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 Louise — if you come to me

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Louise A. Ryan


Messages : 156

Date d'inscription : 06/08/2016

Feat : original

Crédits : penguin factory

Louise A. Ryan





Louise — if you come to me
07.08.16 0:01

Ryan, Louise Agatha

FEAT original


Elle est Louise Agatha Ryan, a 20 ans. Elle est britannico-irlandaise et ses parents ainsi que quasi toute sa famille sont sorciers. Elle est en 6ème année et étudie la coopération magique et la médicomagie; tant bien même rêvait-elle de faire des études de droit magique. Ses options sont alchimie et potions. Elle fait partie des neutres et sa maison est serpentard. Il ne faut pas oublier que Louise est atteinte d'une maladie magique jusqu'alors incurable et que ses jours sont comptés. Sa condition est évidemment inconnue des autres élèves.


Son épouvantard est un lit où elle est seule à se trouver. Des draps à l'infini sans personne pour la rassurer, pour ne pas l'oublier.
L'odeur de son amortencia est celui des présences et des tendresses. Citron, verveine; sans oublier ce quelque chose de masculin, de rassurant. Arrière fond fruité, acidulé — soleil.
Sa baguette est faite en bois de chêne. Son coeur est un crin de sombral et sa taille n'excède pas les 38,4cm. Elle est fendue.
Son patronus est un paon panaché, également connu sous le nom de pavo cristatus.
Sa matière favorite importe peu.
Elle n'est dotée d'aucun don magique.
Il est à noter que ses cheveux sont bruns avec des reflets plus chauds, plus chocolats — plus flammes. On pourrait presque les qualifier d'auburn.
Son animal de compagnie est un renard arctique. Elle possède cependant un hibou des marais pour tout ce qui concerne le courrier.




Caractère

« Pensez-vous qu’un jour quelqu'un m’attendra ? »

Louise est un soupir.
Elle est ce regard qui vous effleure, vous sourit — elle est ces mains se tendant vers vous. Car Louise vous aime et se dédicace à vous; car elle vous élit centre de ses désirs, vous déclare formidable et vous entraine dans sa danse. Elle est cette forme insaisissable, ce choix s’imposant. Aussi pétille-t-elle uniquement à vos côtés, sous vos yeux et vos pensées; aussi vous fait-elle réaliser une chose : sans vous, elle ne serait pas grand chose.

« Moi, je ne pense pas. »

Mais Louise est un subterfuge. Elle est un secret que personne ne peut percer, car cela consisterait à l’achever. Elle est une âme désespérée, des larmes séchées : un cri qu’on ne peut entendre; car on s’y est habitué. Elle est une envie farouche, une personne vous désirant plus que jamais vous ne l’aimerez. Elle vient à vous et s’échappe de vous dans le seul espoir de vous attirer, de vous foudroyez : d’amour, d’émotions. Elle veut que vous tombiez sous la dépendance de sa présence, de ce mystère qu’elle incarne et qui appartient sans jamais rester.

« Je me sens seule, si seule et si lassée du monde. »

Si apte à ne devenir personne : juste un oubli. Car qui est-elle, après tout; pour marquer les esprits ? Hormis Louise, hormis elle. Hormis quelqu'un voué au rien. Louise est malade et ne veut être retenue pour sa maladie. Elle garde sa sentence pour elle, refusant d’être jugée une nouvelle fois : par les autres, par ceux ne pouvant comprendre. Car qui, oui; pourrait un jour saisir ce qui fait qu’elle est elle ? Qui pourra un jour plonger et vivre cet effroi, cette mort avant l’heure ? Qui pourra un jour comprendre qu’elle ne mourra pas demain, car elle meurt déjà aujourd’hui ? Car hier, oui; hier était déjà l’enterrement d’une partie d’elle ?

« J’aimerais, vous savez; trouver cet homme étant ainsi. »

Et peut-être n’y a-t-il rien à dire sur Louise. Peut-être n’est-elle pas faite pour être décrite, peut-être ne pouvons-nous pas même la narrer; la raconter. Elle est cette femme d’ordre, rêvant de revêtir la justice et non qu’une robe de sorcier. Elle est ce bout de droiture, quoique un peu éthéré : ce désir de faire tomber les sentences. Juge, ou procureur : les deux lui seraient allés. Aussi a-t-elle finalement opté pour le commerce et la médecine. Car si personne n’est apte à l’aider, peut-être pourra-t-elle. L’économie l’a cependant toujours intéressée : ce monde de requins, cet univers à la fois abstrait et concret. Nombre dans sa famille auraient aimé pouvoir suivre de telles études. Enfin.

