « Et la dernière. Tu m’entends bien. » Je finis par dire sans vraiment savoir quoi dire. Et c’est bien la première fois que je me sens si con. Vraiment très con. Et je crois que j’ai honte.  « Et pourquoi t’es encore là ? Je sais pas ? Fais un effort un peu et fais semblant d’avoir vraiment envie de t’étouffer avec les cacahuètes. »
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Re: how high the moon (caelum)
28.01.17 1:08




 
HOW HIGH THE MOON



musique - Je me relève d’un bond. Je ne comprends pas ce qui est en train de se passer, c’est encore plus flou que tout à l’heure derrière le tenture au bal. Caelum s’énerve et je sais que ce n’est pas sous le ton de la plaisanterie. Son discours est complètement démembré mais c’est quand j’ai fini de recoller les morceaux que j’ai compris où j’ai merdé. En partie. J’écarte légèrement les bras parce que ça m’énerve de ne pas pouvoir en placer une alors qu’il me pousse dehors. Je devine que si d’ici quelques secondes je n’ai pas quitté les lieux je vais me prendre un sale sort au coin de la figure mais… Mais non.
Je ne peux pas partir comme ça. Pas en l’ayant vu ainsi. Merde je me sens con mais plus perdu que jamais. Je demeure silencieux à le regarder. Ce sera la dernière fois, dit-il. J’ai comme l’impression d’avoir cassé quelque chose.

Quelque chose que je pensais qui n’existait pourtant pas.

Je me mets désormais sur mes pieds et sans le quitter des yeux, lui attrape cette main dont le doigt me pointe. Fermement, je la tiens. Ce n’est pas doux ni plein d’envie comme ça aurait pu l’être dans d’autres circonstances. Je suis sérieux. Vraiment. Plus que sérieux.
Je n’ai même pas besoin de chercher mes mots.

J’te comprends pas, Caelum. J’suis vraiment perdu. Tu sais que t’es un gros bordel à toi tout seul ? Tu me fais douter sur absolument tout.

Mais très bien, écoute-moi et ferme-la pour une fois.

Je suis sec. J’ai l’impression d’être redevenu l’ancien Atlas. Celui qui s’enfermait chez lui en espérant ne plus à voir qui que ce soit. Celui qui trouvait de la satisfaction en dominant les autres.

Je t’aime.

J’inspire. Je tremble. C’est terrible.

Je t’aime pas « bien », pas « comme un bon ami proche ». Je t’aime pour de vrai.
Je t’aime vraiment.


Je crois que ça ne peut pas être plus évident que ça finalement. J’ai beau m’être voilé la face tout ce temps, je sais très bien ce que c’est que ce sentiment. C’est pour ça que j’aurais pu aller plus loin tout à l’heure. Jusqu’à ce que tu me fasses comprendre que c’était pas vraiment ça pour toi. Ou peut-être que si. J’en sais rien. La pression de ma main sur la sienne se détend peu à peu. Voilà. J’ai été franc. Et toi ? Yeux dans les yeux.

Mais je suppose que tu vas me répondre d’aller me faire foutre. Ou quelque chose du genre. Je ricane, sarcastique. Je le lâche pour de bon. Je regarde la porte. Songe à partir.

Non, pas sans une réponse. Même un va te faire foutre, Atlas.



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Caelum D. Bones





Re: how high the moon (caelum)
28.01.17 3:01

...
Je crois que c’est pour ça que je suis un vieux  con. Cynique, sarcastique, désagréable, connard, pas assez sérieux, pas assez gentil aussi ou même délicat. Parce que je ne veux pas que les gens s’accrochent à moi. Des gens un peu comme lui. Parce qu’ils arrivent avec leur sourire, ont l’air parfaitement sympathique, pas très vifs et pourtant ce sont les pires parce qu’ils peuvent vous arracher une partie de vous même et cracher sur des plaies déjà infectées. Sans s’en rendre compte et c’est ce qu’il y a de pire, parce qu’ils ne comprennent rien et finissent par se casser, l’impression vague d’avoir été piétiné alors qu’ils ont les premiers à broyer quelque chose. Les premiers. Ils prennent de l’espace, s’imposent, deviennent presque indispensables et finissent par se rétracter. Ils ? Juste il, dans ce cas précis.

