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 home sweet home (caelum)

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Atlas Pendragon


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home sweet home (caelum)
02.02.17 21:33




 
HOME SWEET HOME



Une lourde valise au bout des doigts et mon autre main dans la sienne, nous voilà parti pour faire un bond dans le passé. Je n’ai jamais été enjoué à l’idée de retourner dans la maison de mon enfance. Elle a pourtant été mon sanctuaire pendant tout mon ermitage mais depuis que j’ai repris goût à la vie, je crois qu’elle ne ressemble à rien de plus qu’une vieille chrysalide dont je n’arrive pas à me débarrasser. La route est longue et fastidieuse mais plus agréable à deux. Malgré mes inquiétudes, j’ai un grand sourire sur le visage. Je regarde Caelum de temps en temps, engage la conversation et manque de me prendre les pieds dans une racine.
Puis, à l’abri des regards, au-delà du sous-bois, un petite maisonnette trône au milieu de cet océan de vert.

Mon coeur s’emballe quelques courtes secondes plus nous nous approchons et je lâche sa main.
Au devant, le jardin a encore les traces de vieux arrangements floraux abandonnés, la végétation sauvage a commencé à prendre le pas sur les lieux qui ont, malgré les années, su conservé leur charme. Sur la droite, sous l’arbre, une stèle - un vieux rocher - gravée maladroitement. Je ne m’en approche pas trop, ne le croise que du regard un court instant. C’est ici que j’ai enterré ma mère. Je déglutis un peu et m’empresse de glisser les clefs dans la serrure et ouvrir la petite porte grinçante.
Je soupire, pose mes affaires et me tourne vers Caelum.

Bienvenue chez moi. Met-toi à l’aise, je dois faire un petit truc.

Je lui dépose un baiser sur la joue et m’empresse de faire glisser la porte coulissante dans le fond de l’entrée - la chambre de ma mère. Sur la gauche, je lui ai dédié un petit autel sur lequel une vieille photo trône en solitaire. Je me suis dit que je fais mieux de prier pour elle face à ça plutôt qu’à la tombe ridicule à l’entrée que j’ai gravé moi-même.
Je me pose à genoux au sol, en seiza, et joins mes mains pour prier un court instant. Ou juste pour parler à un vieux fantôme, parce que je ne sais pas prier correctement. Je ferme les yeux.

Hey maman. Désolé, j’ai ramené quelqu’un à la maison. Il doit te surprendre un peu. Mais je crois que si tu avais été là, tu l’aurais accueilli avec un grand sourire comme s’il avait toujours été là alors… Je soupire. Alors ne t’en fais pas.
Je me lève d’un bond et retourne vers Caelum tout sourire.

T’as déjà nourri un hippogriffe ?


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Re: home sweet home (caelum)
04.02.17 1:29

premier rdv
Il m’avait demandé de l’accompagner et c’est ce que je fais. À cet instant précis je ne sais pas exactement ce qui le fait me tenir la main de cette manière. Si la pression qu’il y exerce est un signe  particulier qu’il m’adresse. Il semble totalement normal, je veux dire il se ressemble à lui-même. Atlas rit fort, Atlas a toujours des connivences à me répondre. Des choses moins intelligentes aussi qui me font rire et me donne envie de répliquer. Rien de bien différent en somme.

Et pourtant la pression qu’il exerce sur ma main me paraît étrange. Son absence de nervosité aussi m’inquiète. Je ne sais pas ce qu’on trouvera chez lui. Peut-être une colonie de chat, j’en frissonne un peu d’horreur, mais je pense qu’il m’aurait averti. Ou m’aurait tout déballé en s’écroulant de rire à métier bien avant. Peut-être qu’il tient réellement à me présenter à sa famille. Je hausse une épaule et je finis par me dire  que je verrai bien. Et à la place je serre plus fort sa main avec la mienne et je continue d’avancer.

Soudain, je crois apercevoir un toit, qui ne crève pas le paysage, mais au contraire semble bien décidé à ne pas se faire remarquer. Je le fixe, pensif, je n’imaginais pas qu’il avait vécu dans un coin si reculé. Mais après-tout ce n’était pas si étonnant. Sa grande taille devait attirer l’oeil. Et j’imagine facilement l’enfer de vivre dans un monde où sa stature ne passe pas aperçu. Où les questions qui fusent. Indiscrètes ou alors blessante. Mais quand je vois le cadre et que je peux maintenant observer les détails je me dis que c’est un petit bout d’ailleurs. Un chez eux ancré quelque part de secret. Peut-être qu’ils n’étaient pas là pour se cacher, mais simplement pour vivre comme ils l’entendaient. Je m’insulte intérieurement et je me traîne à l’intérieur quand il me dit de faire comme chez moi. Il m’embrasse la joue et je le laisse faire son truc.

Moi aussi j’ai un truc à faire. Dans le jardin. Je glisse sur le coin de ma bouche la nouvelle pipe qu’il m’a donné – j’ai jeté l’autre – et je l’allume d’un coup de baguette avant de me traîner devant l’espèce de pierre que j’avais repéré. Je frotte l’arrière de la nuque. Pas très certain d’avoir le droit de le faire. Il ne m’en a pas parlé et j’imagine que je devrais attendre qu’il le fasse. Mais j’ai bien l’impression qu’il y a une part de lui qu’il ne me livrera jamais si je ne vais pas fouiner. Je passe mes doigts sur ce que je devine maintenant être une stèle. Peut-être finalement qu’il voulait me présenter ses parents. D’une manière détournée. Je suis pas du genre à parler aux vieilles pierres alors tout ce que je fais c’est arracher une fleur quelque part et la déposer sur la pierre. Je me retourne finalement et regagne l’entrée sans tarder.

Il revient, je le fixe. Quoi qu’il avait à faire il semble allez aussi bien qu’habituellement. Peut-être un peu plus.  « Quand j’étais plus jeune. C’est que j’ai pas d’hippogriffe chez moi. » Je commence à dire, pour le taquiner.  « Quand tu parlais d’animal je pensais à un chat. Ou un chien. Ou un chat et un chien. Peut-être un nifleur.  Mais pas un hippogriffe. Mais ça m’étonne pas trop. » L’affaire Charlotte avait fait un peu de bruit à Poudlard. Je lui attrape la main,  mâchouillant tranquillement ma pipe, sans réellement vouloir le guider. Juste… Juste comme ça. J’imagine.  « Je suis allé dire bonjour dans le jardin aussi. » Je préfère dire avant que ce sujet devienne plus tard le point de départ d’un conflit qui pourrait éventuellement prendre des proportions énormes.  « Mais pas longtemps. La prochaine fois on ira ensemble. » Je finis par déclarer avant de m’arrêter de nouveau.  « Bon alors. Il est où ton hippogriffe et surtout est-ce qu’il risque de me bouffer le bras si je fais pas gaffe? C’est toi le prof de SACM je suis prêt à entendre tes recommandations. » Parce que bon. Chacun son rayon et j’étais prêt à avouer sans aucune difficulté que tout ça c’était trop loin pour moi et que j’ai passé trop d’année à traquer les humains pour m’inquiéter des animaux.  « J’espère que tu planques pas non plus d’Abraxan  » J’ai jamais été très fan de chevaux ailés non plus faut dire.  « Ou d’autres créatures plus ou moins dangereuse ? »
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HRP: j'avais pas d'idée pour le titre j'en ai marre.
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Re: home sweet home (caelum)
04.02.17 11:01




