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 You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]

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Anonymous





Re: You stole my crush _ ft Kieran [butonpeutsefaireinterrompre]
16.10.16 18:36



You stole my crush.


CHAPTER VII : You stole him, but I love you more than a thousand guys.



Leurs rires pouvaient englober Poudlard pendant des décennies s’il le fallait, la bonne humeur d’idiots incompris contagieuse et l’espoir d’un lendemain meilleur pour les pauvres âmes qu’ils étaient. Non pas qu’ils furent à plaindre, loin de là, seulement pour les autres ils n’étaient rien d’autre que des misérables traînards. La fille Koga se réjouissait de ce bon temps à flâner dans l’herbe verte, coupée à ras, ou seulement n’était-ce qu’illusoire. Le bonheur se fit plus important encore quand le rouquin aborda ce sourire si frivole à son geste de complicité. Une simple pichenette qui pouvait tout signifier, plus besoin de mots ou de regards portés sur lui pour se sentir à l’aise. Un simple geste. Les pics lancés s’étalaient jusqu’à prendre la totalité de leur relation, finalement elle s’était dit qu’il l’avait peut-être comprise, qu’un jour on viendrait la délivrer.

A croire qu’elle vivait emprisonnée.

Subitement, sa main s’écarta tandis que ses joues s’empourprèrent.  Il n’était pas sérieux, jamais, pensait-elle. Tant bien que mal, la tchèque tentait de cacher ses rougeurs par ses cheveux rosés, en vain. Honteuse, elle tourna le dos au Gryffondor, comme un caprice habituel de princesse qu’elle se prétendait être. Mensonge. Mensonge. Mensonge. Ce mot à l’infini résonnait dans sa tête quand elle pensait à Kieran. La partie la plus sombre de son existence qu’elle cachait sous des sourires niais et innocents, sous des actes irréfléchis et une dynamique plus que forte. Il était doué, trop même, que faire lorsqu’un charmant jeune homme vous tend la perche de la sorte ? Il n’y avait plus rien à faire, elle succombait peu à peu sans pour autant nommer ça de l’amour. Juste de l’affection. De l’amitié. Cette sensation qu’elle n’avait jamais connue auparavant, ce sentiment d’être entourée d’un manteau épais protecteur, le souhait de ne jamais être abandonnée.

« Tu bluffes, Nails. Tu es de loin le pire Gryffindor que je connais, mais de là à être si avide de moi ! » lui siffla-t-elle, moqueuse. « Rien ne sert de me garder auprès de toi, il y a bien mieux à avoir ».

Cette dernière phrase pouvait paraître horriblement triste, mais elle ne l’était en rien. En vérité, entre elle et le roux, l’ironie était de mise pour ce genre de chose. L’interminable jeu du chat et de la souris. Du valet et de sa princesse. Elle jeta un coup d’oeil en arrière pour voir l’avancée de sa remontée. Il tira la langue à ce moment fois, laissant son piercing apparaître aux yeux doux de la belle. Elle lui rendit bien en montrant à son tour son muscle plus rouge que rose. Elle se retenait, les commissures au plus haut et le ventre douloureux. L’hilarité épidémique, chose à laquelle elle ne pouvait lutter, alors à son tour elle éclata dans des gloussements ridicules.

« La flatterie c’est de la connerie, tu sais. Je préfère vingt fois plus ta sincérité. » murmura-t-elle.

Elle guettait, touchée, la main blanche du garçon qui se tenait face à elle. La révérence effectuée lui attribua un air qui se voulait supérieurement parjuré. Ses doigts se glissèrent entre ceux du rouquin en une fraction de seconde, bien accrochés et entremêlés. La chaleur de son corps se propageait doucement, la faisant s’oublier à celle-ci. Une respiration plus lente et hésitante. Ses doigts bougeaient comme pour tenter de se dégager, un conflit entre son acte et son esprit. Trompait-elle le futur Prince Charmant en agissant de cette façon ? Elle ne savait plus, cependant peu lui importait en cet instant. Profiter. Adonna tira pour faire avancer le Gryffon.

« Si tu le proposes si gentiment… Le hall d’entrée me suffira, je suis une grande fille tu sais Ki… Nails. » se rattrapa-t-elle, car hors de question de nommer son valet par son prénom.

Telle une diva, elle l’embarqua dans sa marche détonnante et franche. Quelques pas vers les pavés vieillis de l’extérieur, elle les voyait de plus en plus gros sous ce granit en morceau de la façade. Elle s’arrêta, le reluquant de haut en bas, scrutant chaque centimètres. Ses mains passaient sur les épaules et le visage du rouge, le décalant vers la droite puis vers la gauche. Elle ricana en posant son index sur ses lèvres.

« Mais il te manque certainement ton cheval blanc. Looser. »

L’espace de quelques secondes, ses mains avaient gardé le visage de Kieran. Elle lisait la panique sur son visage, si cela était réellement de la panique. Néanmoins, les expressions de la Serpentard s’étaient envolées, disparues dans un surplus de réflexion. Ses lèvres pourpres se posèrent délicatement sur sa joue puis se retirèrent dans un silence imperturbable. Ses mains quittèrent la sienne et en fouettant l’air avec ses cheveux barbe-à-papa, son doigt vint frotter son nez.

« Souviens-en toi. »

Elle lui souriait tendrement, les pupilles cachées derrière cette barrière de peau aux cils clairs. Elle voyait déjà au loin le soleil s’abaisser si bas que le froid s’installait doucement sur le domaine. La demoiselle était restée stoïque, ne sachant pas comment agir. Fuir ou rester, dans tous les cas elle finirait par le quitter. La peur la maintenait face à lui, la peur que cette scène soit oubliée, que leur relation ne soit qu’éphémère et qu’en somme, cette amitié se révèle être factice. Elle aurait voulu lui dire qu’elle avait besoin de lui, qu’il était le seul étudiant dans son coeur, celui qui envahissait son esprit quand on parlait d’amis. Elle aurait souhaité jouer encore un peu avec, telle une enfant éternelle. Seulement, les mots lui restaient dans la bouche, ils lui semblaient invraisemblables et incongrus. Inavouables. Pourtant elle lisait dans les yeux du gamin qu’ils se reverraient. Que tout cela n’était pas qu’irréalité, mais réalité.

« Et traîne pas, tu vas attraper froid, saleté ! »

Et du fond du coeur, merci, pensa-t-elle une dernière fois.

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