Je ne sais pas si c’est de la colère, l’amertume– celle qui me fait devenir plus enclin à cracher sur les autres ou le vague souvenir de sa langue – ou alors quelque chose de plus incisif comme le dégoût – de moi – la honte aussi, capiteuse qui m’étreint la gorge et qui brûle dans mon index, ou quelque chose de viscéral et de nécessaire qui s’émeut et se tord. Je ne sais pas grand-chose, de ce qui a bien pu se passer dans ma tête. La sienne. Rien. Je crois que la danse m’a trop engourdi l’esprit et rendu vulnérable. C’est peut-être ce qui me donne envie de jurer mille fois un quoi devenu sur mes lèvres la pire des insultes tellement je n’ai que ça à dire et penser, un peu comme si on m’avait jeté un maléfice de confusion.

J’ai la fierté ou alors c’est ce qu'il me reste qui me fait me tenir droit. Qui me fait lui tenir tête quand je vois qu’il est toujours là. Il m’attrape le poignet. Me dit qu’il ne comprend pas. Qu’il est perdu. Que je suis un bordel. Mais il ne s’est pas regardé. C’est moi qui ne comprends toujours rien et qui suis perdu. Et mes sourcils sont pourtant équivoques. Je fais mine de ne pas ciller et j’ignore ce qu’il a à me dire, mais si ça se résume à je suis perdu et bien je le ficherai à la porte moi-même. Et d’ailleurs je devrais le faire. Je me tais. Il me demande le faire. C’est comme si nous étions plus ou moins d’accord sur quelque chose. La seule, j’imagine. Je maintiens la bouche fermée. Il continue de me fixer avec ses grands yeux et puis il me dit qu’il m’aime.

D’accord. S’il essaie de me dire qu’il tient beaucoup à moi parce que je suis un ami très important pour lui je le tue. Je le tue vraiment. Je sais que j’ai menacé cent fois de le faire, mais là je le tue avec un avada et je m’en fous des conséquences. Je ne desserre pas la mâchoire. Lui il inspire et j’ai l’impression qu’il manque d’air, sans trop comprendre pourquoi. Ses phalanges tremblent sur mon poignet. J’ai l’impression à cet instant net qu’il est fait de sucre et qu’il risque de se cristalliser si je ne bouge ne serait-ce qu’un cil. Atlas explique ensuite, il prend le temps de m’expliquer toutes les nuances de son aime à lui, suivi de je et de t’. D’accord. Il m’aime. J’entrouvre la bouche. Puis la referme. Une fois, deux fois, trois fois. D’accord. Très bien.

Je crois que j’ai trop parlé et que c’est à son tour de le faire, de toute façon je n’ai plus de mots. Je n’ai plus rien. Il a tout pris, tout volé. Je ne fais que le fixer je crois que quelque chose vient de mourir quelque part en moi, mais je ne sais pas ce que c’est. Il m’explique – et je vais finir par croire que je ne comprends vraiment rien à rien – avec ses propres mots ce qu'il s’est passé tout à l’heure. Et je sais que c’est à des kilomètres de ce que je voulais qu’il comprenne. Il relâche la pression sur ma main, je desserre le poing presque aussitôt. Mes phalanges ont des fourmillements. Il dit qu’il est franc, me regarde et je crois qu’il me demande de l’être à mon tour. Mais avant que je puisse le faire il me dit que je vais sans doute lui dire qu’il devrait aller se faire foutre. Alors je répète.  « Va te faire foutre Atlas ? » C’est sans teint, sans couleur, ma voix est trop blanche de tout à vrai dire. Mais c’est une question, pas les bons mots, je crois.  « D’accord. » Je répète, puisque c’est le seul mot qui vient quand je pense qu’il m’aime.  « Collaporta » Je range ma baguette aussi vite que je l’ai sorti. J’ai hésité un instant à le bloclang aussi, mais ça n’est pas nécessaire.

