Partagez
 

 Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Invité


Anonymous





Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
31.08.16 23:56



Mygalomorphae
ft. Kieran Nails et libre


Lucia, elle marchait doucement, d’un calme pourtant factice, en jouant innocemment des coudes, en posant ses mains par-ci par-là, aux creux des dos, sur le plat des épaules pour débarrasser son passage. Elle s’attirait des regards surpris ou chargés de reproches. Et ça la faisait sourire, Lucia, qu’on puisse être si prude, si réservé, alors que dans la Bahia, l'on idolâtrait sans retenue Pombajira, sensuelle et féminine divinité. C’est que dans sa tête trottait aussi cette chansonnette, et de temps en temps des petites notes s’échappaient d’entre ses lèvres. Lucia, elle criait parfois aux importunés de joyeuses et évasives excuses de circonstance par-dessus le brouhaha. Mais à vrai dire, elle n’en avait que faire. Elle avait faim, Lucia, elle avait soif. Et puis un peu plus tôt, elle avait froid, mais plus maintenant, maintenant qu’il n’y avait plus que deux choses à même de la frustrer: son estomac grondant et cette agaçante barrière linguistique, qui devait lui donner ces airs un peu perdus qu’elle détestait tant. Hors de question d’avoir recours à des sorts de traduction, cependant. Les Ribeiro n’ont jamais été de nature à opter pour la facilité, non messieurs dames !

Bien malgré elle, derrière cette confiance qui lui seyait tant, pimpante jeune femme, elle s’accrochait aux quelques connaissances dont elle avait pu faire la rencontre ces premiers jours. Elle se disait qu’elle n’aurait elle-même pas la patience qu’on empiète de la sorte sur son propre espace vital. Mais Lucia avait faim, et leur joyeuse bande semblait bien partie pour compter parmi les premiers à déferler dans la grande salle. C’était sot. Les jours avaient révélé que le repas n’était servi qu’une fois tout le monde assis. Mais il fallait la pardonner : le froid, ça creuse. Et dieu savait à quel point il faisait froid dans cette contrée. Dans sa main libre, fidèle à ses manies, elle serrait sa petite croix d’or. Son autre main posée sur la hanche, elle tenait à distance à l’aide de son coude tous les importuns qui chercheraient à la doubler. La lente procession finit par enfin dépasser la porte, et ses sens olfactifs furent assaillis de plus belle ; fines effluves de viande, fumets de soupe brûlante, larmes de miel, or figuré imbibant ces fruits sucrés. Son sourire se fit plus large, son regard plus avisé ; il était aisé de distinguer de myriades de fins mets sous tous ces couvercles argentés.

Les petites pattes galopant sur son épaule lui firent l’effet d’une douche froide ; qu’on vienne ainsi troubler son songe gourmand et solitaire ! Elle tourna la tête vers son épaule, son sourire béat sitôt remplacé par une grimace. Une araignée, et une grosse qui plus est. Une mygale -petite en fin de compte, pour ce qu’elle était, une jeunette, tout au plus - qui pianotait frénétiquement sur son chandail, s’emmêlant dans les mailles de ce dernier. La jeune femme, surprise et petite frayeur passées, gratifia la bestiole d’un souffle agacé. Ne sachant pas vraiment comment procéder, elle tendit un index accusateur et l’appuya sur l’abdomen du velu mais gracile parasite.

« Maldita. Eu vou comer você. » Lui susurra-t-elle.

Sans discontinuer son geste, elle se tourna et se retourna, à la recherche du saugrenu propriétaire de l’animal. Et voilà qu’elle croisait un regard ambré, empreint d’une joyeuse facétie. Un charmant visage encadré d’une flamboyante chevelure.

« Elle est tienne ? » voulut-elle s’enquérir, sans trop se soucier de ses fautes de langage, et gratifiant le rouquin d’un grand sourire, malgré son maigre ressentiment.


Revenir en haut Aller en bas


Duelliste illégal
Kieran Nails


Messages : 819

Date d'inscription : 15/04/2016

Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
01.09.16 11:06




Mygalomorphae

Seeing a spider isn't a problem. It becomes a problem when it disappears


Midi passé, c'était certainement le moment préféré de la moitié de l'école. La pause déjeuné, vénérée depuis des générations. Un moment de liberté avant de trimer de nouveau. Et encore, le mot est faible. Choisir un double cursus était un projet ambitieux. Peut être un peu trop même pour moi mais je refusais de baisser les bras si facilement. Au moins j'avais pas le temps de m'ennuyer, trois fois plus de cours que tout le monde, toutes les options possibles, il me restait au final que les pauses déjeuné et les soirées de libres. Libres aussi c'était un grand mot étant donné la masse incroyable de devoirs qu'on nous donnait. Au moins c'était intéressant, du moins jusque là, alors je ne regrettais pas mon choix et enchaînais les cours avec le sourire.

