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 Pencil & parchment. Red & blue // Alphonse

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Devon A. Edelstein


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Date d'inscription : 02/11/2016

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Feat : Adachi Tohru | Persona 4

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Devon A. Edelstein





Pencil & parchment. Red & blue // Alphonse
24.01.17 23:37

Sa plume glisse sur le parchemin avec fluidité, son écriture rapide mais distincte se dessine au fur et à mesure qu’il laisse ses émotions transparaître dans son regard clair. Il écrit à ses parents. À son frère. Il donne des nouvelles, sans aller dans les détails, trop complexes pour un garçon de presque dix ans, qui ne saura pas quoi dire pour remonter le moral à son grand frère. C’était à lui de donner des conseils, pas au cadet. Il termine sa lettre et la plie pour la sceller dans une enveloppe avec leur adresse notée. Il soupire en croquant sa nuque tendue après un moment penché sur les parchemins. Voilà qui est fait, au moins il n’aura pas besoin de le faire ce soir, ce qui lui sera plus agréable. Il s’habille, préparant sa sortie pour porter ces lettres à la volière et les donner à un hiboux aux plumes de jais; celui qui avait le plus l’habitude de faire cette course pour lui. Devon avait ses habitudes, ce qui n’était pas plus mal surtout pour ce genre de chose. De plus, l’oiseau avait également l’habitude de croiser le brun, ce qui avait forcément créé un lien. Il lui donne une friandise avant de lui donner le courrier. D’un battement d’ailes, il s’envole, fondant dans l’horizon et s’évanouissant au loin.

Le Serdaigle reste un instant là, sans vraiment réfléchir, les pensées sur pause. Il en avait besoin. L’horizon le fait évader, il n’y a plus rien qui compte, sauf ce paysage peint à l’aquarelle, comme une toile qui coupe le souffle, aux odeurs de teinte fraîche. La contemplation se stoppe brutalement lorsqu’une chouette le pince à l’index. Le garçon se réveille avec violence, sursautant à cause de la douleur. Ces piafs, jamais contents. Il fronce les sourcils sur la volaille, mécontent en lui lançant un jurons. Sur ça, il quitte la volière en manquant de se torcher aux trois dernières marches qui se révèlent glissantes. La journée commence bien… pense-t-il en grognant derrière ses dents.

Il passe par le dortoir, fouillant après un manuel de potions, vestige de sa détermination et son perfectionnisme. À la volée, il atrappe son carnet et un crayon puis disparaît jusqu'au salon commun.

Tout est calme, il n’y a personne ce qui l’arrange. Il pourrait volontiers se focaliser sur ses annotations qui sont déjà assez nombreuses dans son carnet. Et pourtant, il y avait toujours assez de place, miraculeusement. Devon s’installe à une table basse, en tailleur sur le tapis. Il ouvre ainsi son manuel et son carnet presqu'en même temps de ses deux mains. L’avantage d’être ambidextre. Il gonfle les joues, inspirant longuement pour exhaler lentement. Un moment, le crayon passe de son index à son auriculaire, ses yeux glissant sur les mots avidement, traitant les informations rapidement. Devon est absorbé par son occupation. Une passion.

Il aime cela, c’est bien ce qui lui permet de ne pas perdre les pieds, encastré dans une certaine solitude. L’hiver n’était pas sa saison préférée il fallait bien l'avouer, son moral baissait en cette saison. C’était démoralisant bien qu’il n’avait rien contre la neige et le froid. Cela avait toujours été une saison moins appréciée. Peut-être à cause d’une certaine période qui s’ouvre comme une vieille blessure, une plaie à vif. Il n’y pense pas. Il ne préfère pas y penser. Il plonge le nez dans les concoctions pour ne pas y penser. Et parce qu’il aime ça. Sa chevelure se transforme en touffe hirsute, tandis qu’il y passe sa main une énième fois.

C’est que ça travaille les méninges, cette histoire. Il se laisse tomber en arrière, préoccupé par le fait d’améliorer l’élixir d’euphorie. Notamment de contrer le chant. Un effet secondaire plutôt indésirable. Il avait essayé quelques ingrédients, sans grand succès. Sa tête heurte le bois de la table, son front contre son carnet, doucement — évitons de se faire mal au crâne en plus. Ses yeux mi-clos se perdent sur le mur où quelques tableaux se reposent. Il fixe sans vraiment prêter attention à une toile de femme assise dans un canapé, absorbée par son tricot un bouquet de fleurs sur un petite table à ses côtés et une tasse de thé fumante.

