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 je suis pas tombé, je contemplais la beauté du sol (louise)

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Téméraire & Hibou
Randolph U. Fitch


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Randolph U. Fitch





je suis pas tombé, je contemplais la beauté du sol (louise)
06.01.17 20:42


je suis pas tombé, je contemplais la beauté du sol
Tu es concentré. Focus Randy. Tu le regardes dans les yeux. Oh, il gagnera jamais, il le sait. Il te regarde, tu plisses les yeux. Il faut que t'y ailles, ou elle va partir sans toi. Oh, mais tu refuses de perdre, tu refuses d'être le premier à baisser les yeux. Tu gagneras coûte que coûte. Tu n'as jamais perdu un combat de regard, et c'est pas maintenant que tu commenceras. Il proteste. Oh, non mais ça va maintenant. Tu le lâcheras pas des yeux tant qu'il aura pas abandonner. Tu le garderas face à toi, et tu continueras à le regarder derrière les barreaux jusqu'à ce qu'il comprenne que c'est pas un endroit où tu peux l'emmener. Pas un voyage qu'il peut faire.

« Non, c'est non Zazou ! »

Et c'est qu'il couine, le perroquet. Mais toi, t'en as que faire. Il baisse la tête, et tu prends ça comme ta victoire. Tu te dépêches de te lever du sol, très inconfortable, et dés que t'es debout, tu cours partout dans la chambre. Tu t'habilles, vêtements d'hiver, et tu tournes la poignée du dortoir. Et tu lances un dernier regard à Zazou. Il bouffe. Probablement que t'étais le seul à le faire, ce combat. Probablement que ton perroquet, il en avait rien à casser, et qu'il pensait juste à manger ses noix. Tu dévales les escaliers, et tu croises quelques personnes qui rigolent. Tant mieux. Jusqu'à ce que, finalement, au bout de quelques minutes, tu te rendes compte que s'ils rigolaient, c'était parce que t'avais oublié tes chaussures et que tu courrais en chaussettes dans les couloirs glissants de l'école. Drôle façon de s'en rendre compte que de glisser comme sur une patinoire et de se prendre un mur.
Mais aujourd'hui, le p'tit fou, il a décidé que rien ne l'arrêterait. Il a rien fait d'extravagant pendant ces derniers mois. Il a essayé de faire en sorte que tout lui passe au dessus de la tête, sans jamais réagir. Mais il y a une chose, une personne, qu'il n'a pas réussi à sortir de son esprit, outre son meilleur ami, sa sœur, la sœur de son meilleur ami, sa mère, son père, et... - Mais il y a une chose, une personne, avec qui il n'a pas changé ses habitudes : Louise. La belle, la douce, et détruite Louise. Belle et douce, elle l'a toujours été. Mais tu comprends pas, toi, comment les gens peuvent changer aussi rapidement. Alors pendant que tu remontes en courant et en sautant rapidement les marches, ce qui n'est possiblement pas prudent à faire en chaussettes, tu repenses à ces derniers mois, et à Louise. Tu repenses à ces très légers mais présents changements dans sa façon de marcher. Tu repenses à sa façon très discrète de soupirer, rarement, très rarement. Mais tout ça, toi, ça t'échappe pas. Parce que Louise, tu penses la connaître par cœur. Louise, elle a piqué ton intérêt tôt, et elle le pique encore. De plus en plus. Lorsque tu retournes dans ton dortoir, t'es trop rapide pour mettre tes chaussures. Du coup, quand tu ressors, tu le vois, remarques, que t'as mis deux chaussures de paires différentes, mais vu l'heure, Louise doit déjà être sortie, et tu peux pas perdre les quelques secondes que te prendraient de changer une des chaussures.

C'est donc avec une belle chaussure de sport blanche et une botte rouge que tu redévales les escaliers pour arriver dans le hall. Et lorsque tu y es, elle aussi, elle y est. Et tu souris. Et tu prends une longue respiration, parce que, par Merlin, qu'est-ce que t'es essoufflé. Mais au moins, tu l'as pas loupé. Lorsque tu la vois sortir, comme à ton habitude, tu te mets derrière elle, et tu marches. Placement habituel, un ou deux mètres derrière elle, essayant d’imiter ses pas. Et n'en ayant rien à faire si les gens te regardent bizarrement. Du moment, qu'elle, elle te regarde jamais comme ça, alors tout va bien. Parce que c'est bizarre ; Les gens, ils te regardent, ils rient, ils se moquent, mais quelque part, t'as l'impression d'être là pour ça, t'en profites. Mais pas Louise. Louise, tu veux jamais qu'elle te regarde en se moquant. Parce que le regard de Louise, il compte vraiment. Pas que le regard des autres comptent pas, juste... Le regard des autres te semble être celui qu'il est censé être. Son regard à elle, tu sais pas. Pas encore. Mais tu veux pas qu'il soit comme ça. C'est tout. Tu la suis, doucement, essayant de pas faire de bruit. Puis y'a la neige, et même toi, tu rigoles, à un moment. Parce qu'à un moment, tu regardes derrière toi, et tu vois les marques différentes que laissent des godasses. Vite, tu te concentres de nouveau sur Louise. Vite, tu rattrapes ton retard. Et tu la vois marcher, et sa démarche est belle, et gracieuse. Et ses cheveux qui flottent à cause du vent, ils te font sourire. Et c'est pas bizarre de penser ça. Parce que c'est juste des observations. Des observations que quiconque se ferait s'ils voyaient Louise comme toi, tu la vois. T'as probablement l'air d'un débile, à sourire dans le vide, parce que c'est à ça que ça ressemble, de loin. Mais toi, ressembler à un débile, t'as l'habitude, alors tu continues à sourire. Et puis à un moment, elle tourne sa tête, légèrement. Et tu dois te cacher, parce qu'elle doit pas, peut pas, te voir ; Elle penserait que t'es bizarre, et elle voudrait plus jamais entendre parler de toi ou te voir, et tu pourrais plus jamais la suivre. Alors pour te cacher, tu croise tes bras devant ton visage. Ce qui ne te cache absolument pas. Et ce qui t'empêche de voir. Et t'attends. Quoi ? Tu sais pas. T'attends juste. Et c'est juste quand le temps commence à paraître long que t'enlèves tes bras.

Et elle est plus là, Louise. Alors tu la cherches du regard, doucement. Pas frénétiquement. Non. Juste, tu tournes sur toi-même. Et t'as peur de l'avoir perdu. Et t'as tes poumons qui se serrent, et tes yeux qui commencent à former de petites poches d'eau. Pas qu'à cause d'elle, aussi à cause du froid. Et vite, heureusement, tu la vois, sur le pont, et elle a bien avancé. Et tu comprends que t'as du te cacher longtemps. Mais du coup, tu cours. Et tu cours. Et quand t'arrives sur le pont, t'arrêtes pas de courir. T'arrêteras de courir que lorsque tu seras à quelques mètres d'elle. Tu prends pas en considération, bien sûr, que de s'arrêter de courir sur du gel, ce n'est pas possible. Ou possiblement dangereux. Du coup, tu continues. Et tu finis par tomber. Inévitablement.

« Nom d'une citrouille ! »

Et tu cris, c'est pas un chuchotement, loin de là. En même temps, tomber, sur du gel, alors qu'on court, ça fait pas du bien. Du tout.
Pourtant, très vite, tu te tais, tu écarquilles les yeux et tu lèves la tête vers Louise.
Oups.
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