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 how high the moon (caelum)

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Atlas Pendragon


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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 0:37




 
HOW HIGH THE MOON



Je tente d’esquiver le coussin mais en vain, je me le prends en pleine poire et n’ai pas le temps de lui renvoyer celui-ci que Caelum entame - déjà avec des reproches. Plus doux et plus à mon goût que ceux que j’avais pu entendre jusque là. Je voulais déjà être propre avant de préparer quoi que ce soit à vrai dire mais autant ne rien préciser et garder la surprise pour une autre fois. On m’a souvent reproché d’être un peu trop aux petits soins : vous y croyez vous ? Les petits déjeuner au lit et les massages en rentrant le soir c’est mon truc. La plupart des gens cherchent des compagnons affectueux pour un soir, il paraît qu’au bout d’un moment ça devient lourd et lassant et fut un temps où j’étais incapable de savoir pourquoi je me faisais larguer au bout de deux mois. Et les histoires d’amour, je les ai enchaîné. Ou c’était parce que mes partenaires étaient essentiellement des femmes à l’époque. Et qu’elles n’avaient pas si mauvais caractère que Caelum, aussi.

Il me questionne sur mes maux de crâne et je hausse les épaules. J’ai connu des matins pire. Je crois que j’ai plus mal au coccyx qu’autre chose pour le moment… Je ris un peu avant de m’avancer vers lui comme il le demande, rampant presque jusqu’au lit pour me hisser sur le matelas à ses côtés - nouant la serviette autour de ma taille un peu plus fort au passage.
Ses questionnements font bondir mon coeur. C’est. Trop. Mignon. Il aurait peur que tout ça soit oublié sous l’effet de l’alcool ?

J’ai envie de le taquiner un peu alors… Alors je fais mine de ne pas comprendre. Je fronce les sourcils et prend un air grave. De quoi tu parles ? Silence. Quelques secondes.
DNJQKDFN J’Y ARRIVE PAS C’EST TROP CRUEL. Ah ! Comme si la pensée divine venait de m’atteindre, je pars appuyer un peu sur son épaule pour pouvoir atteindre sa bouche et l’embrasser. Tu parles de ça ? Je souris contre ses lèvres. Bien sûr que je me souviens. De tout. Qu’est-ce que tu t’imagines ? J’aurais vraiment eu les boules de ne me rappeler de rien - déjà parce qu’il aurait sans doute explosé l’entièreté de la pièce (et ma chambre) sans que je ne comprenne quoi que ce soit et qu’il m’aurait expliqué ça en m’aboyant dessus.

Désolé trésor tu te débarrasseras pas de moi comme ça.

J’ai pris pour habitude de lui donner des surnoms affectueux qui prennent désormais un tout autre sens. Ah. Je m’empresse de m’allonger à ses côtés à nouveau et essaye de balayer la gêne soudaine.

T’es sûûûûr de vouloir rester au lit ? Parce que j’te rappelle que la porte est verrouillée, donc que tu te retrouves enfermé avec moi pendant, selon tes dires, une semaine. Donc, que tu devras me supporter. Donc, à tes risques et périls. Genre…

Je peux pas m’en empêcher et je commence à lui chatouiller les cotes. A défaut de ne pas pouvoir préparer un petit déjeuner romantique je me retrouve à l’emmerder de bon matin. Mais dans tous les cas : c’est trop bon.
Je m’arrête, et prend la parole rapidement :

Oui je sais : je vais te tuer Atlas. J’imite sa voix et son accent avec amusement avant de le regarder dans les yeux, le rire se transformant en sourire et les mirettes taquines s’attendrissant.



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Caelum D. Bones


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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 1:53

...
Je relève la tête du coussin quand je sens qu’il finit par retrouver le chemin. Je tourne la tête, ouvre mes deux paupières – on notera l’effort - le soleil me tue les yeux et j’ai l’impression que même mon plafond magique n’a plus envie de gronder ce matin. Ma main tâtonne pour trouver ses cheveux, mais je crois que je lève pas assez haut la main et à la place c’est son bras que je trouve. Du coup je relâche le mien – trop d’effort – pour le laisser mourir sur le matelas. J’ai vraiment envie de rester dormir quelques heures de plus et je sais que personne ne va venir nous chercher ici ou tenter même de venir m’extirper d’ici. C’est l’avantage d’être imbuvable avec les autres. Ils finissaient par vous laisser tranquille.

Atlas fini par me demander avec une voix désagréablement haut perchée ce que je sous-entendais par hier soir. Je sens que c’est un mensonge grossier, même venant de lui, surtout que je me dis qu’il aurait fini raide mort s’il nous avait retrouvé tous les deux nus et enchevêtrés. Mais je fronce les sourcils quand même, méfiant. Je me redresse sur mon coude et le fixe, pas tellement d’humeur à plaisanter en réalité. Mes yeux lancent des éclairs. Puis, finalement, sa bouge se fend d’un Ah ! Qui me fait lever les yeux au plafond. Je savais qu’il mentait, mais si j’avais du lui expliquer… Je le jure. Je sais pas trop ce que j’aurais fait à son corps de princesse, mais il s’en serrait souvenu. Même dans dix ans.

