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 figures dancing gracefully // caelum ♥

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Atlas Pendragon


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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
25.01.17 21:57




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Je crois que je me souviendrai toujours de cet instant où j'ai arrêté d'être un simple idiot présent pour faire rire la foule.
Cet instant où, pour la toute première fois de ma vie, j'ai réussi à arracher un tout nouveau sentiment dans le cœur de quelqu'un. Je ne suis pas aveugle, dès le moment où son regard croise celui de sa main abandonnée, je comprends. Je comprends tout ce que ça représente même si je ne le ressens pas. Caelum dégage quelque chose que je n'avais jamais vu encore. Et même avec du recul, je ne trouverai pas le mot exact pour décrire cette sensation qui s'est emparée de lui, de moi, de nous. C'était étrange.
En tout cas, je l'ai trouvé encore plus beau comme ça.

Mon sourire se veut doux et pas hilare. Patient, je le laisse regarder. La foule autour n'existe définitivement plus et lorsque le verdict tombe, mon cœur loupe un bond. Je peux danser. Une fois. Je peux danser. Deux fois.
Je ne suis plus d'humeur à jouer, à taquiner ou à provoquer mais à profiter du moment présent. Je crois que peu importe les coups de pieds qu'il me mettra dans les pattes, je n'arrêterais jamais de me battre. Juste pour revoir ce qui brillait bizarrement dans ses yeux.

Et après ?

Je reviens sur Terre.

Après on se rapproche un peu... Je fais un pas en sa direction. Le regarde fixement. L'art de la danse pour moi c'est de savoir regarder son partenaire jusqu'à la fin. Puis on se laisse porter.

Je glisse mes doigts entre les siens plus fermement, sans exagérer non plus, de la même manière que je l'aurais fait avec l'autre. Car en dépit de tout, sa paume est encore chaude et un peu moite.

J'entame alors cette séance de danse improvisée, me glisse sur le côté et mes jambes me guident seules.
Je pensais sincèrement me faire hurler dessus d'une manière ou d'une autre, qu'il me repousse ou décide de se moquer de moi à nouveau. Je ne sais pas si la surprise est plus forte que la satisfaction pour le coup. Mais j'apprécie. J'aime. Beaucoup, même.

Vous vous débrouillez plutôt bien, professeur Bones.

Dis-je tout bas en riant.
Et pour rien au monde je ne chercherai à arrêter cette danse.

Comment tu te sens ?



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Caelum D. Bones


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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 1:51

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Après. Je crois que j’ai passé trop de temps à compter ce que je ne pouvais plus faire, pour me rappeler de que je peux toujours faire et de comme je les faisais avant. Après il faut se rapprocher. J’imagine qu’il le faut oui, sinon ça ne s’appelle plus vraiment danser, mais juste se tenir. Je tourne la tête. Rien n’est différent de l’ordinaire niveau sensation, mais je sais que c’est faux. Il entrelace ses doigts avec les miens. Je remonte mon regard pour le fixer. Il avance. J’avance aussi. Danser est un art pour lui quand pour moi il c’est un exploit. Une nouvelle parenthèse de possibilité. Il faut que je le fixe et mon regard est sans cesse attirer à droite, mais je me concentre assez pour m’en empêcher. Il ne me lâchera pas la main. Alors je ne lui lâcherai pas la hanche.

Il bouge un peu et mes jambes sont encore un peu raide, mais pas assez pour l’empêcher de guider efficacement la danse. Il me semble qu’un jour moi aussi j’ai tenu des mains, des hanches, des épaules. Pour danser, mais c’est comme si je pensais à une autre époque. À quelque chose révolu. Et pourtant il m’y ramène un peu. J’esquisse un sourire – qui n’esquissait pas tant j’étais je crois trop concentré pour ne pas regarder ailleurs que ses yeux. Je deviens un peu plus à l’aise quand il me dit que je me débrouille bien.

 « Et pourtant je suis un peu rouillé. » Dis-je un peu pince-sans-rire. Je ne sais pas combien de temps dure une danse, mais j’estime qu’elle devrait durer aussi longtemps que mon esprit le réclame. Et j’ai encore tant de chose à réaliser. Comme le fait extraordinaire que je puisse même danser sans avoir l’air de ne pas pouvoir le faire. Sans rien traîner de lourd et de mort à mon côté.

Atlas me demande comment je me sens. Je réponds :

 « Bien. »

Je veux prendre le temps de contempler mon accomplissement, mais puisqu’il faut que je le fixe pour maîtriser l’art de la danse je continue de le fixe.

 « étrange aussi. » De toute façon il n’y a personne pour nous entendre.  « Danser c’est... » Mais à la place de danser je pourrai mettre une foule d’autres verbe comme accomplir, gagner, réussir, vivre, garder, ressentir, trembler, exister, triompher.  « Incroyable. » Je finis par dire, en haussant l’épaule.  « Anodin, mais incroyable. » Je secoue la tête et je demande : « Et toi, comment tu te sens ? »
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 10:08




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Je ne me souviens pas avoir entendu Caelum faire preuve d'honnêteté sur ses ressentis et je me sens privilégié à être – peut-être – le premier à qui il se confie, quelque part. Ou est-ce là un fantasme un peu étrange ? Après tout je ne sais rien de lui. Ni ses amis, ni sa famille, ni son passé, ni ses épreuves. Avec du recul, je réalise que nous sommes deux parfaits inconnus avec un sourire pendu sur les lèvres, dansant avec insouciance.
Qui a dit que danser était si incroyable ? J'imagine que dans un corps pareil, on ne peut qu'apprécier davantage ces petites choses de la vie. Je crois que mon partenaire n'a jamais réalisé tout ce qu'il peut faire, même avec un seul bras. Qu'il a préféré compter encore et encore ce dont il était incapable. Je réalise qu'il doit se sentir triste, au fond de lui. Mais je ne me permettrai pas de m'avancer sur cette hypothèse.

