Tu adresses un sourire sincère à ton ami Perceval, le dangereux petit frère qui est toujours là où il ne faut pas. Bientôt, d'autres personnes se rameutent, c'est bien normal, tu te permets de répondre à ton ami. -"Le sort oubliette existe Percy, mais il doit bien y avoir un autre moyen en effet." Quand tu appelles quelqu'un par un surnom, c'est que tu l’apprécies et qu'il mérite attention... et que le prénom est possible à surnommer évidement. Voilà alors la préfète de ta maison qui vient ajouter son grain de sel. La Fitzgerald pose alors quelques questions, dont une un peu inutile. Tu vois la figure de Percy se décomposer devant elle. Ouais, c'était pas la grande histoire d'amour. -"Devrions-nous considérer que nos vacances de Pâques sont prolongées ?" Tu souris à sa phrase, malheureusement non, mais tu doutes que Poudlard vous en tiennes rigueur, c'est un cas de force majeur. La rouquine demande quoi faire. Toi tu serais partante pour ne plus perdre du temps et aller au devant. Si la barrière magique est bloqué, il y a plusieurs raisons. -"Si le mur refuse de nous laisser passer c'est surement à causes des fissures apparente. de l'autre côté, l'autre passage, peut avoir été endommagé. Donc il est possible que personne ne puisse entrer ou sortir. Mais je pense que ça vient de l'autre côté du mur, celui de notre gare habituel. je ne vois pas autrement. Il faudrait peut-être un sort puissant, un simple reparo serait bien trop peu qualifiée, en tout cas j'en doute fort." Tu prenais soin de parler bas mais de façon à ce que les présents sorciers autour de toi entendent. De quoi faire avancer l'affaire ! Une masse blonde saute sur Percy qui se mange le mur, celui-ci craquelle encore. Tu grimace un peu. Bordel de... les gars !

It doesn't hurt, I do it all the time.  RIMY ♥ @ OOC

hrp:

Il y avait maintenant du monde — des plus petits comme des plus grands, mais tous étaient bel et bien sorciers et dans la même galère. Ouais, c'était le cas de le dire — car voilà que des fissures étaient apparues sur le mur, et que ça commençait à réellement être sérieux. Tout la haine qu’il avait eu envers la rousse s’était transformée en une forme d’anxiété désagréable, un sentiment d’impuissance et de peur qui s’étalait — il se doutait bien qu’on viendrait les chercher ou quelque chose comme ça, qu’ils iraient à Poudlard mais; il y avait ce problème de fissures. Comment allaient-ils le régler, sérieusement ? D’ailleurs, étaient-ils censés le régler ? Il y avait quelque chose de louche dans tout ça — pourquoi la barrière réagissait-elle ainsi seulement aujourd’hui; Anton se perdait dans ses questions internes sans ne plus rien écouter de ce qu’il se passait autour. Et puis tu as le sourire qui s’épanoui légèrement, lorsqu’elle demande si leurs vacances de Pâques sont prolongées; parce qu’elle a l’ironie sur la pointe du nez. Fitzgerald; tout le monde aurait pu la reconnaitre.

Et puis surtout, il y avait une question bien plus intrigante, bien plus étrange que de savoir comment réparer la barrière oui — « Pourquoi ? » Pourquoi s’était-elle bloquée, pourquoi ne pouvaient-ils pas la passer. La fille suggère un autre côté endommagé — oui, c’était possible. Mais que ce serait-il passé dans ce cas; un accident de Poudlard Express ou — les possibilités semblaient restreintes en vérité. Il était effectivement tout à fait possible que quelque chose bloque la barrière de l’autre côté; mais cela ne pouvait pas expliquer les fissures; et l’absence du directeur ou de l’un des professeurs. Un regard vers la gare et il remarque qu’ils attirent l’attention — le groupe d’élèves à côté du mur. Enfin — ils devaient ressembler à des moldus qui attendent un professeur; ou qui attendent un autre ami pour des vacances; il cherche le directeur des yeux, une quelconque tête familière; ils devraient pourtant être là, maintenant. Si Train il y avait de l’autre côté; ils auraient du signaler l’absence d’élèves à la gare.  »Si quelque chose s’était passé de l’autre côté, quelqu’un du ministère serait certainement au courant et déjà là pour nous guider. » C’était un mystère.

« Et si… Et si c’était un sortilège, qui détruisait la barrière ? » Anton il propose; il ne sait pas réellement. Il se perd dans ses réflexions, n’écoute pas vraiment l’extérieur — ne s’intéresse pas de savoir si on l’écoute ou pas. C’était leur erreur — depuis le début ils ne cherchaient pas pourquoi la barrière était bloquée, mais comment ils allaient faire pour se rendre à Poudlard — il y avait à l’heure actuelle beaucoup plus important. Il faudrait qu’ils puissent envoyer un Specialis Revelio — et risquer de dévoiler la magie, c’était bien impossible. « Je suis peut-être parano mais — peut-être qu’on nous empêche de retourner à Poudlard, pour une raison ou une autre. Anton s’approche du mur pour l’observer de plus près — regarder les fissures, mais rien n’est apparent. Sans specialis revelio, ils ne pouvaient rien faire. Il avait peut-être une idée pour faire fuir tous ces moldus; c’était totalement fou.  «Il faudrait qu’on trouve un moyen de faire fuir tous ces moldu pour envoyer un Specialis Revelio. »  Et voilà, il en est bloqué là — car il n’a pas de solutions à ce problème.

« Darwin n’était pas souvent en retard. Mais quand, à l’aube de son départ; il avait réalisé que son panda-roux avait disparu — il n’avait pas trop su quoi faire. La bête n’était ni dans la maison; ni dans le jardin. Ses parents ne l’avaient pas vu, et son frère non plus. Il avait passé bien une trentaine de minutes à farfouiller un peu partout; avant de réaliser la colline étrange que formait sa couette. Sérieusement. Comme quoi on avait souvent tendance à oublier l’évident.

C’était peut-être aussi le cas de l’attroupement de sorciers à quelques pas de lui — non ? Il les écoutait de loin depuis quelques minutes; collé à l’alarme incendie, un sourire aux lèvres. Il n’était pas méchant; Darwin — ni même moqueur. C’était juste que… Il ne savait pas trop. La situation était si particulière : une barrière magique se brisant peu à peu; un nez en sang pour des regards plein d’incompréhension. Voilà une chose qui n’arrivait pas tous les jours !

Et puis, c’était aussi tant de visages qu’il reconnaissait : Maav, Percy, Anton... On ne pouvait pas faire un homme plus heureux ! C’était peut-être pour ça que donnant un coup de poing sur l’alarme incendie; il s’était rapproché de la troupe comme un idiot heureux. Ça sonnait dans tous les sens : mais l’inaction ne mènerait à rien; non ? « Eh eh eh ! Comment allez-vous; tous ? »

Non car il se sentait puissant; compreniez-vous. Il venait de faire se déclencher une alarme incendie quoi. Il n'était pas là depuis une éternité mais; il avait entendu le petit blond proposer et — lui-même s’était dit la même chose. Why not, why not. Puis les fissures commençaient à se dessiner de manière plus certaine sur le pilier; alors il ne fallait pas attendre l’unanimité, quoi. « Comment tu vas Anton ? Ça fait plaisir de te voir sérieux. Et toi Percy ? Je suis un homme comblé : je n’aurais jamais pensé tous vous croiser d’un coup ! » C’en était presque si il ne criait pas; tant la sonnerie faisait du bruit. L’agitation des moldus, ausis. « Ah et je veux pas briser vos super idées — ni la tienne hein Arthemise; mais y’a un sort super utile qui s’appelle repello moldum, et qui consiste à repousser les moldus des lieux magiques. Hors; on se trouve actuellement sur un lieu magique — vu que nous sommes magie, mes chers amis ! »

Il faisait le brave, il faisait le fort : la bonne humeur. En vrai, c’était plus pour donner un esprit d’équipe et de cohésion qu’autre chose. Darwin ça n’avait jamais été un rouge; juste un pauvre corbeau. De ceux qui lisent et qui étudient — mais tant de rumeurs passaient sur lui, me diriez-vous. Il était réputé pour être sans couleur; sans maison. A avoir un caractère trop rempli pour être mis sous cadenas; pour être défini. Alors il était là; ses deux pieds plantés au sol, remerciant Merlin d’avoir été préfet l’an dernier. Car ça lui permettait de mettre des noms sur tous ces visages — et de gagner un poil de… Crédibilité.

« Alors le mieux c’est qu’on sorte tous notre baguette et qu’on s’y mette. Car je ne suis qu’un pauvre sorcier; et à moi tout seul je ne sais pas si je pourrais être d’une quelconque utilité face à ces centaines de personnes ! Le mouvement; c’est ça, pour ceux qui ne connaissent pas ! » Et arrivé comme un touriste; il avait posé la cage couverte dans laquelle siégeait son panda — sorti sa baguette. Le mouvement avait été lent et long; d’ailleurs, pour qu’on puisse le suivre : « Repello Moldum ! »

Ça, c’était fait. Arrivée fracassante ? Egalement. Ne lui manquait plus que les tongs et ce serait parfait !
Au fond de lui, même si cela se soldait par des vagues de haine et un échec, il ne regretterait pas. Car c’était assez exceptionnel; que d’être ainsi fourré dans cet immense bordel.

Et Darwin, il se sentait un peu quelqu'un d’autre.
Il se découvrait un nouveau visage; pour l’espace d’une seconde.
Il n’avait même pas peur — car ses amis étaient là; et ils l’accepteraient. Comme il était. Pour ce qu’il était.

Pour lui, Darwin.  

YO LES POULETS: