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 You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]

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You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
25.05.16 20:06



You stole my crush.


CHAPTER I : Prince Charming is here.



Elle ne s’appellait pas Aurore, ni même Ariel et encore moins Cendrillon, pourtant la jeune Adlona était persuadée qu’un jour son Prince Charmant arriverait, car il faut l’avouer, la jeune fille aux cheveux roses était une princesse. C’est ainsi qu’un après-midi ensoleillé, la demoiselle se rendit dans la cours extérieur du château pour effectuer une promenade santé, pour prendre l’air et penser à autre chose. En bref : ce ressourcer pour mieux agir ensuite. Elle n’aime pas patienter, c’est une perte de temps inimaginable surtout quand on est comme elle, prête à dépasser les limites à chaque seconde qui passe. Entre le petit peuple qui révisait non loin de là, ceux qui émettaient un son crispant sur les pavés et les oiseaux se posant sur les branches encore dénudées, la jeune fille ne savait où aller. Alors elle continua jusqu’à tomber sur cette chose, entité étrange de Poudlard à la forme de poulpe, en pierre, dont des tâches brunâtres au fond du bassin laissaient penser à une ancienne fontaine. Que de tristesse de voir de si belles choses détériorées.

La miss s’assit au bord de la Fontaine, le fessier rentrant légèrement vers l’intérieur et le buste bien droit, cheveux éparpillés sur tout son corps. Sa main soutenait son menton, qui elle-même était soutenue par son genou, position relativement peu agréable mais quand elle réfléchissait, rien ne l’arrêtait. Soudain, elle sentit sa robe se coller à son échine. De plus en plus, et c’était froid. « Aaaaah ! » Petit saut en avant, elle se rendit vite compte que la Fontaine asséchée venait de refaire jaillir de l’eau de ses entrailles. Elle était limpide, translucide et pure. Amusée, la jeune fille y passa sa main dont les ongles parfaitement taillés reflétaient la lumière. Mais que c’était-il donc passé pour que tout fonctionne à nouveau ? Ses iris rosées se tournèrent vers les couloirs extérieurs quand elle vit une silhouette inconnue. C’était grâce à lui, elle en était sûre.

La silhouette appartenait à un étudiant, le corps plutôt bien composé et grand, des cheveux en bataille blonds comme le soleil et même de loin, elle percevait ses pupilles émeraudes scintiller. Il donnait l’impression d’être nouveau, ainsi qu’étranger, elle émettait l’hypothèse qu’un échange scolaire avec une des autres écoles, toutefois son regard était captivé par le jeune homme, dont l’âge restait en suspens. L’allure fière, distinguée et sérieuse, il ne manquait plus que le cheval blanc, pardon, la licorne, pour que tout soit comme dans ses rêves. Il était là. Son coeur commença à battre de plus belle tandis qu’il s’appuyait contre une des colonnes de la rangée. Il était venu la chercher. Un sourire niais se dessina sur la face de la jeune fille, émoustillée à l’idée de son mariage proche. Néanmoins, Adlona ne plaisantait pas avec les sentiments amoureux, du moins les sincères, car quand il était question de jouer l’imprudente pour s’amuser, disait-elle, l’amour passait en second plan. Alors il fallait qu’elle confirme la chose, qu’elle le regarde attentivement.

Et c’est ce qu’elle fit, discrètement la belle se dissimula derrière la Fontaine, à l’opposé même du jeune homme. Il suffisait d’un coup d’oeil rapide entre les membres du poulpe pour le voir sourire, écrire et saluer les gens qui parlait. Si la perfection existait, alors il en était l’incarnation. La rose cachait son rire derrière sa main, la posture toujours droite et digne d’une grande dame. Ce n’était pas son genre de devenir abrutie à ce point, toutefois il y avait ces rares cas où tout son côté plus déterminé et meneur disparaissait pour laisser place à la fleur bleue qu’elle était. Bien entendu, jamais aucun évènement ne réussirait à lui supprimer son insouciance et son optimisme, car c’était la marque de fabrique de la Merkelovà-Koga, au plus grand malheur de tous. Il était si irréel, si beau. Un Prince à l’état pur. Elle apposa sa main sur son coeur. Boum Boum, Boum Boum . Ses joues s’empourprèrent et elle détourna rapidement le regard pour reprendre son souffle.

Qu’allait-elle pouvoir dire à son père ? Que le grand jour était arrivé ? Lui et elle ne se cachaient presque rien, du moins elle lui disait tout par rapport à sa vie sentimentale car elle pensait, à tort, qu’il était le mieux placé pour l’aider et la soutenir. La douce aux cheveux carmins s’imaginait déjà annoncer à son paternel avoir trouvé le grand amour, lui parler de lui sans le connaître et rêver tous les soirs, en secret, d’un mariage féerique et d’une vie merveilleuse. La pauvre petite savait que c’était idiot de penser ainsi, mais elle n’y pouvait rien, c’était toujours la même chose même quand elle l’évitait. De plus, elle savait pertinemment que si par chance l’étudiant en question venait à l’approcher, elle perdrait tous ses moyens jusqu’à fuir l’âme en face d’elle. La peur de se faire rejeter, malgré les connaissances de ses vertus.  

Au moment où elle souhaita reposer les yeux sur lui, il avait bougé de quelques mètres, la forçant à se décaler autour de la fontaine. Ses jambes collées au rebord froid de la vasque, le faciès toujours rougeâtre et le sourire niais collé à l’aide d’un soi-disant maléfice qu’est l’amour, elle se déplaçait à la manière d’une petite idiote, les yeux rivés sur le beau blond.

Blam.

Elle heurta quelque chose, ou plutôt quelqu’un qui se tenait aussi près de la fontaine, assis dessus mais d’une manière étrange. Disons qu’il n’était pas simplement assis, mais que lui aussi fixait en face. La rose fit des aller-retours des yeux, jugeant le jeune homme devant elle puis d’un geste peu avenant lui tapota l’épaule.

« Non mais je rêve ?! Me dis pas que toi aussi tu… »

Démasquée, elle rougit d'autant plus tandis que le jeune homme souriait malicieusement. Elle se sentit affreusement mal, à tel point qu'elle tourna le dos à l'homme et se recroquevilla sur elle-même. Au moins, elle partageait dorénavant un secret avec quelqu'un. Qui plus est, un élève.

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Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
26.05.16 14:34




You stole my crush.



Réviser au soleil c'était bien. Mais ça fait dormir en faite. Je sais pas qui a eu cette idée, je crois que c'est Aili, mais elle avait clairement eu l'intention de pioncer elle. Bon c'était pas plus mal remarque, comme ça on faisait semblant de bosser, et en attendant on fait la sieste.  C'était agréable, du moins ça l'étais dix minutes, après j'avais toujours besoin de me lever et de marcher, ou juste de faire quelque chose d'autre que resté assis sur mes fesses.  Aili ce contente de grogner et d'un signe de main pour me laisser partir et continue sa petite sieste. Je sais pas trop ce que j'allais faire mais ce sera toujours plus intéressant que de rester assis à regarder les nuages. Comme toujours j'avais une sucrerie à bouffer, cette fois c'était simplement une sucette qui roulait lascivement ans ma bouche alors que je glissais lentement vers la cours extérieur en calant mes Ray Ban sur le nez.  Autant profiter du soleil pour les sortir, c'est rarissime dans ce pays.

Mes pieds me conduisent d'eux même vers les couloirs adjacent à la cours, quelques élèves y étaient posé à réviser ou juste bavarder. Rien de bien étonnant en soit, du moins jusqu'à ce que mon regard croise brièvement celui d'un garçon de l'autre coté. C'est lui ! Ce garçon super canon venu de je ne sais ou. La première fois que je l'ai vus je m'étais dis que c'était que le fruit de mon imagination. Parce que quand même, un gars comme ça y'a longtemps que je l'aurais remarqué s'il avait été élève ici. Mais après deux fois à le croisé u détour d'un couloir, j'ai finit par me dire qu'il était bien réel. Je l'avais pas recroisé depuis, c'était frustrant parce qu'il m'intriguait beaucoup. Puis c'est pas légale d'être aussi mignon quand même ! Il était blond, ses cheveux étaient légèrement en désordre, genre juste qu'il faut pour pas avoir l'aire débraillé mais assez pour lui donner l'air cool. Il avait des yeux vert qui envoûtent au premier regard et un sourire à faire pisser dix litre de sang par le nez. Qui c'est ce meeeec ?

Personne savait, évidement j'avais mené ma petite enquête hein. Juste comme ça par curiosité bien entendu.. mais personne n'était capable de me donner un simple nom, ou même une vague indication. Pourtant il avait l'âge d'un étudiant, quelqu'un devait forcément savoir quelque chose ! Ce type est un mystère, j'adore beaucoup trop ça je crois...

C'est le moment d'en savoir plus. Après tout je vais pas passer ma vie à attendre de lui tomber dessus au détour d'un couloir. Il était là, pas loin, je pouvais l'observer discrètement pour essayer de capter un nom ou même juste un brin d'information... Je me balade c'est tout, c'est pas ma faute si par hasard j’entends sa conversation non ? J'en frétillais d'impatience, un sourire fendait mon visage et me donnait l'air peut être un peu trop suspect. Je fis l'effort de contenir cette vague d'impatience et d'exaltation en prenant un air détaché, à la limite de la nonchalance.

