how much to give and how much to take — felicie ; uc.

P. FELICIE DEWITTE.

FEAT hatsune miku // vocaloid

JE SUIS polymnie felicie dewitte, J'AI vingt ans. JE SUIS anglaise de pure souche ET MES PARENTS SONT des sangs purs. JE SUIS EN cinquième année ET J'ÉTUDIE l'occultisme avec OPTION sortilèges et leurs secrets. JE FAIS PARTIE DE ceux qui se désintéressent des quelques activités ayant lieux dans le château ET MA MAISON EST attendre la répartition.

❝ the principle is pleasure the principle is pain too ❞

Caractère.

felicie douce et jolie fait fleurir sur sa langue quelques joliesses à tous vents pour qui veut bien entendre de si beaux vers s'écouler ; felicie pleine d'histoires à conter des jolies des tristes des violentes et des vraies des tonnes de mots qu'elle ne cesse de chanter avec sa parfaite diction et sa détonante créativité. felicie douceur et tendresse avec ses risettes irréelles si proche et lointaine felicie paradoxe qui bouffe ton cœur et felicie oui qui se joue de tous et de tout - seul intérêt de sa vie.
vois-tu, felicie s'ennuie.
alors felicie invente créer et rend tout parfait et un peu plus brillant dans ce monde trop grand - felicie semble s'y perdre ((ou alors est-ce juste toi qui n'est pas à l'hauteur)) ne pas réussir à tendre ta main quand tu la vois disparaître - felicie avec ses airs de mirage qui s'envole quand tu détournes le regard oui felicie immatérielle intouchable et supérieure avec ses airs modestement divins oh si tu savais
comme felicie n'est que gaieté.
elle n'est qu'un complexe d'amour et de tendresse qu'elle est prête à te donner sur un rire rire rire qu'elle aime faire tintinnabuler ; elle a le contact facile et vital - ses doigts qui s'égarent le long de ton bras le temps d'un frisson, ses ongles polis sur ta joue et parfois vos épaules qui se touchent ((discrète)) mais toujours ((présente)) qu'on finit par s'y habituer et
mourir
un peu
quand elle disparaît.
felicie ça se perd dans une brise s'éclate dans un coup de vent on la perd si facilement elle se
((disperse))
et s'égare quand ton attention devient avare - jamais elle ne s'ancre elle a trop de curiosité pour stagner. et felicie se rêve souvent poète sans même se douter de sa nature de poème aux lignes qu'il faut souvent prendre à contre-pied car felicie si si si délicate
a bien souvent d'amères allures d'hécate
doux trépas qui sévit sur son esprit lucide felicie oui connaît trop de facettes du monde - elle l'aime l'aime l'aime oui inconditionnellement et accepte tous ses maux et supplications généreuse felicie oui qui aime tant l'injuste et ingrate vie - il ne faut pas se méprendre elle est
un tord
distorsion
insipide malédiction
felicie maladie et terrible perfidie oui sous ses airs d'ange obscène se trouve un si délicat démon - intelligente felicie puissante oui et consciente de sa position elle a les mots justes qui font mal les connaissances et le pouvoir terrible felicie aux attentions parfois peu sincère mensonges oui mais elle est forte felicie cœur brave boursouflé de douteuses intentions ; felicie mystère oui si grand que le ciel et son au-delà qui fascine fascine et obnubile la douce princesse - elle en marche le regard levé là-haut où tout est plus beau et parfois rêverait-elle de s'envoler pour disparaître felicie qui s'invente souvent constellation ;
felicie
au final
bien loin de toutes tes
((fabulations))

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généreuse ◇ douce ◇ aimante ◇ bienveillante ◇ tactile ◇ allures rêveuses et égarées ◇ confiante ◇ énergique ◇ réfléchie ◇ dévouée ◇ déterminée ◇ créative ◇ intelligente ◇ rusée ◇ brave ◇ débrouillarde ◇ perfide ◇ menteuse ◇ manipulatrice ◇ complexe ◇ insaisissable ◇ mystérieuse ◇ toxique ◇ ennuyée ◇ consciente des choses ◇ mature ◇ terre-à-terre ◇ pragmatique ◇ intéressée ◇ sans morale ni pitié ◇ charismatique ;; ☆☆☆

Histoire.

si tu es une bonne fille, de bonnes choses t'arriveront.
c'était un murmure au coin d'un sourire, des lèvres se collant sur ta joue dans un rire. chérie felicie aimée felicie enfant felicie sur les genoux de son père qui lui semblait si grand - si doux, si précieux ((comme les bijoux de maman)) qui te tenait souvent la main, qui t'étreignait le soir dans ton lit avant que la nourrice ne te lise une histoire pour alourdir tes paupières. petite felicie qui courrait courrait courrait derrière ces quelques figures fraternelles dans les couloirs de la maison - leurs traits si semblables aux tiens oh felicie que tu étais aimée ; petit ange tant attendu, dernière de ta fratrie masculine, felicie et ses deux grands frères si gentils. tu étais un trésor avec les beaux yeux bleus si frappants de papa et le rideau de nuit de maman ; inverse de tous tes aînés. felicie on t'a bercée de bénédictions et de promesses par centaines et milliers ; toi avec ton joli côté angélique qui pourtant tendait si souvent à s'ennuyer un peu trop.
il faut dire que le plus gros problème de felicie,
c'est que très vite elle a su
et tout aussi vite a-t-elle compris
avec ses orbes pétillantes de curiosité
ses dents blanches prêtes à dévorer les mots
plus durs et compliqués les uns que les autres
un peu trop intelligente pour son propre bonheur
felicie et ses fichues capacités ;
et très vite - trop - s'est-elle désintéressée de ce monde de savoir qu'elle engloutissait jour après jour sous les soins attentifs de tout le monde ; régime strict à suivre, diététique obligatoire. tu étais un diamant à l'état pur, pas encore taillé et rudement brute - les subtilités de la rhétorique t'échappaient malgré tout encore et tes mots étaient impropres et rudes - mais si terriblement vrais felicie ((on t'a un peu crainte)) de tout ce savoir que tu accumulais. même si maman te disait toujours que tu étais jolie et papa que tu étais bien gentille ; toujours était-il que tu devais faire des efforts et être une bonne fille, une fille meilleure sinon rien de bon ne t'arriverait, c'était certain - papa l'a dit, tout le monde a acquiescé.
alors, tu as arrêté de dire la vérité.

et puis, une fleur t'a trouvée - elle t'a tendu la main dans un sourire spontané l'un de ces jours où ses parents sont venus boire le thé ; tu t'embêtais dans le jardin, assise au milieu de milliers de brins d'herbe à contempler la vie miniature qui fourmillait à tes pieds. elle souriait - si belle, si éclatante. et elle avait un nom - hyacinthe. il l'a gravé dans ton épiderme en effleurant tes doigts des siens, a redoré tes lèvres d'un sourire identique ; a volé la moitié de ton cœur remplacé par la contrepartie que tu lui as prise. oh, felicie, c'était une fleur si rare que tu n'as jamais su la relâcher après l'avoir cueillie. mais elle non plus - il s'est enraciné à toi, s'est englué à ton être et vous en êtes devenus inséparables ; il était ton premier ami, le meilleur, l'unique.
il t'a montré que la terre était plus grande que tu ne l'imaginais sur tes livres par des histoires qui faisaient très vraies et que le ciel l'était plus encore que tes cartes qu'il s'y nichaient des millions si ce n'est plus d'étoiles et il t'a murmuré dans un rire insouciant
qu'il les mettrait volontiers dans une jolie boîte
si ça te rendait un peu heureuse et souriante.
c'était un champ de coquelicots ou bien d'amaryllis sur vos pommettes innocentes votre complicité naturelle et vos doigts enlacés partout où vous alliez - on dirait des jumeaux avaient rit vos génitrices et vos paternels vous regardaient attendris quand vous deux d'un naturel si sage et réservé reveniez plein de boue et de gravier. tout vous venait naturellement comme ces fins de phrases que vous complétiez à tue-tête. Il te rendait plus brillante et lui n'en devenait que plus éclatant encore au fur et à mesure que les printemps passaient ;
jamais pourtant n'y a-t-il eu ces quelques mots souvent récurrents dans les bouches d'enfants
tu seras ma reine, je serais ton roi
plus tard, quand je serais grand, tu seras à moi
et nous nous épouserons là où la pluie ne tombe pas
jamais non - faut-il croire qu'il n'y avait pas besoin de mots
qu'il suffisait de vos têtes brunes sur le coin de l'oreiller durant vos siestes inopinées avec vos yeux pleins de paillettes - ça valait mieux que toutes les promesses et contes de fées.
les seuls mécontents étaient tes frères qui avaient l'impression que la princesse leur avait été arrachée - chevaliers sans mission. parfois faisaient-ils la tête quand ils vous apercevaient mais tu te glissais souvent dans leur lit la nuit pour les rassurer de ta présence. tu serais toujours là pour eux.
felicie tu te souviens t'être un jour perdue - égarée aux milieux des bois alentours où personne ne va jamais poussée par une curiosité déplacée. tu te souviens de l'obscurité à la nuit tombée et du manque incongru de peur en toi - les sifflements et signes de vie ; le glissement dans les feuilles de cette silhouette de mauvaise augure. ce son si particulier des serpents ; leurs pupilles fendues - celles qui te fixaient.
fascination.
tu t'en es approchée.
sans crainte.
aucune.
t'es agenouillée devant et tu
as parlé
idiotie insouciance ou peut-être ignorance
enfance, tout simplement.
tu ne t'attendais à aucune réponse quand bien même celle-ci vint alors.
tu aurais continuer avec plaisir de converser ainsi sans te soucier de la consonance occulte de tes mots mais on t'a trouvée et le serpent est parti.

YAM.

othello porte des louis vuitton.
vous êtes beaux.
slt.