Respirer l’est plus. Déjà. Je me concentre sur ce que je devrais être en mesure de faire seul. Respirer. Penser. Réfléchir. Parler. J’ai pas besoin de mon bras droit pour faire tout ça et pourtant c’est difficile. Je reste figé. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans ma tête et dans la sienne ce doit être pire. Moins. Répondre. Je devrais répondre quelque chose qui a du sens. Pas juste oui. Pas juste non. D’abord.  « Je ne vais pas te dire va te faire foutre Atlas. » Ensuite je sais que ce n’est pas ce qu’il attend.  « Je ne vais pas dire que tu es un très bon ami aussi. Parce que ça c’est vraiment une connerie. » Je ne sais pas comment je dis les choses, comment elles passent aussi.  « Je ne vais pas dire non plus que je t’aime bien. » Parce que ça lui bousille l’esprit.  « Je ne vais pas te dire que je t’aime à la folie. » Ou alors c’est ce qui est en train d’arriver je suis fou. Juste foutu en réalité. Foutu, foutu, foutu, foutu. Il n’a pas idée. Pas idée.  « Ce que je vais dire c'est... » Je commence… Puis m’arrête avant de me frotter la tête. Ce que je vais lui dire. J’avance un peu, relève la tête, le fixe droit dans les yeux, sans ciller même une fois.

 « Je suis d’accord avec toi. »

Et je sais. Je sais très bien que ça ressemble à une blague. Une blague très étrange. Mais ce n’en est pas une. Je ne donne pas vraiment l’air de rire. Pas une seule fois. C’est très sérieux. Je suis complètement foutu. Foutu, foutu, foutu. Je répète pour essayer d’être plus clair :  « Je suis d’accord avec ce que tu dis. »  Est-ce que c’est con ? J’ai l’impression que ça l’est. Je précise.  « Sauf le dernier truc que t’as dit. » Je crois que j’ai retrouve l’usage de mes jambes et je me rapproche de lui.  « Je suis d’accord avec le reste. » Je me rapproche encore.  « Tout le reste. D’accord ?»
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Re: how high the moon (caelum)
28.01.17 10:06




 
HOW HIGH THE MOON



musique - Je t’aime.
C’est pourtant si simple. Deux pauvres petits mots et ça m’est resté sur le bout de la langue pendant des mois et des mois. Je t’aime et je crois que ça a tout changé. Chez lui, dans ses yeux et dans son esprit. Parce que tout à coup, j’ai comme l’impression de voir son visage s’éclaircir. Ce n’est pas la Lune ni même le jour qui se lève, c’est une autre forme de réveil. Si lui doit avoir l’impression que quelque chose est en train de mourir, je suis persuadé qu’il s’agit en vérité de quelque chose en train de naître. Ou me fais-je des idées, obnubilé par mes sentiments à la limite de l’égocentrisme ? Maintenant que j’y pense, j’ai plus l’impression de les lui imposer que de les lui   avouer. Pourtant, très vite, ses mots bafouent tout.
Pour la première fois, je crois, Caelum annonce à vive voix son sortilège. Il ne s’agit pas de me mettre à genoux ou de me faire taire mais bien de verrouiller cette porte qu’il me pointait du doigt un peu plus tôt pour que je déguerpisse. Mon coeur loupe un bond. Encore. Je l’avoue. Parce que je comprends très bien ce que cela veut dire.

Puis tout s’explique, plus ou moins. Il ne me dira pas je t’aime en retour, pas comme ça, pas aussi aisément. Mais qu’il acquiesce mes paroles. J’imagine qu’à ma place, n’importe qui aurait pris un air dubitatif. Je crois cerné où il veut en venir. Non, j’en suis quasiment certain. En l’espace de quelques maigres secondes, les dernières minutes de quiproquos disparaissent. Il les balaye avec ses dires et avec ses yeux. Je m’y noie.