 
HOME SWEET HOME



Je suis allé dire bonjour dans le jardin aussi. Je me fige quelques secondes et, j’avoue, me force vraiment à sourire pendant ce temps. Je baisse les yeux et n’assume pas réellement la fausseté de mon expression, mais je ne peux pas faire mieux. Je n’aime pas cette tombe, non pas seulement parce qu’il s’agit celle de la seule et unique personne qui m’a aimé et élevé mais plus pour la qualité de celle-ci.
Je suis dégoûté par ce vieux souvenir amer d’avoir laissé son corps inerte des jours et des jours dans son lit sans trop savoir quoi en faire : ma mère n’avait ni proches ni amis, elle ne quittait jamais la maison de peur d’être reconnue je crois. C’est comme si elle n’avait jamais existé et je le savais. Je le savais et c’est pour ça que je ne savais pas quoi faire : comment on enterre le corps d’un fantôme ? J’étais déjà grand et costaud à l’époque mais je pense que c’est le poids de la culpabilité qui m’a fait la traîner dehors, dans la neige, l’enrouler maladroitement dans un drap et la poser dans ce trou que j’avais creusé avec une vieille pelle. Et puis la stèle… La stèle que j’ai gravé avec un autre caillou que j’avais aiguisé est elle aussi ridicule.
J’aurais aimé lui offrir un lit plus confortable que celui-ci même si elle s’est toujours contentée de peu.

Désolé j’aurais dû te prévenir.

J’avoue avant de reprendre mon attention sur le sujet de l’hippogriffe. J’ai de la chance de pouvoir passer facilement à autre chose. Pour me changer les idées, je retourne vers ma valise et l’ouvre après y avoir passé un coup de baguette. Le fond de cette dernière semble soudainement sans fin et j’y plonge le bras. Alors…. Ca… Non… Ah… CA !

Je sors du tout des rats morts attachés au bout d’une plusieurs cordes. Je ne les ai pas tué, ils sont tous décédés naturellement. Je sais que l’hippogriffe est un bon chasseur mais j’imagine que quelques friandises vont finir par le ravir.

On va commencer par lui donner à manger pour qu’il s’approche. Et si tu veux le toucher, incline toi. Je pense que tu le sais déjà mais s’il s’incline en retour c’est qu’il accepte que tu l’approches un peu plus. Ne le froisse pas. Ne l’insulte pas. Enfin. NE FAIS PAS COMME D’HABITUDE QUOI.

Je pouffe de rire avant de lui embrasser le front - me bouffant toutes la foutue fumée de la pipe dans la tronche au passage alors que j’aime pas ça djqfjksdjfn. Puis je nous traine jusqu’au jardin arrière. Je me plante au milieu de ce dernier et agite les rats en l’air avant de siffler fort. S’il n’est pas dans le coin c’est la honte.
POURQUOI C’EST SI L- AH LE VOILA.

L’animal sort du ciel et ses griffes atterrissent au sol sans un bruit. Visiblement très intéressé par ce que j’ai dans la main, il penche la tête à droite avec insistance. Je suis assez confiant, c’est loin d’être la première fois que je fais ça. Au contraire, j’ai plutôt un grand sourire jusqu’aux oreilles. Je lui lance un met avant de retourner vers Caelum et le forcer à s’incliner avec moi maintenant que nous avons son attention. J’y reste jusqu’à sentir qu’il en fait de même et cet hippogriffe est de loin le plus sociable que je connaisse - je l’ai élevé depuis tout petit je crois qu’il a fini par s’habituer à moi mais il a toujours été hors de question de le garder captif.

Voilà. Maintenant c’est bon. Tout doucement. Je pose ma main sur le dessus de celle de Caelum, y joint mes doigts et la soulève tandis que je nous fait nous rapprocher de la bête, tout doucement, jusqu’à ce que sa paume touche son bec.

Tadaaaaah. Fige tout bas en riant. Je loge mon menton dans le creux de son cou et regarde l’hippogriffe en face.

Il est plutôt docile donc tu peux y aller avec les caresses. Je commence fort je suis pas certain que les botrucs soient fortement intéressants à côté ahah.


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Re: home sweet home (caelum)
06.02.17 23:07

premier rdv
Je ne suis pas du genre à demander, à m'intéresser aux autres et je crois que c'est parce que je suis assez mauvais pour savoir dans quel plat je vais marcher. La vérité c'est que je m'en fous du monde et de ceux qui le foulent. Mais quand c'est mon monde qu'on bouleverse et qu'il faut que je le partage comment suis-je censé ne pas vouloir demander: « Pourquoi tu tires une tronche pareil Atlas. » Suspicieux. Il m'en a présenté des sourires et de rires que je commence à les connaître et à savoir quand quelque chose déconne. Alors quand il me demande pardon de ne pas m'avoir prévenu je fronce plus les sourcils. Qu'est-ce que c'était que ces conneries?

Je le regarde m'expliquer ses trucs, sortir une brochette-ficelle de rats crevés de sa valises - qui ne semblent pas avoir été séparés du reste de ses vêtements si vêtement il y a dans ce machin à roulette - pendant que d'innombrables questions me restaient en suspend. Esquivait-il le sujet ou alors avait-il vraiment dépassé cet événement? Ma bouche pousse un soupir. Bien long et usé. Je serai plutôt du genre à attendre qu'il m'en parle mais j'ai l'impression que ça peut durer longtemps. Et qu'il ne le fera jamais. Par les couilles de Merlin pourquoi était-ce à moi de lui faire cracher le morceau??

J'inspire doucement fin prêt il m'embrasse. Je lève les deux yeux vers lui. Un peu abasourdi, parce que je comprends pas vraiment ce qui le fait marrer. Même s'il me semble qu'il a crié un truc désagréable et très vrai sur moi. J'étais en train de me préoccuper un peu trop de lui. Du coup... Je comprends pas trop. Atlas me fait soudainement baisser la tête - je n'écoutais rien je le regardais lui et mes yeux essayaient de creuser sa nuque pour trouver son cerveau - et sans prévenir un hippogriffe descend du ciel. Je l'avais oublié celui là. Et je râle dans ma barbe parce que je me suis mordu la langue en voulant raccrocher ma pipe à ma bouche. Il me semble qu'on a même changé d'endroit entre deux. Je me masse la tempe.