Heureusement que j'avais des lunettes de soleil. Franchement, c'est la meilleur invention du monde pour mater discrètement. Personne voit ou on regarde ! Alors j'avance jusqu'à cette fontaine trés moche et vieille. Elle aurait bien besoin d'un petit coup d'une mise à jour celle la.. mais c'était pas mon soucis du moment, mon soucis c'était de trouver l'endroit parfait pour me poser et avoir un bon angle de vus et d'écoute. Là, derrière la fontaine c'était parfait ! Je me calais confortablement en minaudant tout seul, heureusement que personne voit ça parce que je perd pas mal de crédibilité en faite. Limite j'avais l'impression de laissé une traînée de petits cœur derrière moi ou au dessus de ma tête... je suis grillé à mille kilomètres.. mais je suis pas le seul.

Boum.

Quelque chose me rentre dedans. Enfin plutôt quelqu'un en faite. J'avais vaguement détourné le regard vers elle en baissant mes lunettes avant de reporter mon attention sur le beau blond histoire de voir si j'étais totalement grillé. Je pense que ça va.. ; Difficile à dire. Quelque chose me tapote l'épaule. Je me retourne machinalement pour faire face à une explosion de rose bonbon.
Waw.

« Trop belle. »

Cheveux rose, peau blanche et grand yeux. Je sais pas ce qui ce passe aujourd'hui mais on me colle beaucoup trop de jolie choses sous le nez ! Je savais même plus qui regarder maintenant avec tout ça. Cette fille me regarde avec ses jolies yeux, le visage rouge et l'aire troublée. Moi aussi ? Ça voulait dire qu'elle matait le beau blond alors. J'en souriais, amusé par la situation même si la jeune fille s'était retourné brusquement, certainement accablé par la honte. Faut pas. On a tous le droit de mater quand même ! Mais c'était plutôt mignon en faite, ça m'avait même fait sourire. J'en oubliais un peu le bel inconnu pour m'adresser à elle dans un sourire en relevant mes lunettes sur le sommet de ma tête.

« Ah.. désolé, je savais pas que j'avais de la concurrence ! Faut pas faire cette tête, je suis sur que y'en a assez pour deux. »

Elle avait l'air vraiment troublé par ce qui venait de ce passait. C'était un peu bizarre d'accord, peut être n peu gênant mais quand même ! Je lui souris pour lui montrer que c'était sympa, pas trop moqueur pour pas qu'elle ce vexe et je fais même l'effort de quitter Monsieur beau garçon des yeux ! C'est pour dire ! Je me penche un peu vers elle histoire de voir si elle va s'en remettre et la regarde avec un peu plus de curiosité. Après tout j'aime bien le droit de savoir qui son mes rivaux !




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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
26.05.16 19:56



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CHAPTER II : Ils foutent quoi eux.



Recroquevillée, sa cravate verte camouflée sous sa crinière rose, Adlona gigotait d’avant en arrière en repensant à ce regard coupable qu’elle avait dû laisser paraître. En plus de tous ces espionnages intempestifs qui devaient à présent être découverts, elle dépendait du jeune homme qu’elle avait percuté. Parce qu’il pouvait tout dire. Balancer à qui le voulait que la demoiselle Merkelovà-Koga matait des bellâtres durant son temps libre. Elle ne le voulait pas, elle ne le souhaitait pas. Sa seule faiblesse connue d’une seule personne, de deux maintenant, être ruinée par un garnement de Poudlard. Non non non, elle chassait cette idée de sa tête tandis que le gamin la traita, avec conviction, de concurrence. Ses paupières s’ouvrirent nettement, ne se refermaient pas. Concurrente ? Parce qu’il admettait faire la même chose ? Rassurant, ou moins s’il fallait qu’elle se prête à un combat acharné pour décrocher le beau blond. Et cela l’agaçait d’autant plus.

Le rouquin se pencha alors vers elle, son faciès au dessus du crâne de la rose. Elle sentait son odeur, sa chair proche d’elle. Elle n’en pouvait plus, elle prit appui sur la pointe de ses pieds, et, en se relevant, empoigna la maxillaire du gosse tandis qu’avec l’autre main elle lui ôta ses oculaires de soleil. Là, la pink le voyait, son regard agrémenté d’un brun rougeâtre puissant. Un drôle de jeune homme qu’elle avait percuté : des cheveux flamboyants, une peau légèrement hâlée, une taille qui la dépassait bien d’une tête. Mais elle le captait quand même d’en bas, elle faisait comme si de rien n’était, comme si au final elle était comme lui, faisant abstraction du mètre soixante-cinq qu’elle atteignait difficilement. C’était pour cette unique raison que sa chevelure lui arrivait si bas, non pas qu’elle soit longue, mais plutôt que le corps soit court. Elle lui jeta un regard malicieux.

« T’as vu sa tronche ? Si je le mange c’est tout entier, tu lècheras le plat à la fin. »

Adlona retrouvait sa fureur d’antan, habituelle. L’image de fleur bleue donnée par la jeunette à sa rencontre avec le rouquin s’était perdue en route, noyée dans l’eau. Toutefois, intérieurement elle savait pertinemment qu’à la seconde où les émeraudes du blondinet croiseraient à nouveau ses perles roses, l’instabilité de son caractère reprendra le dessus sur sa personne. Triste réalité. Néanmoins, les doigts fins tenant toujours le visage du roux, elle s’étonna de ne pas ressentir ça face à lui. Non pas qu’il soit laid, bien au contraire mais elle ne le jugeait pas comme… un garçon ? Ses pupilles se dilatèrent, trahison de la révélation, de même qu’un blush naturel vint s’apposer sur ses pommettes. Un garçon, exactement. C’était pas son habitude d’être en contact avec la gente masculine, surtout des inconnus et cette fois-ci un étudiant. Malaise perceptible et ironique, elle balança sa main vers le sol, laissant le faciès du gamin en paix puis, avec grâce, pose sur le bout de son nez la paire de Ray-Ban précédemment chipée.

« Adlona ».

Une présentation des plus frivoles, mais elle n’avait pas forcément envie de le faire dans les règles de l’art, en se courbant telle une demoiselle de haut rang -ce qu’elle était bien évidemment- et en parlant dans un langage châtié. La cible de leurs regards furtifs, à savoir donc le beau blond, parlait à un autre étudiant. Elle craquait peu à peu, il était réellement parfait, un sourire digne de figurer sur les dépliants pour des voyages, une attitude modérément distinguée. Stop. Elle se reprit, secouant un peu sa tête et s’approchant de la statue en poule, toujours aussi étrange. Le roux en revanche oubliait le détail de la discrétion, celui qui faisait que sans ses lunettes teintées tout le monde pouvait voir où ses yeux menaient. Elle claqua de la langue pour attirer son attention et fis signe de deux doigts de s’approcher, tout en murmurant.

« Mais t’es con ou quoi ? Tout le monde va te voir ».

Une fois approché, elle attrapa rapidement son bras et le mena, quittant alors son poste et tout en trottinant, vers un muret juste en face du jeune homme. Ce muret-là. Celui qui les séparait. Pourquoi ? Il y avait simplement une petite ouverture dedans qui leur permettrait de jouer les apprentis espions plus tranquillement. Accroupis, c’était une bataille d’épaule pour savoir qui allait pouvoir coller son oeil contre la pierre pour admirer le spécimen. Quand vint son tour, la rosie étouffa avec sa main un petit cri. Le pantalon il bougeait, se décalait vers la droite et tournait vers elle, enfin eux. Elle releva la tête et d’un coup d’oeil elle supposa qu’il était en marche pour venir s’asseoir juste ici, juste sur le muret car c’était le plus agréable pour se poser. Sauf qu’ainsi, il les verrait, deux jeunes gens accroupis… Quoi de plus suspect ? Seule solution, elle planta ses iris flashy sur lui et chuchota.

« Embrasse-moi. »

Aucune réaction de sa part, il l’observait comme si elle était folle, totalement cinglée. Elle soupira et remit une mèche en place, l’agacement commençait doucement mais sûrement.

« Embrasse-moi j’te dis ! »

Il ne faisait toujours rien, restait là comme un abruti fini à perdre un temps précieux qui pouvait les sauver de la catastrophe. Elle ne réfléchit pas, la nuque du rouquin était déjà dans ses mains et ses lèvres rosées sur les siennes. Les yeux clos, un baiser sensuel pour paraître tel un couple anodin, s’embrassant au détour d’un muret. C’était agréable, comme si elle redécouvrait la sensation. Mais il ne fallait pas croire, Adlona avait déjà embrassé des garçons, plusieurs fois, pour s’amuser. Une gêne inconnue, la désinvolture à l’état pur, tout ce qui lui plaisait était à sa portée et elle en profitait. Alors sa langue alla au contact de l’autre, celle du concurrent a priori. Chaud, moelleux et délicat. Au bout de quelques secondes, un vingtaine même, elle s’extirpa de sa bouche en souriant. Le même sourire qu’au commencement, le visage ne trahissant aucune émotion, comme si rien de tout cela ne c’était passé.

Une question restait en suspens, elle ne s’occupait que d’elle et avait besoin d’une réponse. Elle tira la langue, posa son index dessus et d’une voix incompréhensible lui lança :

« Ch’est quoi cha ? »

Voyant qu’elle pointant l’évidence du doigt en vain, elle s’adressa d’une manière plus naturelle et conforme. Toutefois le geste désignait toujours ses lèvres du bout des doigts.

« Enfin, le truc que t’as ici quoi. »

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Kieran Nails





Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
28.05.16 19:29




You stole my crush.



Je crois que cette fille était étonné de me voir sur le banc des concurrent. Elle en avait ouvert de grand yeux rond en me fixant. Je garde ce sourire éternel sur le visage en la laissant s'approcher de ce dernier pour poser ses mains dessus. Cette fille est bizarre mais je crois que je l'aime bien. Je reste curieux face à ses geste, elle prend mes lunettes d'une mains et me balance une réplique bien piquante au tournant. Ça m'avait tellement surpris que j'en riais. Elle a pas froid au yeux celle là en tout cas mais j'allais pas me contenter des reste non, du moins pas si j'ai une chance de l'avoir avant elle, le manger tout entier ça ça restait à voir mais c'était loin de me pauser problème.

Pas décidé à partagé, elle garda sa main sur mon visage sans que ça ai vraiment l'air de la gêner. Je dois avouer que c'est pas tellement le genre de contacte que j'avais l'habitude d'avoir avec les parfaite étrangers, mais cette fille avait quelque chose de différent. Autre que sa chevelure digne de Princesse Bubblegum. Ça me mettais pas vraiment mal à l'aise j'étais moins même super tactile avec les gens même si j'évite de leurs attraper le visage ou n'importe quel parti du corps en temps normal. Je crois que la moyenne des gens aiment pas trop ce faire tripoter sans qu'on leurs demande leurs avis. Mon avis elle, elle s'en tamponnait assez, du moins jusqu'à ce qu'elle ce mette à rougir en me dévisageant comme si elle venait de ce rendre compte de mon existence.
Elle retira aussitôt sa main en calant mes lunettes sur son nez pour garder un minimum de crédibilité, c'était trop mignon.

« Kieran, ravis de te rencontrer miss. »

Adlona, c’était jolie comme nom. Pas très courant non plus. Du coup je me demandais si c'était simplement un de ces noms de sorciers bizarre qu'ils semblent aimer donner à tout vas ou si c'était simplement un nom un peu plus exotique que ça. En tout cas ça lui allait bien. Mon attention ce reporte ensuite sur ce garçon trop mignon. Il était toujours là bas en train de taper la discute à un autre, visiblement il avait même pas remarqué la présence de deux stalkeur en train de l'épier sans remords. Qu'il était beau, c'était un régale pour les yeux. Je l'observais dans un sourire niais sans me préoccuper du reste, en faite c'est cette fille qui me fit sortir de la rêverie de midinette.  Qu'est ce qui ce passe ?

Elle aimait pas ma discrétion peut être ? C'est normal, y'en a pas. Je m'en fichais assez qu'il me grille en train de le regarder. Si ça arrive je lui ferais un jolie sourire, s'il me souris en retourne en ce retournant une fois de plus pour me regarder j'irais lui parlé, et ensuite qui sait hein ? C'est comme ça que ça marchait après tout et j'étais même pas gêné de l'avouer/ pour cette fille et ses cheveux roses ça semblait quand même être différent. Il fallait rester discret et ne pas ce trahir sinon c'était fichu ! Comment elle compte le draguer si elle l'aborde même pas hein ? C'était bizarre mais ça avait un petit truc mignon aussi.
Visiblement on était pas d'accord sur la méthode. Elle décida de prendre les devant en attrapant mon bras pour m’entraîner avec elle jusqu'à ce petit muret juste en face du bel inconnu qui nous rendait complètement débile. De la ou on était on pouvais l'épier sans être remarqué, accroupi comme deux gamin qui espionnent les grand, on ce chamaillait pour avoir la meilleur place possible en face du minuscule trou. Je lui avais finalement cédé la place, essayant de trouver une autre ouverture mais on ne voyais pas grand chose d'autre qu'une ombre ou un morceau d'épaule. Heureusement que personne ne voyait ça, ou du moins personne n'y faisait réellement attention jusqu'à ce que la rose redresse la tête soudainement, elle posa ses jolie yeux paniqué sur moi et me demanda de l'embrasser.

Heu... quoi ?

Je suis resté quelques secondes à la fixé bêtement, pas certain d'avoir réellement bien compris ce qu'elle me demandait. Après tout ça sortait carrément de nul part donc c'était un peu déstabilisant là comme ça tout de suite. J'allais lui demander un léger éclaircissement suite à cette demande mais la demoiselle semblait réellement tenir à ce baiser. Elle s'impatienta avant de carrément m'attraper par la nuque pour venir m'embrasser. Comme ça sans pression. J'en restais choqué une fraction de seconde, misant peut être sur une mise en scène de la part de la jeune fille. Enfin, si c'est le cas elle y met vachement de volonté en tout cas. C'était pas le frensh kiss du bout des lèvres non c'était carrément le baiser langoureux qui s'éternise encore et toujours. Les yeux clos et les lèvres sceller pour laisser les langues ce rencontrer sans la moindre gêne. On en aurait presque eu le souffle coupé.

Elle ce recula finalement, aussi brusquement qu'elle était venue ce pendre à mon cou pour me voler ce baiser sensuel. Qu'est ce qu'elle a cette fille au juste ?  Elle me fixait en souriant, l'air de rien comme si tout ce qui venait de ce passé n'avait jamais existé, j'avoue que j'avais du mal à avoir son niveau de détachement. Je lui rendis le sourire en fronçant légèrement les sourcils pour traduire mon incompréhension. C'est la première fois que j'emballe aussi vite, et sans rien demander en plus ! J'allais pas m'en plaindre de toute façon. Un baiser c'est toujours agréable surtout si c'est donné par une jolie inconnue. Mais quand même je me demandais ce qui lui avait traversé l'esprit.

Elle tire la langue en la pointant de son doigt, essayant de parler en même temps. Je retenais un rire en la laissant poursuivre plus normalement. Visiblement le piercing sur ma langue l'avait intrigué. C'est vrais que c'est pas très courant par ici ce genre de truc, ce qui est ironique quand on voit à quel point les sorciers aiment l'extravagance. Je lui tire la langue pour lui montrer, moi avec le temps j'oubliais quasiment qu'il était là.

« C'est un piercing. C'est assez courant chez les moldu.. »

C'est la seul chose qui la trouble elle dans tout ça. J'en avait perdu de vus notre bel étranger, mais un baiser sauvage quand même ça déstabilise assez, j'en oubliais le reste. Je profitait qu'elle ce soit écarté pour lui faire correctement face en lui souriant toujours même si j'avais du mal à chasser la surprise de mon visage.

« Sinon.. ça te prend souvent d'embrasser les gens comme ça ? On m'a toujours dis qu'il fallait demander avant. Non pas que je m'en plaigne hein, c'est carrément le contraire, mais j'trouve ça.. original comme façon de faire. »

Original c'était le mot ouais. Inattendu surtout, mais au moins personne n'avait fait gaffe à nous, les gens ont tendance à ce détourné des couples qui se galoche. C'est instinctif.




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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
29.05.16 17:48



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CHAPTER III : Here.



Assez courant chez les moldu. Une phrase qui lui faisait prendre conscience de sa vraie nature, car Adlona bien qu’elle fasse croire à une autre version d’elle-même, était une né-moldue elle aussi. Il n’y avait pas besoin de poser la question, il l’était sans aucun doute, d’une part par son piercing, de l’autre par ses lunettes de marque qu’il pavanait sans modération. Comment se faisait-il qu’elle n’en ait jamais vu ? La réponse pouvait se trouver dans le fait que ses parents, biologiques, furent toujours très strict sur ce qui était de la fantaisie et des accessoires, des gens ne croyant qu’en la noblesse d’autrefois et aux règles vieillottes. Pour Sakutaro ? Ce vieux ne voulait même pas entendre parler des moldus, ils les méprisait au plus haut point, comme s’ils descendaient tout droit de Satan pour les croyants. Doucement, la rose entrouvrit les lèvres du rouquin, attrapa et tira sa langue vers elle pour admirer l’objet de ses convoitises. Une petite étoile bleu dans la langue, elle traçait de la pulpe de son doigts les contours sur le muscle du garçon, d’une manière douce et légère.

« Ça te fait jamais mal ? »

Changer de sujet pour tenter de faire oublier la question précédemment posée. Une grande technique d’Adlona. Certes, elle cherchait une réponse, mais quand elle l’eut trouvé, elle préférait la laisser en son fort intérieur, fuir le danger. Parce qu’elle avait encore honte d’avoir fait ceci, et surtout car elle ne savait toujours pas pourquoi elle l’avait fait. La langue de Kieran toujours entre ses doigts, elle se permit de répondre, empêchant ainsi au jeune de lui répondre, ou à la limite il pouvait simplement pousser des grognements de contestations qui n’y changeraient rien.

« D’habitude… Je reste loin des garçons. ». Elle soupira tendrement. « Mais si tu veux, je peux recommencer ».

La vérité pure : elle pouvait l’embrasser de nouveau, cela ne la gênait pas plus que cela maintenant qu’elle l’avait déjà fait une fois. Une deuxième ne changerait pas la mise. Néanmoins, ce n’était pas bien, une chose à éviter. De base, toute cette scène ne servait qu’à échapper aux accusations de leur cible, trouver un alibi. Elle avait préféré cela à la découverte de son admiration pour le blondinet, qui pouvait les voir l’espionner du petit trou. Cependant, ce n’était pas que ça. C’était aussi un moyen de faire en sorte que le roux ait moins de chance de séduire l’étranger. Séduire ?! Ses joues s’empourprèrent subitement et elle adressa une mine embarrassée à son rival.