Puis la question me revient et j'en suis surpris. J'ignore si l'ambiance me rend plus chatouilleux sur le plan émotionnel ou si j'ai véritablement la sensation que, jusqu'à maintenant, je ne méritais pas son attention. Tout du moins, pas de ce genre. Alors je réponds :

Bien, aussi. Enfin...

Je soupire et lâche un rire embarrassé. Mon front se pose contre le sien et je ferme les yeux. Mon cœur est en train de faire des loopings. Je l'ai murmuré, tout bas, en ricanant un peu pour me moquer de moi-même. Je me savais plutôt émotionnel mais de là à me sentir tout étrange. Je reste un moment ainsi sans penser au fait que cela peut l'embarrasser – ou alors je prends la confiance parce qu'il ne m'a pas repoussé cette fois-ci. Ca tambourine contre mes côtes, ce n'est pas douloureux, au contraire c'est... Vraiment plaisant.

Je retire ma tête et reprends une posture droite comme un vrai professionnel.

Je suis vraiment content que tu sois venu. Je te l'ai déjà dit ? J'me souviens plus mais hey... Comme quoi c'est pas si mal que ça, les bals.

Et pendant quelques courtes secondes je me demande ce que les élèves peuvent penser de tout ça, de leurs yeux étrangers. Qu'est-ce que l'on dira demain, de ces deux professeurs en train de danser avec un air un peu étrange calqué sur le faciès ? J'imagine, rien de bien dramatique. Ce n'est pas comme si je m'étais jeté à ses lèvres au milieu de la salle même si... Non. Non.

Je secoue ma tête dans tous les sens et me rends compte de mon comportement un peu bizarre au fil du temps. Il est temps de se concentrer sur la danse mon pauvre géant.
Mes pas s'affirment un peu plus tandis que je reprends :

Tu viens me demander des cours de danse quand tu veux, au fait.

Et un clin d'oeil, fidèle à moi-même. Pour détendre l'ambiance. Ou juste pour oublier toutes mes idées un peu sordides.



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 13:58

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Je crois que je n’entends pas réellement la musique et qu’en dehors de ses yeux le reste est un peu flou. Pas parce que j’ai déjà trop bu, même s’il ne serait pas idiot de se le demander en d’autres circonstances, mais simplement parce que parfois les sens se concentrent sur ce qu’il y a de plus important et nécessaire. Je n’ai jamais été quelqu’un de particulièrement intéressé par ce genre d’événement, quoi que je suppose que cela dépend un peu de l’époque. Du temps. Des protagonistes aussi. Avant mes premières missions je devais être plus insouciant. Peut-être même que c’est la formation qui m’a changé. Un peu. J’étais devenu trop amer. Pourtant me voilà en train de danser et de lui demander comment il va. Moi qui ne suis prétendument intéressé que par ma petite personne.

Pourtant l’entendre dire qu’il va bien permet de me détendre un peu plus. Bien sûr il n’a pas l’air d’être du genre à s’inquiéter, mais je connais le connais un peu trop bien maintenant pour savoir qu’il se passait des drôles de choses derrière ces sourcils trop bien taillés. Quelque part dans sa tête l’insouciance a du mal à se frayer un chemin. Il pose son front contre le mien et me raconte le rythme cardiaque de son cœur comme on raconte une histoire. Je ris un peu et je réplique :  « Je fais ce genre d’effet il paraît. »

Puis finalement il décolle son front du mien, un peu moins proche et toutes ces conneries sur la distance qu’il pense qu’il vaut mieux instaurer entre nous me revient en pleine tronche. Mais je pense qu’il ne réalise pas vraiment qu’il se tient là encore trop proche de moi et que ça devient une habitude. Il me semble qu’il a déjà dit plutôt qu’il était content que je sois là et je suppose que ça veut dire qu’il daigne remettre les compteurs à zéro. Et là encore je me détends un peu plus parce que je suis peut-être aussi content d’être venu à se bal. C’est pas dans ma piaule tout seule que je serai parvenu à faire l’impossible.  « C’est fait pour danser. » Même si les gens servent plus pour manigancer.  « Et c’est con de pas pouvoir le faire. Alors d’habitude j’évite. » Je raconte ça comme une anecdote marrante, une boutade, mais en réalité je sais que cette affirmation est un peu plus que seulement cocasse.  « Mais là je peux danser. »

Je hausse l’épaule. Je joue sur l’anecdote, mais il faut que je m’en remette de celle-là. Quand il me propose quelques cours de danse supplémentaire j’éclate de rire avant de répliquer.  « J’imagine que c’est pas plus étrange que de squatter ma piaule pour avoir du dentifrice. » J’esquisse un sourire goguenard avant de lui pincer la hanche un peu sournoisement.  « Je prendrai la peine de m’habiller cette fois, t’en fait pas. » Puisqu’il a l’habitude de débarquer à l’improviste et que j’ai souvent la flemme de me fringuer.

