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 Western Mail

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Hibou & Duelliste légal
Terrence Ziggler


Messages : 89

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Feat : Tsukishima Kei

Terrence Ziggler





Western Mail
12.10.16 23:47

WESTERN MAIL
ouvert à tous
Depuis cet été, Terrence a la sensation que tout ce qui l’entoure, la moindre de ses actions, se fait constamment avec un bruit de fond : celui d’une rumeur insistante, grandissante, dérangeante. Les Sigmas. Ce n’est pas faute de s’être tenu informé dès les premiers événements. Dès les incidents de la gare et l’explosion, que beaucoup ont mis sur le dos de dégénérés quelconques, à l’origine. Puis un mouvement discret, sinueux, est sorti de l’ombre, il fourmillait jusque-là, il s’est désormais mis en marche. Un mouvement qui parle d’héritage, de transmission, de sauvegarde. A croire que le sorcier est une espèce en voie de disparition.

Difficile de réellement tout comprendre, au départ. Les journaux grands publics ne se sont mis que tardivement – trop ? - à en parler. Ne sachant pas bien qui accuser, ni pourquoi. Ils ont eu du mal à localiser les actions, identifier les objectifs, les revendications. Et lorsqu’ils ont commencé à mettre un nom sur tout cela, il était déjà trop tard. Le mouvement avait pris une ampleur terrible, une tournure d’autant plus sinistre : d’autres attaques, d’autres explosions et un bilan qui s’est alourdi. De nombreux morts dans le Londres magique. Cette manie tristement facile de viser les capitales.

Il a bien tenté de se renseigner autrement, par des voies détournées. Comme tout le monde, il a écouté la RITM et les messages des Sigmas, lorsqu’ils en ont pris possession. Mais il a aussi fait en sorte, depuis l’île où les élèves de Poudlard ont été envoyés, de parvenir à capter la Radio Alternative Sorcière, qu’il écoutait jusque-là par curiosité et qui, au regard des événements, s’est fait un écho alternatif, couvrant au mieux les faits, sans filtre.

Quand Maidenhead a ouvert ses portes, au vu et au su de toute l’opinion publique magique, sans que quiconque ne parvienne à s’y opposer légalement, le tôlée médiatique a été important, mais les choses sont maintenant trop profondément en place : le mouvement a déjà de nombreux partisans. Leur message n’est pas parfaitement clair et semble osciller d’un extrême à l’autre. Mais ils utilisent des mots qui font mouche, ils parlent de « protection », de « préservation ». Ils savent atteindre ceux qui craignent pour leur avenir, celui de leurs enfants. Paradoxalement, ils touchent aussi ceux qui se retrouvent dans un passé compliqué au contact des moldus. En l’espace de deux mois, tout s’est renversé. Si l’étudiant a une certitude, c’est qu’à la tête de ce groupe se trouvent des gens organisés qui ont su ménager leurs effets et jouer avec leur image médiatique. Des gens qui savent communiquer ce qu’une partie de la population sorcière a besoin d’entendre.

Même s’il voulait jouer les clairvoyants et prétendre qu’il aurait pu le prévoir, cela aurait été faux. Bêtement, entre sa famille vivant dans une région moldue du Pays de Galles et son éloignement – forcé – estival, il a cru ne pas être concerné par tout cela. Qu’une fois institutionnalisé le mouvement se politiserait sans plus d’écart, sans plus d’excès. Suivant l’adage disant que ce genre de chose n’arrive qu’aux autres. Quelle erreur. Désormais, il n’est même plus certain de comprendre l’objectif réel de ceux qui se dévoilent de plus en plus comme des fanatiques. Des explosions et puis… un coup d’éclat à Poudlard même, dans la Grande Salle lors de la cérémonie de Répartition. Et les dortoirs Serpentard et Poufsouffle détruits, quasiment en même temps que la salle des moldus, symboliquement envahie par un feu indestructible. De quoi éveiller plus directement la colère de Terrence. Il n’aime pas spécialement prendre parti, il est plus de ceux donc la mise en acte est indirecte, il préfère être observateur, un temps, et voir ensuite ce qu’il vaut mieux faire… Mais là, il est traversé par de nombreuses émotions confuses. L’incompréhension et l’envie de dénigrer plus que tout ce mouvement incohérent, absurde et inutilement destructeur. Dire que le dénommé Alpha ose se prétendre voué d’un projet de protection et de défense. Mais qui a attaqué en premier, n’est-ce pas eux ?