Il s’approche de moi et m’embrasse. J’accepte de bonne grâce, un peu trop pincée par cette blague de goût très discutable puis il m’explique qu’il se souvient de tout. Et je ne sais pas trop ce que j’imaginais, mais j’imagine, là, tout de suite, que ça vient de le sauver. Ce qui me va parfaitement. Il me confit alors que je ne me débarrasserai pas de lui ainsi et j’esquisse un sourire un peu gras. Mais je me dois de réagir maintenant avant qu’il ne soit trop tard: « Par contre on va se mettre d’accord sur les petits noms que tu me donnes. Ou que tu me donneras pas. » Parce qu’on sait jamais ce qui risque de me chatouiller un peu trop l’égo. Cette mise au point évoquée je rajoute.  « Plus tard. Laisse-moi roupiller un peu maintenant. » Je déclare avant d’enfoncer de nouveau mon nez dans le matelas. Il me demande si je suis sûr de rester au lit. Je lui présente mon index. Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ? Bon. En y réfléchissant bien il n’a pas véritablement encore aperçu mon visage. Seul le coussin avait eu cette exclusivité.  « Si tu te tais les deux prochaines heures pour me laisser dormir cette cohabitation dominicale va bien se passer. Ça m’embêterait de devoir t’enfoncer une chaussette dans la bouche. J’imaginais que tu pourrais juste resté allongé d- Je commence sans pouvoir terminer, puisqu’il commence à me chatouiller.  « Par les c- » Mais là encore je suis interrompu. Parce que je ris aux éclats, alors j’essaie de m’extirper de l’influence de ses doigts. Je pousse un grognement de douleur que je vais étouffer dans le coussin. Je relève la tête et le lui balance – encore – pour râler.  « Mais t’es con ou quoi. » Je vais lui attraper la main avec la mienne.  « Tu veux que je te rappelle où se trouvait ta baguette magique hier soir ? » En réalité j’ai envie de ricaner encore et c’est moi qui ai l’air un peu con. Je soupire, avant de me tourner sur le côté, difficilement. De toute façon il m’a réveillé. Plus ou moins.  « En parlant de baguette, tu sais que tu pourrais utiliser la tienne pour alohomora ma porte d’entrée, hein. » On ne sait jamais, peut-être qu’il a oublié qu’il était capable de lancer des sorts.
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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 10:01




 
HOW HIGH THE MOON



Ah ! Pas de menace de mort cette fois-ci mais juste un t’es con. Mesdames et messieurs, je crois que nous faisons face à une évolution certain ! Je souris, non pas sans satisfaction car cela veut dire qu’il ne va pas menacer ma vie maintenant que je lui ai ouvert mon coeur. Ahlala QUEL ROMANTIQUE IL EST TROP MIGNOOON AAAAH. Je me suis pris encore un oreiller sur la figure mais du moment que ce n’est pas un sortilège. D’ailleurs en parlant de ça, monsieur parle de baguette magique. Il ne me faut pas plus longtemps pour comprendre le sous entendu et pas plus longtemps non plus pour rougir - le tout accompagné d’un rire un peu gras. Bien sûr que je me souviens de ça, aussi. Mais pas besoin de me le rappeler de cette manière je suis un homme. UN HOMME FAIBLE VOYEZ VOUS au moindre sous entendu je m’emporte et dsqbfjdbs. Je souffle : Mais roooh… !
En vient alors un sujet un peu plus sérieux : ma vraie baguette. Tiens c’est vrai où elle e- OH NOOOOOOON ?????!!!!! Je serre les dents, grimace et soupire lourdement de désespoir avant de m’étaler sur le matelas. J’avais complètement oublié de la récupérer. Je me redresse d’un bon, embarrassé.

Alors tu vas rire… Quand tu m’as planté hier soir j’ai dû demander à un élève un coup de main mais il m’a expelliarmus ma baguette en se trompant de sortilège…….. et comme je me suis empressé de te rejoindre j’ai oublié……..

Je me frotte le visage. Je n’ai pas vraiment envie de retourner au château d’Hiver pour finir à quatre pattes afin de retrouver cette fichue baguette. J’espère seulement que l’élève en question l’a ramassé pour moi mais je ne me fais pas de faux espoirs. Putaaaaain.

Ceci étant dit, on peut carrément avouer que c’est un peu ta faute, quand même.

Je hausse les sourcils avant de ricaner un peu. J’attrape sa main droite et la met en évidence devant son visage - je sais qu’il ne sentira rien ou peu mais peut-être que le fait de la voir suffira ?
J’embrasse ses doigts doucement avant de souffler : Ca mériterait presque une punition…

Mdr je sais très bien que me supporter le matin en est déjà une mais tout de même.
Je sais que je suis un peu de mauvaise foi maiiiiis je n’ai pas totalement tord ? Je veux dire, s’il m’avait pas fait de scène comme ça je n’aurais jamais eu à demander à cet élève de me sauver, CQFD.

Je me laisse tomber - encore - à ses côtés en reposant ma paume sur sa taille. Des suggestions ? C’est ton domaine après tout.



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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 11:52

...
Je ne suis pas vraiment du matin. Et comme je suis toujours de mauvais poil le reste de la journée je crois que les gens ont fini par penser que je ne suis pas réellement de la journée. Mais ils se trompent. Je suis tout à fait supportable en journée.  Alors que le premier qui tente de me faire chier au petit matin, quand miraculeusement j'arrive à me lever et réussi à trouver le courage et la motivation nécessaire pour donner mes cours je l'accroche quelque part sur le mur. Sans prendre le temps de le prévenir qu'il risque passablement de m'énerver s'il continue. Non. Il se prend un - voir deux, trois - sortilège dans la tronche et je tente de l'oublier. Ce qui est aussi un bon repère. Si j'ai un examen ou une interrogation surprise je les prévois toujours le matin. Comme ça je tue facilement deux heures. Je les habitue petit à petit... Comme ça, en fin d'année ils vont penser que leur examen arrivera en matin. Forcément. Moi j'ai hâte de voir leur tête quand je leur annoncerait à la dernière minute que ça se fera l'après-midi. En espérant qu'ils se sentent réellement perturbés et que le taux de réussite baisse un peu quand même. Parce qu'à force de les préparer aussi sévèrement ils seraient capable de me donner une trop bonne réputation. Et le jour où j'en aurai vraiment marre de cette école et de la somme astronomique de débile qu'on y retrouve ils seraient capables de refuser ma démission.