Je soupire, finalement, les derniers soubresauts passés et je m’arrête quand je me rends compte que tout n’est plus si flou et que la musique est arrêtée. Je me crispe un peu sur sa hanche et je finis par déclarer.  « Bon. » Sans rien ajouter d’autre ou daigner bouger.
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 14:52




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Lorsqu'il mentionne cette première approche avec cette histoire de dentifrice, je pouffe. Je pouffe parce que c'est vrai que c'était ridicule et peu commun. Mais surtout que ça ne remonte pas à si longtemps et que je ne lui ai jamais véritablement lâché la grappe depuis ce jour-là – le pauvre. Je prends un air faussement déçu quand il m'annonce qu'il fera l'effort de s'habiller la prochaine fois et lance : Dommage, je commençais presque à aimer ça. C'est en parti vrai, pour le nombre de fois où monsieur s'est promené les fesses à l'air devant moi, j'ai fini par m'y accoutumer quand bien même ma sexualité est toujours là pour me pincer et me rappeler que je ne suis pas en bois.

Enfin, la musique s'arrête et nous la suivons. Je crois que ce sont les plus longues secondes de ma vie : à nous regarder yeux dans les yeux, main dans la main, avec un bon de sa part pour conclure ces quelques instants presque euphoriques. Je ne sais plus quoi faire, ce n'est plus moi qui mène. Nous revoilà comme au départ. Les éclats dans les yeux effacés et le sourire qui s'amoindrit. Mes doigts sur son épaule remontent le long de son cou avant de s'arrêter sur sa mâchoire. Je ne sais plus quoi faire ni quoi dire, il semble quelque peu déçu que tout se stoppe ainsi. Ou je me fais juste des illusions et que c'est juste là ce que je ne vois pas derrière son sarcasme et sa hargne constante.

EUUUH...

Petit coup de panique hop je retire ma main. Mes mains. Moi j'dis... Je choppe deux coupes de champagne sur le plateau qui passe par là. On fête ça ? Tu as dansé et tu m'as pas hurlé dessus je crois qu'on a fait une sacrée avancée.

Je lui tends sa part mais ne m'apprête pas à boire, je préfère l'attendre – pas question d'être saoul tout seul surtout qu'il sera incapable de me porter ahah.

Dire que je m'étais promis d'être plus distant... Je soupire. Mais je crois que j'me suis attaché plus que prévu.

Je me racle la gorge, deux fois. A quoi bon lui avouer ? Même si je suis incertain de ses réactions j'ai fini par comprendre que tout ce qui concerne les sentiments humains semblent lui passer au-dessus de la tête.
Je m'écarte un peu de la piste et dis :

Alors, tu me laisses boire tout seul le champagne ? Bon courage pour porter plus de cent kilos ce soir hehe.



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 15:53

Au bal, au bal masqué ohé ohé
J’inspire un peu, un mot, un seul pour exprimer ce que de toute façon je ne pourrai pas réellement expliquer et raconter. Soudain, plus rien sur mon épaule, dans mon cou, sur ma mâchoire. J’imagine qu’il s’inquiète ou alors qu’il prend conscience que la musique est terminée. Je me frotte l’arrière de la tête. Je cherche quelque chose à dire. Il me semblait que ça venait plus naturellement il y a quelques secondes, mais maintenant il n’y a rien à dire. Il lâche soudainement ma main, l’autre aussi j’imagine, mais là encore je n’ai rien ressenti et peut-être que je suis trop habitué à ça. Je regarde ma main. Inerte et pourtant si pleine de vie. J’ai un petit pincement, quelque part, en dessous de mes côtes. Mais si je ne regarde pas, ça n’existe pas. Si je n’y penses pas ça n’existe pas. C’est facile, il suffit de se raccrocher aux choses véritables et tangibles. Qui ressentent et qui peuvent tenir. En parlant de tenir.

Atlas s’exprime finalement en une longue onomatopée, je hausse un sourcil, il récupère deux coupes d’alcool. Peut-être que je suis d’humeur, finalement à boire. Ou alors il le devine dans l’amertume de mes yeux ou dans mon silence trop contrarié pour être simplement insignifiant. Un instant j’essaie de tendre la main droite pendant que ma gauche est descendue sur ma nuque. Puis je me rappelle. Je tends la gauche.  « J’ai dansé, oui. Sans écraser tes pieds. » Je dis, en essayant de le suivre et de ne pas trop me préoccuper. Je récupère la coupe entre mes doigts.

C’est là qu’il parle de distance et que ça me fait lever les yeux au plafond. Bien sûr, de toute façon ce n’est pas particulièrement facile de garder ses distances en se tenant à cette distance.  « Ce sont des choses qui arrivent. Même aux meilleurs. Te prends pas la tête pour ça. » Je finis par répliquer quand il parle d’attachement.  « T’étais déjà foutu quand tu m’as demandé de venir au bal avec toi. » Je dis en souriant de manière trop désinvolte. De toute façon, au point ou j’en suis. Je cogne le haut de mon verre au sien et j’avale le contenu dans trop me faire prier. Et c’est infect. Ça brûle la gorge et pique mes yeux. Pas autant que mon tabac, mais j’ai une tolérance ridicule en ce qui concerne les machins alcoolisés. Une boîte de chocolat a déjà réussi à m’avoir.  « C’est toi qui est un peu à la traîne. » Je fronce les sourcils, conservant ma coupe entre mes doigts.  « Bon allez grouille-toi on va leur demander où est-ce qu’ils cachent les meilleurs bouteilles. » D’eau plate. Personne n’a vu de cristaline dans le coin ?
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 16:15