« Qui se souviendra de moi ? »

Louise aime le soleil et la paresse. Elle aime courir et s’arrêter; sentir la chaleur d’une main dans ses cheveux — un corps tout près du sien. Elle aime la nonchalance de ses routines, sa tête reposant contre des jambes bénévoles. Aussi finit-elle toujours par ne plus ressentir rien : aussi son visage se fige-t-il souvent dans l’absence de toute émotion. Aussi s’interdit-elle des fois d’appartenir à ce monde. Aussi est-elle profondément indifférente. Et c’est là bien le sang Ryan, au-delà de sa condition : aussi est-ce bien cette forme de dignité un peu passée. Car il serait mentir que de dire que Louise n’a pas de prestance. Elle est une Ryan, elle était vouée à briller. Elle n’était pas vouée aux photographes et à ce monde de vulgaires journalistes, non; mais vouée à l’excellence. Elle était vouée à être reconnue alors qu’elle affichait une tenue sophistiquée, les épaules droites et le regard plongé dans le lointain. Dans une ligne imaginaire, dans un horizon tout tracé : vers son destin.

« Qui sera là pour dire, oui; j’ai connu Louise A. Ryan ? »

Qui serait assez stupide pour dire connaitre Louise Agathe Ryan, après tout ? Qui pourrait percevoir en elle cette fierté un peu passée; cette indifférence gommée et cette lassitude du monde omniprésente ? Qui pourrait cerner cette hypocrisie dans laquelle elle se lie, à se dire qu’elle n’espère plus rien; qu’elle ne désire plus rien — qu’elle ne veut plus croire en l’avenir, car elle n’a plus d’avenir ? Qui pourrait comprendre sa sensibilité, sa fragilité sous ce détachement; cet émerveillement ? Qui pourrait voir et ces mains se tendant vers vous, et ce visage frappé par l’absence; par le manque et l’abandon ? Qui pourrait, oui; reconnaitre le bruit de ses épais talons dans l’immense hall du ministère de la magie ? Qui pourrait retracer son élitisme, sa façon de choisir; son ambition voilée ? Qui pourrait savoir son style vestimentaire, ses riches habits — qui pourrait ne pas savoir son nom; mais juste ce nom ? Qui pourrait un jour imaginer sa tendresse, ses regards emplis d’amour; qui pourrait un jour saisir toutes ces étoiles ? Toutes ces choses qu’elle pourrait offrir — aurait pu offrir.

Qui pourrait un jour la savoir ? Qui pourrait définir et incarner Louise dans toute son entièreté ?

« Hormis moi-même. Hormis moi-même qui pourtant, oui; ne serai plus là. »

Elle ne sait pas.
N’y croit pas.

Car c’est comme ça.  


Histoire

« Vous ne me direz pas que ça ira. » avait-elle lâché, dévisageant le vide. « Vous ne me direz pas que je guérirai, n’est-ce pas ? » Et ses poings s’étaient resserrés, froissant les draps blancs de cet immense lit sur lequel elle siégeait. Sa tête n’avait pas bougé, refusant de faire face à ce médecin — à ce groupe d’incompétents. Comment pouvait-elle accepter ce jugement ? Comment pouvait-elle les regarder ? Comment pouvait-elle dire oui, je comprends ? Elle ne savait pas, cela la dépassait. Elle se sentait en colère, se sentait vide : ne se sentait plus elle-même. Car après tout, qui était-elle; à présent ? Hormis le rien ? Hormis une sentence, un décompte s’accélérant ? Elle n’aurait pas d’enfants, ne vivrait plus jamais comme avant. Il n’y avait plus de futur pour elle, juste une route avant la fin. Soit.



La vie de Louise n’était pas particulière. Ses parents ainsi que quasi toute sa famille étaient issus du monde magique, où ils exerçaient tous des métiers divers mais sérieux. L’un travaillait dans tel département du ministère; alors que l’autre passait ses nuits dans la section d’à côté. Il y avait des hommes de lois, des avocats : et quelques rares médecins. C’était à croire que l’on ne tolérait pas la médiocrité, chez les Ryan. Pas qu’ils étaient particulièrement ambitieux, juste rigoureux : ils avaient toujours eu ce sens de la justice, de la droiture et du travail. Aussi les distinguait-on de loin, avec leurs cheveux soigneusement coiffés, leurs épaules droites; presque carrées.

Ils semblaient sortis d’un autre monde.
Un froid, placide — un si professionnel qu’on en venait à se demander si ils n’étaient pas étrangers de la tendresse.

Et peut-être l’étaient-ils. Peut-être ne s’aimaient-ils pas vraiment; peut-être se toléraient-ils plus que ne se désiraient-ils. Louise n’avait jamais bien su, à regarder sa mère et son père se préparer le matin : il y avait leur reflet dans leur miroir respectif; les cravates se serrant contre des bijoux se refermant. Il y avait cette femme semblant d’un coup trop belle, cet homme trop grand — presque intimidant. Il y avait un portrait de la perfection que la brune ne pouvait bien décrire. Il y avait eu ces regards vides de toute expression, où lorsqu’on plongeait en eux l’on ne discernait que son reflet.