« Mais, en fait… T’es… Gay ? »

Ce n’était pas dit de manière péjorative, ou de façon à le rabaisser, juste elle n’avait pas encore fait le rapprochement entre les différents évènements. Sa vision de fleur bleu, de princesse pourrie gâtée lui avaient fait oublié la réalité des choses : il n’y a pas que des hétérosexuels sur cette planète. En plus de tout, elle se retrouvait honteuse de l’avoir embrassé.

« Merde… Je suis désolée, j’aurai pas dû… Enfin, tu sais quoi ».

Elle tira sur sa langue puis défit son emprise sur cette dernière, passant alors des mèches rosées entre ses doigts, emmêlant et démêlant à l’infini. La gêne totale, l’embarras absolu. Pourquoi n’y avait-elle pas penser avant ? Elle passa à autre chose rapidement, y pensant toujours, et son oeil alla à la recherche du beau blond à travers le petit trou : rien. Sur le muret ? Rien. Ils l’avaient perdu de vue, alors la pink commença a paniquer.

« Mais il est où ?! »

Elle se tortillait dans tous les sens, imitait le suricate à la recherche de nourriture et s’affolait en somme pour rien. Tout son corps se hissa jusqu’à sa position la plus haute, puis elle fixa méchamment le roux. Elle allait devoir se le trimballer partout, elle n’était pas méchante et n’oser pas l’abandonner. Rectification : elle ne voulait pas être abandonnée. Alors elle le saisit par le haut et le traîna derrière elle comme un boulet.

Le bellâtre n’était plus dans les couloirs extérieurs de Poudlard, ni même auprès de la fontaine. Adlona se permit alors de gueuler sur l’adversaire ouvertement, devant tout le monde sans penser aux conséquences. La jalousie la poussait à bout. L’irritation aussi, provoquée par le fait d’avoir embrassé un prétendu gay. Elle passa une main dans ses longs cheveux carmins, glissant jusqu’au niveau du rein pour ramener la crinière sur le devant.

« Je refuse catégoriquement que tu te permettes de fouiner dans mes histoires ». Le ton était ferme, sec. Elle tourna le dos au rouquin et fis un pas en avant. « Comme si t’allais réussir à le charmer. Il est bien trop beau pour toi ».

En disant ça, la miss affirmait que Kieran Nails était tout simplement laid. Le genre de gars qu’on approchait pas de soi-même, voire qu’on fuyait. Toutefois, cela n’était que calomnie : la demoiselle n’embrassait pas n’importe qui, que ce soit pour un simple petit bisou ou un baiser plus langoureux et même si cette fois-ci le tout avait été un peu brutal, soudain. Elle le tirait par la main, le menant jusqu’à l’embouchure entre l’entre de la petite cour et l’étendue magistrale d’herbe que Poudlard possédait. Toujours à la recherche du blond, comme une chasse au trésor sans indice, une chasse perpétuelle et malsaine. Après quelques secondes de réflexions, la main toujours dans celle du roux, elle planta son regard dans le sien, remontant alors les lunettes sur son front.

« Bien, si tu le trouves avant moi alors je me désisterai. Dans le cas contraire, tu dois devenir mon fidèle serviteur. »

Elle disait tout cela comme si c’était quelque chose de dû, comme si elle était réellement une princesse. La douce avait aussi hésité à le rabaisser par son origine moldue, mais elle ne le fit pas à la manière des sang-pur de sa maison, et se contenta simplement d’ajouter ceci :

« C’est ce que tu me dois en tant que né-moldu. »

Quelle tristesse de savoir que quelqu’un rejette son origine non ? Elle avait beau le nier, son nom comportait toujours les deux noms : Merkelovà-Koga. Si les Koga étaient réputés dans le milieu pour être des sang-purs, il en était tout autre chose pour les Merkelovà, alors elle ne disait jamais tout en entier, seulement Adlona Koga, fille légitime de la lignée pure. Un grand scénario, effectivement. Mais elle épouvantait le fait d’être née-moldu, elle en avait honte. Ne pas y penser, ne plus y penser. Laisser le passé derrière et aller de l’avant, c’était sa devise.

« C’est d’ailleurs pour cette différence qu’il ne voudra pas de toi. Tu feras bien d’abandonner de suite. » Un rictus moqueur se dessina sur ses joues rouges. « Tu peux te contenter de moi ».

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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
30.05.16 19:23




You stole my crush.



Elle attrapa ma langue brusquement pour l'observer sous toutes les couture. J'avais l'air malin là à tirer la langue en se la faisant tripoté par une fille. J'essayais de la récupérer en protestant mais ce n'était qu'une suite de meumeulement incompréhensif. Elle s'était même mise à la touche juste pour voir comment c'était. C'était pas super désagréable comme sensation, j'en grognerais presque d’ailleurs. On a pas idée franchement ! Surtout qu'elle ce mettait également à me poser des questions alors que j'étais incapable de parler. Je notais quand même qu'elle évitait ma question et que m'attraper la langue était une très bonne défense, j'en oubliais le reste. J'essayais quand même de lui parler en articulant du mieux que je pouvais.

« C'est cicatrisé, ça fait pas mal. Sauf si on l'arrache bien sur. »

Mais ça, qu'on arrache n'importe quoi d'un corps ça faisait mal... J'en oublié sa non gêne suite à ses aveux. Si elle galochait chaque garçon qu'elle croise je voulais bien croire qu'elle s'en tienne loin hein, ou peut être que c'était eu qui ce tenaient loin d'elle en faite. Ce faire agresser la bouche comme ça a chaque détour de couloir ça devait faire bizarre, amusant et agréables les premières fois mais ça met vite dans les emmerdes. Je m'étais contenté d'un sourire à sa proposition de recommencé et lâcha un « Ça ira, peut être plus tard » histoire de clore ce débat ci. Bon au moins j'étais quasi certain qu'elle était célibataire sinon elle stalkerait pas ce mec, ou alors son copain à vraiment du soucis à ce faire.. Surtout après qu'elle m'ait embrassé.
Son visage changea soudainement, comme si elle avait eu une révélation tout d'un coup, je la regardait curieusement jusqu'à ce qu'elle s'exclame que j'étais gay. J'en restais un moment interloquer avant de rire à sa remarqué et à son air gêné qu'elle venait de prendre en s'excusant de la manière si peu délicate qu'elle venait d'employer pour poser la question. C'était mignon mais elle était quand même pas tout à fait dans le vrais. Je la regardais en lui glissant un clin d'oeil pour lui préciser deux trois choses puisqu'elle abordait ce sujet.

« En faite j'aime juste les deux, dans ce cas on dit « Bi » m'enfin.. c'est un peu la même idée.

Elle finit quand même par me relâché. Je lui fis mon regard contrarié qui dura deux secondes et demis à tout casser, le temps de faire claquer une ou deux fois ma langue pour y chasser la sensation de ses doigts et faire bouger mon piercing. Je lui montrais une dernière fois en dévoilant la barre de fer qui traversait ma langue avant de simplement la ranger bien à l’abri dans ma bouche. Au moins la question sur ma sexualité l'avait calmé, elle ce désintéressa de mon cas et reporta son attention sur le muret en face de nous. Plus personne, le bel apollon avait disparue de sous nos yeux. S'en était décevant ! Mais ça faisait aussi parti du jeu.. Je le croiserais encore et encore jusqu’à ce que nos yeux ce croisent et qu'il me fasse ce sourire qui signifiait : Va y tente le coup». Mais ça c'était moi, elle elle avait l'air complètement paniqué à l'idée de ne pas l'avoir dans son champ de vision, elle le cherchait partout, décidé à le retrouvé et à me traîner avec elle dans cette recherche un peu folle, un brin hystérique peut être. C'est rare que ce soit moi qui soit traîner comme ça derrière quelqu'un, ça faisait bizarre un peu, mais ça ne me gênait pas, en faite j'étais même curieux de voir ce qui allait ce passer maintenant, avec cette fille on peut s'attendre à tout.

Mais vraiment tout.
Elle s'était mise à me crier dessus. M'engueuler, purement et simplement, comme ça sans raison, ou plutôt si ; elle refusais que je lui fasse de l'ombre ou que j'interfère dans ses projets. C'est sérieux là ? J'en souriais un peu amusé par ce comportement de Diva comme à chaque fois que j'en voyais un. Elle changeai aussi souvent d'humeur qu'un sims change de crush ! Mais je me laissais pas avoir par son petit jeu et en faite j'en rajoutais même un petit peu en glissant deux trois mots l'air de rien.

« Rien n'est trop beau pour moi »


La tête haute et le sourire sur les lèvres, elle était déjà parti en me tenant par la main. Elle m’engueule mais elle ce sent quand même obligé de venir me prendre par la main pour poursuivre ses recherches. Cette fille est une contradiction à elle toute seule. Mais bon, j'allais pas me plaindre d'avoir de la compagnie pour mater surtout quand elle était jolie, alors je flane à ses coté cherchant vaguement du regard le beau garçon qui nous avait fait faux bond. Un vrais jeu de piste sans vraiment savoir ou chercher au final. Ce château est tellement grand si ça ce trouve il était déjà au cinquième étage. Cette jeune fille était déterminée c'était impressionnant, j'en venais à me demander si elle aurait le cran de lui parler tien, rien que pour ça j'avais envie de le retrouver et de constater par moi même. Pour ça et pour le petit défis qu'elle venait de me sortir.