J’ai le souffle coupé et c’est comme revenir derrière la tenture au bal. C’est un méli-mélo de perdition et de satisfaction. Et puis du bonheur par centaine. Millier. Non, million.

J’ai envie de sourire et rire à son semblant d’insouciance. Je n’y parviens pourtant pas, trop obnubilé par ces yeux qui me voient comme pour la première et par ces lèvres qui ne bougent qu’à peine. Si j’ai compris quelque chose de travers, cette fois, tu ne pourras t’en prendre qu’à ton manque d’éloquence.

Je préfère prévenir avant d’avoir à me justifier de nouveau.
Parce que là, tout de suite, je ne peux plus m’en empêcher. Il faut que je l’embrasse.
Je l’embrasse. Glisse ma langue entre ses lippes. C’est sans sauvagerie comme il doit l’aimer. C’est à ma façon, cette fois. Parce que je ne suis pas une histoire d’un soir, une bouche parmi tant d’autres, un élément si facilement remplaçable.

Je t’aime et j’ai envie de te le dire cent fois.

Je le libère de sa cravate et la lance sur le lit derrière nous. Le sépare de sa veste et déboutonne sa chemise, tire doucement sur ses pans pour dévoiler ses épaules. Mes doigts s’entremêlent dans le tissu et je romps notre baiser. Le regarde dans les yeux, un peu brumeux. Puis je me perds sur ses cicatrices sur lesquelles je n’avais jamais totalement porté mon attention. Les effleure du bout des doigts avec l’envie de connaître la raison derrière chacune d’elle. Car au delà du passé et de la souffrance, j’ai l’impression d’y voir des chaînes. Ma bouche se perd à la naissance de son cou et sur son épaule.
Les mains reposées sur ses hanches, je le rapproche encore plus, toujours plus alors que je dévore sa peau meurtrie.

Caelum est sans doute la dernière personne dont vous voulez tomber amoureux. Il est violent, désagréable, maladroit.à sa façon, n’a honte de rien et vous fera subir le pire. Mais aussi le meilleur. Au delà d’un ami j’ai trouvé quelqu’un en qui placer la totalité de ma confiance. Je n’en ai pas l’air parce que je suis d’un naturel franc et bavard mais j’ai du mal, avec les gens. J’ai appris au fur et à mesure des années à me forcer à être gentil, souriant et avenant. Ouvert, amusant, un peu barbant. Ce masque est devenu mon visage mais parfois je ressens le poids de cette deuxième peau de temps à autres quand les démons du passé ressurgissent. Je ne suis pas si différent de l’Atlas que j’étais autrefois, je l’ai juste dompté, apprivoisé. Mais avec Caelum, je me sens plus que sincère, plus que vrai, plus que moi. Et rien que pour ça je ne regrette pas d’avoir quitté cette vieille baraque au delà des montagnes pour reprendre ma vie en main.

Je le repousse doucement contre le matelas et m’installe au-dessus de lui, attrapant ses mains pour y joindre les miennes de chaque côté de son visage. Je n’y mets pas tout mon poids pour lui laisser la possibilité de me pousser si l’envie lui prend.
Mes lèvres s’abandonnent le long de sa jugulaire, dessinent sa mâchoire, effleurent son oreille avant de mourir au coin de sa bouche.

Pardon. Je ne voulais vraiment pas te blesser.

Dans un murmure.



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Re: how high the moon (caelum)
28.01.17 17:52

...
Le silence qui suit ma dernière déclaration est un peu pesant. Étouffant s’il en est, oppressant et terriblement. Insidieux quand j’ai le loisir d’écouter sa respiration et la mienne et que j’ai l’impression que quelque chose d’autre s’y cache. Je lui accorde encore quelques autres secondes, à moi aussi, pour réaliser. Ma gorge me fait mal et mes tempes tambourinent sur un rythme guerrier et je ne sais pas quel combat se joue à présent, mais je suis las. Lassé de crier, de grogner, de cogner, assommé aussi quand je me rends compte de la douceur qui s’est lové quelque part dans mon estomac, une douceur incompréhensible aussi quand on sait que j’ai tellement hurlé et juré de le tuer. Une fois, deux fois, trois fois, cent fois et un millier d’autres. Mais il est de ceux qui vous tuent en premier et d’un seul regard. Quelque chose d’incisif qui vous transperce de part en part, foudroyé et définitivement perdu. Foutu. Je sais que je suis foutu et j’ai du mal à réaliser vraiment depuis quand je suis aussi foutu, aussi perdu, aussi d’accord avec ce qu’il dit ?

Je ne suis jamais d’accord avec qui que ce soit. Jamais. Surtout quand j’ai tord et que je le sais. Je ne suis jamais d’accord parce qu’il faudrait reconnaître une faute, une erreur, quelque chose comme ça. Mais je me suis rendu. J’ai été d’accord, pas parce que je sais qu’il est foutu lui aussi et qu’il m’aime – c’est la même chose, vraiment – mais parce que moi aussi je suis foutu. Il m’a mis au tapis, une fois et je ne m’en suis jamais rendu compte. Jamais. Même à terre, les yeux dans les siens, lui en train de hurler pour je ne sais quel vaisselle esquintée, lui en train de me rendre agacé et tranchant, lui qui sait pourtant que je déteste quand il se rapproche de trop, mais qui le fait toujours sans hésité. Foutu. Je suis foutu et maintenant il le sait.

Je ne sais pas si c’est un soulagement ou alors si j’ai l’impression d’avoir rédigé un testament, quelque chose qui reste et restera même longtemps après-moi. Et alors je que je suis toujours perdu dans ses yeux et lui dans les miens je me demande s’il nous reste assez d’univers et de royaume à détruire et construire. Je n’ai jamais été plus vulnérable qu’à cet instant. Cet instant unique où je n’ai plus rien à dire, à protester, plus rien à ajouter. Il se moque un peu, de mon manque de clarté et je sais. Je sais parfaitement que c’est définitivement la chose la plus incohérente, surtout exprimée par moi-même. Je lève les yeux et à son tour il m’embrasse.

Un baiser de princesse, quelque chose de pur et d’unique aussi, comme toutes ces conneries qu’on raconte dans les contes à dormir debout. Dénué de violence – celle que j’affectionne un peu trop peut-être – sans excès aussi, rien d’empressé ou de primal, rien de tout ça. Juste de la douceur, quelque chose de trop étranger pour que je puisse réellement m’en rendre compte. Il enlève ma cravate, ma chemise, on peut dire que ses intentions sont claires. Parfaitement. Il sent encore l’alcool, mais plus de déception ou de mauvaise humeur, rien d’inhabituel pour lui, en somme. Et c’est tant mieux, je crois que je préfère quand il est semblable à ce qu’il est habituellement.

Ses mains sur mon torse me bouleverse. J’ai déjà remarqué qu’il n’hésitait pas quand ses phalanges étaient sur ma peau. Je ferme les yeux, le coin de ma bouche retroussé pour pouvoir inspirer. Il dépose une multitude d’autres baisers sur mon cou, mes épaules. En réalité je le sens à peine au début. Je me crispe une seconde de trop parce que je crois que je me suis attendu à ce qu’il enlève ses mains furtivement et qu’il retire même tous ses mots. Mais je me rappelle rapidement qu’il n’a jamais été révulsé une seule fois. Qu’il n’a pas accroché une seule fois une expression de dégoût. Alors je me dis que c’est juste moi et qu’il n’y a peut-être rien de laid là-dedans. Je rouvre les yeux, la paupière un peu tremblante, mais c’est parce qu’il m’allume un peu trop quand finalement, ses mains accrochées à mes hanches me rappellent trop à mon corps et le sien.