Et donc je suis pas du matin. Le problème c'est que j'aime dormir et que mes nuits sont toujours un peu compliquées. La faute au sommeil que j'arrive pas toujours à trouver. Ou alors ce sont les cauchemars qui prennent le pas et parfois c'est difficile de distinguer le rêve de la réalité. Pour ça ils vous prescrivent des potions de sommeil et des groupes de paroles auprès des sorciers vétérans traumatisés et ou blessé plus ou moins définitivement durant l'exercice de leur fonction. Alors c'est très bien. On vous donne une médaille et une solde de misère qui servira éventuellement à payer tes petites potions. Mais les groupes de soutien c'est vraiment une connerie. Parce que y'a rien d'utile à raconter et admettre ce que tu sais déjà. Que tu fais parti de ces gens devenus inutiles à présent. Et la seul fois où j'y ai été on m'a demandé: Pourquoi vous ne coupez pas votre bras? On vous mettrait une prothèse magique. Payé par le ministère ! Alors j'ai décidé que j'irai plus jamais. Parce qu'un bras est un bras. Même mort et du coup beaucoup moins utile.

Enfin. Aujourd'hui je ne peux pas vraiment mentir sur ma mauvais humeur, qui n'est pas réellement mauvaise. Le fait est que même si j'ai envie de dormir je peux pas rester longtemps aussi longtemps aigri avec un énergumène pareil à côté. Bon. Il me laissera pas dormir, mais je suppose qu'on peut s'arranger sur certains trucs et que j'ai des arguments incontestables.

Atlas se jette de manière désespéré sur mon matelas. Je fronce les sourcils. « Ben quoi? T'es devenu cracmol pendant la nuit ou quoi? » Je demande, plus ou moins concerné. Il finit par avancer que je vais rire et m'explique plus ou moins défait ou résigné qu'il a perdu sa baguette hier soir. À cause d'un élève. Et effectivement je me mets à rire et aux éclats, des sursauts incontrôlables venant de l'estomac. Il suffit que je repense à notre petite engueulade pour me faire sourire. Alors si en plus il en avait perdu sa baguette. Parce que non je ne me sens pas particulièrement coupable, même s'il prétend que c'est de ma faute et le pire c'est que je le sais, mais je peux pas m'empêcher de penser que ce petit tour était plutôt marrant. Et les conséquences plus ou moins marrantes aussi - si on oublie le fait qu'il m'a fait la gueule un peu trop longtemps - surtout cette histoire de baguette.

Mais j'arrête de rire quand il attrape mon bras droit. Pas vraiment méfiant, juste incertain. Je le vois porter mes doigts à ses lèvres et les embrasser. J'imagine avec douceur. Je me concentre sur le bout de mes doigts pour essayer d'appuyer sur sa lèvre inférieure, mais je ne sais pas si j'y arrive. Et ce n'est pas très important. Embrasserait-il une prothèse magique? Non. Je ne crois pas. Et ce que je dirai à la prochaine personne qui me demande si j'ai envie qu'on me découpe pour m'accrocher un morceau de je ne sais quoi à l'épaule.

Il me relâche le bras finalement et s'accroche à ma taille.  Je me rapproche lentement. Il me demande quelques suggestions. Sur le coup j'ignore s'il me demande un avis sur le sort qu'il pourrait me réserver  puisqu'on peut dire que je suis un peu expert en matière de punition ou s'il me demande de l'aide pour retrouver sa baguette. Puisque je suis aussi un expert pour trouver sa baguette magique. Dans tous les cas ce que j'imagine lui répondre pourrait éventuellement le faire rougir jusqu'aux racines. Je soupire.  « Je sais très bien ce que tu essaies de faire. Et ça fonctionne très bien. » Je râle, plus ou moins vaincu. Tant pis pour mes hanches. Et mes heures de sommeil. Et tout le reste. Je pousse son épaule pour le mettre à plat avant de lui grimper dessus. « Me priver de sommeil est un bon début. Me faire me lever aussi. » Je signale, un peu trop méthodique. « Je connais plusieurs méthodes de torture efficaces. » Je commence avant de me pencher sur lui et d'aller embrasser ses clavicules, remonter dans son cou et finir par mourir sur le coin de sa bouche. « Je vais te montrer. » Je dis, sérieux. Je tire sur sa serviette. « Sinon tu pourrai m'attacher au lit.  » Je suggère avant d'accompagner son bras à un barreau sur la tête du lit. « Accroche-toi là. » Je tends le bras pour attraper ma baguette. Un sourire mesquin sur la bouche et je lui incarcerem méthodiquement le bras au lit. « Comme ça. » Je me penche pour l'embrasser avec beaucoup trop d'ardeur. J'abandonne temporairement la baguette sur le côté avant de repartir l'embrasser le long de sa mâchoire pour atteindre son oreille. Je la lui mordille et je souffle tout contre. « Ensuite tu pourrai m'obscuro. » Et je joints le geste à la parole presque immédiatement. Un bandeau noir s'enroule autour de ses yeux et je vais déposer des baisers sur ce que j'imagine être ses paupières. « Et donc, maintenant que je suis immobilisé et incapable de voir tu pourrai faire tout ce que tu veux. » Ma bouche redescend vers la sienne et c'est tout contre que je le dis. Après un énième baiser qui dure peut-être un peu trop et me chatouille aussi ma résistance un peu trop je me redresse, le souffle un peu fou. « Absolument tout. Même... Me laisser là. Beaucoup trop fébrile. » Et sur ce je me détache après un dernier coup lascif de bassin lascif. « Bon c'est pas tout ça mais j'ai une douche à prendre. Et je suis gentil. Je t'ai laissé la main gauche. » Je me lève en grimaçant puis dépose la serviette qu'il portait auparavant sur mon épaule. « La prochaine fois tu ne devrais pas me demander mon avis Atlas et t'exécuter.  » Je ris un peu avant de rajouter:  « Si tu arrives à te détacher tout seul je te promets d'être très gentil avec toi sous la douche. » Je dis pour l'encourager avant de filer dans la salle de bain.
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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 12:43