Elle était sérieux là avec son délire de serviteur ? Je la regardais dans les yeux puisqu'elle avait de nouveau remonté mes lunettes. Je plantais mon regard dans le sien, un sourire arrogant sur le visage en la toisant légèrement de ma taille, pour une fois qu'elle me sert à quelque chose ; j'aurais pas cru que cette miss soit du genre pro sang pur, mais à la mention du « ce que tu me doit en tant que né moldu » m'avait simplement fait éclaté de rire. Elle a du culot, mais ça avait quelque chose de révérencieux qui m’empêchait de réellement me vexer.

«La seul chose que je te doit en tant que né moldu c'est un pied au cul. Un pied ou ce que tu veux d'autre .. ça reste négociable et je suis pas difficile comme garçon. »

Grand sourire, si le sous entendu était pas assez clair pour elle je pouvais toujours lui faire un dessins mais je crois que ma façon de lui dire d'aller ce faire foutre était plutôt assez réussit, et même un peu trop directe mais après tout. C'est elle qu'a mis sa langue dans ma bouche en première. Elle avait l'air un peu trop sûr d'elle la petite princesse fallait bien que je m'implique dans mon rôle de rival quand même sinon tout ça c'est pas drôle.

« Moi je dis qu'on a cas essayer. Et le premier qui l'abord le garde. Parce que c'est pas tout de le regarder en bavant, faut aussi passer à l'attaque. Alors miss ? Tu crois que tu peux le faire succomber à ton charme ? Moi je vais tenté le coup à la seconde ou il me sourit, peut être que si t'es mignonne je te laisserais regarder comme faire. »

Bon en vrais les chance que ce mec soit bi ou gay était plutôt mince, en règle générale mon gaydar ne me fait pas défaut mais là j'avoue qu'il s'était certainement emballé pour rien. Mais je m'en fiche, je suis pas du genre à laisser tomber juste parce qu'il est hétéro ; Aprés tout on sait jamais ! Puis y'avait toujours cette fille, s'il me dit non, il serait stupide de lui dire oui, y'en aura au moins un qui sera content dans cette histoire, fallait le voir comme ça.

«  Alors.. Tu marche ? »





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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
02.06.16 22:12



You stole my crush.


CHAPTER IV : Diviser pour mieux régner.



Qu’est-ce qu’ils auraient dit, s’ils l’avaient vu ainsi ? Flâner dans les hautes herbes, se pavaner dans la hall d’entrée. Qu’auraient-ils dit s’ils apprenaient la vérité ? S’ils savaient qu’elle les avait oublié. S’ils savaient qu’elle traînait dans les escaliers de Poudlard. C’était une chose que son esprit n’avait jamais voulu retenir, un sentiment que son coeur avait chassé depuis quelques années déjà. Oublier pour mieux respirer. Oublier pour mieux s’enflammer. Elle pouvait se dire que ce n’était rien, qu’elle ne faisait qu’être elle-même. Et pourtant ? Pourtant tout s’était essoufflé. Ils sont partis, ils ont disparus alors elle a préféré ne jamais en parler. Oublier. C’est toujours la même rengaine. Oublier. Tant pis certains se diront-ils, un accident est si vite arrivé, les gens s’effacent si rapidement. Toutefois, il y a cet autre parole, remplie d’espoir qui prend place dans le coeur de la jeune fille aux longues mèches roses : profiter. C’est une touche d’espoir, une mémoire inconsciente de se dire qu’elle aurait pu se retrouver ailleurs, dans un endroit bien plus insalubre. Mais elle profitait d’être ici. Toujours.

Le sourire désinvolte sur les lippes agréablement rosées, les yeux guettant tel un chasseur à l’affût de sa proie et le menton frôlant le vent d’un air enjoué. Elle n’écoutait que d’une oreille, néanmoins elle comprit rapidement où il venait en venir. Saligaud. Il n’était même pas nécessaire de lui demander s’il était sérieux, après tout qu’en avait-elle réellement à faire d’un gamin prétentieux et qui plus est… rival. Adlona s’approcha doucement, sans réelle intention. Sa main sur l’épaule du jeune homme, une lame à la place de cette lueur dans les yeux jusqu’à ce qu’en une fraction de seconde, ladite main vienne se claquer sur la joue du jeune homme. Violemment. Avec force et conviction.

« Non mais ! Tu te prends pour quoi ? Tu … Tu… Tu me dégoûtes avec tes allusions salaces ! »

A priori, la jeunette avait décidé de préserver sa présumée innocence, celle qu’on a quand on est petit et qu’on oublie dès … le premier baiser, puis plus si vous voyez. Trop tard ? Pour Adlona, le véritable amour était encore à trouver, il arriverait sur son cheval blanc et la transporterait jusqu’à son palais doré, aux vitres teintées. L’allure fière qu’il portait sur son visage après sa répartie s’évanouit à la portée du coup. Elle sourit de façon espiègle, contente. C’était en soit une étrange façon de faire, mais il l’avait mérité et il le savait bien. Bien que ceci aurait pu faire office de tension, la demoiselle ne voyait en cela rien de trop troublant : la tension était redescendue de suite, du moins c’est ce qu’elle en pensait, tout semblait n’être qu’un jeu dont ils étaient les protagonistes. Un jeu qui se forme au fil des jours, aux règles indéfinies et au plateau de jeu infini. Les pupilles ancrées dans l’horizon, la miss s’égarait quelque peu dans ses pensées. Il était vrai que d’apparence, ce n’était qu’une jeune fille illogique et désinvolte, paraissant quasiment folle, cependant il fallait noté qu’intérieurement, un mécanisme énorme de réflexion tourbillonnait sans cesse. Pas à court terme, certes, c’est-à-dire que pour une réaction spontanée, elle suivait son instinct par malheur, celui-ci étant souvent erroné.

Elle secoua sa tête, bredouille, laissant alors ses cheveux voler au vent, se coinçant dans les plis de ses lèvres. Refuser. Elle ne voulait pas le laisser à ce sale rouquin. Hors de question, se disait-elle, pourquoi laisser gagner l’adversaire alors qu’on était là en premier ? Idiotie. Calomnie. Il ne méritait même pas qu’elle s’intéresse à lui, et pourtant.

« Non mais ! Sale idiot ! » Elle mordilla incessamment sa lèvre jusqu’à l’irriter, s’éloignant telle une diva roulant du cul un peu plus loin. « Non mais quoi encore. J’y crois pas, il s’est pris pour qui. » Elle parlait, oui, toute seule, puis revint vers lui d’un pas décidé, le pointant du doigts et une mine franche. « Je refuse de me retrouver seule à la fin… Surtout par ta faute ! »

Si on y réfléchissait bien, il y avait trois sorties possibles, ou quatre si l’on prenait en compte le potentiel échec de tous les participants. Le roux et le blond, mais quelle était la probabilité pour qu’un beau jeune homme comme lui, si distingué et précieux, s’intéresse à un garçon comme ce qu’était le Nails ? Faible. Quoi d’autres ? La belle et l’étranger, là encore le soucis était surtout de savoir si elle allait oser lui parler. Si elle allait pouvoir poser un mot sur ses sentiments, qui d’ailleurs n’étaient que des fragments incompris. Troisième sortie hein ? Le roux et la rose. Une association chaotique et létale pour Poudlard, qui pourtant s’accordait à merveille. Quel était le mieux ? Elle se le demandait, toujours un peu effacée et enragée à la fois, la rosie évitait de trop y réfléchir. Il valait mieux épargner les sentiments pour des gens comme eux, après tout ce n’était pas à elle de faire le premier pas alors elle attendrait, sagement et le temps qu’il faudrait.

Telle une hyène professionnelle, Adlona ne loupait pas un seul mouvement qui se profilait au loin. Il était là, elle le présentait et l’attendait de pied ferme. Juste là ! Ses iris survolèrent la cible plusieurs fois, le même haut, la même cravate, la silhouette bien taillée et les cheveux en bataille. C’était à coup sûr celui qu’ils appelaient crush, l’étranger aux yeux verts. Elle se reprit un instant, passant une mèche conséquente derrière son oreille, rougissant un peu, prétendant d’après son regard n’avoir rien vu. C’était une mise en scène pittoresque qui pourtant avait l’air de faire effet. Comment cacher tout cela ? Impossible, elle avait rougi, elle avait ses yeux qui déviaient. Elle craquait, mais au moins si elle n’y allait pas, personne n’irait.

« J’bougerai pas. J’irai pas le voir, même si j’en ai envie. Comme ça je t’empêcherai toujours d’aller vers lui. » Elle soupira lentement, ne regardant pas le rouquin, puis s’assit dans l’herbe verte et fraîche, apposant les lunettes volées sur son nez. « Je veux pas que mon serviteur me lâche, j’en serai désolée. »

Il y eu un soudain blanc, pas celui qui est malsain et angoissant, plutôt celui d’un repos de deux personnes qui arrivent à ne rien dire sans que cela mette dans l’embarras. Puis elle pouvait penser comme ça, reprendre sa vie intérieure mouvementée. Le vent frappait sur sa cravate verte et sa jupette, les guêtres noires s’éclaircissaient à la lumière du soleil. Cette absence de bruit fut de courte durée quand la jeune fille pouffa doucement de rire.

« De toute façon, il viendra me voir s’il le faut, si c’est le bon. Il sera attiré par ma beauté légendaire ». Elle souleva avec son index et annulaire, d’une seule main, la paire d’oculaire, un regard malicieux vers Kieran. « Comme tu l’as été ».

Tu ne sais pas dans quel pétrin tu t’es fourré mon pauvre Nails.


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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
13.06.16 17:15




You stole my crush.