On recule, il me repousse sur mon matelas. Ses mains s’accrochent aux miennes et là encore je dois vérifier qu’il le fait bien. Il retourne dans mon cou et moi je l’étire, la bouche entrouverte, les yeux fermés. Je les rouvre, il pose sa bouche contre ma mâchoire, le coin de la mienne. Me murmure des excuses. Je soupire et lève les yeux au plafond. Il choisit toujours le bon moment pour vouloir parler à coeur ouvert. Peut-être qu’il ressent le besoin de s’excuser pour lui et pour moi. Mais s’il commence maintenant alors je peux déjà prédire qu’il n’a pas fini de le faire, à l’avenir.

 « Je peux te demander quelque chose, Atlas ? » Je presse mon front contre le sien et récupère ma main gauche pour pouvoir la poser plus librement contre son épaule.  « Est-ce que tu peux récupérer ma main droite et la mettre sur ton épaule ? » J’attends quelques secondes qu’il le fasse, les yeux dans les siens. Quand il le fait je récupère ma propre main avec la mienne. Celle qui peut bouger. J’essaie de maintenir mes deux mains à plat sur son dos, nouées entre elles, sinon la droite risquerait de retomber sur le lit inerte. Je ris un peu quand je dis  « Toute résistance est inutile je te préviens. » J’essaie de le presser contre moi en mettant de la force dans cette étreinte, puisque c’en est une. Et avec mes deux mains.  « Est-ce que tu savais que j’étais persuadé de plus être capable d’étreindre qui que ce soit ? » Je dis, sur le ton de la plaisanterie, même si ce n’est pas réellement drôle.  « Tu devrais juste te concentrer sur les moments où tu ne me blesses pas et où je suis capable de faire d’autres choses, un peu grâce toi. » Je concède, finalement.


Et je le maintiens comme ça encore de longues secondes avant de relâcher ma main droite, son dos, l’étreinte. Je ne suis pas très doué pour magnifier et manier ce qu’il me reste de douceur, quelque part. Je ne ressens toujours pas sa peau à droite quand il m’effleure ou que je suis contre sa peau. J’esquisse un peu de déception, mais je me rappelle ensuite que j’ai tout de même réussi à faire autre chose. Le retenir un peu. Je retrouve ses yeux et je lui fais un clin d’oeil  « Et le fait est que j’ai besoin d’être un peu bousculé. » Je recommence à rire. « Bon. Maintenant on échange de position un peu. » Je dis, avant de le faire basculer contre le lit pour m’installer contre lui.

« Et ne bouge pas. » Parce que j’ai envie de galérer sur sa chemise, seul et que dans l’autre sens c’est plus compliqué. Je me relève, la main posée à plat sur son ventre.  « Tu es certain? » Et je désigne la bouteille sur le côté.  « On peut toujours terminer ça. J’ai toujours un jeu de carte dans le coin. » Je me passe la main sur le visage.  « Si tu veux me dire : Jamais le premier soir, c’est le moment où jamais. » J’insiste, en essayant de retrouver mon souffle et de ne surtout pas me pencher en avant.  « Dépêche un peu. » Je rajoute, peinant à masquer mon empressement.
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Re: how high the moon (caelum)
28.01.17 20:31




 
HOW HIGH THE MOON



musique - C’est comme flotter sur un petit nuage. Ou d’être totalement défoncé. Je me sens complètement plané et mon sourire renaît légèrement sur mon visage. Mais je n’ai pas toujours cet air abruti, surtout en partageant les mêmes draps que quelqu’un. Je reste un homme, pas un clown de renom.
Caelum me demande de l’aide et cela m’étonne. Lui qui a toujours bien trop d’honneur pour laisser qui que ce soit lui filer un coup de main. Décidément, il n’arrêtera jamais de me surprendre. J’attrape sa main comme convenu et sens ses paumes appuyer contre mon dos. Il me donne chaud, rien qu’avec ça. Je suis vraiment trop sensible, c’est pas possible.

Quand il me dit ne pas avoir vu une seule seconde la possibilité d’étreindre qui que ce soit jusqu’à maintenant me fait imaginer plein de chose. Comme était-il, avant moi ? Avant tout ça ? Avant de perdre l’usage de son bras ? Etait-il plus bon ou plus mauvais encore ? J’ai des doutes qui se baladent dans mon esprit mais les balaye aussitôt. Qui il était ne m’intéresse pas. Pas tout de suite. Parce que tout de suite je veux juste le sentir un peu plus contre moi. Un peu plus mien. Un peu plus… Toujours plus.