 
HOW HIGH THE MOON



Caelum me pousse pour me mettre à plat sur le matelas et je me laisse - malheureusement - faire avec grande docilité. Monsieur se veut lascif et provocateur, m’embrassant et se trémoussant sur mon bassin. Je frémis un instant mais ne le quitte pas des yeux, avec un grand sourire charmé jusqu’aux oreilles. Ce mec est un incube. Un démon. Et j’ai tendance à l’oublier quand il ne le faudrait pas. Du coup il suggère de l’attacher au lit et commence à me montrer. Hm hm hm c’est pas une si mauvaise idée si j’avais une baguette… Remarque je peux utiliser une de nos cravates par terre, histoire qu’elles aient une véritable utilité.
La seconde suivante, je me retrouve les yeux bandés et mon sourire plaisantin s’affaisse pour laisser place à une expression totale de ben. Mes pulsions physiques. ATTENDEZ JE SUIS EN TRAIN DE ME FAIRE AVOIR COMME UN CON !!!!!!!!! AAAH

how high the moon (caelum)  - Page 2 Elf-nooooo-screaming-gif

DU COUP J’ESSAYE DE ME DEBATTRE MAIS CE FOURBE M’EMBRASSE ET M’EXCITE COMME PAS POSSIBLE ET Y A PAS ASSEZ DE SANG POUR IRRIGUER EN HAUT ET EN BAS ET COMME JE SUIS UN HOMME FAIBLE CA PART QU’EN BAS LSNJKQSBDQJS.

MAINTENANT IL S’EN VA MAIS QUEL KJNDQKJDNFJKQDF.

Je vais le…. RAAAAAH !!!

Je l’entends s’en aller et me voilà à poil, attaché et aveugle. MERVEILLEUX. Je me déteste je suis vraiment trop con. Comment il pourrait être gentil ? C’est supposé me motiver ?

………………………. Bon ok j’avoue tout ça m’a motivé j’EN AI MARRE D’ETRE UN FAIBLE.

En effet j’ai de la chance qu’il ne m’ait pas attaché les deux mains. J’en profite pour retirer le bandeau de mon visage pour découvrir face à moi, sans surprise, que EN EFFET il a un peu trop joué avec moi et bref je vous épargne les détails mon service trois pièces ne vous regARDE PAS. Je reprends mon souffle et fixe mon poignet. J’essaye d’abord de tirer dessus ou de défaire le noeud mais impossible. Je peste. Sa baguette est là. Fiouh. Finite Incantatem. LIBEREEE DELIVREEEEE

how high the moon (caelum)  - Page 2 1485776077006942700

Du coup je me lève d’un bond et rentre dans la salle de bain. Je claque la porte derrière moi, tiraillé entre le fou rire et la frustration. LSQJKFNKJQF

J’enjambe la baignoire et l’attrape par les hanches tandis que je mute peu à peu en chien mouillé à nouveau. Si j’t’avais pas rejoins crois-moi j’me serais pas gêné pour allumer l’eau gelée. Sale crapule. ET NI UNE NI DEUX JE LE RICTUSEMPRA EN ME TORDANT DE RIRE PARCE QUE JE PARDONNE PAS COMME CA. Je m’en vais à l’autre bout de la baignoire, les mains sur la taille, riant comme un con avec lui parce que je n’ai même pas besoin des mains pour l’emmerder. Je pose sa baguette sur le rebord, en évidence à côté de moi et croise les bras.

J’te laisse te débrouiller pour annuler le sort chéri.



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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 21:13

...
Je referme la porte derrière, un sourire toujours aussi mauvais accroché sur la bouche. Je ne m'attend pas à ce qu'il reste longtemps de l'autre côté, mais reste plutôt fier de moi, pour le coup. Me rappeler de sa mine un peu furieuse quand finalement il s'est rendu compte que je me jouais de lui suffisait à faire ma journée. J'essaie de ne pas rire trop fort, parce que je tiens à ma tête de lit et je n'aimerai pas qu'il la défonce pour pouvoir venir ici plus rapidement. Un coup d'œil au miroir me suffit pour savoir que j'ai une mine horrible. Et c'est la faute à ce sourire collé sur ma tronche. J'ai abandonné pourtant. J'ai abandonné l'idée d'arrêter de sourire et je préfère me dépêcher de me laver.

Avec précaution je m'engouffre dans la baignoire. J'avais appris à me méfier de ce machin. Avant c'était une baignoire douche pourvue d'un rideau. Après une certaine matinée où je n'étais de toute évidence pas assez alerte j'ai fini enroulé dans ce machin presque assommé par la barre. Depuis plus de rideau. Plus de barre. Alors même si elle peut tout à fait servir de douche, ça fout de l'eau partout et c'est chiant. Bref. Une douche.


Je me rince les cheveux quand j'entends la porte claquer. Avec violence. Je frotte mon visage avec ma main et me tourne vers la porte. Il entre. Je dis : « Déjà? Je savais que j'aurais du planquer ma baguette un peu mieux. » Mais bon. Au moins il n'avait pas démonté le lit et il était parvenu jusqu'ici. Il me rejoint rapidement aussi. Qu'est-ce que j'avais dit déjà ? Que je serai gentil? J'ai bien envie d'être gentil quand il me saisit les hanches, je lui fais même un clin d'œil quand il m'appelle crapule. Puis soudainement je me mets à rire. C'est léger d'abord. Un ricanement furtif, quelque chose qui n'est pas fait pour durer. Puis ce rire là redouble d'intensité. Je crois que s'il était sincère au début je comprends que la façon dont mon hilarité prend de l'ampleur n'est pas naturelle. Pas tellement maîtrisable. Alors je le fixe. Sans pouvoir m'arrêter, le corps secoué par un fou-rire terrible. J'essaie d'articuler « T- He- Atl- Arr- Ah- Je vais - je te jure que- » Mais les hoquets entrecoupent mes mots, sans pitié de sorte que tout ce que j'essaie de dire fini par mourir dans ma bouche. La façon dont il me regarde et la phrase qu'il me sort à la fin m'arrache une autre crise de rire, douloureuse tellement je manque de m'étouffer. C'est beaucoup trop drôle de le voir ainsi, particulièrement fier. Je suis bon perdant et plutôt bon public alors je trouve ça subtil qu'il finisse par le retourner la faveur - je lui ai tellement balancé de sortilège - une réplique familière sur la bouche.