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Et le voilà qui englouti toute la coupe d'un coup. Vraiment ? Je grimace et m'attaque à ma propre boisson sans ciller. Je ne suis pas friand d'alcool mais j'apprécie particulièrement le champagne. Même s'il me monte assez vite à la tête pour que je puisse sentir mes pommettes prendre des couleurs. En revanche, Caelum a sorti une de ces têtes quand il a bu. Je me demande si... Noooon ? J'ai un sourire en coin naissant sur ma bouche tandis que je lance, sur un ton taquin : T'es sûr de vouloir chercher les bouteilles ? Ca a l'air de piquer un peu ! Je me demande s'il a l'alcool joyeux ou non. J'espère, parce que s'il devient pire que d'habitude je crois que je peux faire une croix sur un de mes membres avant demain RIP.
En revanche, je le sens un peu... Un peu étrange. Du genre, perdu. Du genre, déçu. Du genre, abattu. Triste. Tout ça à la fois.

Si je suis mes habitudes, je lui saute au cou et je l'agresse de baisers et de mots idiots. Mais c'est Caelum, ce n'est pas n'importe qui. Autant à ses yeux qu'aux miens et je crois que ce soir je ne suis pas d'humeur à plaisanter comme je le fais usuellement.

J'attrape un deuxième verre et y trempe mes lèvres. Ew. Pas bon et très fort. Je le repose aussitôt. C'est quoi ce truc infect ? Du crachat de dragon ?

T'as pas l'air dans ton assiette. Je peux faire quelque chose ?

Car plutôt que de le lui imposer, autant le lui demander. Tu veux qu'on s'en aille ? Parce que je ne vois pas l'intérêt de rester seul ici. Je pense que je pourrai dire avoir eu une soirée plutôt satisfaisante malgré tout, même si elle s'arrête ici.

Putain j'ai le goût de ce truc dégueulasse dans la bouche c'est immonde... Tu veux tester ?



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
26.01.17 17:32

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Après quelques regard lancé en direction des tables, il ne me semble pas avoir aperçu de quelconque carafe d’eau. Pire, l’alcool, me monte un peu au visage, un léger sourire flotte sur mes lèvres, sans que je puisse vraiment lutter. De toute façon à quoi bon, l’alcool et moi on a jamais fait très bon ménage. Ça a commencé avec un peu trop de whisky dans le thé de ma mère et puis ma première cuite a fini de me dégoûter à jamais. Sauf que ça colle pas vraiment avec le caractère. On me voit grand buveur, amateur de rhum ou encore de vin, comme si j’avais la tête de l’emploi d’un tavernier. Sauf que j’ai l’esprit déjà embrumé par des petites bulles. Quand il me demande si je suis certain de vouloir faire ça, je réponds :  « Bien sûr je suis certain de vouloir faire ça. » Avec un peu de chance ils ont du jus de pomme pétillant.  « Sauf si t’as pas envie. Dans ce cas on est pas obligé. »

Ce qui m’éviterait d’avoir à lui mentir. Je continue de marcher, toujours concentré sur… Je ne sais pas quoi en fait. Peut-être que j’ai besoin de marcher pour ne pas penser. De chercher pour ne plus chercher autre chose. J’attrape un deuxième verre sur le passage d’un serveur, mais quand j’approche mon nez je finis par l’abandonner quelque part sur une table. Quelle horreur. Qu’est-ce que c’était ? Du 99999 % d’alcool ?

Mais je crois que je suis trop agité, alors il finit fatalement par me demander si je vais bien. Je me retourne pour lui faire face, de nouveau et le considère, les sourcils froncés. Si je lui aboie dessus il est probable qu’il va m’en vouloir les cinquante prochaines années. Ma main gauche hésite, sur le point de lui tapoter l’épaule. Ce qui serait pire, je pense. Il me propose de rentrer.  Je jure : « Par les couilles de Merlin, Atlas. J’ai l’air si dépressif que ça? » On se demande à quoi sert mon masque, à part me faire suer. Je secoue la tête quand il me propose de goûter son machin dégoûtant.  « C’est juste que… Bon, tiens toi bien parce que tu vas pas y croire.» Je m’avance et je murmure :  « Mais je crois que je te suis reconnaissant. »

Je soupire et je me frotte l’arrière du crâne.  « C’est pas un truc qui arrive très très souvent. » Bien sûr et perturbé, mais ça je crois qu’il le devine assez pour que j’en rajoute.  « Et le truc c’est que c’est difficile à expliquer. » Et que je m’y prends jamais assez bien et que c’est assez difficile à exprimer, aussi.  « On est pas obligé de partir si tu veux pas. C’est ton bal de princesse, ta soirée. Mais si tu y tiens… Viens par-là, deux secondes.» Je montre une des tentures contre le mur, du pouce et me retourne pour y aller le premier. Je songe un instant à l’y traîner, mais il me semble qu’on s’est déjà assez fait remarqué comme ça.