On sortait d'un cours de sortilège et la faim se faisait sentir. Pour moi, comme pour les compagnons à poils que je trimballais dans mon sac. Une véritable ménagerie, mais j'avais pas envie de les laisser dans le dortoir, surtout Peter qui venait tout juste d'arriver parmi nous. Peter. Une mygale fraîchement acquis, quelques jours avant la rentrée, je crois qu'avoir réussit à apprivoiser correctement un crabe de feu avait convaincu 'Pa que j'étais capable d'en avoir une, et que Poudlard était de toute façon une jungle géante remplie de bestioles toutes plus étranges les unes que les autres. Une mygale c'est plutôt banal finalement. Carrément ennuyant. Mais j'ai toujours rêvé d'en avoir une. Pire qu'un gamin, je l'amenais partout avec moi, un peu trop peureux de la laisser dans la chambre ou la salle commune. Ces petites bêtes sont injustement détesté et j'avais pas envie de la retrouvé écrabouillé sous un livre d'Histoire de la Magie ou une chaussure de dernière années. Alors, un peu papa poule sur les bords, je la gardait dans mon sac. L'avantage des sacs sans fond c'est qu'on peut réellement mettre tout ce qu'on veux dedans, même une mygale et son habitacle.

Arrivé devant les grandes portes, je laissais les gens se bousculer entre eux pour aller manger, ça jouait des coudes et des épaules pour avoir la meilleur place ou juste être le premier à ce goinfré. En temps normal c'était moi le premier, faut dire que se déplacer en skate ça avait des avantages. On me voyait souvent fendre les foules, suivie de prêt par les gars qui en étaient réduit à courir derrière moi en braillant. Bah ouais fallait être né Moldu ça leurs aurait apprit des truc dans la vie. Mais pour une fois je les avais lâché devant les porte, m'isolant une seconde le temps de glisser discrètement une sourie pour Peter. J'en profitais aussi pour le porter une seconde. Il était pas encore très habitué au contacte, ça plus leurs nature un peu asocial ne rendait pas les choses facile. Mais ça fait dix huit ans que je vis avec Aili tout les jours, alors les asociaux frileux des contactes j’étais carrément devenus expert.

Une petite balade sur le bras. On avait servie d'attraction quelques minutes, les gens posaient des regards curieux ou horrifiés sur l’araignée poilue qui se baladait. A croire que c'était la chose la plus abominable au monde, pourtant, par Merlin, y'en avait des bien pire dans le monde sorcier. Mon regard se perdit une seconde parmi la foule, cherchant machinalement des regards familier, certains en particulier. Je m'étais laissé distraire trop longtemps, si bien qu'en baissant les yeux, Peter avait disparue.

Panique. Mon cœur s'était figé au fond de ma poitrine à la disparition de l'animal. Perdu ? Pourtant elle était là y'a une seconde ! La proximité avec certain élèves lui avait certainement permis de glisser sur quelqu'un d'autre. Un troupeau de sorcier ça ressemblait certainement à une superbe jungle pour ces petites bête. Il fallait que je la retrouve, et très vite. Pas de cris pour le moment, pas d'élève tombant au sol à la vue du monstre à huit pattes. Rien. Mais je cherchais encore, laissant mes yeux se poser sur toutes les personnes à proximité jusqu'à croisé de grands yeux sombres qui semblait lui aussi en quête d'un regard particulier. Nos regards s’accrochent une seconde, je reste planté là, elle reste immobile également, Peter se baladant gaiement sur son épaule.

« Waaa, j'suis désolé... Oui elle est .. heu.. mienne? »

J'en avais bondis en avant quitte à bousculer tout le monde et rejoindre mon précieux. La jeune fille sur qui il avait jeté son dévolue était jolie, à croire qu'il l'avait choisit exprès pour sa peau mate et ses long cheveux brun. Je crois pas l'avoir déjà vus... D'ailleurs elle parlait un peu bizarrement en faite. « Elle est tienne ». Approximatif. Un peu hésitant. Elle avait cet accent charmant qui lui donnait tout de suite une couleur plus exotique. J'en étirais un sourire pour répondre de mon accent écossais qui devait probablement lui écorcher les oreilles.

« Attend je.. la reprend. Bouge pas hein. »

Joignant les gestes à la parole , je tendis la main vers l'animal, le retirant avec une très grande délicatesse du corps de la demoiselle sans brusquer l'un ou l'autre, à croire qu'elles s'étaient toutes les deux changée en sucre, manquant de se briser au moindre geste brusque.

« Voilà.. Vraiment, désolé, normalement il fait pas ça... mais je crois que tu lui plais bien ! »

Un rire léger emporte la gêne qu'aurait put crée mes mots. J'étais plutôt réputé pour ma sociabilité et ma faculté hors norme à simplement ignorer la gêne ou simplement les notions comme l'espace vitale ou la pudeur. Puis c'est vrais qu'elle avait l'air gentille cette fille avec sa lueur éclatante au fond des yeux et son accent. J'étais étonné de voir qu'elle portait la cravate des rouges. Une Gryffondor qui m'était inconnue, ça c'était une première.

« Excuse moi mais.. t'es nouvelle ? Parce que je t'ai jamais vus avant.. pourtant j'ai une super mémoire j'oubli jamais personne, surtout quand elles ont l'air cool... mais t'es étrangère non ? Oh ! Tu fais parti de ces élèves qui font des échanges scolaires là c'est ça ?! Du coup tu viens d'ou.. et je parle carrément trop vite nan ?.. désolé.. »

J'en éclatais de rire, emporté par mon enthousiasme je l'avais bombardé de questions dans un anglais certainement trop mâché, teinté d'un accent difficile à comprendre et d'une précipitation qui me ressemblait beaucoup. La pauvre devait se demander ce qui lui arrive tout d'un coup, peut être même qu'elle allait partir en courant. Faut dire que pour elle j’avais juste l'air d'un étranger un peu bizarre qui se balade avec des mygales et qui braille des truc incompréhensible dans un enthousiasme qui donnerait le tournis. Ça ferait fuir n'importe qui..



codage par greenmay. surApple-Spring
Revenir en haut Aller en bas


Invité


Anonymous





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
01.09.16 12:08



Mygalomorphae
ft. Kieran Nails et libre


C’est un peu à regret, un peu gênée que Lucia vit le flamboyant jeune homme récupérer délicatement son petit compagnon. Parce que Lucia n’aurait pas dit non à un peu plus de compagnie de sa part, toute rancune enterrée trente-six pieds sous terre. À mi-chemin, elle retira doucement son index, mais ne quitta pas la petite bête du regard, tandis que celle-ci s’éloignait peu à peu, pianotant de ses pattes avec ravissement, semblait-il, sur la peau de son maître. Lucia, cette vision la fit sourire plus encore, là où certains auraient été horrifiés. Les bestioles, ça la connaissait, sans doute un peu moins que les plantes, mais assez tout de même. Lorsqu’elle inspectait les salades magiques dans les champs familiaux, à Malhada, son village natal, elle dénichait occasionnellement des insectes tous plus gros les uns que les autres. Ainsi, alors qu’elle était haute comme trois pommes, on la voyait souvent rentrer au bercail armée d’un saut rempli de petites -et parfois grosses - créatures que dame nature, en mère généreuse, lui avait cédé, le temps de fièrement les exposer aux regards agacés de ses parents.

Par-delà ces doux et tendres souvenirs, elle distingua tout juste assez la remarque du jeune homme pour pouvoir la comprendre. Un petit rire s’échappa de ses lèvres en réponse à celui de son interlocuteur, et, en retenant de la main une mèche de cheveux, elle se pencha un peu au-dessus de la mygale, qui reposait à présent dans la main de son propriétaire.

« Ah, mais il me plaît bien aussi ! Il a une bonne tête ! »

Et les quatre petits yeux de l’intéressé clignèrent, comme pour approuver ses dires. Lucia se redressa face à la salve de questions que lui adressa soudainement le jeune homme, quelque peu interloquée. Lucia aussi, cligna des yeux. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais le flot de paroles du charmant rouquin ne se tarit pas avant un certain moment. Alors Lucia referma ses lippes en attendant, souriante, tant amusée qu’impressionnée par une telle verve. Elle s’évertua à enregistrer chacune des questions, à comprendre ces dernières malgré l’étrange petit accent dont le jeune homme les accompagnait. Elle répondit à un tel enjouement par un sourire plus large encore.

« Je m’appelle Lucia et je viens d’arriver ! J’étais à Castelobruxo avant » répondit-elle finalement. « Parce que je suis brésilienne ! »

Mine de rien, elle prenait plaisir à parler d’elle, mais elle n’en ajouta pas plus.

« Et, oui, tu parles super vite, je crois que je n’ai compris que la moitié de ce que tu viens me dire ! »

Après un petit sourire contrit, elle rigola franchement à l’image du jeune homme. Puis la vision de la petite mygale qui semblait bien en mal d’attention la ramena à l’ordre. Assez parlé d’elle.

« Dis-moi… Elle… Enfin il a quel âge ? Il me semble encore assez petit pour une mygale, il est jeune non ? »

La jeune femme leva la main et, effleurant la paume de son interlocuteur au passage, saisit délicatement une patte de la bestiole, pour la taquiner. Celle-ci recula pour se délivrer de la douce emprise. Une fois de plus, cela fit sourire Lucia, qui pianota à son tour des doigts à proximité de l’araignée. Celle-ci la contourna, tantôt s’approchant, tantôt s’éloignant, autant que l’espace prodigué par la main de son propriétaire le lui permettait. Après un instant, la jeune femme retira sa main puis se posta à côté de son compagnon d’un moment pour continuer la marche qu’ils avaient interrompu. Ils se dirigeaient à présent vers la table des Gryffondor, et les effluves délicieuses se faisaient plus fortes encore.


Revenir en haut Aller en bas


Duelliste illégal
Kieran Nails


Messages : 819

Date d'inscription : 15/04/2016

Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
01.09.16 15:04




Mygalomorphae

Seeing a spider isn't a problem. It becomes a problem when it disappears


Elle avait quelque chose de rayonnant. Une touche de couleur parmi la foule un peu grise qu'on était habitué à voir tout les jours. J'adorais les nouveauté, surtout quand elle ont des jolies sourires et un éclat chaleureux. Elle aurait put tirer la gueule, me balancer ma mygale à la tronche ou partir dans un dédain froid. Mais on était loin des habitudes anglaises et de leurs humeurs. Son rire accompagna le mien, lui donnant un peu plus d'éclats aux yeux des autres. On était toujours planté là à contempler une mygale, mais c'était qu'un détail. J'étais fier. Stupidement satisfait de voir que Peter avait quand même du succès auprès des gens, enfin autre que moi. Il avait cligné des yeux à l'approche de la bel étrangère, comme s'il voulait lui être reconnaissant ou simplement lui montrer son affection. C'était adorable, tellement que j'avais envie de sautiller pour la prendre dans mes bras et offrir encore plus de souris mortes à Peter. Mais se serait bizarre, surtout que je me voyais mal sortir un truc crevé devant tout le monde alors que ça sentait si bon dans la grande salle...

Après mes questions, elle me fixa un instant en clignant des yeux dans une légère incompréhension. J'avais abusé, encore une fois. En temps normal, pour n'importe qui j'étais déjà du genre pipelette à débit de mitraillette, mais alors pour une étrangère c'était carrément compliqué. Bon, elle en avait compris la moitié c'était déjà ça je crois. Je lui rend un autre sourire, me présentant à mon tour sans ternir le tableau d’enthousiasme et de joie qui décoraient ce moment.

« Moi c'est Kieran. Je vais essayé de parler plus lentement alors.. et lui c'est Peter. »

Vus qu'elle semblait plutôt charmé par l'araignée. Elle posait ses grands yeux sur lui, jouant un instant avec en le taquinant du bout des doigts sans se soucier du contacte avec ma main. Un détail. Encore un. J'étais pas du genre à en rougir ou à m'en gêné, de toute manière j'étais bien trop absorbé par la chamaillerie qui avait lieux sous mes yeux, veillant à ce que Peter ne tombe pas de ma main ou ne se montre trop méfiant envers les long doigts halés de la fille. Elle semblait s'y connaître en araignée, ce qui, je l'avoue, m'étonnait assez.

« Oui.. tu t'y connais en mygale ? Je l'ai que depuis quelques semaines.. On m'a conseillé d'en prendre une jeune, et petite pour commencer vus que c'est pas des animaux ordinaire. Chez les moldu y'a même un certificat à avoir pour en garder.. Les sorciers ont l'aire carrément plus cool pour ce genre de turc. Ici les gens ont des serpents.. des truc comme ça... J'ai aussi une belette et un crabe de feu ! Mais enfin.. je parle encore beaucoup.. »

J'étirais une moue désolée avant de poser Peter à l’abri contre ma poitrine et la suivre dans le flot de retardataires qui se pressaient à se rendre à table. La salle était bondée comme tout les midi, les discutions allaient bon train et les assiettes se remplissaient précipitamment. J'avais tellement faim que j'aurais tout englouti en trois secondes, mais c'était pas très classe, surtout devant une nouvelle aussi canon et cool que Lucia. C'est qu'il fallait faire un minimum bonne impression.

« Alors..  Castelobruxo.. c'est ça hein ? Ça doit être super comme endroit. J'ai lue que vous étiez super calé question botanique et animaux fantastique, du coup j'ai hésité à faire l'échange moi aussi. Puis en plus j'ai toujours voulu allez en Amérique du Sud... ça doit te faire bizarre du coup ce troue gris et froid... et encore t'as pas vus ce que ça donnait en hiver.. Je parle .. encore trop. J'suis désolé c'est un genre .. de réflexe. On s'y habitue à force. »

N'importe quel Rouge pouvait lui dire. En faite je suis certain qu'à force on m'entend plus, ce qui était un peu triste en faite quand j'y pense... Heureusement, de temps à autres, quelqu'un débarquait comme ça avec un sourire rayonnant et cette envie curieuse de m'écouter parler. J'en était toujours ravie, et j'en profitait également un peu trop parfois.




codage par greenmay. surApple-Spring
Revenir en haut Aller en bas


Invité


Anonymous





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
04.09.16 12:08



Mygalomorphae
ft. Kieran Nails et libre


Une fois de plus, Lucia était à la fois ravie et impressionnée par un tel flot de paroles. Elle hocha la tête à répétition pour confirmer les dires du jeune rouquin. Les autorités britanniques semblaient bien moins laxistes que le gouvernement magique brésilien. Dans son pays natal, la richesse en flore autant qu’en faune du territoire faisait que le premier qui tombait sur une des merveilles prodiguées par la nature pouvait en faire sa propriété sans aucune contrainte. Cela laissait bien sûr la place à toutes sortes de braconnages et exploitations illégales. Il fallait dire que les pouvoirs politiques magiques, au Brésil étaient encore en pleine organisation, parfois, et même souvent phagocytés par la corruption et des arrangements plus ou moins licites, et qu’il leur était donc impossible de veiller au parfait fonctionnement de la communauté sorcière qu’ils régissaient, ainsi qu’au respect de la dignité des créatures magiques. Les laissés-pour-compte n’avaient aucune tribune pour s’exprimer, et le gouvernement magique semblait, à juste titre, bien lointain pour les modestes familles de sorciers qui vivaient dans les terres les plus reculées. Pouvait-on seulement parler d’un véritable gouvernement ? Chaque province avait à sa tête son propre gouverneur, celui-ci échappant gaiment au contrôle d’autorités qui se voulaient centralisatrices et fonctionnelles. Ces mêmes gouverneurs fermaient volontiers les yeux, moyennant somme d’argent, sur des agissements peu recommandables et respectables. Rien n’était à même de mettre la jeune brésilienne plus en rogne. Son poing libre se crispa et sa mâchoire se serra à cette pensée, tandis qu’elle écrasait un peu trop fort la louche pleine de soupe dans son assiette. Tout là-bas était une lutte constante, un idéal qui restait perpétuellement à atteindre, du moins c’est ce qu’il ressortait à ses yeux de jeune femme engagée et prompte à la fronde.

Mais Lucia fut à nouveau tirée de ces graves pensées par les joyeuses paroles de sa nouvelle connaissance, dont, elle espérait inconsciemment se faire un ami au cours de l’année; ce n’était pas toujours qu’on croisait le chemin de personnes aussi enthousiaste et intéressées par des créatures telles que les mygales. Peut-être seraient-ils, avec un peu de chance, sensible à toutes ces espèces magiques menacées par l’irresponsabilité de certains sorciers ?

Ce fut avec un énième éclat de rire - décidément ! -qu’elle accueillit cependant les dires du dénommé Kieran, avant que les agitations de Peter sur la poitrine puis sur les épaules du jeune homme ne la déconcentrent quelque peu. La petite bestiole respirait l’espièglerie et la joie de vivre; pas si timide qu’elle n’en avait eu l’air au premier abord ! En secouant légèrement et rapidement de la tête, Lucia daigna répondre du mieux qu’elle put à la longue tirade du jeune homme à côté de qui elle avait pris place - elle en avait malencontreusement, aussi désinvolte cela puisse-t-il paraître, oublié les connaissances avec qui elle était rentrée.

« Pas de problème, ça me fait plaisir ! »

Après tout, n’était-ce pas chez elle, à Malhada de São Francisco, dans la petite bicoque familiale, qu’éclataient les discussions les plus longues et les plus passionnées ? Certes, elle en était généralement la principale instigatrice, il n’en restait pas moins que le silence n’y était pas le bienvenu, et c’était peu dire ! Non, vraiment, Lucia n’avait pas à se plaindre, et ce n’était pas l’habitude qui manquait !

« Castelobruxo c’est super ! Mais le souci, c’est peut-être justement qu’on est trop concentrés sur la botanique et sur les créatures magiques. Bon, je n’ai jamais eu à m’en plaindre, parce que tout ça me passionne, mais c’est vrai que je suis venue ici aussi pour pouvoir m’améliorer dans d’autres matières. »

Et convaincre mon père que ses modes de production sont risibles. Pensa-t-elle très fortement.

« Mais sinon, jusqu’à maintenant, je n’ai à me plaindre que du froid ! » Un frisson la parcourut comme pour approuver ses dires. « Et peut-être la langue ! » Ajouta-t-elle avec un sourire.

Elle venait tout juste d’arriver en Grande-Bretagne et, sitôt arrivée, elle avait sauté dans le train pour Poudlard, sans avoir le temps de se renseigner avec précision sur les questions politiques auxquelles les autorités devaient faire face sur le vieux continent. Outre-Atlantique, elle avait vaguement entendu dire que des problèmes raciaux se développaient, que des explosions labouraient les sols par endroits, qu’un groupe semant tantôt la terreur, tantôt la respiration faisait de plus en plus parler de lui. Le discours de début d’année avait globalement confirmé ces dires. Et puis cette étrange idée qu’avaient eue les élèves de Poudlard d’organiser ses dénommées Dragonrun. Lucia ne pouvait s’empêcher de grincer des dents à l’idée de ces créatures dragonesques arnachées et réduites à ces macabres réjouissances. Elle se retint de s’en informer auprès du jeune homme; l’heure était à se remplir la panse de fabuleux mets et échanger de joyeuses paroles et convenances de début d’année. Elle avala donc avec succulence une gorgée de soupe au topinambour puis ria de bon cœur à une ânerie qu’elle comprit tout juste et qu’un camarade venait de lancer, à proximité.

Peter avait quitté les épaules de son maître pour se balader à proximité, sur la table, sous les yeux mi-inquiets, mi-curieux des autres gryffondor près desquels ils étaient attablés.

« Tu es dans quel cursus ? » Voulut s’enquérir Alicia, après avoir avalé un morceau de pain. « J’ai choisi la coopération magique, personnellement ! Mais je ne connais pas encore très bien les gens qui y sont aussi, tu en connais, toi, par hasard ?»

Les cours étaient très intéressants, passionnants même, du moins pour l’instant, mais elle n’avait pas eu vraiment l’occasion de discuter avec emphase en compagnie de ses camarades de cursus.


Revenir en haut Aller en bas


Duelliste illégal
Kieran Nails


Messages : 819

Date d'inscription : 15/04/2016

Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
06.09.16 15:00




Mygalomorphae

Seeing a spider isn't a problem. It becomes a problem when it disappears


De la modération. J'avoue que j'avais encore et toujours du mal à me modérer. A retenir les questions et l’enthousiasme un peu trop débordant qui m'animait quotidiennement. J'allais la faire fuir ou simplement la retenir. Un extrême ou l'autre, à croire qu'avec moi, le juste milieu n'existait pas. Elle sourit encore, les yeux rieurs, un peu ailleurs par moment. Elle n'avait pas l'intention de prendre les jambes à son cou, peut être même qu'elle voulait se perdre un peu plus dans la foule en ma compagnie. Nouvelle, étrangère, pourtant c'était terriblement simple entre nous. Comme toujours. Au fond, chaque inconnu qu'on rencontre est un ami qu'on ne s'est pas encore fait. Il n'y avait qu'un pas entre les deux.