Il attrape ma main, je tente de le regarder du coin de l'œil. Je n'ai jamais été très bestioles. Pas très rassuré non plus. Je fais le malin, j'aime déconner, mais j'ai un minimum conscience du fait qu'ils pouvaient nous déchiqueter si l'envie leur en prenait. «Même sous-estimer un botruc peut vous être fatal.» Est un adage que j'aime faire imprimer dans la cervelle de mes élèves. Mais je crois que je le laisse faire parce qu'il aime ces machins plus que n'importe qui. Qu'importe sa taille, son apparence et sa dangerosité - et il était un peu trop laxiste sur ce dernier point - alors j'imagine que je peux le laisser faire. Penser qu'il sait ce qu'il fait. Mais quand mes yeux croisent ceux de l'animal j'oublie tout. La peur, mes questions, mes réticences, tout. Atlas est là, le menton sur mon épaule. Il y a un hippogriffe devant moi. Mais tout va bien.

Absolument. Parfaitement bien. Il me dit qu'il est docile, mais je ne veux pas faire l'erreur de le sous-estimer. « Je préfère que tu restes dans le coin quand même. D'accord. Et bouge pas ta main de là. » Je dis une pointe de nervosité dans la voix. « Et comment s'appelle ce ... Majestueux... Mach- hippogriffe. » Je me rattrape, à la dernière seconde. « Charlotte N°1? » Ricanais-je un peu, avant de reprendre plus sérieusement. « Même les botrucs vont m'impressionner. J'ai pas l'air comme ça, mais j'ai appris à craindre et respecter même le plus petit animal magique. » Je fais remarquer. « Ils ont l'air beaucoup plus sympa que les mages noirs après qui je m'amusais à courir. » Je m'écarte finalement pour tirer sur ma pipe un peu plus loin et éviter de souffler sur l'animal. « Hey. Atlas? Comment c'était. De vivre là? » Je demande, maladroitement je crois. Je fais comme si c'était anodin mais en réalité je ne trouve que ça pour le raccrocher à sa propre histoire. Je me gratte la tête. « Tu te souviens quand j'ai dit que j'étais un peu nul pour m'intéresser aux gens. Ben il semblerait que c'est mille fois pire. » Je souffle. Mais ce qu'il y a de plus étrange c'est que je veux vraiment savoir. Et c'est une sensation étrange que je n'ai plus ressenti depuis longtemps.
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Re: home sweet home (caelum)
07.02.17 11:11




 
HOME SWEET HOME



Je me crispe un peu quand il s’apprête à insulter maladroitement l’hippogriffe, prêt à le pousser sur le côté pour lui éviter un coup de griffe qui pourrait être fatal. L’animal en question penche la tête de l’autre côté et lance un couinement mécontent mais, fort heureusement, Caelum se rattrape aussitôt. Il me demande son nom et me rappelle le mauvais goût pour avoir choisi Charlotte pour ce Scroutt. Je pouffe de rire avant de lancer : Ventus. Il s’appelle Ventus. J’avais pris à la légère les noms de mes animaux seulement en arrivant à Poudlard - d’abord pour me tourner au ridicule et faire rire mes élèves mais aussi pour leur donner un côté bien moins impressionnant. Les élèves à Poudlard ont tendance à se surestimer et ne pas réaliser le danger que peut représenter n’importe quel animal du monde magique, je suis là pour le leur enseigner. D’autres en sont effrayés et n’hésiteraient pas à les tuer pendant un cours ou à les torturer sans le vouloir - et c’est contre eux, qui ont peur, que j’ai commencé à faire le pitre avec les noms. J’ignore si c’est vraiment la meilleure des solutions avec du recul, vu tout le grabuge qu’a fait Charlotte dans les couloirs l’autre jour mais… Mais tant pis.

Caelum mentionne rapidement les mages noirs et je le regarde. J’avoue être toujours impressionné quand ils mentionnent ce genre de personnages qu’il a sans nul doute déjà affronté auparavant. Je ne sais rien de lui mais je sais déjà, d’avance, que je serai comme un gamin quand il finira par me parler de ses aventures. Je fixe Ventus un long moment et me pince les lèvres quand la question fatidique tombe. J’ignore à quoi je m’attendais après tout, à le ramener dans une maison au fin fond de la campagne qui n’a pas de paillasson à l’entrée mais une malheureuse tombe. J’ai toujours cru qu’il était du genre désintéressé et qui j’étais autrefois n’avait pas d’importance. J’ai cru, naïvement, oui. Une part de moi s’enjaille quand même dans le fond, je suis quand même content de constater que c’est plutôt l’inverse.

Je passe ma main dans les plumes de l’hippogriffe, à la recherche d’une quelconque blessure. Ca dépend à quel moment de ma vie. Je n’ai pas pris pour habitude de me confier quand bien même je peux laisser supposer le contraire étant donné que je n’ai pas la langue dans ma poche. Avant c’était un havre de paix. Ma mère m’a élevé seule ici. Elle était muette mais elle débordait de tendresse. Nous ne pouvions pas vraiment communiquer. Mais c’était calme, et toujours agréable. Je regrette aujourd’hui de n’avoir jamais appris à parler au moins avec le langage des signes. Ou lui apprendre à écrire anglais, au moins. Je ne sais même pas son nom ! Je pouffe, avec ironie. Après son décès c’est devenu… Plus dur. Et après Poudlard, cette maison est devenue mon cocon protecteur. Pendant presque 10 ans d’ermitage. En gros. Mais toutes ces braves bêtes ne m’ont jamais laissé seul et- Je m’emporte un peu. Je souris timidement et baisse la tête. Mais je retiens d’elle et de ces lieux qu’ils m’ont appris à aimer.

Je tapote le flanc de Ventus pour le laisser partir, lui abandonnant les rats morts au bec au passage. Je me retourne vers Caelum et reviens vers lui en lui embrassant le front.

Mais ce le passé et ça ne compte plus. Et je t’ai toi. C’est tout ce qui m’importe.


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Caelum D. Bones


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Re: home sweet home (caelum)
08.02.17 19:55

premier rdv
Je fixe la maison du coin de l’oeil. Le jardin, les alentours et je me demande ce qui a bien pu les pousser à venir se terrer ici. Je crois que j’ai du mal à imaginer sa propre vie, si différente de la mienne. Il semble avoir vécu plus ou moins librement, même si je ne suis pas certain qu’on puisse appeler cet endroit un endroit libre… Il donne l’impression parfois qu’il ne s’y sent pas réellement à l’aise. Je récupère ma pipe entre mes doigts et je la fixe, sans raison particulière juste pour me rappeler qu’il me l’a offert. J’écoute silencieux quand il me parle de son havre de paix, qu’il me raconte les raisons qui font que cet endroit lui plaisait tant. Indirectement il me ramène à ma propre vie. Ma propre maison et ma propre mère aussi. J’imaginais beaucoup de choses au sujet de la sienne, rien de bien extraordinaire en réalité.

J’ai essayé de me représenter son apparence, la taille de ses yeux, la forme de son visage juste en essayant de récolter des informations sur son visage. Peut-être avait-elle eu les yeux en amandes et les yeux fins. Des longs cils. Qu’elle soit muette m’étonne, parce que je ne l’imagine pas silencieux ou alors du genre à apprécier le silence. J’ai longtemps aimé les silences et je me dis qu’il a du les aimer, lui aussi. Mais comment faisaient-ils pour réellement communiquer ? Lui répondait-elle en faisait de grands gestes, en hochant la tête ? Plus il m’en parle, moins les contours de sa propre vie deviennent nettes.

C’est comme si je ne pouvais pas réellement me projeter dans un tel endroit. Avec une mère sans nom qui ne hurle jamais et qui n’exprime que le silence et avec les yeux d’autres choses encore que je ne verrai jamais. Je reprends ma pipe entre mes lèvres, inspire pensif tandis que ma main va gratter l’arrière de ma tête. Je crois que j’aurai aimé vivre dans un endroit pareil, finalement. Si la mienne avait pu rester avec ses centaures… Mais je me concentre sur sa propre histoire en essayant d’oublier la mienne.

Je lève de nouveau les yeux vers cette maison quand il me parle sans vraiment m’en parler du décès de sa seule famille, je pense qu’il a du, à un moment, détester cet endroit aussi. Pour tout ce qu’il représente. Des murs solitaires et un toit qui ne protège plus vraiment. Et surtout je n’ose pas imaginer ce que c’est de devoir enterrer quelqu’un seul. Avec une pèle. Une pierre en guise de stèle et rien ni personne pour comprendre et voir, partager et exprimer.

Peut-être que c’est pour ça que je suis ici. Pour que je prenne la mesure de ce qu’il traîne derrière lui et que je me fasse à l’idée qu’il a aussi des choses à traîner malgré son air jovial et stupide qu’il traîne parfois – et que j’apprécie quand même, j’ai lu assez de gravité sur les visages pour en être dégoûté – ainsi que dix années passées dans le silence et la solitude. Sans jamais être haï ou même repoussé, puisque toutes les bestioles du coin semblaient l’affectionner un minimum. Alors je suis bien prêt à croire qu’il a bien plus appris sur l’affection que moi-même. Et je me demande alors si je  suis capable de donner et d’exprimer autant de choses qu’il voudrait que je le fasse. Je ne sais pas réalité comment faire et partager, peut-être à cause de mon éducation, ou plutôt du manque, parfois j’ai l’impression d’avoir passé des années à aimer maladroitement et à ne jamais rien recevoir en, ou alors je ne sais pas si aujourd’hui j’en suis encore capable.

Je le fixe et je trouve qu’il est grand. Je me rappelle pourtant que mon bras s’enroule avec beaucoup d’aisance autour de sa taille, de ses omoplates. Je me rappelle aussi que ma bouche trouve la sienne facilement. Qu’il ne semble jamais vouloir me demander plus que je lui en donne et je me dis que, peut-être que toute cette affection, cette attention lui suffit. Peut-être que j’aime déjà assez, mais c’est difficile à jauger quand on ne se connaît plus réellement aimant et passionné. Jamais romantique ou parfaitement attentionné. Mais ça semble lui suffire puisque sa bouche retourne sur mon front et qu’il s’en satisfait. J’esquisse un sourire et je ris de moi-même, peut-être que je suis trop habitué à ne pas être « assez » ceci ou cela et que je traîne la peur insensée que ce schéma se répète à l’infini. Et qu’il puisse se confier à moi de cette manière devrait me rassurer et me l’assurer aussi.

Je le fixe, récupère ma pipe entre les doigts : « Bon. Baisse toi un peu. » Je dis, patiemment, mieux valait lui demander de le faire plutôt que de me mettre sur la pointe des pieds pour espérer l’atteindre. Déjà parce que c’est ridicule et que c’est un truc de gonz’ - sans offense ou peut-être juste un peu, ensuite parce que c’est chiant et que je me sens pas la patience de supporter ses ricanements et ses remarques, sans parler de ses haussements de sourcils. Je sais que tout ce que je vais dire après ça sera d'une nullité sans nom, alors peut-être qu'avec un peu de chance ce que je vais faire dans les secondes suivantes lui fera un peu oublié le reste. Du coup je l’embrasse, sans me presser, même si je me jette un peu sur sa bouche avec la mienne, mais quand on a qu’une main et qu’elle est occupée avec un truc susceptible de le cramer on évite de faire des folies du genre lui chopper la tête, la nuque, les cheveux bref.

Je ne sais pas combien de fois j’en perds le souffle, j’ai arrêté de compter et de me préoccuper de ce genre de chose depuis longtemps. C’est quand je sens mes lèvres picoter et brûler que je me détache.  « Semblerait que t’aies quelques années à rattraper avec moi, du coup. » Je déclare, avec un sourire un peu graveleux dessinés sur la bouche.  « Parce que même si avoir un hippogriffe à promener le soir, ça devait pas être la joie question rencard. Non ? » Je dis avant d’esquisser un pas sur le côté.  « Je sais que cet endroit te rappelle beaucoup de trucs. Pas forcément drôle. Mais t’as plus vraiment besoin de t’y rendre seul. Pas besoin non plus d’esquiver ta mère dans le jardin. T’as pas besoin de m’en parler si tu veux pas, mais tu peux m’en parler si tu veux. » Je me gratte l’arrière de la tête :  « Je sais que tu as été très aimé dans cette maison, parce que tu donnes cette impression là… Je crois. Et donc... »


J’essaie de regarder autour de nous, ses pieds, les miens, quand je finis par soupirer :  « Cette discussion à beaucoup trop durée tu trouves pas ? » Je finis par dire en râlant, c’est que je sais que je suis pas vraiment doué pour tout dire ce que je voudrais et que je sais pas vraiment ce que je veux dire non plus. C’est compliqué, parce que son sourire idiot et ses yeux tristes, brillants ou j’en sais trop rien me font des trucs que je peux pas vraiment expliquer.  « Mais. Merci d’avoir répondu. » C’est pas comme si c’était un grand secret, mais j’ai l’impression que cette confidence-là à de l’importance.  « Bon allez… Tu veux bien qu’on fasse un autre truc, ailleurs que de rester planter là à espérer que je finisse par dire un truc transcendant parce que ça risque pas d’arriver. » Je grimace et je récupère ma pipe entre mes dents avant d’aller voir ailleurs si les botrucs y sont.
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Re: home sweet home (caelum)
08.02.17 20:47




 
HOME SWEET HOME



Alors je me baisse et il m’embrasse. Et quand il m’embrasse, il balaye tout : la mélancolie, les regrets et les remords. Je souris contre sa bouche et me laisse bercer par son souffle et les battements de son coeur. Ou le mien. Ou les deux. Le moi d’autrefois aurait eu honte d’aimer autant. Je ne sais même plus à quel moment ça a commencé. Mais c’est là, installé dans ma tête, mon coeur et dans mon esprit comme si cela faisait déjà des années. Caelum me parle tout doucement et j’ai le regard un peu mielleux. Je crois que je peux me le permettre, maintenant. J’ignore si je suis véritablement prêt à raconter chaque facette de mon existence fastidieuse mais aujourd’hui, je pense avoir fait un pas vers l’avant. Pour moi et aussi pour nous.
Je ris, un peu. Nous. Ca semble surréaliste, mais c’est là.

La maison qui me paraissait pourtant teintée de gris jusqu’ici semble avoir repris des couleurs. Des couleurs d’antan, avec une pointe d’insouciance et un peu d’engouement. C’est vrai que j’ai l’impression que cette discussion s’est éternisée et m’a même fatigué, pour la première fois. Je suppose que quand on y met de l’émotion, c’est usant. Je crois. Vu que je parle tout le temps…

Tu viens pourtant d’le faire. Tu m’as dit merci. Franchement je devrai t’enregistrer des fois.

Je pouffe avant de lui caresser le dos et de l’inviter à retourner à l’intérieur.
Dans la pièce principale, je m’approche du petit meuble en bois sur lequel repose un gramophone poussiéreux depuis quelques temps déjà. Je ne l’avais pas utilisé depuis longtemps. J’avais trouvé ce vieux machin à Pré Au Lard en faisant des courses. Ma mère m’a hurlé dessus quand elle a vu que j’avais dépensé de l’argent là-dedans plutôt que dans les courses du soir mais elle m’a vite pardonné. Elle n’avait pas dû écouter de musique depuis des siècles et je pensais que cela la ravirait. Je n’avais pas vraiment tord, visiblement.
Je prends un des disques à côté et dépose l’aiguille dessus.




Je me redresse et vais vers mon bonsaï près de la benêtre où une petite famille de botrucs a grandi. Les petites brindilles aux yeux ronds s’agitent autour de ses branches tandis que je me déhanche un peu sur la musique.

Staaaars shining bride aboveeeee youuuuu. Night breezes seem to whisper « I love you. »

Je me retourne subitement vers Caelum en lui faisant un clin d’oeil grossier. Je suis incapable de rester sérieux alors je me tords de rire avant de recouper vérifier mes bestioles. Tout à l’air d’aller bien. Mais je suis pas foutu de me concentrer parce qu’il est là qsdkfnnjs,dsn

Du coup je glisse sur le parquet pour aller jusqu’à lui tout en posant mes mains sur ses hanches. Ca me rappelle un peu le soir au bal hehehe.

While I'm alone, blue as can be, dreaaaaaaam a little dream of me. J’ai un sourire jusqu’aux oreilles avant d’aller lui voler un baiser. Dis-moi… À quel moment tu es tombé sous mon charme de tombeur ? Je passe ma langue sur mes lèvres et hausse les sourcils. Ou alors tu veux te la jouer grand brun ténébreux et ne rien dire ?



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Re: home sweet home (caelum)
08.02.17 23:47

premier rdv
Je m'installe contre le mur, le dos tout contre et le bras accroché à mes côtes tandis que l'autre repose maladroitement contre ma cuisse. J'ai jeté mon tabac dans un pot de fleur discrètement et rangé ma pipe dans ma poche avant de venir jusqu'ici. Après sa petite histoire j'hésitais à perturber plus encore l'atmosphère.  Si je dois  me tailler une place quelque part peut-être qu'il faudrait que j'essaie petit à petit de faire parti du décor. Tout à l'air new age ici et je fais plutôt baroudeur irrespectueux.

Je fixe son dos, puis ses hanches qui finissent par s'animer au son d'un vieil appareil moldu servant à crachoter une vieille musique dont l'air était un peu vieillot, mais étrangement plaisant. Il se met à chanter - pas trop faux - des paroles un peu niaises. J'esquisse un sourire, tapotant de l'index sur mon bras mort le rythme comme si j'espérais y graver à force de leger coups répété sur celui-ci l'air et les paroles. Soudainement il se retourne pour chantonner un je t'aime dans ma direction. Mon sourire se transforme  en "pfff" amusé quand un rire naît sur ma bouche. Il semble plus léger et moins affecté je dirai et j'en suis plutôt heureux  et satisfait. Son rire fait écho au mien et même si nous ne nous parlons pas ce n'est pas important. Le reste l'est beaucoup plus.

Atlas se retourne pour glisser vers moi, un peu trop gracieusement pour sa taille et son épaisseur. Il continue de chantonner, un vague sourire aux lèvres. Je ne lui demande pas ce qu'il fait, puisque que j'ai fini par accepter que son esprit était trop différent du mien et que ses initiatives me surprendront toujours. Ses phalanges agrippent mes hanches et je me rappelle que la dernière fois, dans des circonstances similaires il m'a montré que je pouvais danser. Il m'embrasse et je lui rends avec moins de douceur, mais c'est difficile de s'y mettre. Il me demande alors subitement ce qui fait que nous nous tenons là. Ce qui donne de la légitimité à tout ceci, si l'on excepte son amour pour moi. Dans un geste qui se veut désinvolte et sexy - je suppose puisque moi j'en ri et que je suis d'humeur à aller lui mordre la langue - pour préciser qu'il s'attend sans doute à ce que je refuse de m'exprimer sur le sujet. Je me marre un peu et vais pincer ses fesses pour dire: «C'est une bonne question. J'me la pose souvent dans la journée. » Je marque une pause et je lui fais un clin d'oeil taquin. Ma main va titiller ses cheveux. « Puis quand je vais me coucher et quand j'me lève je me rappelle finalement. » Surtout quand il est là quand je m'endors et que je me réveille. « C'est parce que tu es toi. » J'exprime finalement avant d'aller me frotter l'arrière de ma tête. « Tu es con, un peu agaçant et j'adore ça parce que je le suis aussi. Tu fais ta ballerine dès que t'es un peu content et ta princesse outrée aussi. Et j'adore ça aussi. Parce que c'est marrant et que j'ai toujours eu un faible pour les princesses. » Je caresse son visage sans ciller. « Parce que tu me traines hors de ma zone de confort que je déteste ça. Parce que t'as pas peur de te frotter à moi et que tu sais faire ce machin avec tes yeux qui fait que je me sente un minimum idiot quand ça je constate que je te regarde trop. Parce que tu sais rire et que tu cherches sous mon mépris. Que tu t'arrêtes pas à ça. Parce que tu proposes des trucs marrants. Que tu te marres aussi quand je déconne. Parce que t'as une façon de me faire voir le monde différemment. Parce que tu peux me dire que je suis un sale con. Parce que tu fais des trucs que je comprends pas. Que t'as un sourire à tomber par terre. Parce que t'es chiant aussi. Et que tu lâches pas l'affaire. » Je sais pas depuis combien de temps je parle et j'hésite pour le reste. « Parce que tu me plait. Parce que t'es beau à crever quand tu me regardes comme ça. Parce que t'as l'air de me dévorer des yeux et que tu m'as jamais trouvé autrement que beau et con. Parce que t'as pas détourné les yeux devant mes cicatrices. Parce que tu baises pas trop mal. Mais surtout parce que tu me rends vivant. Incroyablement vivant. » Et je cligne à peine des yeux. Je souffle à peine aussi. J'ai longtemps pensé qu'il me restait plus rien et il m'a réanimé juste en entrant un peu dans ma vie. Il me fait faire et dire des trucs idiots et là je me dis que j'ai l'air  Complètement con. Mais le fait est que je sais tout ça. Que je suis conscient de tout ça et plus encore, chaque nuit. Je sais pas ce qu'il me fait. Je saurais même pas l'exprimer plus clairement. Mais c'est comme ça. « Je peux te faire la réponse du ténébreux si tu veux. » Je glisse en riant et j'essaie de pas trop le fixer, parce que là encore il fait ce truc avec ses yeux. Ou c'est son visage. Je sais que lui retournerai pas la question. Peut-être qu'il se rendrait compte que j'ai pas trop d'arguments parce que je suis chiant et méchant avec lui il paraît. Je veux pas non plus m'éterniser là dessus c'est assez gênant. Encore.
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Re: home sweet home (caelum)
09.02.17 16:42




 
HOME SWEET HOME



C’est avec des millions des centaines de « parce que » que Caelum m’énumère toutes les raisons qui font, qu’à ce jour, nous puissions nous tenir aussi proche l’un de l’autre sans que cela soit ambiguë. Je l’écoute, d’abord avec un sourire jusqu’aux oreilles, puis avec le rouge qui monte, qui monte, qui monte. C’était adorable, au début. Il me disait que je suis con mais qu’il aimait ça, que je suis une ballerine et qu’il adorait ça. Puis tout devient plus profond, plus sincère - je ne pouvais pas m’imaginer l’entendre dire tout cela un jour. Et je crois que cela vaut mieux que tous les je t’aime du monde. N’importe qui pourrait imaginer cette relation à sens unique, alors que l’un cherche à combler un manque affectif, l’autre cherche juste à combler un manque purement physique. Mais c’est faux. C’est faux et je le sais depuis le début : il est bien plus que ce qu’il ne veut laisser croire. Bien plus qu’un professeur qui fait trembler de peur ses élèves, bien plus qu’un ancien auror, bien plus qu’un homme brûlé, bien plus qu’un homme handicapé. Bien plus qu’un aventurier, bien plus qu’un héros, bien plus que tout.
Alors je me pince les lèvres pour ne pas rire d’embarras et au fur et à mesure qu’il parle, je me sens baisser la tête pour me cacher. Je ne pensais pas- enfin. Je n’imaginais pas lui apporter tout cela. Pas vraiment. J’ai tendance à me sous estimer mais j’ai aussi toujours des difficultés à entrevoir ce que je peux représenter aux yeux des autres. Je suis rassuré de ne pas juste être un clown, pas juste un bon coup, pas juste un bon passe temps. Je n’en ai pas douté non plus venant de lui, mais disons que ce sont les termes auxquels on m’a le plus rapproché ces dernières années.

Je crois que ma peau n’a jamais eu autant de couleur d’un coup. Et quand il termine je dis : Est-ce que tu as déjà vu un demi géant rougir ? Je finis par cacher mon visage dans mes mains, incapable d’assumer mes pommettes en feu et mes yeux brillants. Maintenant oui. Je ris, de moi et puis de nous aussi un peu. J’ai l’impression d’avoir dix-sept ans et qu’est-ce que c’est bon.
Mes bras retombent le long de mon corps et je lève le bout du nez au ciel avant de souffler. Fiouh.
Ca fait beaucoup trop d’émotions en à peine une heure.

Tu vas vraiment finir par me tuer. Pour toutes les fois où il m’a menacé de le faire !
Je commence à l’embrasser. Tout doucement, d’abord, mais je ne parviens pas longtemps à me retenir. Parce que même à bout de souffle, je continue. J’ai la langue qui me brûle et les doigts trop avides de sa peau. Mes mains s’abandonnent partout sur lui, là où elles le peuvent. S’accrochent à ses vêtements, pincent sa peau de temps à autre, se perdent dans ses cheveux, sur sa mâchoire et parfois au creux de son dos.
Je m’arrête abruptement et souris contre ses lèvres. Ou me rendre dingue. Je presse sur sa taille pour le ramener tout contre moi - comme si je le pouvais encore - tandis que je bifurque sur le côté en allant encore chercher un baiser. Je tente de m’appuyer sur la porte coulissante derrière moi et CRAAAAC BAM
Je me retrouve - avec Cae - étalé sur le dos dans ce qui était autrefois ma chambre. Je lève le bout de mon nez et fixe le papier déchiré. J’ai toujours détesté ces portes, je passais mon temps à les détruire sans faire exprès et je crois qu’on ne change pas ses habitudes. J’entends presque ma mère taper du pied. Les japonais sont beaucoup trop délicats pour moi omg.

Je laisse ma tête retomber sur le tatami - qui a moyennement amorti la chute - et me marre comme un idiot. Aaaaah J’EN PEUX PLUS D’ETRE AUSSI MALADROIT kjdsfnjks. Rien de cassé ?

Puis soudainement j’entends des pas un peu plus loin. Comme un petit animal s’enfuyant. Je me redresse un peu - mais à peine parce qu’une partie de moi est quand même super confortable allongée ainsi avec Caelum - et reconnaît la fourrure d’un nifleur s’en aller par là. Je soupire.

Dis-moi que t’avais rien de précieux ou brillant sur toi.