Je le laisse dominer l’échange en me faisant basculer de l’autre côté.


Ses remarques me font rire - et tant mieux, preuve que je suis plus détendu que tout à l’heure. Ce à quoi je réponds sans une once d’hésitation :

Ecoute, je suis un mec avec des principes. Pas une sainte nitouche.

Je pense qu’il n’y a pas de doute sur mes envies, mon corps me trahi terriblement et sans doute le fait mon regard de la même manière. Ma tête s’enfonce un peu plus contre les draps et je souris, pensif. Et puis comment on te résiste ?








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Re: how high the moon (caelum)
29.01.17 1:59

...
Je n’ai jamais été très à l’aise avec la frustration et pour cause, je ne l’aimais pas, même si ça devrait être le cas de tout le monde. Sauf que les imprévus, sont, pour le coup, imprévisibles et je me suis déjà retrouvé dans des situations similaires. Repoussé à cause de convictions. D’interruptions impromptues, aussi, mais parfois par des changements d’avis tardif, quand ce ne sont pas des pannes parfois à cause de l’alcool toujours chez les autres – c’est une des raisons qui me poussent à penser très sérieusement que les gens ne devraient pas boire – et en général si je m’en formalise je n’ai pas réellement l’intention de revoir la personne après. Ce qui est généralement une bonne chose pour eux parce qu’ils pourraient finir leur journée accrochés quelque part.

Alors cette fois j’ai décidé de prendre les devants et je le regarde avec méfiance. Pas deux fois en une soirée. Non. J'ai ma fierté et je préfère demander avant qu'il ne me sorte un nouveau principe à la con. Parce que je suis pas fait en pierre et qu'un rejet pourrait passablement m'énerver après ça. Je me passe la main sur le visage, toujours un peu fébrile. L’attente me tue un peu je dois le dire. J'esquisse un sourire quand il me rappelle qu'il n'est pas une sainte nitouche. Je respire un peu mieux. Ou un peu plus mal, allez savoir ? Au moins on est sur la même longueur d'onde, pas de mauvais surprise du coup. Ma main caresse son ventre, il me demande comment on peut me résister. Je hausse l'épaule. Il le fait depuis quelques temps déjà et j’étais prêt, là encore, à sacrifier mes intérêts pour faire passer les siens avant les miens.

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Re: how high the moon (caelum)
29.01.17 13:42




 
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Re: how high the moon (caelum)
29.01.17 16:44

...

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Re: how high the moon (caelum)
29.01.17 19:01




 
HOW HIGH THE MOON





**


Le soleil glisse son bras par la fenêtre et me fait arracher un râle plaintif. Mes paupières peinent à s’ouvrir tandis que je sens encore les regrets de la veille tambouriner sur ma tête. Je n’aurais vraiment pas dû boire comme ça mais BONNE NOUVELLE : je me souviens de tout.
Bonne nouvelle ?
Je fixe le plafond un instant, dans un silence quasi religieux tandis que je me remémore l’entièreté des événements. Et c’est des souvenirs beaucoup moins catholiques en revanche qui surgissent dans ma tête. Puis là c’est l’apocalypse avec des joues en feu. ON A VRAIMENT FAIT CA KDFKJNDJK J’AI VRAIMENT DIT CA MAIS FDKJFJKDFDJK? OMG JE KJCNQKFJNDF
Je passe mes mains sur mon visage et sans surprise que je découvre Caelum qui dort à mes côtés. Nu, forcément. Hier soir, ça me semblait beaucoup moins gênant.

Mon coeur bat à tout rompre à tel point que je suis effrayé que cela finisse par le réveiller. J’ai vraiment balancé mes sentiments, j’en étais conscient et l’alcool n’a pas vraiment joué sur tous les événements passés mais… Mais tout de même. Oh mon dieu je crois que je ferai mieux de me rendo- NON ATTENDEZ IL EST QUELLE H- AAAAAAAH SI TARD ???!!