Je récupère un pan de la tenture représentant à l’infini je ne sais quel paysage hivernal. C’est qu’ils sont un peu trop à fond sur le thème « bal d’hiver ».  « Dépêche. » J’assène, avant de me glisser derrière à mon tour. Nos pieds dépassent à peine et j’ai quelques souvenirs qui remontent. Des souvenirs trop lointain, mais similaire, j’imagine. Je tire sur son costume clinquant pour le faire se baisser. Je me rapproche et lève tête pour heurter son front et je le fixe. Faussement menaçant, plutôt amusé en fait, la mâchoire pourtant serrée.

 « T’es trop grand. » Je fais remarquer, tranchant, amusé aussi mais je dois me retenir et garder mon sérieux. Je pousse un peu sa tête avec mon front et subrepticement je détache ma main de son col pour aller lui choper et la nuque et les lèvres. Ce n’est pas furtif, ce n’est pas non plus quelque chose de délicat. Ce n’est pas un baiser de prince charmant. Ce n’est pas quelque chose de doux ou alors quand j’ai oublié de respirer, j’ai aussi oublié d’y mettre un peu de ce qui fait de moi, mais j’en doute fortement. Puis finalement après quelques secondes je relâche sa nuque. Je laisse sa langue et je dépose en plein milieu de ses lèvres un semblant de baiser doux. Je murmure contre sa bouche : « Joyeux noël, Atlas. » Très en retard. Je m’écarte.  « C’est ce que j’ai de plus gentil dans ma hotte. »

Je n’attends pas une quelconque réaction, de toute façon si on reste plus longtemps là-dessous on risque plus ou moins d’attirer l’attention ou notre disparition. J’ai un peu la langue âcre et ce n’est pas à cause de ma propre amertume, mais plutôt la sienne. Ou celle de son verre d’alcool. Je me retourne.  « Ah. Du coup, c’est bon on peut se tirer maintenant si tu veux.»
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
27.01.17 10:43




 
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Reconnaissance ? Je ne sais pas pourquoi mais rien que de l'entendre dire ce mot je me sens toute chose. J'ai envie de sautiller sur place mais contiens ma joie dans un grand sourire, non pas de satisfaction mais plutôt de... je ne sais pas. Bonheur, peut-être ? J'ai envie de lui secouer les cheveux dans tous les sens mais encore une fois j'intériorise toutes mes mauvaises habitudes parfois un peu trop tactiles. Et puis là, Caelum me désigne le mur. Je ne comprends pas trop où il veut en venir et commence à le suivre sans rechigner. J'crois qu'au dessus de ma tête y a une tripotée de ???? qui flottent c'est terrible. Qu'est-ce qu'il fiche ?
Le voilà qui tire le... truc au mur. La tapisserie ? J'ai aucune foutue idée de comment s'appelle ce machin si immonde que je pourrais le mettre dans ma chambre – sans rire. J'hésite un moment. Je suis totalement largué. Dépêche et j'ai l'impression de ne pas avoir d'autre choix que de m’exécuter.

A l'abri des regards et pourtant peu discrets malgré nous, nous voilà plongé dans une semi pénombre. Je ne suis pas spécialement à l'aise mais très vite, en à peine un quart de seconde, je crois que toutes mes inquiétudes se sont dissipées. Déjà parce qu'il m'explose le crâne cet idiot et...
Et puis tout ce qui s'en suit.
J'ai un feux d'artifices dans la bouche, la tête, l'estomac. Je crois que je n'ai jamais senti mon cœur se fracasser aussi fort contre mes côtes. Ma poitrine s'emballe. Joyeux Noël, Atlas. Et je reste presque inerte (je dois faire une mort cérébrale ENVOYEZ UNE AMBULANCE????). Qu'est-ce qu'il vient de se passer au juste ?

J'ai un sourire jusqu'aux oreilles qui se forme et je cache ma gêne derrière un rire plutôt traître. Si je m'y attendais... ? Vraiment pas.

Ce... C'est.. woah.

Je ricane, à nouveau. Je ne suis pas en train de me moquer mais plutôt en train de réaliser ce qu'il vient de se passer. Et bon dieu qu'est-ce que je donnerai pour recommencer, là tout de suite.

J'en peux plus de la foule. J'veux juste... Viens.

Je soupire et le tire par le bras. Mon expression hilare s'est dissipée et d'un pas pressé, je le traîne hors d'ici, saisissant au passage une bouteille sans m'en cacher. L'heure est à la fête, n'est-ce pas ?
Je nous fait quitter la pièce principale et me stoppe vers là où j'étais parti lui courir après un peu plus tôt. La musique est sourde, les environs dénués d'élèves ou collègues.

Je crois que ma tête est vide.

Je m'enfile deux gorgées conséquentes avant de, ma seule main libre, le saisir par la taille et le ramener contre moi et le mur le plus proche. Mes lèvres s'attardent au creux de son cou et y laissent une marque sans ménagement. Je murmure contre sa peau : Histoire que tu t'en souviennes demain. avant de retourner planter mes yeux dans les siens et ne plus les quitter. Puis je lance, d'un ton à la fois lascif et amusé : Merde, qu'est-ce qu'on fout ? Ca y est, on a trop bu ? Et sur ces mots, je m'enfile une dernière gorgée qui m'en brûle le fond de la gorge. Je n'ai pas le temps de m'y attarder, aussitôt je me rue sur ses lippes pour y voler un nouveau baiser. J'ai cru comprendre que Caelum n'était pas un grand romantique et qu'il exerçait plutôt dans la sauvagerie alors je m'y adapte et lui rend la monnaie de sa pièce de cette manière, dans une autre sorte de danse. Endiablée.

J'ai envie de remettre la faute sur la liqueur et l'ambiance de la fête mais je ne veux pas me dire que tout ça s'est fait par pur hasard. Je suis encore conscient de ce que je fais même si la boisson a déjà commencé à me monter à la tête, mais elle me donne le courage de faire des choses que je n'aurais pas osé faire autrement. Ou alors est-ce juste un prétexte.

Par mégarde, je lâche la bouteille au sol. Elle ne se fracasse pas en morceaux et même si elle l'avait fait, je n'y aurais pas porté un seul coup d'oeil. Ma main gauche enfin libre se perd dans ses cheveux tandis que je finis par murmurer le souffle chaud, entre deux embrassades : T'imagines même pas depuis combien de temps j'en avais envie.



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
27.01.17 13:23

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Est-ce que je suis satisfait ? Sans aucun doute. La soirée me ramène beaucoup trop à un autre temps où je pouvais tout faire et où je ne posais pas trop de question, quand mes possibilités étaient infinies et d’ailleurs je n’avais aucune raison d’en douter. Peut-être que cette atmosphère là à trop de pouvoir sur mon esprit. Que je suis trop imprudent et que demain ne ressemblera plus jamais à aujourd’hui. Et même si c’est le cas alors j’ai quand même la satisfaction d’avoir accompli quelque chose d’important. Pour moi d’abord.

Ensuite, il y a Atlas. Je ne sais pas si j’ai accompli quoi que ce soit aujourd’hui en ce qui le concerne, mais je sais que j’ai tout de même fait en sorte de la rendre inoubliable. Et après tout tant pis s’il me casse les pieds avec ça toute la semaine. Quand il ressort et que je peux voir son visage, je me dis que je suis foutu. Clairement foutu. Maintenant je suis certain que je vais en entendre parler des semaines et des semaines. Je sais aussi qu’il a un grand sourire et qu’il n’a pas besoin de s’exprimer pour que je comprenne qu’il est plutôt satisfait lui aussi. On viendra pas me dire que j’ai mauvais goût en matière de cadeau. Il rit et je prends ça pour un remerciement, il n’a pas besoin d’en dire plus, après tout.

Je hausse l’épaule, toujours en train de sourire. Il me dit qu’il préfère qu’on s’éloigne de la foule, je suis plutôt d’accord avec lui. Tout est devenu trop dense et trop espacé. Peut-être trop lumineux aussi,  il faisait plutôt sombre derrière la tenture. Il m’attrape le bras et je le suis sans vraiment rechigner. Je fixe sa nuque, son empressement et son silence ne me sont pas très familier, mais je ne fais pas de commentaires. Il attrape de l’alcool, j’en pense que j’en ai suffisamment bu pour ce soir, mais pas lui, visiblement, et après tout, pourquoi pas ? On passe rapidement devant le mec à la collerette qui est toujours là, comme si des retardataires allaient encore se pointer.


Et puis, on sort, finalement pour se planquer dans un vestibule, quelque chose qui y ressemble. Tout à coup tout devient plus sourd, la musique, le brouhaha. Il boit deux gorgées, toujours trop silencieux. Je ris moqueur, mais j’ai oublié la répartie qui je devais lui lancer. Merde. Ma tête devrait être plus brumeuse que ça et l’alcool m’être suffisamment monté la tête, pourtant tout est clair, parfaitement clair. Ou alors c’est une impression. Pour quelle autre raison nous emmènerait-il ici ? Quand il m’attrape la taille, que mon dos heurte le mur, sa tête dans mon cou et sa bouche contre ma peau je sais déjà parfaitement ce qu’il est en train de se passer. Je me dis que je suis foutu. Et pire que tout, qu’il est foutu lui aussi. Que ça me dérange pas réellement ou alors je sais plus être contrarié.

Il suçote ma peau et je grogne, il me raconte que c’est pour que je m’en rappelle. Je lève les yeux au plafond et je geins.  « C’est des conneries, y’a pas moyen que je sois trop bourré à cause d’un petit verre. » Plus amusé que je le voudrais réellement. C’est pas comme si j’avais pas assez de marques sur la peau. Il me fixe, je fais de même, ce doit être un truc de danseur. Il me demande si on a trop bu avant de s’enfiler une autre gorgée. Je réponds : « T’as trop bu. » Je nuance et peut-être que c’est son idée principale. Se bourrer jusqu’à ce qu’il se rappelle plus vraiment de ce qu’il est en train de faire.  Ou ne pas réaliser que sa bouche est contre la mienne.

Et pourtant elle est l’est et ce qu’il me donne c’est un baiser de fin du monde, le genre de truc que tu fais quand t’es certain que tu vas le regretter si tu le fais pas maintenant tout de suite. Quelque chose de plus instinctif que de calculé et moi ça me plaît bien parce que je préfère quand c’est instinctif et dénué d’hésitation. Je récupère sa nuque et je perds de nouveau mon souffle, il devrait savoir que je suis pas le genre à être raisonnable.

Je suis devenu sourd de tout sauf de son souffle et du mien et quand je crois percevoir un bruit je me détourne pas une seule fois, surtout que sa main termine dans mes cheveux. Quand il s’interrompt je me rends compte que je suis encore capable de l’entendre. Je le fixe avec plus d’intensité et je finis par rire, me cognant un peu la tête contre le mur.  « Je vais vraiment finir par croire que c’est un rencard. » Je lâche sa nuque pour passer mes doigts sur son cou, puis je finis par poser à plat ma main contre son torse pour la glisser jusqu’à sa ceinture.  « Et je sais très bien comment ce genre de rencard termine. » Je récupère ses lèvres, moins empressé que lui parce que j’ai quand même conscience qu’on se trouve pas forcément dans l’endroit le plus intime. Je demande, pour le taquiner :  « On va chez toi ou chez moi ? » Esquisse un sourire avec de l’attirer un peu plus vers moi et je dépose mes lèvres contre les siennes encore, mais pas pour l’embrasser, juste pour l’essouffler un peu plus.


 « Moi je dis qu’on va chez moi. » Je mords sa lèvre, puis sa mâchoire. Je relâche sa ceinture et je donne un coup de pied dans la bouteille.  « Et que t’arrête de boire parce que sinon ça risque de m’emmerder que tu saches plus trop bander. » J’attrape sa main avec la mienne pour la presser un peu plus contre ma taille.   « Ou alors on reste ici. Entre deux couloirs. » Je marque une pause, plutôt évocatrice dans le fond.   « C’est comme tu veux. »
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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
27.01.17 13:58




 
FIGURES DANCING GRACEFULLY



Les lèvres encore humides de nos baisers et le souffle irrégulier, la soirée avait déjà dérapé. Et je ne m'attendais pas à ce que cela empire. Je crois que les propositions qui suivent sont claires, je ne suis pas idiot et ce genre de sous-entendu, je les connais très bien à force de les faire sous le ton de la plaisanterie. Mais maintenant, là, tout de suite, c'est véritable. Ce n'est plus une boutade après laquelle je rentre ma tête dans mes épaules en pensant me faire taper dessus. Ca sort de sa bouche, après m'avoir embrassé sans crier garde. L'alcool me brouille l'esprit, j'ai les yeux sans doute vitreux mais je pense comprendre l'entièreté de ses dires. Tout mon corps s'enflamme, j'ai la sensation que mes membres s'engourdissent un peu et la pièce tangue.
Je ne souris plus et le regarde droit dans les yeux, arraché entre l'envie de le suivre jusqu'à ses appartements et à être raisonnable parce que je ne suis pas comme ça. C'est évident que Caelum n'est pas du genre à faire dans la dentelle et de fait, les histoires d'un soir doivent être récurrentes chez lui mais... Mais je n'ai pas spécialement envie de faire parti d'une liste interminable parce que ce ne sont pas les valeurs auxquelles je me rattache.

Si mon corps pouvait hurler, il le ferait. Je n'arrive pas à répondre proprement alors qu'il continue de me taquiner avec ses propositions et sa main agrippée à ma ceinture. Mes doigts s'enfoncent un peu plus sur sa taille tandis que j'entrouvre ma bouche pour l'embrasser mais.. Non. Je me stoppe.

Cae'... Je fais pas ça... comme ça. Dis-je d'une voix hésitante. Mes paumes s'appuient sur ses épaules et je recule légèrement pour souffler, respirer, réfléchir. Je choisis mes mots du mieux que je le peux et croyez-moi, après avoir défoncé une bouteille d'alcool aussi fort, ce n'est pas une mince affaire d'autant plus que c'est certainement pas mon cerveau qui a envie de parler si vous voyez où je veux en venir.

Enfin, ce que je veux dire... C'est que ce n'est pas quelque chose d'anodin pour moi. Comment lui expliquer que je ne couche pas avec quelqu'un sans sentiment de la part de l'un et l'autre ? Je ne doute pas vraiment des miens mais des siens pour le coup. J'ignore ce que ça peut signifier dans son langage, ces baisers et ces invitations.

Et d'un côté qui ne tente rien n'a rien. Je ne veux pas le voir me mentir pour obtenir ce qu'il veut ou se forcer  à dire ce qu'il a véritablement en tête – et surtout sur le cœur. Je suis en feu et c'est un vrai combat intérieur. Je desserre ma cravate pour déboutonner le haut de ma chemise. Je respire. J'essaye.

Raaah putaiiiin... Je ferme les yeux de toutes mes forces et baisse la tête un instant. Je crois qu'il me faut quelques secondes pour moi. Mais il est là, je sens son odeur et son souffle contre ma peau. Merde. J'ai l'impression d'être foutu.

Je relève le bout de mon nez. Mes mains retracent un chemin le long de son cou pour encercler sa mâchoire. Mon pouce caresse ses lèvres.

Je suis foutu.

Mes doigts coulent sur sa gorge, son torse, avant de rencontrer l'un des pans de sa chemise sous lequel ils glissent. Je touche sa peau, hésitant. Il est brûlant. Je peux deviner ses cicatrices tandis que j'effleure à peine ses côtes.

... Chez toi. On va chez toi.

Tant pis pour mes principes à la con.



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Re: figures dancing gracefully // caelum ♥
27.01.17 21:19

Au bal, au bal masqué ohé ohé
Quand je pense qu’il va m’embrasser encore et que son esprit embrumé n’a plus qu’à faire un choix pourtant facile quant à la suite de cette soirée, ses deux mains finissent sur mes épaules et il prend de la distance. Et ses mots ne contribuent qu’à élargir l’abîme qu’il provoque en réalité. Entre ce qu’il ressentait et ce qu’il dit à présent. Je ne suis pas très patient et je n’étais plus très concentré, ou alors peut-être que je l’étais trop, sur sa peau, la mienne, son souffle, le mien, le son de sa voix m’ancre à la réalité un peu brutalement. Je passe ma main sur mon visage, tout en essayant de comprendre ce qu’il insinue.

Ce n’est pas très difficile en somme, ça ressemblait à un jamais le premier soir. Un discours un peu routinier que j’avais longtemps entendu. Mais je savais que j’avais quelques arguments pour le convaincre. Il semble, après quelque secondes de répit qu’il puisse s’exprimer plus explicitement.  Je fronce les sourcils et attend, tentant de reprendre mon souffle à mon tour. Et là, Atlas se met à parler de sentiment. Tout devient très clair. C’était évident, plus qu’évident en réalité. Il aimait les bals et les danses, sans doute préférait-il les baisers de prince charmant. Bien sûr qu’il n’était pas du genre à sauter le pas aussi vite, malgré ses remarques habituelles sur le sujet. Bien sûr que c’était évident puisqu’il se rétractait toujours, que de la gueule que je lui avais dit un jour.

Je me rends compte alors qu’il est à des années lumières de moi. Des années lumières entre ce qu’il est, ce qu’il représente, ce que je suis et ce que je représente. Entre ses habitudes et les miennes. Je soupire d’abord et frotte mes cheveux. J’imagine que je me suis laissé emporté et que ce qu’il m’avait offert là était déjà quelque chose de très important pour lui, mais moi je ne sais pas si je suis en mesure d’en comprendre réellement les tenants. Et j’ai toujours les tempes qui tambourinent. Je sais qu’il ne s’attend à rien. Je sais aussi que ce n’est pas la première fois que j’ai entendu ce discours et que je suis habile pour dissimuler mes propres émotions pour pouvoir obtenir ce que je veux, surtout quand la personne a trop bu et dans ma bouche il y a toujours cet arrière goût amer qu’il a déposé sans mal de l’apex de la langue.

Atlas lutte et je ne l’aide pas. Il desserre sa cravate, commence même à déboutonner sa chemise. Je le regarde faire et ce qu’il jure j’ai envie de le répéter. Il s’est approché de nouveau et son souffle ricoche contre le mien. Je reste droit, il ferme les yeux, je me dis qu’il est grand. Qu’il est capable de prendre ses décisions seul. Il relève la tête et ses deux mains décident d’agripper mon cou d’abord. Ma mâchoire. Son pouce souligne ma lèvre inférieur. Je sais déjà que je suis foutu et qu’il l’est aussi. Depuis longtemps. Mais le fait est qu’il replonge un peu. Que je le sens tituber, son esprit bascule de la raison à son corps, qu’il semble vouloir écouter. Et je sais qu’il bascule. Ses mains quittent mon visage, mon souffle suspendu au sien cette fois, il retrouve sans peine mon thorax, trouvent les pans de ma chemise et s’y glisse dessous, sans peine là encore. Je geins en réalité, parce que je sais ce que je vais faire. Malgré ses phalanges et ma peau, la lueur dans ses yeux. Je peine à essayer de maîtriser mon souffle.

Je sais que je pourrai profiter de son état mille fois. Je le sais et de toute façon il donne l’air de choisir et d’être certain de le vouloir. Et encore une fois il est grand. C’est un bon gros demi-géant de plus d’une centaine de kilo et là, maintenant tout de suite, je sais très bien qu’une part de moi à envie de le tuer quand je dis.  « Atlas. On ne va pas faire ça. » Sauf s’il persiste à laisser ses mains là et si je ne m’en vais pas.  « Je veux dire. On rentre chez moi. Mais on ne va pas faire ça. » Je retire ses mains une à une, sans vraiment savoir d’où je tire toute cette patience.  « Je vais pas te laisser trahir tes principes. » Parce que je n’ai pas envie de profiter de lui alors  que je pourrai, vraiment. On a pas idée de se bourrer comme ça. À quoi s’attendait-il en me plaquant contre un mur ? C’est ma partie frustrée qui parle, mais merde, à la fin.  « Sinon demain matin tu vas chouiner et je serai obligé de... » Quoi, exactement ? Le consoler ? Lui bloquer la langue et éventuellement l’attacher ? Ce qui serait assez plai- Je vais le tuer. Terrible axe de pensée.  « De m’énerver parce que tu te mettras à regretter et te plaindre. » Je grogne un peu avant de dire, un peu hargneux : « Et pourtant j’ai comme qui dirait l’impression que ce sont mes fesses qui auraient le droit de se plaindre. » Je me frotte l’arrière de la tête.  « Attends-moi là, je vais chercher une bouteille et on se tire vraiment. Il doit me rester des cacahuètes et… Des cartes. Ou alors je te regarderai picoler jusqu’à ce que tu meurs. » On se console comme on peut. Et je ne lui laisse pas le choix, je me dirige vers la salle de bal, un peu trop droit stoïque. Enfin, disons que je fais comme je peux dans mon état actuel ?  Je m’arrête un peu et je me retourne pour lui dire : « T’as vraiment de la chance que je t’aime bien. » Parce que sinon y’a longtemps que je serai reparti dans l’autre sens.
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