PARCE QUE JE SUIS PAS CHAUD POUR COURIR APRES UN NIFLEUR AUJOURD’HUI.



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Re: home sweet home (caelum)
09.02.17 23:19

premier rdv
Quand je le fixe, mes yeux s'attardent sur sa peau. Sur ses joues cramoisies qui finissent par faire irradier son visage. Jusqu'à la racine de ses cheveux. Ma main remonte le long de ses pommettes, incapable finalement de détacher mes yeux. De m'éloigner aussi. Atlas joue beaucoup tout le temps, aime provoquer et faire croire qu'il n'est pas assez sérieux. Mais j'ai compris il y a quelques temps déjà que c'est une façade. Quelque chose qui masque des écorchures sur sa peau. Et j'ai longtemps cru que je les voyais pour pour pouvoir m'y engouffrer et qu'un jour je finirai par écorcher son être pour de bon. Que ce jour-là il s'en serait allé et je me serais retrouvé seul encore avec ma sale gueule et le reflet d'une éternité à dépérir seul. - Notez l'effort tragique - j'ai longtemps cru que c'est ce que je voulais aussi. Mais c'était faux et je le vois maintenant que je me tiens aussi près de lui. J'aime la façon dont il peut s'étonner et réagir de ce que je peux dire et construire, provoquer et réparer. Quand il pose ses mains sur son visage j'esquisse un sourire. Amusé et faussement moqueur, plus attendri et millénaire que je ne le voudrais. Parfois je pense que j'ai vécu longtemps, hurlé des mois de souffrance perpétuelle - littéralement - sans rien espérer d'autre que le silence et le repos - littéralement là encore je ne voulais pas la mort - qu'ils finiraient par m'apporter. Et pendant ces longs mois j'ai fini par prendre plus d'âge. Une certaine d'année par semaine. Et je me sens vieux. Et las. Même si techniquement et dans les faits je n'approche que de la trentaine cette année. Je me sens vieux et le contraste est saisissant quand je le vois rougir et dérober à mes yeux l'horizon et les détails pour s'y substituer et devenir celui que j'aime regarder et qui pourtant n'expose jamais la même expression. Moi il me reste les ricanements et les sourires entendus. La gravité et la colère foudroyante. Rien de bien candide et attendrissant. Je me sens toujours vieux et las mais sa franchise et ses expression redonne au temps sa place et son court. Mon temps s'arrête et recule même pour que je puisse vivre à nouveau.
Et alors qu'il dit que je vais le tuer, que je le rends fous, je m'attends à ses lèvres comme on prévoit de trouver à l'avance le plus beau des trésors. Et ce qu'il délivre du bout de l'apex et de ses deux lèvres entrouvertes n'est en rien imaginable, comparable et compréhensible. Mes tempes cognent comme mon cœur qui voudrait faire sa place dans son torse à battre comme un fou. J'ai abdiqué sur cette bouche beau de royaumes d'orgueils. Des jardins de préjugés. J'ai sacrifié le toujours et le jamais. J'ai oublié ce qu'il y avait de si terrible dans mes souvenirs et même s'il cherche ma peau et que moi je m'accroche à la sienne à en crever j'ai envie de m'effondrer.

Je pense à son histoire et à la miennes. Aux impayés. Aux tortures aussi. J'ai envie de hurler tant je voudrais pouvoir l'enlacer de mes deux bras. Apprendre à ma main droit les merveilles de sensation. J'ai envie de hurler quand je ne peux pas le saisir comme je le voudrai. Il m'aide à faire le deuil de ce moi que j'étais et que je ne serai plus quand il me donne envie aussi de le redevenir. Pour devenir insouciant et pour pouvoir lui montrer véritablement mes "parce que. "

Je nous sens basculer, alors je bascule. Il finit par s'esclaffer qu'il est beaucoup trop maladroit et j'imagine que le mobilier et moi-même sommes d'accord. Au moins ça avait eu le mérite de me distraire. Il se redresse, j'enfonce mon nez dans son épaule pour déclarer « Tu voulais me faire venir dans ta chambre ? C'est une tactique intéressante. » Ma remarque est un peu graveleuses et facile, mais je le suis un peu aussi. Je finis par rester allongé contre son flanc. En réalité je me fiche du nifleur et des portes cassées. « Rien de brillants. Le seul truc précieux étant là à mes côtés. » Je ris mais je ne sais pas ce qui me fait le plus rire. Moi qui suis capable de faire abstraction de la situation pour flirter salement ou alors Atlas, trop préoccupé avec le nifleur que par l'état de sa chambre. Je m'apprête à rajouter quelque chose quand une sensation sourde et familière s'insinue dans mon estomac. Je sens que mon souffle m'échappe. Ma voix bientôt. Mon esprit. Je pose une main sur ma bouche, mais je suis déjà figé. À la merci d'une prophétie dont je ne me souviendrai même pas.

Quand je reprends conscience de moi je suis assis et je le fixe. La bouche sèche et le teint sans doute blafard. Je me passe la main sur le visage et je me laisse tomber en avant. De nouveau contre son épaule le nez fourrageant dans son haut avec un peu d'impatience. Il me faisait retrouver mes sensations. Redonnait du réel. J'ai toujours détesté les prophéties et ce qu'elles ont fait de moi. Contre moi. Mes phalanges tremblent un peu mais c'est comme si l'infini empruntait mon corps pour pouvoir s'exprimer sur des sujets varié. Je demande : « Tu vas bien? » Avant d'acquiescer avec lenteur pour signifier que moi je vais bien. « Ça arrive parfois. J'aurai du te prévenir. » Je me décale et demande: « Et qu'est-ce que c'était cette fois? Une prédiction sur ce foutu nifleur? » Je suis crispé et mon trait d'humour ressemble à un cri rageur lui aussi. « Je veux même pas savoir. » Je secoue la tête et je me redresse pour l'inviter à se lever. Je suis décidé à faire comme si rien ne s'était passé. « Où est-ce que tu planquais tes magazines pornos?? » Je vacille un peu quand je tente d'esquisser un mouvement mais je n'en tient pas compte. « Allez viens et tire pas cette tronche ça va. » Je précise encore. Plus assuré. Moins chancelant aussi. J'inspire et je lui tends la main.
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Re: home sweet home (caelum)
10.02.17 0:18




 
HOME SWEET HOME



Je passe une main dans ses cheveux, défais son front de quelques mèches rebelles alors qu’il se la joue tendre avec moi. Mon sourire renaît - comme s’il s’était déjà absenté - et je n’arrive pas à m’y faire. Je ne rougis pas mais je crois que mes yeux témoignent un peu de la gêne qui m’empare à l’instar de tout le bonheur du monde. J’ai l’impression qu’il me mettait encore au tapis avec un sortilège hier encore. Aujourd’hui le voilà à me dire des choses complètement… Atlassienne. Mes mains descendent jusqu’à ses épaules et c’est à ce moment là que je le sens… Un peu étrange ? Je fronce les sourcils et penche la tête sur le côté pendant que son regard se vide et qu’il commence à murmurer des choses que je ne comprends pas - des mots les uns après les autres sans que cela n’aie de sens, des métaphores trop compliquées pour mon vocabulaire limité et puis cette voix qui semble étrangère. J’avoue que je panique un instant mais je demeure silencieux en espérant que cela s’arrête au plus vite. J’ignore à quel instant Caelum est redevenu lui-même mais il s’excuse et tente de passer à autre chose - tellement vite que je n’ai pas vraiment le temps de rire de sa question, si bien qu’elle me passe complètement au dessus de la tête.