«Tu ne per- Vraim- » Je tente en m'approchant, la sensation que je ne vais pas tarder à mourir de rire. Et le voir aussi hilare ne m'aide pas réellement à lutter. Je récupère ma baguette et j'essaie de mettre fin au sortilège, mais ce n'est pas aussi évident qu'on pourrait le croire. Penser que des chatouilles peuvent me terrasser aussi facilement m'amène à penser que les mages noirs qui avaient essayé de me tuer ne savaient vraiment pas comment faire. Et heureusement pour moi, Atlas n'est pas un mage noir. Sinon je serais déjà mort et enterré. Mais penser à ça ne m'aide pas réellement à me concentrer. Au contraire. Ah j'ai mal au ventre. J'essaie d'inspirer. De me concentrer sur quelques souvenirs douloureux... Puis après au moins dix essais - dix, vraiment - j'arrive à annuler ce fichu sort. J'inspire pour reprendre mon souffle l'index pointé dans sa direction. « C'était mérité je dois avouer. » Un peu mesquin peut-être mais mérité. « La prochaine fois ça ne sera pas aussi facile. » Je précise avant de déposer ma baguette sur un rebord à l'opposé, de préférence pour qu'il ne la récupère pas aussi facilement. Je me retourne et termine de rincer mes cheveux. « Je suis crevé. Déjà.» Je commente, sans râler. Juste pour exprimer un fait. C'est parce que je ne sais jamais à quoi m'attendre avec lui et qu'il est comme le vent. Une tornade ou une brise au printemps. J'esquisse un sourire malicieux. « C'était quand même marrant. »
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Re: how high the moon (caelum)
30.01.17 21:46




 
HOW HIGH THE MOON



J’en peux plus je suis décédé de rire. Je le trouve à la fois hilarant et adorable à se tordre ainsi, luttant tant bien que mal contre ce terrible sortilège. Je finis par m’en mordre les joues pour me calmer mais j’ai toujours ce sourire goguenard plaqué sur la figure même quand il finit par s’en sortir. Caelum est décidément l’homme le plus contradictoire sur cette foutue planète. Il peut vous tuer du regard mais une petite caresse taquine sur les côtes et le voilà à se tortiller dans tous les sens comme un enfant.
Je m’adoucis quand il avoue que c’était marrant, quand même. Je suis satisfait, je ne le cache pas, toujours un peu surpris le voir aussi, eh bien, doux ?

Je me glisse derrière lui et l’encercle de mes bras, ma bouche reposée contre sa tempe. Je ferme les yeux et nous berce un peu sous l’eau. J’ai l’impression que ça fait des siècles que je n’avais pas ressenti un tel sentiment de satisfaction. T’es adorable, tu sais ? Je lui murmure à l’oreille. Et dire que tes élèves sont effrayés à l’idée d’aller à tes cours. Moi je te vois mort de rire avec un pauvre sortilège. Je pouffe de rire. Je réalise bien la chance, ou privilège, que j’ai.
Je referme un peu plus mon étreinte.

Tu es beau quand tu souris. Ca y est le romantique est de sortie. Je ne me retiens plus trop, à quoi bon ? Il va mourir sous mes niaiseries pour les jours à venir - mois, années, je ne sais pas. Enfin. Tu l’es tout le temps. Mais tu m’as compris. Je pose mes lèvres sur sa tempe. Je vais tout faire pour te rendre heureux. Ou plus que tu ne l’es déjà.
Ca en devient embarrassant, même pour moi.

Bon ! Je me racle la gorge et reprends mes distances pour sortir de la baignoire et me sécher en vitesse. Je suis plutôt partant pour refaire une sieste du coup. Ou essayer d’appliquer les précieux conseils que tu m’as donné tout à l’heure. Je claque ses fesses avec la serviette avant de ricaner. Tu viens ?



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Re: how high the moon (caelum)
31.01.17 0:42

...
Rapidement il se glisse derrière moi. C’est assez étrange, mais ça ne m’étonne pas tant que ça. C’est comme si je m’y attendais et d’une certaine manière le voulait. Et pourtant je suppose qu’on peut dire que je ne suis pas du genre à aimer les petites attentions, puisque j’ai l’air de me complaire dans ma solitude. Et je sais que c’est à cause de mon caractère, que c’est à cause aussi de la façon dont je me comporte. De la façon dont j’insulte et je repousse d’un rire qu’on pourrait trouver agaçant. Je sais et je cultive cette image. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas capable d’apprécier la douceur. C’est simplement un autre langage pour moi, des mots et des gestes inconnus qui ne parviennent pas à se frayer un chemin vers ma compréhension aussi facilement qu’une insulte, une empoignade sèche et des baisers à faire crever des étoiles et faire mourir des univers du bout de la langue.

Mais ce que fait Atlas n’a rien à voir. Ses caresses, ses regards, ses sourires, ses baisers. Il n’y a rien de semblable avec ça. Lui il a des je t’aime sur la bouche. Lui il a des je te trouve beau accroché dans les yeux. Des choses qui me bouleversent et qui me transpercent aussi. Ce qui me tue le plus c’est quand il m’embrasse et que je comprends qu’il m’aime. Il me fait mourir, simplement, avec beaucoup de tendresse aussi. Et de douceur. Et de choses que je connais toujours pas et qui continuent de s’accrocher à moi.