A la table des Serpentards, lors de l’attaque Sigma, il a cependant préféré s’extirper de tout cela. S’extirper également des discours de certains à sa table ou des actions vaines d’autres… Inutile. Il a bien entendu été surpris par l’arrivée de ces fanatiques, il a porté sa main à sa baguette, comme beaucoup… mais il n’a pas agi. Il a attendu que ces inconnus s’en aillent aussi vite qu’ils sont arrivés. C’est sur son carnet de notes qui ne le quitte jamais qu’il s’est lancé dans une profonde réflexion. (Par chance, il n’a rien perdu d’autre dans la détérioration du dortoir vert que quelques tenues, livres et fournitures scolaires. Et des vieux numéros de journaux qu’il gardait dans un coin, sachant qu’il allait revenir à la rentrée.) Et maintenant le voilà, lui et tous les autres élèves de l’établissement, soumis à une ambiance morose, à un fort sentiment d’incompréhension et à un regroupement de tous dans cette immense Salle du Trône, autrefois sinistre, qui n’a jamais été autant animée (de toute son existence, certainement).

Il y a du bruit partout, des voix qui s’élèvent bien plus qu’elles ne le devraient, il en perd sa concentration dès qu’il veut lire et cherche, autant que possible, à éviter de s’y rendre. Mais il n’a guère le choix, le couvre-feu à 21h force la concentration de tous en un même point. Malgré l’épais rideau qui sépare la salle en deux et l’installation en différentes mezzanines, ça reste un sacré bordel. Les esprits sont agités, rien ne semble « normal », même pour Poudlard. Qui pense réellement à dormir dans un tel contexte ?

Alors que le couvre-feu est passé depuis de longues minutes, que les lumières sont toujours allumées, Terrence erre comme une âme en peine. A côté du lit qui lui a été assigné, comme pour tous les autres élèves, il a un sac magique où stocker toutes ses affaires le temps que les choses rentrent dans l’ordre. Lorsqu’il est passé un peu plus tôt dans la journée, il sait qu’il a laissé ses journaux dessus ledit sac en question. Ce jour-là, au courrier du matin, il a reçu la Gazette du Sorcier, The Magic Telegraph ainsi que le Western Mail, un hebdomadaire gallois, moldu. Et si les deux premiers se trouvent toujours là où il les a posés, il ne trouve pas le dernier. Il a bien entendu regardé sous le lit, un peu autour de lui… rien. Ça l’agace, d’autant plus dans le contexte actuel. Le Western Mail ne parle pas des événements Sigmas. Non. C’est un simple journal d’information moldu, sans images qui bougent, sans débat sans fin sur les dragons ou autres particularités sorcières. Quel intérêt aurait-on à le prendre sans lui demander ? Il n’a même pas eu le temps de le lire.

Il s’énerve et peste, en marchant à pas rapides entre les allées, cherchant du regard s’il retrouve la couverture du journal, quelque part. « Bon sang… » Crispé, le regard en radar de gauche à droite, il ne regarde même pas où il va.

NB : RP ouvert à une ou plusieurs personnes, n'hésitez pas. Je signale juste que si le message d'ouverture est un peu long c'est que n'ayant pas posté au précédent épisode j'essaie de me mettre à jour. Je suis un peu rouillé, soyez indulgent(s) !


+20
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Duelliste illégal
Vega A. Hingsley


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Vega A. Hingsley





Re: Western Mail
18.12.16 16:48

I
l fallait être honnête ; Vega n'avait jamais aimé leur salle commune. D'accord, les fenêtres ouvertes sur les fonds du lac donnaient à la pièce sa lueur aqueuse, un petit côté marécage qui ajoutait certainement du cachet à l'ensemble mais... Quel tordu avait décidé de cantonner leur maison aux sous-sols quand ces prétentieux de Serdaigle et m'as-tu-vu Gryffondor trônaient chacun au sommet d'une tour. Ça le dépassait. Les premiers jours, il rêvait d'appeler un décorateur qui balancerait les vieux fauteuils de cuir noir et habillerait les murs de pierre de leur salle commune.
Ensuite... ensuite -et bien- il s'était calmé énervé sur plein d'autres choses, comme la nécessité de partager un dortoir avec d'autres types, comme un putain de prolétaire, autres types qui étaient devenus un sujet de rage intérieure sans fin. C'est qu'ils vivaient dans la même pièce et respiraient le même air que lui... intolérable. C'était trop demander d'être tranquille pour se pieuter ? Ne pas avoir à le bruit de frottement des draps dès que l'un ou l'autre se retournait ?