Les effluves du thé lui reviennent en souvenir, vague de ce matin au déjeuner. Et puis il pense à une potion pour finir avec une odeur pimentée qui lui revient en mémoire. Il se relève brusquement, manquant de tomber. « MAIS C’EST BIEN SÛR ! » sa voix résonne tellement que les tableaux endormis se réveillent violemment, dont un qui en tombe de sa chaise. Celui-ci lui passe un sacré savon d’ailleurs, tandis que le cinquième année n’en a que faire. Il hausse les épaules en s’excusant vaguement avant de s’asseoir rapidement pour noter avec une écriture totalement indéchiffrable dans son carnet. ‘Brin de menthe poivrée’. Là il était fier maintenant. Il pouvait sourire de satisfaction.

Et juste à cet instant, la porte s’entrouvrit.  
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Téméraire
Alphonse L-Fitzgerald


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Date d'inscription : 20/12/2016

Alphonse L-Fitzgerald





Re: Pencil & parchment. Red & blue // Alphonse
26.01.17 18:43

Un éclair de lumière s'échappe derrière lui et la porte de la salle commune s'ouvre. La porte ouverte laisse échapper des échos. Coup sur coup, les traits de magie se rencontrent. Le jeune homme recule, une main dans la poche, alors qu'un petit rideau de lumière est devant lui et encaisse les coups. Une raillerie est jetée à son encontre, sur le fait qu'il ne passe son temps qu'à reculer. Le jeune homme s'engouffre dans la porte ouverte et dévie un sort, puis un autre. Les agressions sont rapides et nombreuses ; il est aisé au vu de leur férocité d'en déduire qu'il ne s'agit pas d'un étudiant plus jeune qui s'attaque à l'élancé jeune homme aux cheveux noirs qui se permet de bailler. D'un geste, le jeune homme déplaça une commode droit dans les genoux de son poursuivant. Une fois celui-ci immobilisé, le temps qu'il relève les yeux, la baguette d'Alphonse se posa sur le front de son adversaire, un Serpentard aussi vieux que lui et qui semblait en rage.

« Citrus Rum Mentha ! »

Un petit flash blanc de lumière, une senteur de menthe et de citron emplit la salle commune, alors que le serpentard se releva, hoquetant et complètement ivre. Le Gryffondor se demanda s'il n'y avait pas été un peu trop fort, mais sa malédiction était l'un des sorts qu'il avait créé à ses heures perdus. C'était un moyen sobre et efficace de mettre hors-d'état de nuire un sorcier un peu récalcitrant. Utilisé sur un verre, vous obteniez une boisson prête à déguster, même s'il lui manquait encore une solution pour incorporer les glaçons à son sortilège. Le jeune homme rangea le meuble d'un coup de baguette avant de ranger celle-ci. Croisant le regard de sa victime, il lui implanta le besoin urgent d'aller à l'infirmerie. Restait maintenant à savoir si un Serpentard alcoolisé parviendrait à ne pas chuter dans les escaliers. Dans le pire des cas, c'est l'infirmière qui viendrait à lui. Aussi, ce fut ainsi que le petit-ami de Mary, la grande sœur de Juliet, partit défait et légèrement chancelant sous l'effet enivrant de la malédiction lancée.

Alphonse se retourna comme si de rien n'était pour mieux remarquer qu'il n'était pas seul dans la pièce. Un témoin donc ? Enfin, vu le bruit que l'affrontement avait pu provoqué, il ne doutait pas qu'ils avaient frôler de très près l'altercation publique. Heureusement que les cours de la journée maintenaient une grande partie des étudiants loin des locaux de vie de Poudlard. Un rapide coup d'oeil sur le jeune Serdaigle présent lui apprit qu'il s'appelait Devon et que lui aussi, aimait la menthe. Le jeune homme ne se permit pas d'aller en profondeur dans l'esprit de l'inconnu, ayant tout de même appris à ne pas être trop un goujat concernant la vie privée des autres. Il remonta ses lunettes sur son nez avant d'ajouter faiblement : « Désolé du raffut, mais il ne voulait pas lâcher l'affaire. »
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