broken boy soldier (robin)

BAUDELAIRE ROBIN

FEAT genos - one punch man

JE SUIS Robin Baudelaire, prononcé "Robine", J'AI 22 ans JE SUIS né en Corée du Sud mais adopté par un riche anglais ET MES PARENTS SONT sorciers du côté du père et moldus de la mère JE SUIS EN sixième année après avoir redoublé, suite à une année de prison et de soins ET J'ÉTUDIE l'occultisme OPTION traque en terrain dangereux JE FAIS PARTIE DES duellistes illégaux ET MA MAISON EST attendre la répartition. J'AIMERAIS RAJOUTER QUE vous devriez prendre vos distances dans les couloirs

CARACTERE

Il n’y a jamais de répit pour les fous.
C’est comme si Pollock s’était emparé de la tête de Robin pour en faire un tableau aux épaisses éclaboussures, éclats tumultueux et couleurs arides. Si un jour le monde s’écroule, il le regardera de ses yeux incompréhensifs. Il sentira la douleur sans la comprendre, il verra le sol sous ses pieds se dérober sans ciller. Robin ne comprend pas la douleur, il est incapable de la jauger. Son manque d’empathie n’est pas né d’un caractère plutôt robuste mais, bien au contraire, d’une condition mentale plus qu’handicapante. Diagnostiqué autiste depuis bien longtemps mais pris en charge trop tard, Baudelaire voit son existence rythmée par la violence. Envers lui mais surtout envers les autres. Il frappe, il hurle, parfois dans sa tête, parfois de vive voix. Parfois contre son corps, parfois contre le vôtre. Imprévisible, cabalistique et indéchiffrable.
Les termes d’ennemis et amis lui sont flous. Il les lit dans les livres et les constate au quotidien sans vraiment se rendre compte lorsqu’il les expérimente. Il ment, parfois. On lui a appris à sourire, alors il sourit. On lui a appris à se taire, alors il se tait.

Mais on ne lui pardonne que rarement ses égards, ses mots parfois trop directs, ses dires trop francs, ses regards trop tranchants et ses coups inexpiables. Il en souffre mais ne peut que l’exprimer à sa façon. Parfois il faut être à trois pour tenir ses bras et sa tête. Parfois il faut l’enfermer, l’attacher. Parfois, on se dit qu’il ferait mieux de partir pour de bon.

Robin s’inflige beaucoup de souffrance qu’il voit comme un rituel : sans l’exécuter au moins une fois par jour, il angoisse, il panique, perd le contrôle, se recroqueville et se martyrise l’âme. Il a besoin de prendre n’importe quoi, un manche à balais ou une spatule, un énorme bouquin ou le coin d’un meuble. Il s’y fracasse les bras et ce bleu violacé qui germe et grandit tous les jours sur sa peau ne cesse de l’intriguer depuis plus de vingt ans.

Courageux ou tout simplement inconscient, le mystère demeure mais Robin est prêt à se jeter dans la gueule du loup s'il juge cela nécessaire, pour lui comme pour les autres. On arrive à deviner en lui une certaine sensibilité au monde extérieur, surtout quand cela concerne l'art et plus particulièrement la musique. Il n'est pas improbable de le retrouver au détour d'un couloir seul en train de chanter sans se soucier de ce que pensent les autres - quitte à attirer les regards vers lui. La peinture attise son oeil également et il peut passer des heures à fixer un tableau sans cligner des yeux - d'ailleurs les tableaux dans Poudlard commencent sérieusement en avoir marre de se faire reluquer de la sorte.

La meilleure arme de Robin restera cependant son intuition. On pourrait qualifier cela de sixième sens bien que nombreux sont les élèves et professeurs à avoir des difficultés à cerner le personnage. Mais au-delà de ses actes parfois exagérés, il sait faire preuve d'une grande intelligence.

HISTOIRE

« Très bien Robin. Nous allons commencé. Comment te sens-tu ? »

Il l’évite du regard. Ses coudes s’appuient sur ses genoux, il se penche vers l’avant. Son coeur se serre. Non, il a des palpitations. « Robin ? » Insiste l’homme en face. Il a des petits yeux rapprochés et une tenue trop propre. tout est trop propre, ici. Le garçon balaye la salle du regard et il n’y voit aucun élément perturbateur : chaque élément est proprement rangé à sa place, pas une seule poussière ne vole dans les airs. Rien. Tout est si blanc, si propre, si propre… si propre.

« Que vois-tu ? »

« Rien. Je ne vois rien. »

Et c’est ce qui semble poser problème. Robin repart s’enfoncer dans le fond de la chaise, joue avec ses doigts, les fait craquer incessamment.

« J’ai entendu dire que tu avais été adopté. Tu peux me parler de ta famille ? »

Alors, il lève les yeux. Sa bouche s’entrouvre et il semble hésitant. « Oui. J’ai été adopté en Corée. Par les Baudelaire. » Ses phrases sont saccadées et parfois décousues. Robin a toujours eu du mal à parler de son passé sans buter sur les mots. « En souffres-tu ? » Demande le docteur. Le jeune homme lui répond non de la tête. Il n’en a jamais souffert. Pas de ça, en tout cas.
Le docteur Faraday avait, en réalité, étudié le dossier de Robin Baudelaire de long en large et en travers. Il avait l’habitude de recevoir des jeunes adolescents turbulents. Mais des jeunes adolescents derrière les barreaux d’un hôpital psychiatrique, non. Mais il connaissait bien le père Baudelaire, veuf depuis quelques années maintenant, vieille connaissance de leurs jeunes années à Poudlard.

Warren Baudelaire était à la tête d’une grande fortune de par ses ancêtres français, immigrés en Angleterre depuis la fin du XVIIIe siècle. Il eut une femme, Susan, incapable cependant de lui assurer une descendance. Jeune et insouciant à l’époque, également peu conservateur sur le cadre familial, ils décident tous les deux d’adopter trois enfants. Peter, l’aîné, né au Congo, Robin en Corée du Sud et Elizabeth adoptée au Vietnam.

Peu après l’arrivée d’Elizabeth, Susan décède d’un cancer et n’a pas le temps de voir ses enfants grandir. Faraday suppose que c’est à partir de là que Warren Baudelaire a fini par perdre goût à la vie de famille à tel point que ses enfants ont été mis en constante compétition. Des examens ont révélé tardivement l’autisme de Robin et il va sans dire que Warren a préféré fermer les yeux sur la condition de son fils, favorisant ses études à Poudlard et son futur poste au sein du Ministère de la Magie.

Le docteur sort sa baguette - toujours à l’abri des caméras de surveillance, il ne tient pas à se faire remarquer par un moldu - et fait voler une petite statuette colorée jusqu’au creux des mains de son patient. Ce dernier semble tout à coup plus concentré et ses doigts détaillent chaque recoin de l’objet, sans en oublier un seul.

« Est-ce que tu sais pourquoi tu es là ? » Robin hoche la tête. « Parce que j'ai frappé June. » Faraday prend quelques notes sur son calepin. De ce qu'il avait entendu lors de son passage au tribunal moldu, June aurait menacé de rompre avec lui et Robin lui aurait cassé deux côtes et fracturé la mâchoire. La faute a été remise sur son autisme et le voilà bloqué dans un hôpital pour un an. Warren n'avait rien voulu entendre, honteux du comportement de son second fils - mais ne l'avait pas renié pour autant.

« Mais je ne veux pas rester ici. » Le docteur lève la tête vers le garçon qui fond en larme. Des perles salées tombent sur la petite statuette tandis que son visage semble se faire déchirer.

« Tu ne vas pas rester ici longtemps Robin, ne t'en fais pas. Il suffit que tu me parles et tout ira mieux, tu comprends ? » Robin hoche la tête à nouveau. « Bien, où en étions-nous... »

BEHIND THE SCREEN

DU COUP CA Y EST J'AI RETROUVE UNE IDEE POUR UN TC joie. (Je suis Othello / Atlas au passage). Uugh j'ai l'impression que j'ai écrit vraiment du kk là mais je suis fatiguée (et omg j'ai trop peur que ça fasse bcp trop drama cette fiche PARDON c'est pas le but fdqslfk,)