Mais tout ça, c'était loin, ça remontait déjà à sa première année. Et s'il ne s'était pas assagi avec l'âge, au moins s'était-il habitué à la salle commune. Elle était devenue son domaine, et les visages familiers qui y traînaient étaient... tolérables.
Alors le savoir vaporisé dans un putain d'attentat de merde organisé par des connards... Sur le moment, il avait été pour courser les Sigma dans le château et les défoncer à coup de sortilèges -et éventuellement de bottes cloutées. Oui c'était une connerie digne d'un Gryffondor mais on venait d'attenter à sa chambre, ses affaires ! La création d'un dortoir commun l'avait fait un peu mourir à l'intérieur aussi. Le bon côté des choses, c'est que ça lui donnait une raison concrète d'être furax envers le monde entier. Une pièce pour les accueillir tous, quelque soit l'année ou la maison. Un vrai cauchemar.
La moins mauvaise des nouvelles dans tout ce merdier, c'est qu'on lui avait attribué un lit en hauteur parmi ceux que l'on superposait. Personne n'était au-dessus de lui et quand il fixait le plafond, avec un peu d'auto-persuasion, il pouvait se croire seul, et tranquille.
Et puis si des givrés faisaient irruption dans la salle, les lits du bas seraient les premiers à trinquer, c'était rassurant.

Le couvre-feu avait ses bons et ses mauvais côtés. C'est sûr que pour le drague, c'était mort et re-mort, mais au moins il empêchait les crétins (comme les Gryffondor) et autres gentils débilous (comme les Poufsouffle) de chahuter jusqu'à des heures indues. Ça s'annonçait tannant sur le long terme... à voir pendant combien de temps le directeur pouvait les faire dormir comme des clodos avant d'avoir l'ensemble des parents sur le dos.
En résumé ; l'état d'urgence c'était fun au début, puis ça devenait rapidement bien lourd. Ce soir là, il avait fini par piquer un journal moldu. Paumé comme ils étaient, leurs nouvelles seraient dépaysantes -et puis la rubrique culture était toujours fascinante. Terrence était une valeur sûre, toujours à bouquiner ses journaux du temps où ils avaient une salle commune. Vega n'avait fait que chercher dans son sac ramasser un numéro qui traînait. Il le remettrait en place le lendemain, Ziggler n'était pas grave au point de faire un inventaire avant de se coucher, si ?
Affalé en travers de son lit, les pieds pendant d'un côté et la tête de l'autre, Vega scrutait les caractères imprimés accompagnant une photographie du nouveau président américain moldu (qui présentait la particularité d'être orange, ce qui n'était quand même pas banal, même pour un sorcier).

« Hm... »

Un commentaire évocateur sans destinataire particulier. En revanche, quelques lits plus bas, Ziggler cherchait manifestement son journal. Pas de la plus efficace des manières, si on demandait son avis. À ce stade il finirait par percuter quelqu'un dans trois... deux...
Vega replia distraitement le journal, plus intéressé au final par les déboires de son aîné que par la politique moldue d'outre-Atlantique -après tout élire un alien ne serait pas la première folie des Yankee.
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Hibou
Moira Corcoran


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Moira Corcoran





Re: Western Mail
18.12.16 19:08

Calme toi Moira, respire calmement, réfléchis y ne serait ce qu'une seconde, pense à tous ses possibilités qui s'offrent à toi...Je dois l'admettre, la destruction des dortoirs s'est avérée être une véritable aubaine. La salle de la maison Serpentard fournissait certes quotidiennement son lot de ragots et de rumeurs croustillantes, mais avec désormais tous les élèves réunis en une seule et même pièce, c'est un véritable régal. Non sans avoir recours à un petit subterfuge, je suis parvenue à me trouver un perchoir, et du septième étage du lit superposé, je contemple toutes ses personnes me livrer leur intimité et leur secret sur un plateau d'argent. Tant d'informations à exploiter, de futurs victimes à manipuler: je m'en délecte d'avance! Une telle opportunité ne pouvait pas mieux tomber. Avec le BUSE qui arrive, je me dois de mettre toutes mes cartes en main pour faire pression sur les enseignants: mes résultats seuls ne parviendront pas à me faire passer. Cette année commence donc parfaitement: pour la première fois depuis longtemps, le vent tourne en ma faveur.


Alors pourquoi, pourquoi je ressens en moi cette boule qui m'oppresse? Pourquoi dès que l'on mentionne la destruction de ce vulgaire caveau humide, il me vient des envies de meurtre? La petite tête blanche de mon familier Aludra blotti conte ma hanche m'apporte la réponse. J'ai failli tout perdre. Encore. Si ma méfiance ne me poussait pas à garder toutes mes affaires les plus précieuses sur moi, je serai aujourd'hui sans rien, sans passé, démunie de tous les vestiges qu'il me reste de mon ancienne vie heureuse. La perte de mes carnets m'aurait même contrainte à repartir à zéro, à perdre tant d'années d'efforts et de persévérance. Non, arrête Moira, calme toi, pense positif. Doucement, je prends le petit rat blanc dans ma main et le caresse tendrement. Lui et moi sommes des rescapés: perdu au milieu d'une mer d'étrangers, à se battre contre le courant...


Aludra ne me distraya que quelques secondes: la migraine revint et avec elle les tremblements. Trop d'inquiétude se bousculent dans ma tête, trop de pression accumulée au cours de cette rentrée peu commune. Si seulement ce stupide couvre feu n'existait pas: avec toutes ses statues enchantés surveillant le moindre recoin du château, plus moyen de sortir en cachette aux premières lueurs de l'aube pour ma nage quotidienne. Une semaine sans pouvoir vider mes pensées dans les profondeurs commence à peser sur moi : rien que d'y pensait, mon ventre se tord et mes doigts se crispent: je dois impérativement trouver un moyen de me défouler si je ne veux pas exploser. Mais comment provoquer une bagarre dans ces conditions? Je me ferais certainement prendre, et je pourrais dire adieu à des années entières d'efforts pour demeurer invisible. Non, il doit exister une autre solution: réfléchis Moira, réfléchis. Si je ne peux pas me permettre de participer à un affrontement, je peux quand même en déclencher un... Au vu du contexte je n'aurais aucun mal à faire cela. Les sympathisants à la cause Sigma se croient tout permis et pérorent comme des coqs depuis les attaques. Plusieurs d'entre eux s'en prennent ouvertement à ceux qui affichent de la sympathie pour les moldus. La poudrière est en place, il ne lui manque qu'une étincelle. Je sens que je vais bien m'amuser.


À l'abri des regards, je feuillète rapidement mes notes, cherchant une personne pour jouer le rôle du bouc émissaire parfait. Un nom revient régulièrement: Terrence Ziggler, un sixième année de chez Serpentard. Je ne le connais pas en personne, mais d'après divers racontars, on dit qu'il écrirait un livre (quel perte de temps) s'inspirant apparement d'auteurs moldus: voilà qui est digne d'intérêt. La rumeur raconte aussi qu'il aime certains sports peu orthodoxes. On l'aurait même vu feuilleter des journaux dont les images ne s'animent pas: encore mieux! Si je parviens à mettre la main sur un tel document, nul doute que je pourrais ensuite éveiller la curiosité du premier benêt qui braille haut et fort son admiration pour les Sigmas. Cela pourrait déclencher une jolie chasse à l'homme, peut être même que dans leur fureur, ils s'en prendraientt à des élèves innocents. Je pourrais dans ce cas jouer les héros et dénoncer Ziggler: j'obtiendrai ainsi certainement la reconnaissance de ceux et celles que j'aurai "sauvés" d'un bizutage en règle pour mieux les manipuler plus tard. Un sourire s'étire sur mon visage: oh Moira, tu es décidément une garce de première catégorie.


Doucement, je me glisse hors du lit, avec Aludra sur mon épaule, et me dirige furtivement vers le rideau magique qui sépare garçons et filles. Un sortilège ingénieux et puissant, mais complètement archaïque: il laisse passer les femmes sans encombre. Ridicule: comme si nous étions toutes des modèles de vertu et de pureté. Une fois de l'autre côté, il ne me reste plus qu'à trouver là où dort Ziggler, et profiter de son sommeil pour farfouiller dans ce qui lui reste d'affaires pour voir si la rumeur dit vrai. Sinon, tant pis, l'excitation de briser l'interdit m'offrira une dose d'adrénaline suffisante pour ne pas me laisser seule ce soir avec mes démons. Allons, ne trainons pas plus longtemps: en chasse.


Lentement, je me me faufile entre les lits et les bagages étalés à droite à gauche, essayant de scruter où pourrait bien se trouver ma future victime. Au bout de quelques minutes, je dois bien me rendre à l'évidence: avec les quatre maisons mélangés dans une salle aussi grande et avec en plus des lits haut de huit étages, il me faudrait des heures et des heures pour le retrouver! Et même si certains élèves dorment déjà, d'autres peuvent encore me voir: si je commence à trainer, ils se poseraient bien vite des questions embarrassantes dont je me passerai bien. Je déteste devoir faire ça, mais pas le choix: je dois demander de l'aide. Mes collègues hiboux n'approuveraient jamais mon action et certains utiliseraient même cela comme un moyen de pression sur moi. Me reste donc une seule et unique personne...Vega. Je vais devoir encore me taper ses remarques impertinentes et son sourire narquois, mais pas le choix: lui ne me demandera rien en retour, du moins j'espère. Il n'est plus le même homme que celui que je connaissais autrefois. Allons, calme toi, respire: tout se passera bien. Si tu souhaites te débarrasser de tes crises d'angoisse nocturnes, ses enfantillages sont un moindre prix à payer.