On ne demandait pas de quelle maison venait les Ryan, on le devinait. Quoique, sans doute était-ce plus inconscient, plus évident : peut-être ne faisait-on que le sentir. Comme on reconnaissait un parfum, porté par un autre ami; voire un cousin. Tout chez eux semblait clamer l’ordre, des fois la bonté : mais jamais trop l’amour ni la lumière. Il y avait ce quelque chose de trop sorcier, de trop rustique pour laisser les couleurs envahir le gris de leur âme; le propre et la netteté de leurs croyances. Les Ryan étaient des gens de religion : ils avaient pour foi celle de l’excellence. Ils croyaient en eux. Se savaient guidés dès leur plus jeune âge vers un dessein certain. Ils n’avaient pas besoin qu’on les oriente, leurs démons faisaient le travail; leur esprit se redressant de lui-même et leur montrant la voie — leur offrant discernement.

Il n’y avait pas de pauvre homme, chez les Ryan. Il n’y avait que la certitude de l’inébranlable. Chaque échec se soldait par une réussite, par un costume propre; bien enfilé — par des épaules redressées et des yeux bien ancrés dans le lointain. Il n’était pas dans leurs gênes de ne voir que leur bout de leur nez, il n’était pas non plus accepté de dévisager ses pieds. Il fallait voir l’obstacle avant même qu’il ne se dessine, et pouvoir faire face à l’homme saluant; s’exprimant. Il fallait être Ryan, tout simplement; car on ne devenait pas Ryan : on naissait Ryan.

Tout Ryan était voué à être.
Et tout Ryan savait que son être n’était voué au rien.

Aussi Louise avait-elle compris lorsque les médecins étaient entrés dans sa chambre qu’elle ne serait plus jamais une Ryan. Qu’elle ne serait pas même Louise; mais juste cette personne. Cette jeune femme étant si bien partie mais à présent malade d’une maladie. Elle serait un flou artistique dont on effleurait l’existence avec légèreté et désintérêt, oui. Elle ne serait pas retenue car c’était trop dommage. Il n’y avait plus d’intérêt à discuter de ce qu’elle incarnait, vu qu’elle ne pourrait plus rien accomplir. Elle ne pourrait pas prendre place sur le tableau familial, enfiler sa tenue de travail et se dresser parmi tous les autres. Elle ne pourrait pas les croiser dans le ministère, sans pourtant trop les saluer. Elle ne pourrait pas être discernée par les autres, non; car elle avait dorénavant une date butoir. Car au contraire de tous elle n’était pas née comme eux. Elle était née différente. Elle n’était née comme on aurait pu le prévoir, et elle même ne l’avait pas su dès le départ. Elle avait osé rêver de quelque chose qu’elle ne pourrait atteindre.

Louise Agatha Ryan ne serait pas procureur. Ni même juge : elle serait juste malade.

Ce soir-ci, elle avait pleuré.



Yayayay bonjour ! Beaucoup trop timide, awkward mais j'espère fluffy ? Toujours fatiguée eeet sinon merci Penguin Factory pour l'avatar ! Des bisous partout gngn  J'espère que ça ira, d'ailleurs; et que tout va bien se passer ! ♥♥
Ah et je suis encore incertaine sur quelques petits détails, j'éditerai pour dire quand tout sera bien terminé merciii ! ♥



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Neutre
Demeter H. Green


Messages : 323

Date d'inscription : 25/04/2016

Crédits : YAYA LE PLUS BO ♥♥

Double Compte : Joan PARKER

Demeter H. Green





Re: Louise — if you come to me
07.08.16 3:15

cette fiche c'est du grand art et je sais pas quoi dire d'autre à part ça. (j'ai vraiment adoré la lire tout était perffff.)

Coeur sur toi avec les doigts, en espérant que tu te plaises ici ♥♥
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


Messages : 839

Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





Re: Louise — if you come to me
07.08.16 14:26

Bienvenue sur FW love love
Dem a déjà tout dit, cette fiche est perfection 8D J'espère que tu te plairas sur le forum avec cette merveilleuse Louise ! love



serpentard !


Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des malins qui arrivent toujours à leur fin. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !
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Neutre
Louise A. Ryan


Messages : 156

Date d'inscription : 06/08/2016

Feat : original

Crédits : penguin factory

Louise A. Ryan





Re: Louise — if you come to me
07.08.16 15:51

Vous me complimentez beaucoup trop, ça devrait être interdit ! happy Merci Demeter tu m'as rendue (très)(très) fluffy dès de bon matin; et merci Ant' pour cette validation rapide comme l'éclair ! swag Je vous aime ♥️♥️
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Re: Louise — if you come to me

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