Bon. Tant pis. J’assume mes responsabilités.

Je me penche vers Caelum pour lui embrasser le cou tout doucement avant de murmurer contre son cou : Hey. J’avais presque oublié à quel point j’avais aimé faire ça il y a quelques heures. Je me sens très vite apaisé. Bon mieux vaut ne pas essayer de le réveiller. Je suis sûr qu’il est pas du matin en plus.
Discrètement je sors du lit et il fait soudainement plus froid. Je m’empresse d’aller dans la salle de bain, de me doucher et - j’ai oublié mes fringues dans l’autre pièce. Tête en l’air que je suis.

J’enfile une serviette autour de ma taille et ouvre la porte pour revenir prendre mes vêteme- WOOOOH ((j’ai glissé))
((et c’était pas discret))

Je me frotte l’arrière train et lève la tête vers lui en riant.

Errrm… Je voulais pas te réveiller c’est juste que j’ai glissé et… Ca va bien dormi ?






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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 0:13

...
J'ai eu du mal à trouver le sommeil. Pourtant j'étais crevé. Crevé et embrumé, même quand il était loin . La tête enfoncée dans l'oreiller j'ai essayé de trouver. Pas le sommeil, mais autre chose. Une conclusion peut-être ou alors les prémices d'un nouveau départ. Quelque chose auquel me raccrocher. J'ai passé ma main sur mon visage, tourné la tête trop de fois pour m'assurer qu'il n'était pas parti. Envolé quelque part, devenu un fantasme ou alors un rêve particulièrement réel et palpable. J'ai encore les souvenirs de tout son lui sur moi. Mais ce n'est pas lui que je cherche. Je sais qu'il est là pour de bon. C'est moi que j'ai envie de retrouver un peu trop embrumé, les tempes toujours palpitante. J'ai du mal à me reconnaitre. Mais c'est peut-être pas plus mal finalement, je crois que parfois je suis fatigué d'être aigri et malheureux.

[***]
Je grogne. Je crois que c'est parce que mon corps se rappelle à moi. Que la réalité aussi. Que je suis encore trop fatigué et que j'ai pas envie de me lever. Il me semble qu'aujourd'hui il n'y a pas cours et j'enfonce un peu plus ma tête dans l'oreiller. Comme si le soleil ne pourrait pas s'imprimer sur mon épiderme. Comme si je pouvais choisir de ne pas me réveiller. De ne pas penser. De ne pas ressentir mes muscles, mon esprit, sa voix, l'univers entier. Laissez-moi dormir, j'ai pas l'intention de quitter mon lit. Plus jamais.

Je grogne quand sa bouche termine dans mon cou. Je détourne la tête pour le voir mais quand j'ouvre une paupière il est déjà parti. Je retourne cacher ma tête dans l'oreiller.

[***]

Je sursaute quand j'entends un bruit sourd. Je jure sur Merlin et je tente de redresser la tête. Bon grès malgré. Il sent le shampooing. Je prends son coussin et le lui balance - à l'aveuglette - déjà hilare. « Tu parles d'un réveil en douceur. Où sont passés mes scones et mon thé? Je pensais que les lendemain matins romantiques romantiques étaient spécialités. » Enfin je supposais en réalité parce que je n'avais pas la moindre envie de manger des scones. Ou encore de boire du thé. « J'ai pas beaucoup dormi et je compte dormir toute la journée. Rester allongé ici. Même une semaine. » Je dis, sans même bouger avant de planquer ma tête dans mon coussin. Je soupire. «Et toi? Pas trop mal au crâne? » Je demande, trop vite. Trop soucieux aussi. Un peu inquiet je crois. Ou méfiant. « Approche-toi un peu. » Je demande toujours un peu groggy. « J'espère que tu te rappelles de tout. Parce que je te jure c'est le genre de chose qui me pousse au meurtre. » Je déclare, pince-sans-rire.

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