D'un pas plus résolu et d'une vive allure, j'avance entre les rangées, la tête baissée pour que personne ne me remarque: je connais par cœur la route qui mène à son lit, inutile donc de trainer...quoique j'aurais quand même du faire un peu plus attention: alors que j'entame un dernier virage, je me retrouve nez à nez avec un grand binoclard qui avance à tâtons sans regarder devant lui! L'imbécile! Je n'ai pas même le temps de l'esquiver, que déjà, nous nous heurtons de plein fouet: surprise par la violence du choc, je tombe à la renverse, entrainant une ou deux affaires dans ma chute. Je sens les griffes d'Alugra se planter dans mon épaule alors que ce stupide rongeur commence à couiner. Et merde: je peux dire adieu à ma discrétion, tout ça à cause de ce crétin en face ! Je n'en peux plus: toute la rage des jours passés remonte lentement en moi, à m'en faire perdre la raison. Tant pis si l'on m'attrape, l'autre en face va déguster!
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Hibou & Duelliste légal
Terrence Ziggler


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Terrence Ziggler





Re: Western Mail
23.12.16 19:19

Le problème dans des dortoirs d’une telle ampleur, c’est qu’il n’a absolument aucune idée de qui pourrait lui avoir pris son journal. Ou plutôt… il a beaucoup d’idées. Trop. La première est Kieran Nails, le Rouge n’a jamais caché sa curiosité envers les lectures de Terrence et il n’est pas rare de le voir loucher dessus d’une manière ou d’une autre, dans la Grande Salle. Aussi, le blond accepte parfois de tendre l’une des gazettes au concerné pendant qu’il en lit une autre. Mais pour être honnête, dans le merdier de ce dortoir collectif, il ne sait pas du tout où dort le rouquin, et l’inverse s’applique. D’autant que le Gryffondor, pour le peu qu’il le connaît, a le mérite de faire les choses en face. Il lui aurait tout simplement demandé.

Les clichés ont la vie dure, et il ne s’étonnerait pas qu’il s’agisse d’un membre de sa maison. De par sa nature de né-moldu et sa manie de ne pas se laisser faire ni laisser dire des absurdités archaïques, il ne s’est pas attiré que des amis côté Serpentard. Mais il veut bien laisser le bénéfice du doute, et croire simplement que quelqu’un se sera servi, sans mauvaise intention aucune. L’idée le laisse sceptique, mais pourquoi pas. La moindre des choses serait juste de prévenir, ou demander. Parce qu’au final, il se retrouve comme un idiot à chercher entre les rangées et les différentes hauteurs de lits superposés. Lui a eu la chance d’avoir un lit en bas, au première étage, et il préfère, il n’est pas un fanatique des hauteurs.

En attendant, c’est le seul des trois journaux reçus ce matin qu’il n’a pas encore pu feuilleter et ça l’agace. Oui, ça paraît absurde, mais ça l’agace. Il a ses habitudes, il aime se tenir informé et pouvoir avoir plusieurs angles d’approche, d’autant qu’ici l’actualité de la société moldue n’est pas forcément la priorité de tous. Alors… il a son petit rituel, et même si sa manie de toujours traîner des journaux avec lui est connu de tous, au moins il emmerde personne. Ça n’en fait pas pour autant un kiosque ambulant. Et tout à son agacement et aux regards vifs en tous sens, il finit par percuter quelqu’un.

Comme ça, pouf. Comme dans les films grotesques où on ne sait pas comment faire se rencontrer les protagonistes. La même chose. Au beau milieu du dortoir bordélique, côté mecs. Le choc est brutal, parce qu'il avançait déterminé le regard vers le bas pour voir si son journal ne serait pas tombé au sol ou glissé sous un lit, ne s’attendant pas à trouver un obstacle. Tout comme l’autre personne, il tombe sur les fesses, ayant dans un réflexe idiot porté l’index à la rainure de ses lunettes pour qu’elles ne glissent pas. Par chance, il est simplement tombé au sol, sans fracas, à l’inverse de son « obstacle vivant » qui a entraîné deux bouquins se trouvant sur une table de chevet proche.

Il y a des murmures autour d’eux, mais rien de plus. Il se redresse en grimaçant et en profite pour dévisager l’autre élève : Moira Cocoran et sa souris… ou son rat, il n’est pas expert. Une Serpentard, elle aussi. Qui n’a rien à faire ici après le couvre-feu, mais qui est là quand même. Enfin, il ne jugera pas, ça le regarde certainement pas, et ce n’est pas la première à franchir le rideau.

« Et bien… » Il réajuste légèrement son haut d’uniforme et observe la jeune fille en lui tendant la main pour l’aider à se relever. « Moira c’est ça ? Ça va ? »

Iiiih, merci à vous deux d’avoir eu pitié de moi ! C’était inespéré ! J’espère que ma réponse vous convient, n’hésitez pas à me pm si y’a un souci.

PS : Moira, « Un nom revient régulièrement: Terrence Ziggler, un huitième année de chez Serpentard. », tu vieillis Terrence ! Il est en sixième année ;)
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Duelliste illégal
Vega A. Hingsley


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Feat : Ravenskar

Vega A. Hingsley





Re: Western Mail
23.12.16 22:46

Q
uel était le pourcentage de chance pour que Moira soit l'heureuse élue ? Il l'aurait prévenue, s'il avait été un tant soit peu altruiste. À la place, il assista comme prévu à la collision, le papier du journal recouvrant ses lèvres. Tout juste avait-il saisit sa baguette du bout des doigts quand il avait reconnu la petite chiure de pigeon sur l'épaule de Moira.

« Accio rat, » murmura-t-il.

Sa bienveillance à l'égard de la bestiole était somme toute très limitée. Il ignorait pourquoi Moira lui avait donné l'un de ses noms. Une vengeance, une petite mesquinerie ? Lui ne l'avait jamais appelé autrement que « le rat ». Et il venait pourtant de le sauver d'un carambolage humain, n'était-il pas merveilleux. Bon, le rongeur avait à peine atterrit dans sa main qu'il s'était fait la malle en couinant, courant éperdument sur son lit. Mais bon, s'il se suicidait par connerie, il n'y pouvait rien au bout d'un moment.
En paix avec lui-même, il ne prêta à « Aludra » qu'une attention très limitée avant de revenir à l'attraction principale. Moira avait sa tête ds mauvais jours, nul doute que son intervention salvatrice serait mal interprétée. Ziggler lui. Était plein de bonne volonté. Aimable, galant. Il aurait presque eu de la peine pour lui, de penser à ce qu'il encourait si vraiment Moira avait eu une sale journée.
Ce n'était pas par compassion qu'il s'en mêlait. Ni même par pitié. Il aimait à l'occasion plonger au cœur des embrouilles, comme il aimait de temps en temps éviter des emmerdes à Moira. Parfois même, il évitait de faire perdre des points à sa maison.
Il replia la lèvre, émit un sifflement en deux temps, railleur, aguicheur. Et pour l'occasion il daigna rouler sur le ventre, le journal tenu entre l'index et le majeur, pendant au delà de la frontière de son lit.

« Tu cherchais pas ça, Ziggler ? »

A presque trois mètre du sol, il y avait peu de chance que quiconque ne récupère le journal. Vega avait un sourire au coin des yeux, et probablement aucune intention de faire amende honorable.

« T'es perdue ? » lança-t-il pour Moira, avec l'air hautement satisfait d'un chat qui se prélasse -environ deux secondes avant de se faire latter par un propriétaire.



C'ey un plaisir ! Moi ça va, pas de problème, hésite pas aussi à MP si t'as besoin que je fasse une modif ~♥
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Hibou
Moira Corcoran


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Feat : Chloe Price

Moira Corcoran





Re: Western Mail
24.12.16 15:02

Des murmures s’élèvent tout autour de nous, ils bourdonnent dans mes oreilles à m’en percer les tympans. Je peux sentir une douleur lancinante à l’épaule là où les griffes d’Aludra s’étaient accrochées à moi. Et pour couronner le tout, l’autre bigleux en face me tends la main pour m’aider à me relever. Non mais il se prends pour qui? Un gentleman? Un chevalier servant la veuve et l’orphelin? Tu verras si je vais bien lorsque je t’aurais tiré à terre. Garderas tu tes bonnes manières avec mon poing dans tes dents? Je lui lance mon sourire le plus mauvais, avant d’agripper son poignée, y plantant mes ongles pour renforcer ma prise: prépare toi, ce n’est qu’un avant goût.


« Tu cherchais pas ça, Ziggler ?»

…et merde.


Je reconnais cette voix d’entre mille. Ce timbre léger, presque fluet, avec cette tonalité moqueuse et suffisante… comme d’habitude, je courre à ta recherche mais c’est toi qui me trouves, toujours dans les plus pires situations. Vega… je ne prends même pas la peine de te regarder. Je te connais trop bien, je peux sentir ton regard sur moi, ton sourire arrogant, comme si tu venais de nous jouer un mauvais tour. Tu dois bien rire, non, de me voir dans une situation aussi grotesque. À moins que tu penses me rendre service, en te mêlant de mes affaires, en m’empêchant d’exploser devant tout le monde. Je ne sais pas. Je ne sais jamais avec toi. Les nausées reviennent, les migraines aussi. Ne crois pas pas que ce spectacle ridicule soit ton œuvre, Vega. J’en suis la seule responsable. Comme toujours.


Et comme si ça ne suffisait pas, l’homme à qui je suis en train de réduire la main en bouillie n’est autre que Ziggler. Non, mais décidément, quelle conclusion parfaite pour une journée de merde.


Je relâche ma prise et d’un bond, me redresse aussitôt pour le jauger: un effort inutile pour une tache aussi simple, mais j’espère qu’avec cette petite démonstration d’athlétisme, il comprendra que j’avais tout sauf besoin de son aide. Souviens t’en quand tu soigneras mes griffures. Bon, je le dépasse d’une bonne tête, comme presque tout le monde hormis les élèves demi-géants. Pour un binoclard, il me semble plutôt bien bâti, certainement suite à son amour des sports moldus si j’en crois les rumeurs. En dehors de ça, comme tous les blondinets de la terre, c’est une belle tête à claque. L’espace d’une seconde, je me souviens de la raison de ma présence ici: maintenant que je peux coller un visage à son prénom Si jamais il lui arrive des misères, je n’aurais absolument aucun regret, j’en suis désormais certaine.


« T'es perdue ? »


Pourquoi? Pourquoi tu t’acharnes et remues le couteau dans la plaie? Tu aimes donc tant me voir souffrir? Calme toi Moira, souffle, puis envoie Vega chier. Je sais, je venais chercher son aide au départ, mais maintenant que je tiens Ziggler, inutile de m’encombrer du gamin dans les pattes. Sa seule présence, la seule sensation de son regard sur ma nuque suffit à me déstabiliser. Je ferme les yeux, avant de me retourner vers lui, l’air inexpressif, tout au plus légèrement agacé. Sa voix provient du dernier étage d’un lit: évidemment, il faut que tu regardes tout le monde de haut. J’essayes de ne pas trop m’attarder sur ta peau si pâle, tes yeux d’un vert si intense, ou tes lèvres sensuelles retroussées en un rictus triomphant. Concentre toi Moira, sois ferme. J’entends aussi les glapissements inquiets d’Aludra: tu adores toujours autant torturer mon familier à ce que je vois, comme tu adores le faire avec moi. Vega agite son bras dans le vide pour je ne sais trop quelle raison. Qu’est ce qu’il tient? Je plisse les yeux une seconde. On dirait un vulgaire journal…attends une seconde, je rêve, où la photo en couverture ne bouge pas? Ne me dites pas…


Je me retourne brièvement vers Ziggler avant de revenir vers Vega. Et merde.


Vite. Réfléchis Moira, réfléchis. C’est peut être une opportunité, il va falloir juste jouer serré. Si j’arrive à rejoindre Vega, peut être acceptera-t-il de me le donner si je lui explique mon plan. Lui qui adore répandre la merde là où il peut, je suis certaine qu’il se joindra à moi en échange d’une ou deux faveurs. J’ai l’habitude. Mais encore faut il que je trouve une bonne excuse pour le rejoindre dans son…lit sans que d’éventuels spectateurs ne s’imaginent des choses. Pour cela, il faut d’abord que je mette Ziggler dans ma poche. Je maudis brièvement ma colère: je doute qu’il se montre très aimable maintenant, après lui avoir labourer son poignet de mes ongles. Bon, ravale ta fierté et l’envie brûlante sur ma langue de répondre à Vega, et reviens vers le blondinet. Inutile de lui sourire, autant continuer de jouer la grosse dure.

« -Hey, toi là. Le petit t’emmerde? »


Je lui désigne Vega du pouce. Comme d’habitude, ma voix sonne bien plus hésitante que je ne l’aimerai. Quand on passe la majeure partie de son temps à espionner les gens en silence, on en perd l’habitude de s’exprimer devant les autres. Pour me donner plus d’assurance, je sors de ma poche une de mes clopes moldus: je transgresse déjà les règles de toute façon, alors autant mêler l’utile à l’agréable.

« -Je le connais bien. Il lâche rarement prise. Si tu veux récupérer ce qu’il t’a pris, il va falloir choisir la méthode forte. Et de toute évidence...

Je tapote gentiment son poignet avec ma cigarette

...je doute que tu fasses le poids. »


Je passe ma main dans mes cheveux: ma gorge me semble horriblement sèche, mes paumes sont moites. Au moins, mon air gêné lui paraitra totalement crédible. Pourvu que ça marche. Je passe ma langue sur mes lèvres et enchaine:

« -Ton nom c’est Ziggler, c’est ça? Je voulais pas réagir aussi mal quand je t’ai percuté. Laisse moi m’excuser à ma manière: Vega n’osera pas me faire du mal. Je dois déjà récupérer mon familier, alors autant en profiter pour que je lui reprennes ce qui est à toi. Deal? »

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Hibou & Duelliste légal
Terrence Ziggler


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Terrence Ziggler





Re: Western Mail
06.01.17 0:49

Un jour il se rendra à l’évidence : dès qu’il croise une femme, il faut soit qu’elle soit hystérique, soit une catastrophe ambulante, soit un peu tout ça à la fois. Il en croise beaucoup, des élèves de l’autre sexe, mais ça ne lui porte rarement chance. Non pas qu’il soit un Don Juan sur pattes, loin de là, mais une simple rencontre agréable, ou neutre, ça lui plairait parfois. Simplement discuter, ou s’excuser, comme le cas échéant, sans avoir l’impression d’être fautif ou de passer pour un type bizarre, alors que mince, il n’a rien fait de mal ! Il se contente d’être poli, au mieux amical, et pourtant il a quand même l’impression qu’on lui reproche quelque chose.

Après, de vous à moi, il faut reconnaître une chose : il connaît assez mal la jeune femme en face de lui. De mémoire, il sait juste qu’elle a un caractère assez sec, et qu’elle passe difficilement inaperçue au regard de ses cheveux bleus qui retiennent nécessairement l’attention. Cela mis à part, il n’a jamais eu l’occasion de s’attarder sur elle, jusque-là. Pour le coup, il croit être dans son bon droit en lui proposant de l’aide pour se relever et tout en époussetant légèrement son uniforme, il n’a même pas remarqué le rat de l’élève qui s’est envolé par la voix des airs…

La poigne ferme et quelque peu brusque, elle lui enserre le poignet et il subit, sans rien dire. Attendant simplement une réponse de la Serpentard, il entend alors une autre voix, en hauteur. Moira en lâche soudainement sa prise et le regard de Terrence, de derrière ses lunettes au cerclage jaune, se met déjà à rechercher bêtement l’origine de la voix. Il y arrive enfin et identifie l’un des cent-quarante phénomènes de la maison du serpent : Vega, de la famille Hingsley. Un cliché de petit péteux prétentieux à lui tout seul, que sa lignée devrait excuser, quelque chose comme ça. Des considérations dont Terrence n’a que faire. Les délires archaïques des sang-purs de la société sorcière, ça l’agace vite, en général. Il n’a que très peu eu à faire au presque androgyne aux mèches roses et ne sait pas très bien quoi en penser, là encore. Son regard se fronce cependant en constatant que c’est lui, visiblement, qui a son Western Mail. Le bras à l’extérieur de son lit, en hauteur, le troisième année le fait facilement savoir, un sourire railleur sur le visage.

Ce dernier a également apostrophé l’élève aux cheveux bleus et Terrence fait voguer ses prunelles de l’un à l’autre. Il a déjà entendu dire qu’il y a eu une histoire, entre ces deux-là. Il ne sait plus bien de quoi il était question… des affaires de famille, sans doute. Il n’a tout de même pas besoin d’en savoir beaucoup pour lire la réaction que cette présence provoque chez la jeune femme.

Le visage neutre, il lance quand même, au type perché : « Oui, c’est à moi. »

Il ne sait pas bien ce qu’il doit penser du fait que Vega Hingsley lui ait pris son journal moldu, et il attend donc de voir. Cependant, il n’a pas trop la possibilité de patienter que déjà Moira se tourne vers lui, une lueur presque inquiétante dans les yeux. Il est d’ailleurs surpris de voir le ton qu’elle emploie.

« C’est vite dit. J’attends juste de voir pourquoi il m’a pris mon journal. » Il hausse un sourcil et la dévisage tandis qu’elle sort une cigarette. Elle le met en garde avec une voix de conspiratrice.

Mais Terrence n’est pas du genre à se faire manipuler par deux-trois paroles doucereuses. Il est de ceux qui veulent voir pour le croire. Et elle a une manière de tourner ça… Il affiche un rictus ironique.

« Oui, j’en entendu dire qu’il est tenace. » Fait-il à voix basse. Il la regarde s’agiter légèrement sans trop savoir ce qu’elle a en tête. Terrence n’est pas un gros dur, c’est certain, c’est plus les mots qu’il manipule, mais il sait tout de même ne pas se laisser marcher sur les pieds et reste un sportif. Il a l’habitude d’évoluer le plus souvent en solitaire, et n’est pas du genre à créer le scandale pour un rien.

Il y a tout de même quelque chose qui l’amuse dans la manière dont la Cocoran tient absolument à intervenir. Il la dévisage de haut en bas, et hoche la tête quand elle demande son nom.

« Terrence Ziggler, effectivement. Tu sais, je ne demande rien, je sais très bien régler les choses de moi-même… »

Elle n’a cependant pas tort quand elle dit qu’ils ont un objectif commun, puisque l’autre a son rat. « Je vois, mais je n’ai pas besoin d’intermédiaire. »

Il tente d’ailleurs, en haussant la voix : « Hingsley, j’espère que ta lecture a été instructive. Je n’ai pas eu l’occasion de le lire, tu pourrais me le rendre ? »

Il ne perd rien à essayer, et n’est pas du genre à vouloir partir directement au front.
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