Nouveau sourire, elle semblait me comprendre malgré ma tirade précipitée, j'avais très envie qu'elle me parle encore un peu de cette école d’où elle venait. C'est idiot mais mis à part ce que je lisais dans les livres, je ne connaissait pas grand chose au monde magique en dehors de Poudlard ou de Londres. J'avais soudainement trop envie d'aller me perdre quelque part loin d'ici, de découvrir comment ils vivaient ailleurs. Partout. A quoi ressemblait là magie là bas ? Mais j'étais coincé ici, encore pour quelques temps d'ailleurs, la seule chose certaine c'est que je comptais bien partir une fois mes diplômes en poches. Peut être que je commencerais par le Brésil du coup. La botanique et les créatures fantastiques. C'était totalement mon domaine.

« Ah.. ouais il doit faire super chaud chez toi. Enfin.. là bas. A se demander pourquoi t'es venus te perdre dans un endroit ou se les gèles toute l'année. »

Peut être qu'elle était un peu comme ces touristes frileux et leurs trois pulls qui se baladaient dans la campagne de Glasgow. Elle trouvera ça bizarre quand je serais en chemise sous la neige, ou tout le reste de l'année. Mais en étant Écossais, on développait naturellement une résonance accrue au froid, au vent, au tempêtes et au blizzards ! J’imagine que j'allais foudre sous le soleil Brésilien autant qu'elle se gèle ici.

« .. et pour la langue .. ça.. hum.. Les étrangers trouvent l'accent anglais charment d'habitude non ? »

Sourire brillant. J'en bombais le torse en affichant mon aire le plus assurer pour jouer les faux suffisant après cette remarque. Je suis pas super crédible dans le rôle du dragueur, du moins quand c'était forcé et lourd .. mais du coup ça me rendait ridicule et c'était tout à fait le but. On s'était finalement assis à table au milieux des discutions animé et des assiettes entamées. Peter avait décidé de faire une petite balade sur la table, avançant prudemment prêt de mon assiettes, peut être un peu peureux du bruit et de l'agitation. Moi je gardait surtout un œil sur les gens qui nous entourent, des fois que l'un d'entre eux ai l'idée de venir me la prendre ou l'écraser. Peut être pire. Y'a des gens ici qu'en sont franchement capable.

Un papa poule comme on en a jamais vus. Même avec les bestioles. Une fois assuré que ma mygale ne craignait rien, mon attention se reporta exclusivement sur la brunette à mes cotés et son jolie sourire. Enthousiaste, curieuse, plus les secondes passent et plus la brésilienne grattait des places dans mon classement des gens les plus cool de cette école, même si coopération magique lui allait moins bien au teint que SSAF.

« Moi je fais un double cursus. Occu et SSAF. Tu sais c'est justement les soins aux animaux et tout ça.. En tout j'ai 14 matières différentes. Je sais même pas comment je vais faire.. mais bon.. Je reste optimiste quoi.  Au pire je meurs d'épuisement et on me donnera à manger aux dragons.. »


J'en riais, mais vraiment, j'allais peut être pas y arriver. Le rythme n'avait simplement rien à voir avec celui de l'année dernière et j'avais tellement de matière que je comprenais même pas comment on pouvait tous caser dans une seul semaine. Mais on y croit.

« En coop.. Hum.. Je vois pas. Y'a ma jumelle, Aili qu'est en Droit et en LLCM. Elle est à Serdaigle. Après j'avoue que je me souviens surtout de ceux qui font comme moi.. mais t'en fais pas si tu t'ennuie un peu trop tu pourra toujours venir me donner des coups de main pour mes cours de bota et soins aux créatures magique. J'ai aussi Botanique noir cette année. Sérieux ça a l'air cool, vous avez ça aussi au Brésil ?  Genre... Les plantes dangereuses et mortelle.. ma sœur dit que je craint de plus en plus avec ma fascination des truc glauques, mortellement ou juste flippant... moi je les trouve juste.. intéressante.. Comme les mygales par exemple. C'est pas parce que c'est moche, plein de pattes et de poiles  que faut pas les aimer un peu. »

Comme pour confirmer mes mots, je grattouillais une seconde Peter et l’empêcha d'aller se perdre trop loin dans les assiettes voisines. Vus le regard dégoutté de la fille à ma gauche, j'en avais profiter pour piquer deux trois fruit à proximité de la mygale pour les glisser dans mon sac. J'avais encore une armée à nourrir la haut..




codage par greenmay. surApple-Spring
Revenir en haut Aller en bas


Invité


Anonymous





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
07.09.16 19:15



Mygalomorphae
ft. Kieran Nails et libre


Lucia regretta quelque peu d’avoir amené sur la table le douloureux sujet des cours; il ne se prêtait alors qu’à de malheureuses plaintes ô combien compréhensibles, puisque les vacances venaient tout juste de s’achever, prématurément, comme d’ordinaire. Leur parfum salé, leurs teintes halées et leurs doux rayons imprégnaient encore les narines et l’épiderme de tout un chacun, et ils auraient toute l’année pour se lamenter sur leur charge de travail. On lui avait raconté en piaillant autant que le permettait le triste contexte, le séjour dont beaucoup d’élèves avaient pur profiter sur une île, loin de tout nuage et au beau milieu de l’océan. Ah, que n’avait-elle pas eu alors un an de plus ? Peut-être aurait-elle alors pu profiter de ces belles journées ensablées et ensoleillées ? Peut-être aurait-elle évité l’abattement causé par les tout récents évènements ? Après cela, il était tout à fait envisageable de ne pas ressentir une joie incommensurable à l’approche de la reprise scolaire. Et toutes les tentatives de raccrocs à ces tendres et brûlants souvenirs étaient vaines, parce que, déjà, les regards teintés de sévérité, ou bien d’une obligeante bienveillance des professeurs se posaient à nouveau sur les tignasses des élèves. Envolées les grasses matinées successives dans les coussins douillets, les après-midi dans le hamac à lézarder, les pieds dans la terre enfoncés.

Elle se sentit par ailleurs admirative du courage de Kieran, et de tous les élèves qui optaient comme lui pour un double cursus. En louvoyant dans les feuillages de sa mémoire, elle se souvint vaguement que les SSAF avaient trait au sport et aux créatures magiques; combinés à l’Occultisme, le programme semblait, en effet, très éprouvant, et ce fût, avec une compassion pieusement dissimulée qu’elle écouta les dires du jeune rouquin. Le rire de ce dernier avait tout d’un rire jaune, et Lucia en conclut que c’était là les dégâts de l’appréhension induite par cette quantité astronomique de cours. Parce que pour soutenir et maîtriser sans tracas ce rythme effréné, il fallait ni plus ni moins avoir sous la main un valet. Un scribe qui atténuerait la charge de travail. Kieran avait en outre une sœur, en double-cursus également. Cet engouement scolaire était-il donc familial ? Les double-cursus, à Castelobruxo, n’existaient pas, et les élèves suivaient tous le même cursus scolaire, à l’exception des options. Ce devait être parce que la scolarité n’y avait, contrairement à Poudlard, pas été réformée.

Lucia eut un sourire à la proposition de Kieran; il était vrai qu’elle aurait probablement moins de cours que lui, et mine de rien cela lui ferait plaisir de porter secours à un camarade si sympathique. Le jeune homme ramena la discussion sur son sujet de prédilection, et Lucia se montra plus attentive que jamais. Oh, combien elle le comprenait ! Ravie, elle l’écouta chanter les louanges de ses créatures qu’il admirait tant, tout en grattant de l’ongle une cloque de peinture sur la table. C’est que le jeune homme prêchait une convertie ! Lucia était tout entière dévouée à ces petites bêtes, à l’immensité de la nature magique, tant et si bien qu’elle se mit à hocher frénétiquement dans la tête, croisant les jambes sous la table et faisant grincer ses rotules.

« Oui, on a des cours spécialisés dans ch… » Voulut-elle commencer, mais Kieran n’en avait pas encore fini; elle se tut donc et daigna l’écouter jusqu’au bout.

« Les mygales ne sont pas moches ! » Protesta-t-elle cependant, lorsqu’il se tut. « Elles n’ont juste pas tous le succès qu’elles méritent, c’est triste, c’est triste. Mais j’ai bien l’impression qu’elles sont de plus en plus à la mode.»

Elle adressa un sourire presque complice à la petite mygale jalousement protégée son propriétaire. Elle n’avait pas l’air malheureux, et c’était inexplicablement réjouissant. Derrière Peter, le regard de Lucia se perdit quelque temps au milieu des plats de boudins qui demeuraient intacts au centre de la table avant de revenir sur la mygale, puis sur le jeune homme.

« Vous en avez beaucoup, des créatures et des animaux magiques, à Poudlard ? À Castelobruxo on a les caiporas, ils sont en quelque sorte nos « gardiens ». C'est pas vraiment des anges, par contre: beaucoup font des farces, mais c’est souvent très drôle. Je trouve qu'on ne leur est jamais assez reconnaissant pour le service qu'ils nous rendent. On a plusieurs serres aussi où on trouve plein d’insectes et de belles plantes, et parfois même des animaux sauvages qui viennent les visiter pendant la nuit ! »

Et en disant cela, elle avait les yeux brillants, Lucia. C’est que son ancienne école lui manquait, de temps en temps. Oh elle était ravie d’être ici, à Poudlard, mais elle n’avait pas pu dûment faire ses adieux à ce beau château perdu dans la jungle, dans lequel elle avait passé sept très belles années. Mine de rien, elle était fière de sa belle école.


Revenir en haut Aller en bas


Duelliste illégal
Kieran Nails


Messages : 819

Date d'inscription : 15/04/2016

Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]
10.09.16 22:21




Mygalomorphae

Seeing a spider isn't a problem. It becomes a problem when it disappears


Je reconnaissais ce regard. Celui du : Waaa mec tu parle trop vite, ferme la genre le temps qu'on réponde quoi. C'est vrais que je m'emportais un peu trop. Encore. Mais ça n'avait pas l'air de lui poser trop de soucis, en en souriait même une seconde après qu je lui ai grossièrement coupé la parole dans mon élan. Au moins elle trouvait ça intéressant, en plus on avait le même point de vus sur beaucoup de choses. Notamment les mygales. On passait certainement pour deux weirdo à s’extasier comme ça devant ces araignées poilue, mais sur le coup c'est comme si le reste du monde avait disparue.

« J'avoue que ça se voir de plus en plus.. j'espère que les gens savent s'en occuper. C'est triste de voir que certain en adoptent pour faire cool et les abandonne trois mois après. Souvent on les abandonne dans la nature, ou on les jette dans les égouts. Parait que c'est comme ça qu'on a retrouvé des crocodiles dans ceux de New York ! Ou des acromentule dans la foret interdite.»


Machinalement, ma main chercha Peter pour le ramener une fois de plus vers moi alors qu'il essayait de s’enfuir. Je savais pas tellement si ces histoires étaient vrais, mais après tout ça semblait plutôt logique que ces petites bestioles s'adaptent et survivent même dans des égouts, ou dans une foret flippante et carrément dangereuse. Je me demande si quelqu'un avait prévenu la belle brésilienne que c'était totalement interdit d'y foutre les pieds.. L'avait fait de façon sérieuse quoi.. pas en lui lâchant vaguement qu'on a pas le droit d'y aller, un peu comme l'aile du personnel quoi. Sauf qu'en ce paumant dans les couloirs des profs on risquait pas d'y laisser sa peau !

La voix de la jeune fille, et surtout son accent, m'avait tiré de mes pensées, bien obligé d'être attentif à ses mots et ses formulations qui étaient un peu hasardeuses ou étranges par moment même si elle maîtrisait plutôt bien la langue. Un sourire béat sur les lèvres, je la laissait me faire découvrir son école à travers ses récits. Ses yeux brillant et son enthousiasme faisaient plaisir à voir, pour une fois je me plaisais plutôt bien dans le rôle du spectateur, je devais certainement avoir l'air crétin à la regarder avec mes grands yeux rond plein d'étoiles mais quand on me parle avec autant de passion moi je tombe directement amoureux.

«  Ça a l'air tellement bien... J'ai trop envie d'y aller !.. Pourquoi j'y suis pas aller ! Va falloir que tu me raconte des truc bien moins cool que ça sinon je vais finir par faire mes valises et partir ! »

Je lui glissais un clin d’œil complice en entament moins assiette. Partir sur un coup de tête c'était totalement mon genre de truc. Remplir une valise, partir au hasard. On faisait souvent ça pendant les vacances avec 'Pa et Aili. La c'était tout seul, et c'était certainement la seul raison qui m'avait convaincu de rester. Mon regard glissa une seconde vers la table des serdaigles pour y chercher quelques visages. Je m'y serais perdu des heures si la question de la brunette ne m'avait pas sorti de ma contemplation. Le temps de finir la patate que j'avais dans la bouche, je réfléchissais à quel genre de créatures on avait ici, trouvant le moment parfait pour rappeler à quel point la foret était à éviter.

« Ici, enfin, dans le château même, y'a plein d'elfes de maison, c'est eux qui font la cuisine le ménage tout ça, enfin doit y'en avoir aussi au Brésil je crois.. Sinon y'a des fantômes... Ils sont plutôt cool. On a aussi des Sombrals, c'est eux qui tirent les diligences mais moi je peux pas les voir.. Après dans le lac y'a un calamar géant ! Mais j'aime pas trop trop ça on dirait beaucoup trop un Cthulhu ça me fait grave flipper.. et sinon dans la foret y'a plein de trucs. Mais c'est vraiment interdit d'y aller.. genre.. vraiment. J'ai faillit me faire butter par une acromentul l'année dernière.. enfin heureusement y'a des truc moins effrayant.. genre des Licornes ou des Centaures, mais ils aiment pas trop qu'on vienne les embêter ... Ah y'a aussi des êtres de l'eau dans le lac.. par contre on a pas de gardiens super cools .. mais on a un esprit frappeur.. heureusement il a tendance à préférer casser les pieds des vert. T'es bien tombé ! »

Je sais pas trop si c'était « exotique » pour elle. Chez nous c'était des créatures plutôt basiques, voir même communes, mais à l'autre bout du monde c'était certainement différent. Cet constatation m'amena une autre réflexion. Peut être qu'elle ne savait pas trop ce qu'étaient toutes ces créatures, ça lui donnera certainement envie de les voire, ou que je lui en dise plus. On allait casser les oreilles de toute la table encore longtemps vus comme c'était parti.



codage par greenmay. surApple-Spring
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé







Re: Mygalomorphae [ft. Kieran & Libre]

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'éphémérité est, à la paix, un caractère intrinsèque— & Aileas, Kieran, Arcturius, libre
» hi there. ▬ Kieran
» The Freak is out | Rs Kieran
» Kieran Nails.
» ♒ It always comes in waves [Kieran]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Firewhisky :: Beginning :: Le ministère :: La Corbeille :: Corbeille Rps-
Sauter vers: