Pouvoir bouffer tout les nuages.

Pouvoir bouffer tout les nuages.

23.12.16 20:06

futilités & psychoses

✘ Je suis Olivier Navratil-King. Navratil comme mon père, un sorcier de sang mêlé tchèque, et King comme ma mère, cracmol d’une illustre famille anglaise.
✘ J’ai 22 ans, je suis en 7e année et j’étudie avec acharnement la médicomagie, options soins aux créatures magiques et vol.
✘ De ce fait, je suis bien trop occupé pour appartenir à un quelconque groupe.

✘ Ma plus grande peur est sans aucun doute mon incapacité à contrôler un feu qui ravage tout sur son passage.
✘ J’aime la nature dans son entièreté, et tout les parfums purs qui en émane.
✘ Je pratique la magie avec une baguette en bois d’Aubépine et coeur de crin de Kelpy, longue de 30 cm, fine, flexible, et parfois un élégant chevreuil s’en échappe.
✘ Je préfère sans aucun doute les soins aux créatures magiques. Je les affectionne par dessus tout, qu’il s’agisse de mon hibou, Mani ou de la gracieuse Kneazle répondant au nom de Sol dont on m’a fait cadeau pour mes 20 ans.

Un jour peut être, j’aurais la force de rattraper le temps perdu, de courir après les corps dont la trajectoire a dévié de la mienne, d’attraper ces coeurs qui battent, lourd de sens. J’ai les bras qui tombent le long du corps, et les jambes paralysées. J’ai pas la force, j’ai plus l’envie de m’élancer. J’ai pas le courage de bouffer tout les nuages, et la peau qui suinte de spleen. Je me suis enfoncé dans des sables mouvants, et bientôt c’est ma sale tronche qui va disparaître. Et j’ai beau me débattre, je glisse, encore et toujours, à jamais.
— Ma vie est un courant circulaire ;;

Et j’ai la béatitude collée au visage, la légèreté quand on cesse d’appuyer sur mes épaules tout un espoir qui va mourir en grand fracas. J’ai la vue qui floute et les mouvements maladroits, les mains qui tremblent et les doigts qui glissent. Je vois les tâches de bonheur qui irradient, qui me réchauffent quand je les approche. Alors je les colle, je m’y attache avec mes bras qui les entourent, jamais je les lâche, tu m’entends ? La joie c’est éphémère, elle coule autour de toi et elle fini par sécher. Tout le monde en a un peu, tout le monde a cet éclair lumineux qui s’est planté en travers de la poitrine. Et moi j’en suis avide tu sais, moi je me colle aux coeurs qui battent et je fuis les regards qui demandent.
— Les rayons du soleil ne s’excusent pas d’être lumière ;;

J’ai l’acharnement en héritage. Mon corps réclame du sommeil, encore et encore. Mais mon esprit est plus fort, et j’abandonne la bestialité de l’instinct, sans cesse. Le temps n’a pas la patience de laisser faire les choses. Lui il s’égrène sans te considérer un instant. Je suis une particule secondaire, un grain de poussière dans le vent, une interjection qu’on balance et qu’on oublie. Mais j’ai l’envie de tenir, pour ceux qui m’observent dans mon ascension. Je m’aliène pour contenter des espoirs tremblant. Et c’est peut être le seul moteur qui m’anime. Mes ambitions à moi ont été piétinée, réduite en cendres, éparpillées.
— De l’ascension platonique et fade ;;

Je rêve, en permanence. De toi, de nous, de voyages, d’ailleurs. Du loin, très loin, d’eux, de ce qu’on a pu être, de ce qu’on deviendra. C’est une évidence. On échappera pas au moule. Mais on ne m’enlèvera pas mes songes, ceux qui peuplent mes nuits, qui traversent mon ennui, et qui me bercent quand tout semble si fragile. Je rêve des vagues qui s’écrasent contre les falaises sombres, des pics enneigés, des lacs, des forêts, de toutes ces étendues sauvages, violées par les mains avides. De créatures fantastiques et d’éden sur Terre. D’un endroit où je ne cacherais pas mes envies, mes travers.
— On rêve de caresser les nuages ;;

✘ On dit qu’Olivier se rachète une conduite auprès des siens ;
✘ On dit qu’il est tellement plein de nostalgie que ses sourires sont feints ;
✘ On dit qu’il travaille à tel point que la fatigue marque ses traits ;
✘ On dit qu’il a la patience d’écouter tout vos soucis, c’est un type dévoué ;
✘ On dit que parfois il s’endort, et parle de choses lointaines dans son sommeil ;
✘ On dit qu’il est discret, et surprend toujours quand il arrive quelque part ;
✘ On dit qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, que jamais il ne lèverait le poing ;

Les trucs accrochés dans le dos

Les sentez vous, ces mains posées sur vos épaules, et leurs ongles qui se plantent dans vos bras, qui glissent sur vos joues et tirent vos cheveux. Vous les sentez, ces corps qu’on traîne sans relâche, comme une armée de dépouilles clouées au dos, qui pèsent lourd quand on fatigue. Qui vous rappellent tout ce que vous avez fait, tout ce que vous ne ferez plus jamais.
Les voyez vous, ces doigts qui se lient aux vôtres, ces paumes qui enrobent votre coeur après avoir plongé dans votre poitrine, ces lèvres qui s’accrochent aux vôtres, ces regards qui vous scrutent et vous dénudent. Qui vous demande tout ce que vous n’avez jamais fait, ce que vous ne ferez sans doute pas.
Et si l’enfer c’est les autres, alors je suis le diable en personne. Et je collectionne les corps, je me lie par tout les moyens. Je nous attache, je nous rend inséparables, par tout ces sentiments forts qu’on ressent. L’indifférence, la complicité, la déception, la fierté, la rivalité, et puis de temps à autre, la passion. Je n’ai aucune autre ambition que de ressentir tout cela. En permanence.

Ma mère est une cracmol. Tout comme deux de mes petites soeurs et mon petit frère. Moi je suis l’aîné, l’enfant gâté, le bébé attendu plus par les autres que ma propre mère. Et je crois qu’elle a toujours été malheureuse de ne pas pratiquer la magie, et de voir mon grand père favoriser mon oncle. Elle a du voir en moi son propre frère. Je n’en sais rien. Tout n’est que supposition. Mais dans tout les cas, quand ma famille a compris que je n’étais pas un cracmol, une attention grandissante s’est portée sur moi, et comme pour compenser, au fil des années, ma mère m’a délaissé au profit de mes cracmols de cadets. Mais comment lui en vouloir ? J’avais toute l’attention de mon père pour moi, et ça me suffisait amplement.
— Elisabeth, l’indifférence

Mais nous ne sommes pas quatre enfants chez moi. Nous sommes cinq. Quatre ans après moi naissait Magdalena, qui très vite, se manifestait également douée de magie. Un miracle, ma mère avait donné naissance à deux sorciers, alors que sa soeur n’avait pas réussi une seule fois. Mais Magdalena connaissait un sort similaire au mien : très vite, notre mère devenait indifférente aux pleurs et aux joies de son enfant. Alors je me suis naturellement rapproché de ma petite soeur, et malgré nos quatre années d’écart, nous avons toujours été complices. Quand nous étions tout petit, elle venait dormir avec moi, et je lui racontait des histoires. Contrairement à moi, elle avait toujours cherché l’affection de notre mère, et je m’employais à combler ce manque qu’elle manifestait au quotidien.
— Magda, la complicité

Et dans son regard, j’ai pu lire tant de déception. J’étais assis, face à lui sur ce banc en bois, à attendre qu’on nous reçoive. Lui me fixait, droit dans les yeux. Pas un mot, pas un geste. Simplement le silence et la déception qui planait au dessus de lui pour se planter en plein dans mon corps. Quand la lourde porte de bois et de métal s’est ouverte sur le directeur et le professeur furibond, j’ai eu ce soupçon d’adrénaline qui m’a anesthésié un tout petit peu. Et pendant toute l’heure qu’on a passé, vissé sur les sièges confortables du bureau directorial, j’étais ailleurs. Je savais déjà, ce qui allait se dire, ce qui allait se passer pour moi. Je me l’étais répété au moins cent fois face à mon père dans le couloir, et un bon milliard de fois dès l’instant ou j’ai stupéfixié mon professeur de potions.
Et puis après, je suis rentré chez moi, avec ma valise et ma lettre de renvoi définitif de Durmstrang. Comme si l’école toute entière m’avait répudié sans vergogne. Mais c’était si peu, après l’humiliation que j’avais subit. Parce que le professeur des potions n’était pas seul, et à mon tour j’avais été stupéfixié. Fouillé. Mis à l’isolement le temps que mon père arrive. Traîné comme un malpropre à travers les couloirs, devant bon nombre de mes camarades, aux regards inquisiteurs et sourires moqueurs. Seize ans, j’avais seize ans.
— Viktor, la déception

De tout les membres de ma famille, c’est sans aucun doute mon grand père qui a le mieux réagit à mon renvoi de Durmstrang. C’est le stéréotype du vieux sorcier anglais malicieux, et surtout très attaché à l’honneur de son nom. La famille King a beaucoup influencé sur ma vie je crois. Elle fut autrefois illustre, si j’en crois les histoires de mon grand père, et surtout obsédée par la pureté de son sang sorcier. Et très vite, le nombre de cracmols King a augmenté de génération en génération. À tel point qu’on raconte même que certains de mes ancêtres sorciers ont pratiqués des rituels occultes sur des sorciers nés moldus. Mais tout cela n’est que rumeur.
Quand au sang des King, il n’est plus pur depuis que mon grand père a épousé ma grand mère, une sorcière de sang mêlé. Par amour me disent ils toujours, mais aussi parce que mon grand père était le dernier King non-cracmol. De ce mariage naissaient deux cracmols, ma mère et sa soeur, mais aussi mon oncle, épargné par le sort de sa famille. Et quand trois des petits enfants King se sont révélés doués de magie, mon grand père est devenu complètement fou de joie. Sa seule déception je crois, a été qu’aucun d’entre eux ne fréquentent Poudlard, puisque ma soeur et moi même nous rendions à Durmstrang, tandis que notre cousine fréquentait Beauxbâtons.
— Octave, la fierté

J’ai toujours détesté la compétition, mais je me mesure éternellement à une seule et unique personne. Ma cousine Lily-Brune. L’enfant unique de mon oncle Abraham, et sans aucun doute une sorte d’incarnation de la perfection sur Terre. Belle, intelligente, douée en magie, charismatique. Elle est ce genre de personne magnétique qui séduirait même un mort. Et même si elle est plus jeune que moi, on s’est toujours mesuré l’un à l’autre, à chaque fois qu’on se voyait. Que ce soit pour les jouets petits, l’apprentissage de la magie, les notes, les frasques. Tout y passait. Mais je crois qu’elle m’a toujours surpassé.
— Lily-Brune, la rivalité

On avait 18 ans quand on s’est rencontré, et j’ai craqué en très peu de temps. On s’est aimé avec la naïveté de deux enfants, on s’est uni avec l’envie de deux adolescents. Et on se racontait des histoires à fleur de peau, on soufflait nos rêves dans le coeur de l’autre. On était si bien que je lui ai tout raconté. La sorcellerie, et tout ce monde un peu particulier et troublé qui l’entoure. Je lui ai fait peur, et en une fraction de seconde, tout s’est terminé. Je lui ai tout fait oublié, et moi j’ai tout gardé, rangé, caché au fin fond de ma mémoire. Je me souviens pour deux. Et puis par dessus, j’ai eu d’autres histoires, pour consoler celle ci.
— Markus, la passion

sisi les ptiots, ici Shasta/Jason qui espère que ce TC vous plaira =w=

Bref j'ai craqué je le poste en avance par rapport à ce qui est prévu hum.

Re: Pouvoir bouffer tout les nuages.

23.12.16 22:14

BB OLIVIER OUIII ♥♥♥♥

Re: Pouvoir bouffer tout les nuages.

24.12.16 12:49

JE T'ATTENDAIS AVEC IMPATIENCE JPP JTM DEJA D'AMOUR ♥♥♥ (j'hésite entre pouffy ou serdy, mais peu importe où tu iras tu seras fab' je le sais déjà) J'ai hâte de lire le reste parce que pour l'instant c'est un peu beaucoup merveilleux pour mes yeux. Je suis sûre que l'histoire va m'arracher le coeur pk parce que ça a l'air d'être le genre de perso qui te fait du mal au kokoro ;;

Re: Pouvoir bouffer tout les nuages.

24.12.16 15:22

Merci tout les deux, j'vous nem fort huh

ET MA FICHE EST TERMINEY

Re: Pouvoir bouffer tout les nuages.

24.12.16 15:58

tu es très beau
rien que pour le visu on aura un lien sur bae ok

Re: Pouvoir bouffer tout les nuages.

24.12.16 16:47

howi un lien avec bae <3

Re: Pouvoir bouffer tout les nuages.

25.12.16 1:43

olivier c le nom de mon padre du coup jm
~~nn je suis pas une fille a papa~~
les aesthetic / la fiche est belle tout va trop bien ensemblee
re bienvenue du coup??
love