Le moins qu'on puisse dire c'est que j'avais l'art d'attirer les personnes étranges. Pour pas dire folle dans son cas, parce que ouais, je crois qu'y'a un truc qui tourne pas forcément très rond dans sa tête à cette fille. Bien sur ma petite plaisanterie douteuse passait pas, faut dire que je m'attendais à ce qu'elle en braille un peu mais pas à ce qu'elle me gifle royalement. Comme ça directe en pleine tête, c'était digne des filmes hollywoodien et c'était fait sans trucages en plus ! Aie ! Elle avait résonné jusqu'à l'autre bout du château. J'étais même resté un peu étonné du geste et de sa force avant de machinalement me masser la joue de ma main comme pour faire passer la douleur ou juste m'assurer que c'était vrais. Pas de toute, elle m'en a bien collé une, elle avait même pas l'air désolé qui plus est, ça semblait la faire sourire. Ok je le méritais sûrement mais elle l'avait tellement cherché que la voir réagir au quart de tout avait quelque chose de satisfaisant. Je soupirais juste entre mes lèvres, moqueur et amusé en même temps alors qu'elle semblait étudier ma proposition. J'ai l'impression que des fois elle ce perd toute seule dans sa tête en faite, c'était amusant à voir, moins à subir bien sûr mais quand même le tout était assez surprenant.

Elle part, la tête haut et les hanches déchaînées comme la plus divine des diva quittant avec panache sa scène de ménage. Jurant que ça ne ce passerait pas comme ça, mordant ses lèvres, chassant ses cheveux elle revint aussitôt comme une tornade pour me voler dans les plumes une fois de plus, pas prête à lâcher l'affaire malgré tout. Elle s'en va elle reviens, elle fracasse deux trois truc sur son passage, repart tel une furie, cette fille c'était pire qu'un cognard en plein match de Quidditch ! Pas de chance pour moi j'avais l'air d'être sa cible préféré, enfin, après ce beau blond, quoi que lui avait des allure de vif d'or. Délicat, mystérieux, il pouvait disparaître en un battement de cils, il était proche mais insaisissable et ce sera à celui de nous deux qui l'attrapera en premier. Mais la miss semblait pas tellement décidé à s'en saisir pour autant. Elle me traînait avec elle simplement pour me retenir si je le retrouvais, et elle avait raison, je n'allais pas laisser passer une occasion si elle ce présente à moi, mais je reste, parce que rester c'est amusant et que j'avais envie de voir tout ce qu'elle était capable de faire cette folle aux cheveux rose.

Elle s’arrête, elle rougit, elle a l'air perdu l'espace d'une seconde, le regard  fuyant et les yeux pétillant. C'est sûr elle l'a vue, elle le regarde, elle est m^me hypnotisé et pourtant elle reste là. Ne pas allez le voir semblait être son plan le plus coriace, elle s'assoit même, lunette chapardé sur le nez à fixer le bellâtre sans même daigner un regard vers moi alors qu'elle continuait de parler. Elle cherchait des excuses que j’accueillais en levant les yeux au ciel dans un hochement de tête exaspéré. Elle n'allait pas le voir parce qu'elle avait al trouille du râteau et parce qu'elle semblait penser que c'était à lui de le faire en plus du reste. Je lui servais d’excuse en gros, mais ça m'allait tans que je pouvais le regarder aussi. C'était plus tellement discret mais tans pis, j'ai jamais chercher à l'être particulièrement de toute manière.

L'observation ce fait en silence, je n'avais pas relevé cette histoire de serviteur, pour le moment on sait pas tellement qui sert qui ici mais c'était amusant de la laisser ce perde dans ce délire si ça lui faisait plaisir, puis avec ce jolie morceau sous les yeux je pouvais lui céder ce qu'elle voulait. Après quelques secondes elle s'était mise à rire en plantant son regard de le mien par dessus ses lunettes, elle était plus confiante qu'elle en avait l'air finalement, ça m'avait même fait rire. Sa beauté légendaire devait en faire craquer plus d'un c'est certain mais je n'étais pas sur sur le bel apollon y soit si sensible. Après tout il n'est pas encore venue la voir malgré notre manque flagrant de discrétion. Alors je souris et rétorque dans un clin d’œil amusé.

« Oh ça c'est certain, Princesse. »

Je jouais le jeu comme elle le voulait, ou comme j'avais envie de le faire. Après tout c'est vrais qu'il aurait le choix entre elle et moi, l'un de nous deux devait forcément lui convenir, le contraire serait vraiment triste.. mais je miserais pas que sur la grâce de la demoiselle.

«C'est clair que t'es jolie, mais lui tu vois, c'est le genre a avoir toutes les filles qu'il veux d'un claquement de doigt, alors va falloir plus que ta beauté légendaire mais néanmoins époustouflante si tu veux qu'il vienne te faire valser au clair de lune et te demande en mariage sous un couché de soleil. »

Surprendre. Montrer son cran ou simplement ses intentions, rien que ça ça aide beaucoup et c'est plus efficace que d'attendre là à rien faire sauf attendre qu'il arrive. Attendre le bon, ça c'était bien un truc de fille, ou juste de naïf ou de timide je suis plus trop certain. Assis dans l'herbe j'étendais mes jambes dans un soupir sans quitter le garçon des yeux. Il ne semblait pas avoir remarqué notre présence.. ou alors il le fait exprès ce qui est pas impossible bien sur.. mais je pense surtout qu'il s'attend pas à ce qu'il y ai des stalkeurs à sa poursuite. Dommage.

« Puis comment tu peux savoir si c'est le bon sans même l'avoir essayé, c'est risqué ça princesse ! Va lui réclamer un baiser, je suis certain qu'il pourra pas refuser ce caprice à un si jolie minois. »

On en était à parler comme au siècle dernier. C'est marrant, approprié aussi vus le comportement de princesse de cette misse pinki. Je suis curieux de voir ou cette histoire va nous conduire, c'est peut être pour ça que je la pousse aussi un peu à ce bouger. Je suis certain que ce sera amusant.. et carrément explosif aussi.





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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
04.09.16 15:05



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CHAPTER V : What if I'm drowning into my dark side ?



Elle n’était pas le genre de fille que l’on pourrait penser. Elle n’était pas non plus celle qu’on ne pensait pas. Adlona Celeste Merkelova-Koga, si l’on voulait faire comme il se devait, possédait ce charme inconscient, c’est-à-dire ce charme que seul les autres voyait. Pour elle, sa personne se résumait à une beauté superficielle qu’elle tentait de préserver en prenant soin d’elle tous les jours, sans pour autant poudrer sa mine d’une multitude de cosmétiques, loin de là même. Alors, oui, les gens se demandaient ce qu’il en était de ses conquêtes mais la réponse pouvait sembler déroutante : il n’y en avait rien. A vrai dire, Kieran était le premier baiser de la rose, et autant le dire, ce n’était point pour lui déplaire. Un manque de confiance incertain, qui s’essoufflait dès qu’elle se sentait en sécurité, c’était peut-être cela la cause de son échec amoureux. Toutefois, elle jugeait l’amour comme bancal, banal et indécis, la tchèque préférait faire passer les amitiés avant, bien avant. Pour le peu qu’elle possédait.

Le rouquin demeurait de ceux qui pouvaient, ouvertement, se moquer de la petite Serpentard. D’autres le faisaient dans son dos, mais qu’importe les gens, tout individu passait par cette étape-là qu’elle considérait comme la primordiale dans un début de relation, en soit si vous n’aviez jamais cracher dans son dos, alors vous n’aviez jamais fait attention à elle. Il est vrai que ses semblables n’avalaient pas correctement son caractère spontané, sa façade franche et décalée. Adlona ne pouvait être qualifiée, trop imprévisible et extravertie comme extravagante, ce fut comme dire les vainqueurs et les vaincus. Toutefois, Kieran paraissait être le tout premier garçon de son âge, plus ou moins, qu’elle appréciait. Plusieurs raisons à cela dont le fait que malgré l’envergure des actes de la demoiselle, il ne la laissait point seul et la poursuivait dans ses mésaventures grotesques. Une dualité entre un rouge et une verte qui créait alors une complicité étonnante, voire malsaine. Pour le plus grand bonheur de la miss.

Le Gryffon s’était allègrement posé dans l’herbe tout comme Adlona, les deux corps séparés pourtant d’un bon mètre et demi, laissant flotter cette impression étrange d’attente d’un miracle. Leur distance clamait à l’amitié, proche et complices, néanmoins leurs paroles n’étaient que fanfare auprès de l’autre, jurons subtilisés derrière des paroles élégantes. Les lunettes volées trônaient sur son nez comme un précieux bijoux, les rayons du soleil frappant sur ses verres et un sourire annonçant le beau temps sur les lèvres de la jeune fille, mais cela la lassait puis ce n’était point une voleuse. Elle prit délicatement la branche droite et souleva la chose de son nez, contemplant sa structure et vérifiant qu’aucun mal ne lui avait été causé, ensuite -et avec cette habilité qu’on lui connaissait- elle reposa l’artillerie sur la face légère du jeune homme. Libération quand ses yeux se retrouvèrent éblouis et leur couleur alors décuplée. Beauté quand le monde lui paraissait plus clair et vivant. Ravie, quand elle sut que c’était ce moment qu’elle appréciait et non un autre.

Tout son corps s’immisça alors dans l’herbe verdâtre de l’extérieur, ses cheveux roses devenant bruns sous le joug des ombres et sa peau claire devenant terne. Camouflée telle une militaire, ancrée dans cette terre souillée et faisant allégeance aux règles sacrées du repérage malsain qu’était le stalkage. Ce moment pouvait durer une éternité, la folie enfantine mélangée aux idioties et à la malice du Gryffon et de la Serpentard. Elle aurait voulu à ce moment-là, arrêter le Temps, lui dire de cesser son avancée et de lui laisser encore la chance de rester avec Kieran. Loin des faux-cul. Loin des misères de sa maison. Loin des duels ratés. Loin de la protection de son père, que pourtant elle aimait tant. Sa mine heureuse et béate d’admiration se tourna vers le rouquin.

« Je n’essaye pas les gens Kieran, ce ne sont pas des vêtements » murmura-t-elle sûre d’elle. Ses yeux se redirigèrent alors vers le ciel azur et son soleil de plomb. « Mais je peux t’essayer si tu veux. »

Cette fois-ci, aucun sourire, aucun rire, simplement son être qui replia ses bras sur lui-même et qui roula dans l’herbe, abaissant chaque brindille, venant se coller au corps chaud du roux. Ses mains se posaient respectivement sur le torse et sur la joue de ce pauvre garçon, un jeu déroutant qu’elle aimait. Juste l’embêter. Juste profiter. Attendre qu’il s’énerve, c’était le but ultime, cependant le calme semblait régner sur lui. Adlona frottait ses doigts sur son vêtement, glissant de son épaule à son torse incessamment, la paume de son autre main captant la chaleur de sa joue puis sa tête s’apposant contre son épaule. La confiance qu’elle n’avait pas avec les gens de sa maison se dévoilait en ces instants, car Nails était bien le seul qui la rassurait, avec qui elle pouvait entièrement être elle sans pour autant tout à fait l’être. Elle se haïssait. Elle voulait changer. Elle voulait devenir quelqu’un d’autre, toutefois dès qu’elle en parlait, les gens la dévisageaient en lui rétorquant que changer ne voulait rien dire, que les Hommes étaient comme ils étaient.

Déception.

Son emprise sur le textile se faisait plus douce, comme si la peur qui l’envahissait de temps à autre avait totalement disparue. Sa chevelure frotta l’épaule du rouge tandis qu’elle se mit dans une position plus confortable, les jambes situées à côté de celles du rouquin.

« Est-ce que les gens ont raison de me fuir ? » Sa voix était nettement plus hésitante qu’auparavant. « Tu crois que je peux devenir différente ? J’ai l’impression que tout revient toujours à la même place au final, qu’importe ce qu’on fait. » Elle se tut l’espace d’un instant, remit une mèche en place et replaqua sa main sur le torse du gamin. Elle voulait s'exprimer, parler à quelqu'un comme un ami. La rose ne voulait plus se cacher. « Je sais pas si c’est ma faute, mais ce que je sais c’est que je me sens bien avec toi. »

Tu es le seul qui me fait voir le bon côté de l’amitié.

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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
25.09.16 12:22




You stole my crush.



La quête du prince était carrément mal barré. Pourtant je faisais de mon mieux pour la motiver, essayer de la pousser vers le bel inconnu mais quelque chose semblait la retenir. Quelque chose d'un peu triste peut être. Je la vis jouer avec les lunettes, les ôtant une seconde pour les examiner avec attention avant de les redéposer sur mon nez avec agilité. Je gardais ce sourire sur mes lèvres, la laissant s'extasier du monde une seconde en affichant un sourire béat. J'aurais bien aimé savoir ce qui pouvait s passer dans cette jolie tête rose. Elle semblait par moment en prise à de grandes réflexions, un peu comme maintenant, quelques secondes avant de répondre avec beaucoup de pertinence mais un certain détachement.

Elle n’essaie pas les gens. La comparaison avec des vêtement était étrangement juste. A m'entendre on aurait pu penser que je parlais d'une nouvelle chemise ou d'une robe qui lui faisait envie derrière i,e vitrine. Quand on y pense c'était peut être un peu la même chose. On voir quelqu'un qui nous plaît, on l’essai, et si on est bien avec on le garde. C'est certainement pour ça que j'arrivais jamais à faire durer mes relations plus d'un mois et demis. Ce détail méritait réflexion bien qu'elle ai une fois de plus retourné la situation en une fraction de seconde. M'essayer moi ? L'idée m'arracha un sourire teinté d'un rire amusé. L'idée était curieuse, pas tellement déplaisante mais un peu trop spontané pour être réellement sincère.

« Je m'en voudrais de te voler au prince tu sais. »

Elle qui semblait attendre l'homme parfait. L'homme de sa vie. L'unique. Grand, beau et pur. J'étais loin d'être cet homme là même si la proposition caressa agréablement mon ego.  Peut être qu'elle s'amusait simplement de la situation, ou simplement de moi. Si elle comptait me vexer, me faire craquer ou me troubler elle avait encore un sacré bout de chemin à faire pour y arriver. C'est alors qu'elle roula sans grand gêne jusqu'à se coller à mon corps, une main sur mon torse, l'autre sur ma joue. C'est à croire qu'elle avait lu dans mes pensées, qu'elle savait que je n'étais pas si dupe que ça, ni même si facilement ébranlé.

Mon regard accrocha le sien avant qu'elle ne se laisse tomber contre moi. Sa main se promenait toujours distraitement sur mon torse, plus délicat à chaque instant, presque hésitant par moment. Elle avait de nouveau cet aura un peu triste, blotti contre moi comme si elle avait besoin d'être rassuré ou simplement qu'on lui offre un peu de chaleur humaine. Mon bras l'enlaça naturellement, un réflexe que j'avais depuis longtemps, avoir une sœur jumelle facilitait ce genre de contactes. Sincère, sans arrière pensées. Un instant de réconfort, comme une main tendu quand les autres se détourne. Je crois qu'elle avait simplement besoin de se confier un peu et avait trouvé en moi une oreille attentive et sincère. A croire que j'étais le premier qui prenais simplement la peine d'être sympa avec elle. L'ambiance chez les Serpentard devait être sacrément pourri pour qu'elle vienne s'échouer dans les bras d'un Gryffon. Mais j'en était un peu fier, content d'être son épaule sur laquelle s’épancher le temps qu'elle voudrait.

« Pourquoi tu voudrais être différente ? Moi je te trouve bien comme ça. Si les gens sont pas capable de t’apprécier comme tu es.. Tans pis pour eux, le mieux c'est encore de pas y faire attention. »


Facile à dire, un peu moins à faire. J'avais cette aisance aussi, celle de sourire au nez du mépris, l'indifférence agace pas mal de monde. Quand ils finissent par comprendre qu'on se fiche assez de leurs regards ou de leurs mots, ils ont tendance à se lasser. Mais j'imagine que c'était assez difficile pour la plupart des gens de simplement ignorer les emmerdeurs. En réalité, pour la plupart des gens l'image qu'on avait d'eux était d'une importance capitale. Changer était d'une importance capitale. Changer quitte à être faux, faux mais plus acceptable pour le reste du monde. Certaines personnes passaient leurs vie à faire semblant simplement par crainte des regards. C'est ridicule, mais surtout très triste.

«  Mais si tu veux devenir différente, fais le pour toi, pas pour les autres, c'est peut être pour ça que t'as l'impression que tout reviens toujours comme avant. Y'a rien de mal à changer, faut simplement que ce soit sincère. Mais vraiment, moi je t'aime bien comme ça. »

Être comme tout le monde c'était d'un ennuie mortel. On a plus d'identité, on est tous pareil, rien ne nous démarque, je préfère mourir que d'être formater comme tout les autres. J'échangerais mes excentricités et mes bizarreries pour rien au monde. Ad devait faire pareil, rester comme ça, comme elle est, comme elle a envie d'être. Je remuais un peu pour me mettre de coter et pourvoir lui faire face. Sa tête de délogea de mon épaule, l’obligeant à me faire face quelques secondes. Je lui souriais en retirant mes lunettes pour les poser sur mon crâne et garda mon bras autour d'elle en guise de réconfort supplémentaire. Pas trop inquiet de la proximité.

« Puis si y'a qu'avec moi que tu te sens bien bah t'as cas rester avec moi ! Je suis jamais contre de la compagnie, puis comme ça on pourras encore plus stalker monsieur parfait dans les couloirs. »

C'était une bonne excuse pour rester ensemble, une excuse que je lui fournissais des fois qu'elle ai envie de simplement être avec moi sans avoir à réellement l'avouer. Partir à la chasse au beaux garçons simplement pour passer le temps en compagnie de l'autre. S'il lui fallait que ça pour être bien j'étais largement prêt à me sacrifier.




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Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
30.09.16 19:41



You stole my crush.


CHAPTER VI : We still are morons because of our honesty.



Alors que des gens pleurent et n’attendent qu’un réconfort, alors que des personnes se détruisent par des pensées sombres et que d’autres n’agissent pas, qu’ils les laissent sur le côté, qu’ils laissent les démons prendre le dessus, pensent-ils en recevoir en retour ? La rose avait fuit sa famille qu’était le clan des Serpents pour trouver ce réconfort tant attendu. Peut-être qu’en fouillant un peu et en s’imposant parmi ses confrères, elle aurait trouvé celui qu’elle cherchait, mais toute la troupe l’intimidait. Comme si la majorité d’entre eux possédait un aura détestable et redoutable, bien qu’elle se savait en sécurité face à de potentielles menaces. Pourtant, si elle avait dû les qualifier elle aurait sans aucun doute fait remarquer qu’ils étaient trop fiers pour pleurer, trop mesquin pour s’indigner, trop indolents pour se soucier d’autrui. Ces mots elle pouvait les cracher comme un goût désagréable dans sa bouche, avec violence et mépris, toutefois ces accusations devenaient trop importantes lorsqu’elle s’arrêtait de réfléchir quelques instants et se rendait compte que, par le choix d’un simple objet, elle faisait parti des leurs.

Son faciès délicatement hâlé par les derniers rayons faisait à présent face à celui du Gryffon. La tchèque ne pouvait s’empêcher de scruter avec intérêt la moindre parcelle de son corps : de son bras enroulé sur ses courbes à ses yeux d’une couleur étonnante révélés quand il ôta ses lunettes, une peau contrastant de sa douceur avec sa crinière pétante et, quand enfin elle arriva au niveau des lèvres, un rictus apparut sur les siennes, se remémorant l’effet du piercing sur sa langue. L’extravagance convenait aux plus chanceux, car elle avait aperçu ses oreilles ornées de bijoux dans un coup de vent et s’était étonnée de cela pour un homme, se demandant ce qu’il pouvait cacher d’autre. Avec le temps, elle s’habituait, juger les gens était dans la nature de chaque Homme, néanmoins celui-ci pouvait s’avérer positif. Le jugement se baisait sur les relations autant que sur ce que l’on apprenait de l’autre. C’est un peu comme lorsqu’elle répétait sans cesse à ses compagnons que l’on cernait mieux une personne en sachant une chose qu’il haïssait plutôt que dix qu’il adulait. Evidemment, des mots qui ne valaient que pour elle. Sur le moment, sûrement que des hiboux ou des crédules s’empresseraient de rapporter des doutes quant à leur amitié mais peu lui importait. Du moment qu’elle était bien à ses côtés.

« Tu sais remonter le moral des jeunes demoiselles en détresse dis-moi ». Elle agrippa de ses canines sa lèvre inférieur, lâchant un soupir discret. « Je… Tu ne pourras pas comprendre mais… J’ai peur de mon statut ». La miss écarquilla soudainement les yeux. Mais qu’est-ce que je raconte ? Non, je ne dois rien céder, tout n’est que mensonge… Je ne dois rien céder. Sa langue humidifia un bout de ses lippes et elle reprit une posture confiante. « Enfin, j’aime ma façon d’être, ce n’est pas le soucis ! Je m’ennuierais sinon, tu comprends non ? » Son index passa au niveau de sa narine, en la frôlant, une pichenette comme un signe qu’elle lui attribuait, comme quelque chose qu’il signifiait de leur compréhension réciproque. « Qu’avec toi ».

Finalement, cela n’avait tenu qu’à un fil, à croire que la légende qui racontait que les meilleures choses arrivaient sans prévenir était vraie. Il avait suffit que la demoiselle aux cheveux barbe-à-papa se retrouve à cet instant au même endroit que le roux pour que tout survienne par la suite. Il avait suffit qu’elle s’éprenne d’un jeune blond étranger pour se retrouver confrontée à ce sang de bourbe, comme ils disaient. A y repenser, elle fut honteuse de l’avoir traité comme un moins-que-rien, l’avoir dévisagé quand il s’était affirmé tout-le-monde-sexuel comme si cela était un crime puis avoir user de ses lèvres comme un alibi. Enfin, la rivalité avait laissé sa place à l’amitié, la rigolade ou même la complicité. Il y a quelques instants, elle l’aurait assommé d’une grande claque pour asseoir sa puissance et s’arracher le blond. Mais maintenant, elle doutait. Tout le sarcasme derrière ces surnoms de princesse, serviteur n’étaient qu’un combat de dignité, parce qu’au fond tout le monde était un combat permanent, un combat sur lequel il fallait poser son empreinte.

La rose replia ses jambes et tenta plusieurs fois de se relever, un peu hébétée de s’être allongée tant de temps en pleine journée. Guettant les alentours, scrutant le moindre geste dans cet horizon si pittoresque, elle finit par lâcher un soupir de désespoir audible par le plus grand nombre de fantômes -façon de parler- présents. Personne. Pas le moindre être vivant, si ce n’est les plantes, aux alentours. Ils s’étaient tous volatilisés en un rien de temps, soit pour rejoindre leurs amis, pour étudier ou simplement faire ce qu’ils avaient à faire. Oui, les gens avaient des choses à faire, pas comme eux deux, jeunes gens insouciants, indifférents du Temps. Une ombre se forma au-dessus de la tête du rouquin, la main de la Serpentard était tendue vers lui, sourire florissant suspendu à ses lèvres.

« C’est pas qu’on à l’air encore plus idiots qu’avant mais, ce serait bien d’y aller non ? »

Elle claqua ses doigts d’un geste vif pour, dans la continuité des choses, lui ordonné de bouger plus vite que cela et surtout, pour attirer son attention sur sa main et non sa poitrine ou ses cheveux.

« Sauf si tu préfères m’avoir pour toi tout seul ».

Et de nouveau, une pichenette se heurta à son nez.

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Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
15.10.16 22:25




You stole my crush.



Le compliment m'avait fait sourire. Pour ce qui était des réconforts et des compliments j'avoue que j'étais plutôt qualifié depuis le temps. A vivre avec quelqu'un comme ma sœur et son manque de confiance, on finissait par trouver les mots naturellement, les choses qu'il fallait dire pour redonner le sourire ou redorer un peu la confiance. Le jeune fille souriait de nouveau malgré quelques trouble persistants. Peur de son statut?  Je crois que je ne me serais pas tellement attendu à quelque chose dans ce genre là. Serpentard, sang pur. C'était rare de les entendre dire que ces titres étaient plus des fardeaux qu'autre chose. C'est vrais qu'être la fille du prof de méta était peut être quelque chose d'un peu usant à la longue. On aimait bien raconté qu'il était super protecteur avec sa fille, ça a quelque chose de mignon, mais certainement d'étouffante pour elle également.
Peut être que c'était surtout ça son problème.

Peut qu'on la juge pour ça. L'ombre de son père qui plane constamment au dessus de sa tête à certainement tendance à effrayer les gens ou à les rendre méfiant, presque méchant. Je comprenais mieux pourquoi elle était ici toute seule à lorgner sur les beaux garçons au lieux d'être avec une horde de pimbêches vertes et argent gloussant au nez des gens avec leurs voix stridentes. C'est peut être aussi pour ça que j'appréciais étrangement sa présence et sa personne. Elle se détachait bien du reste du monde. J'aimais les gens différent, ceux qui avaient quelque chose de particulier. Unique. Ils ont quelque chose de fascinant qu'on a envie de découvrir un peu plus de jours en jours...

« Je te comprend ouais, et je suis d'accord. Le monde serait ennuyeux sans un éclat rose comme toi. »

Une vérité qui lui ferrait certainement plaisir. Peut être arrivera t-elle a se défaire de l'emprise de son père. A laisser de coter ce qu'on pouvez penser d'elle ou de l'image qu'elle refléterait dans le miroir. Se contenter d'être qui elle est, c'est la meilleur chose qui pouvait lui arriver. Je m'étais jamais senti concerné par les concours de popularité ou ce genre de truc. Je préfère être détesté pour ce que je suis, qu'aimer pour ce que je ne suis pas. Je le vivais plutôt bien jusqu'ici et en acceptant de rester là avec elle étendu dans l'herbe verte, je l'aidais probablement à accepter ça .

Elle s'était finalement relevé, me laissant étendu au sol pour profiter encore du soleil et du calme. Tout est soudainement devenu très paisible ici, je n'étais même plus certain que le beau blond soit encore dans les parages mais dans le fond ça n'avait pas tellement d'importance. La rose à mes cotés soupir une seconde avant de se pencher au dessus de mon visage. J'ouvris un œil, curieux de la voir si proche une fois de plus. L'espace d'une seconde j'ai même pensé qu'elle allait encore m'embrasser, je crois que c'est le genre de truc qui ne m'étonnerait pas tellement. Mais elle reste là, claquant des doigts comme pour s'assurer d'avoir mon attention, il est vrais que mon regard se serait volontiers perdu ailleurs.

Bouger de là. On nous avait tous abandonné, seul ici on était bien aussi. Je me fichais de savoir quelle heure il était, quel cours j'avais potentiellement, on était si proche des examens que la moité des gens se faisaient passé pour malade historie de réviser. Réviser ou larver au soleil.. Mon choix est vite fait.. surtout quand une jolie fille me taquinait un peu en sous entendant que je pouvais peut être la garder égoïstement pour moi seul. L'idée me fis sourire, la pichenette encore plus.

« Oh ?... Est ce que c'est une proposition ? T'avoir pour moi tout seul... peut être que je suis très égoïste et que je vais décider de te kidnapper pour te garder rien que pour moi ouais... »


Je lui fis mon plus grand sourire, me redressant un peu sur l'herbe pour lui tirer une fois de plus la langue avant de simplement rire de cette situation. Je pensais pas que cette séance de stalkage finirait de cette façon mais je dois avouer que j'étais plutôt content de cet hasard. Pour une fois, il avait sacrément bien fait les choses.

«  Je plaisante.. enfin.. t'avoir pour moi tout seul ce serait flatteur, mais je suis pas assez égoïste pour ça.. Alors.. Princesse, ou est ce que je te raccompagne ? »

Dans un effort quasi sur humain, je me relevais malgré tout de cette pelouse verte en soupirant comme si l'effort était insurmontable. Je lui tendis ensuite la main en la gratifiant d'une révérence exagéré comme on le voyait souvent dans les films. Au moins je prenais mon rôle très au sérieux.




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