Il embrasse ma tempe. Je fixe ses mains, la nuque un peu basse. Je suis pas du genre à être intimidé. Pas du genre à craindre le contact, au contraire. Mais ce n’est pas ça qui me fait baisser la nuque, mais tout ce qu’il fait et ce qu’il donne comme impression. Quelque chose d’indéfinissable dont je ne suis pas coutumier. Il me fait des confidences ensuite, des choses qu’il m’a déjà dites et qui me font me demander si je me connais vraiment. Adorable, c’est pas un truc que j’explique, peut-être parce qu’il n’y a rien à y comprendre. C’est quelque chose que lui seul peut penser. Sans doute. J’expire un  « Y’a que toi pour penser ça. » en haussant l’épaule, mais réalité c’est parce qu’à force de l’entendre et de savoir que ce n’est pas une insulte, je ne sais pas quoi y répondre. Quand il parle de ma réputation à Poudlard j’esquisse un sourire et je redresse la tête, plus familier déjà de ce genre de remarque. Je dis :  « Ils me voient rire eux aussi. Mais c’est seulement quand je me fous de leur tronche. Ou alors que je leur balance un troll à la tronche. » Dans tous les cas, je sais que ça fera pas de moi le professeur de l’année.

Ses bras se resserrent autour de moi, je ferme l’eau, de toute façon mes cheveux sont rincés maintenant et on a plus rien à faire dans cette baignoire, mais je ne m’en vais pas. Il me dit que je suis beau. Je passe ma main sur mon visage pour enlever l’excédant d’eau. Pour vérifier aussi qu’il y a toujours des cicatrices dessus. Je me suis trouvé laid quand je souriais, tout à l’heure, dans le miroir. Il ne le sait pas, mais ce qu’il me dit là peine à bousculer mes propres convictions. S’il m’avait connu avant alors ce genre de déclaration n’auraient pas le même sens. Je ne me trouve pas beau. Non. Les cicatrices sur mon visage, sur ma peau, celles plus profondes qui se sont gravées dans mon bras, ne sont pas belles. Je baisse subrepticement la nuque. Ce n’est pas la première fois qu’il me le dit et chaque fois j’ai douté et là encore. Que voudrait-il que je fasse de ce compliment ? Mais ce n’est pas tant ce qu’il voudrait qui lui importe sans doute. Il dit des choses qui pourraient me faire imploser sans jamais sembler sans soucier. Pas parce qu’il veut me bouleverser, je doute qu’il se rende très bien compte.

Je passe ma main derrière ma nuque. Pose sa bouche contre ma tempe et me promet encore d’autres choses. Des choses dont on ne se soucie pas et dont je ne me souciais pas jusqu’à présent. C’est exactement ça, Atlas se permet de me créé de nouvelles possibilités. Inédites ou inconcevables. Il le dit avec tant d’assurance, moi je ne sais toujours pas quoi répondre à tout ça et j’ai l’impression que ma bouche s’assèche à mesure qu’il parle. Je ne sais pas rendre heureux les gens parce que je me fiche qu’il le soit. Mais comment je vais faire moi s’il commence et qu’il m’amène à seulement me demander : Comment moi je pourrai le rendre heureux ? Une question qui n’a pas beaucoup de sens. Et comment veut-il que je m’en sorte avec tout ce qu’il me dit. Ce qu’il me dépose entre les mains ce sont des sortilèges à retardement et je ne sais pas quels effets ils auront sur moi et c’est quelque chose qui me fait froncer les sourcils et tapoter sa main avec la mienne. Incertain. Je n’ai rien à lui donner et lui dire. À lui promettre. Je suis un tueur d’univers, pas un créateur. Alors je dis encore :  « Je suis d’accord avec toi. » Parce que c’est tout ce que je peux lui dire. Sur ma bouche à moi il n’y a que des échos, pas assez de vrais mots.

Il finit par s’en aller et heureusement. Ma main tremble un peu contre ma cuisse. Il s’en va finalement, je me frotte l’arrière de la tête. Je commence à me dire qu’il en attend trop de moi et s’il espère que je puisse réponde à tout ça il se trompe. Je ne sais pas. Je n’arrive pas à … Je ne sais pas en réalité. Il bouscule trop de chose. Et je sais qu’en réalité il n’attend pas grand-chose. Je ne suis pas le genre de type qu’on choisit pour sa capacité à dire des mots doux ou à dispenser dans tendresse. Non. Il donne s’en compter et c’est ce qui est à ce point tétanisant, mais aussi incroyablement … Je ne sais pas. Quelque chose de doux. D’agréable. Qui fait battre mes tempes, me cogne et me laisse k.o, mais toujours toujours avec un sourire et une impression de chaleur, quelque part dans l’estomac. Je ne sais pas ce qu’il me fait.

Sa serviette me claque les fesses, c’est suffisant pour me faire réagir. Relever la tête. Je rallume la douche, pour qu’une pluie battante et froide s’abatte sur moi et me saisie assez pour me faire réagir. Je respire de nouveau correctement et j’ai l’impression de pouvoir de nouveau contrôler les battement de mon coeur puisque c’est ça qui me rendait sourd. Je referme l’eau pour m’extirper à mon tour.  « J’arrive. » Je dis avant d’essayer d’enrouler à une main la serviette autour de mes épaules. Je sors en premier, déposant de grandes flaques d’eau dans ma pièce à vivre. Je m’arrête, quand je me rends compte que j’ai oublié ma baguette dans la salle de bain.  « Tu peux récupérer ma baguette ? Et fait gaffe j’ai mis de l’eau partout. Ce serait con si tu t’abîmais les fesses pour de bon. » Je dis en ricanant, avant de me traîner du côté du lit, sans vraiment m’y asseoir et je m’y sèche.
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Re: how high the moon (caelum)
31.01.17 1:05




 
HOW HIGH THE MOON



Je le sens tout à coup un peu ailleurs. Il n’a pas tant que ça réagit à ma proposition qui ressortait plus de la plaisanterie qu’autre chose et s’en va vers la pièce à vivre. Je penche la tête sur le côté avant de partir récupérer sa baguette - manquant de me casser la figure par terre en glissant mais le rebord du lavabo m’a sauvé la vie omg. Je fais comme si de rien n’était puisque j’ai étouffé un couinement au fond de ma gorge et reviens comme une fleur vers lui et repose sa baguette sur la table de chevet. Je profite qu’il ait le dos tourné pour ramasser au moins mon boxer et l’enfilé parce qu’il fait vraiment froid tout à coup.

Il ne dit rien. Vraiment rien. Je m’inquiète sans doute inutilement. Je redécouvre ses cicatrices de là où je suis. Parfois ma curiosité me tuera car l’envie de tout savoir sur elles me chatouille le bout de la langue. Quelque chose me dit - sans doute mon maigre instinct - que ce ne sont pas des questionnements auxquels Caelum ait envie de répondre maintenant. Je suppose que cela viendra de lui-même le jour venu.

Je ne me rapproche pas, continue de le détailler de là où je suis. Puis je dis : Tu sais… Tu n’as pas forcément à répondre quand je te dis ce genre de chose. Je n’attends rien en échange. Ni approbations, ni désapprobations. Je pars m’asseoir sur le matelas et attrape ses cuisses pour le tirer vers moi. Ma joue repose contre son abdomen un instant et je ferme les yeux. Je dis juste ce que j’ai sur le coeur. Tout le temps.

Je lève la tête, menton reposé contre son nombril maintenant pour voir son visage. Y a pas besoin de je t’aime, de moi aussi ou quoi que ce soit. Du moment que tu continues à me regarder comme tu le fais maintenant, ça ne sera pas nécessaire. Sourire.
J’appuie sur le haut de ses jambes pour le faire tomber doucement sur moi, me laisse basculer vers l’arrière. Moi j’le dis parce que j’ai pas ma langue dans ma poche. Et que j’ai toujours besoin de parler. Mais on est différents et je le conçois totalement. Donc, ne te force pas. Avec tes je suis d’accord. Je pouffe de rire. Parce que ça a vraiment pas de sens.

Mes lèvres effleurent les siennes un court instant. Par ailleurs… est-ce que tu m’autorises à venir passer quelques nuits ici, de temps en temps ? Promis j’éviterai de glisser pour pas te réveiller.



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Re: how high the moon (caelum)
31.01.17 2:37

...
C’est comme s’il pouvait lire dans mes pensées. Ou alors c’est mon silence qui trahi. Je soupire et hausse une épaule. Je crois qu’il me cerne beaucoup trop et que je ne sais pas si c’est parce que je suis trop expressif ou pas assez. Je voudrais que toutes mes interrogations ne m’appartiennent qu’à moi et moi seul, mais il est évident que ce n’est déjà plus le cas. Je termine de sécher mes cheveux. Il attire mes cuisses pour que mes jambes se retrouvent contre le lis. Quand il dépose sa tête contre moi j’ai baissé la mienne, hésitant un instant à aller caresser ses cheveux énergiquement pour prouver qu’il n’y a rien ou plus doucement aussi. J’ai les sourcils froncés au début, plus concentré que contrarié.

D’un coup mes yeux retrouvent les siens, je m’y accroche presque immédiatement. Il me dit qu’il n’a pas besoin de je t’aime ou alors d’autres mots qu’il pourrait comprendre. Et heureusement, parce que ce n’est pas quelque chose que j’aime exprimer. Justement parce qu’ils sont trop expressifs et que ce n’est pas quelque chose qui trouve sa place naturellement sur ma bouche. Il me demande simplement de le regarder comme je le fais et rien que dans cette phrase je devine qu’il y voit quelque chose que je ne comprends pas. C’est déroutant et je ne peux pas voir mes yeux. Juste les siens qui s’impriment dans ma rétine. Des yeux qui ne semblent voir que moi et qui me donnent l’impression d’être le centre d’un univers et c’est pour ça que je suis persuadé qu’il est capable d’en créer rien qu’en battant des cils. Son regard me dit embrasse-moi et moi je voudrais le faire immédiatement. C’est tout ce que je comprends.

Atlas me fait basculer en avant, trop soudainement je me sens partir en avant, je n’ai pas levé assez vite ma main, ou alors ce sont mes réflexes qui s’amoindrissent et je tombe à plat sur lui dans un grognement agacé. Mais aussi parce que sa remarque vexe un peu la partie de moi qui essaie de s’exprimer plus ou moins sans trop savoir quels mots employer. Mais ça n’a pas l’air de le déranger. Tant pis si je deviens muet ou alors insensé, c’est de toute façon, insensé. Ce qu’il me fait vivre et dire, ressentir aussi je crois.

Sa bouche effleure la mienne trop rapidement, encore, mais tant pis. Je vais tirer sur ses mèches encore un peu humide et redessine, un sourire un peu moqueur sur le visage, de l’index les sourcils qu’il hausse beaucoup trop à mon goût, mais qui me font bien rire, avant de caresser le dessous de sa lèvre. Ce que j’aurai aimé faire je crois de l’autre main, mais là encore tant pis. Quand il me demande s’il peut venir dans ma chambre je fronce les sourcils à mon tour pour dire  « Tu poses vraiment des questions stupides parfois. » Là encore j’esquisse un sourire.  « Je suis pas certain que ce soit une vraie question cela dit. » Je soupire et vais appuyer sur le milieu de son front.  « C’est si tu ramènes pas ton cul ici un minimum que je vais m’énerver. » Je relâche son visage et pose mon front contre le sien.  « C’est sûr que j’ai pas l’air comme ça de trop savoir ce qu’on fait, mais j’ai très bien compris. Et je m’attends à ce que tu envahisses ma vie un minimum parce que c’est ce qui se passe dans ce genre de cas. » Même si là encore, j’ai l’impression que c’est différent à ce que j’ai vécu pour le moment.  « Pas la peine d’emménager dans l’heure non plus. » Je précise, parce que je le vois venir.  « Mais tu dois aussi t’attendre à ce que j’envahisse ta vie un peu plus. » Je marque une pause pour me réinstaller plus confortablement.  « D’ailleurs, il va falloir te séparer de tes posters dégueulasse sinon je viendrai jamais dans ta piaule. Sauf pour casser tes tasses. » Que je devrais peut-être aller reparo avant qu’il ne voit le carnage d’hier.  « Même si je préfère quand même mon lit au tient. Il est moins large. » Ce qui me donne une bonne excuse pour le coller impunément sans devoir me justifier.
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Re: how high the moon (caelum)
01.02.17 9:53




 
HOW HIGH THE MOON



Je hoquette quand il me dit que je pose des questions stupides - parce que je ne comprends pas. Mais je ne le coupe pas et découvre de moi-même que j’ai presque l’obligation de ramener mon derrière ici le plus souvent possible. Mon expression d’incompréhension mute en attendrissement calqué sur le visage et je souris - un peu trop. Je ne m’investis jamais aussi vite dans une relation si bien que je n’ai jamais partagé les appartements de mes compagnes et compagnon jusqu’à maintenant. Nous dormions dans les mêmes draps peut-être quelques fois par mois sans que cela nous vienne à l’idée d’avoir une vie commune. Enfin, c’est plutôt ce qu’elles et qu’ils pensaient. Moi j’ai tendance à trop rêvasser, trop fleur bleue, trop sensible, trop tout et je crois que ça exaspère, que ça fait peur. Alors c’est plutôt avec surprise, amusement, satisfaction et soulagement que j’entends ça sortir de la bouche de Caelum.
Qui m’annonce, par ailleurs, être totalement conscient de ce que nous sommes, et ce que nous faisons. J’ai le coeur qui reprend ses loopings dans ma poitrine et je peine à le calmer - il doit sans nul doute le sentir en plus.

J’enroule un peu plus mes bras autour de lui, comme si je pouvais le rapprocher encore, encore, encore. Même ses remarques sur mes goûts décoratifs ne me font pas tirer la tête. Elles m’amusent presque.

Je m’en fiche de ces babioles. J’en balance autant que tu veux. C’est toi qui compte.

Et autant dire qu’il compte vraiment beaucoup pour me faire dire des choses pareilles. Ce ne sont que des biens matériels après tout. Ils n’ont pas d’histoire. Aucun de mes grigris ou objets ne me rattachent à mes valeurs, mon passé ou un souvenir lointain. Ni une promesse. Rien du tout. Je me suis débarrassé de ce que je pouvais.

Je pousse Cae sur le côté pour me mettre à califourchon au-dessus de lui - pas qu’il soit lourd mais euh… Il pèse son poids au bout d’un moment et je crois que je respirais mal mdr.

Oh et… Dernière petite question. Je dois passer chez moi dans la semaine. Enfin, ma maison Pour nourrir les animaux et voir si tout va bien. Et ramener quelques botrucs pour un cours. Ce sera toujours moins dangereux que le scroutt ahah… Enfin, donc la question, c’est : est-ce que tu veux m’accompagner ?

Je n’ai jamais invité qui que ce soit chez moi mais voilà plus d’un mois que je ne me suis pas rendu là-bas. Je déteste m’y rendre. Seul, en tout cas. Puis de l’autre côté, je meurs d’envie de passer plus de temps avec Caelum alors j’essaye de trouver des compromis.



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Re: how high the moon (caelum)
01.02.17 13:01

...
Je me dis que quand on ressortira de cet endroit les choses commenceront à reprendre leur place. Les événements de la soirée de la veille nous parviendront. Peut-être que les sigmas auront gâché la fiesta. Peut-être qu'on a raté déjà une ou deux réunion de crise. Peut-être qu'il s'est rien passé non plus pour eux et que tout va bien. Que tout ce qu'on va apprendre c'est des ragots et qu'on en rira bien plus tard. Mais pour l'instant on est là. On est là et il faudra bien qu'on reprenne notre place dans la trame du monde. Quelque part je sais que ce sera pas comme avant. Peut-être mieux. Sans doute mieux. Ou juste différent. Nous échangeons de place. Et ce qu'il dit a toujours me donne toujours l'impression que nous ne parlons pas la même langue. Ou alors c'est l'habitude qui n'est pas encore ancrée en moi et qui ne le sera peut-être jamais. Je passe ma main sur mon visage, puis sur le sien.
« J'ai pas besoin que tu changes. Que tu balances ta vaisselle. C'est juste une histoire de chat. Je peux dormir dans une piaule infestée de machins qui miaulent. » J'esquisse un sourire et je rajoute: « Sauf si c'est toi. » Quoi que. On ne sait jamais. Ça pourrait flippant ça aussi. Je le fixe, maintenant, laisse tomber mon bras sur le matelas et fait mine de réfléchir à sa deuxième proposition. « On en est déjà au stade où tu veux me présenter à tes parents? Ou alors me donner les clés de ton appartement? »Je me redresse un peu pour aller caresser le bas de son dos. Il est un peu lourd, mais j'imagine que je suis pas léger non plus. Je m'allonge de nouveau sur le matelas. Je fixe un point sur son épaule et vais tapoter sa cuisse. « Si c'est important pour toi, alors je suppose que c'est important pour moi. » Je hausse une épaule, comme si ça n'était pas réellement grand-chose, mais nous savons tous les deux que c'est quelque chose qui compte. « De toute façon c'est pas comme si j'avais mieux à faire. » Je dessine des arabesques sur sa cuisse. Un instant pensif. « Je sais rien de toi. Ou de ta famille. Tu sais rien de moi non plus. Ni de ma famille. Sauf si tu lis les conneries de sorcière hebdo. » Mais il a pas vraiment l'air du genre à se préoccuper de ça. « Je serai plutôt du genre à penser que je me fous un peu de ton passé que ce qui m'intéresse c'est ce que t'es maintenant. Je suis pas du genre à aimer parler de moi. Ou à poser des questions. C'est pas que je m'intéresse pas. C'est juste que je sais pas trop m'intéresser au gens. Bref. Je suppose que c'est pas comme si on était pressé. Et qu'on devait tout se raconter en une heure. » Je le pousse. « T'es un peu lourd. » Je m'esquive et vais récupérer le coussin que j'ai balancé. « T'avais parlé d'une sieste? »
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