M-Mais. enfin. Que que que que quoi ? Attends-

Je reste sur le cul dans tous les sens du terme pendant de longues secondes, sourcils froncés et l’air grave. Je finis par me résigner et attraper sa main pour me relever et je souffle fortement. Tu m’avais pas dit que. Que t’avais un don de voyance. Si c’est bien ce que j’ai compris.
Pour être demi géant je connais quand même les autres anormalités du monde sorcier mais c’est bien la première fois que je me retrouve avec un prophète. Et c’était profondément flippant. Je ne sais même pas comment gérer ça, comment il se sent ni ce que ça lui fait - pas du bien, j’imagine, il a les yeux ternes.

Je repasse par le trou fait dans le papier pour aller chercher un verre d’eau dans la cuisine et je reviens aussitôt, dépose ce dernier sur le meuble le plus proche pour qu’il puisse se servir au cas où.

Tu- euhm. Tu es sûr que ça va ? Désolé je sais que tu cherches à passer à autre chose mais c’était plutôt… inhabituel. Enfin. Je savais pas. Je soupire, agacé de moi-même et de mes phrases qui n’ont pas plus de sens que son discours de prophète ou je ne sais quel bordel. Rah et rassis-toi ! Dis-je en le poussant doucement sur le tatami au sol. Je me joins à ses côtés. Franchement… Comment on fait dans ces situations ?

J’crois que t’arrêteras jamais de me surprendre… Dis-je, pensif, avant de prendre sa main.Ca t’arrive souvent ? Est-ce que je peux faire quelque chose ? Est-ce que-… Non, répond à ces questions d’abord.



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Re: home sweet home (caelum)
10.02.17 22:37

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Je suis de mauvaise humeur en réalité. Pas contre lui, mais contre moi, contre la terre entière. Mon esprit est devenu aussi agité qu’une mer pendant la tempête et des vagues coupantes me font bringuebaler dans tous les sens. Et si je n’ai pas les yeux rougis et de l’écume sur le coin de la bouche c’est parce que mon irritation est interne et doit le rester. J’ai horreur de ne pas maîtriser les choses, de ne pas pouvoir exercer un contrôle absolu sur ma vie et que cet incident vienne tout chambouler maintenant est d’une écœurante prévisibilité puisqu’il semblait que l’instabilité en soit le déclencheur.

Quand sa main retrouve la mienne et qu’il se lève après quelques protestations, je me gratte l’arrière du crâne. Je sais qu’on y reviendra forcément. Et plus vite que prévu. Il me précise que je n’ai jamais rien dit et qu’il ne savait pas. Je râle un peu de mauvaise grâce  « J’ai rien dit à personne. » Et heureusement je ne me suis jamais retrouvé en train de débiter des prophéties à la con sur le terrain. Je ris nerveusement alors qu’il n’y a pas de quoi, je voulais emporter ce secret dans la tombe. Il s’en va finalement, par le trou de la porte qu’il a fait et qui nous a ramené quelques minutes plus tôt dans une situation beaucoup plus engageante. Mon pied shoot dans un objet traînant sur le sol, c’est un geste d’humeur et je sais là encore qu’elle est mauvaise et je sais que c’est parce que cet excès d’inquiétude me broie les côtes et me donne envie de protester cent fois que tout va bien.

Il revient un verre d’eau à la main. Je soupire bruyamment, je m’apprête à dire que je n’en ai pas besoin et qu’il peut se le garder, mais je me rappelle juste à temps que ce ne serait pas très honnête - ma bouche est très sèche. Je me rappelle aussi que cette agitation est en partie ma faute puisque je n’ai rien dit et qu’elle est normale aussi aussi puisqu’il est homme à s’inquiéter. Alors je ravale tout. Absolument tout. Je ferme les yeux pour ranger mes regards noirs, je défroisse ma bouche pincée, j’inspire doucement, desserre les dents et surtout ravale tous les mots injurieux et ou rageur qui me sont venus, surtout le chapelet de protestations qui s’est déjà gravé sur la pointe de ma langue. Je m’assois quand il le demande, je n’essaie même pas de repousser sa main, je n’ai pas l’envie de répéter que je vais bien, puisque c’est un fait et que je l’ai déjà dit, alors je garde le silence un moment. Je le fixe. Atlas continue de s’inquiéter et de poser mille questions, mais pas celle que j’ai lu mille fois dans d’autres regard à savoir, comment puis-je en tirer parti ?. Je ne m’attendais pas à la voir non plus, je crois que je suis trop sur la défensive.  « Je vais bien. » Je répète, lentement, cherchant son regard avec le mien. Je vide le verre d’eau d’un trait – j’étais assoiffé, et je finis par lâcher un :  « Ce n’est pas très important. Juste… Saisissant quand on y est pas habitué. Je suppose. » Je hausse une épaule.  « C’est pas un truc qui se contrôle et t’y peux rien non plus, donc pas besoin de te tracasser pour rien. Si un jour je te débite un truc sur la fin du monde par contre là, j’imagine que tu pourrais probablement le signaler au ministère. En attendant... » Je me laisse tomber en arrière pour fixer le plafond.  « En attendant tu fais comme moi. Tu fais abstraction de ça. » Je penche la tête, essaie de l’apercevoir de là où je suis, mais je ne vois que ses jambes et encore.  « Semblerait que ce soit un truc familial. Mon père l’avait lui aussi. Et son grand-père avant. Etc... » Je refixe le plafond en plissant les yeux.  « J’imagine que je suis susceptible de transmettre ça. » J’esquisse un sourire.  « Heureusement, on dirait que pour l’instant ça risque pas d’arriver de sitôt. » Je ricane sur le sol, même s’il n’y a rien de vraiment très drôle.  « C’est pas le genre de truc ultra facile à glisser au détour d’une conversation, alors ben j’ai pas vraiment eu l’occasion d’en parler, mais j’aurais du le faire. »
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