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 rhapsodie (anselm)

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C. Avalon Poltergeist-G


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rhapsodie (anselm)
09.01.17 5:27



Like a river flows surely to the sea, Darling, so it goes, some things are meant to be ;  Take my hand, take my whole life, too, for I can't help falling in love with you ─
avalon
rhapsodie
anselm

Elle avait laissé sa manie de cacher les miroirs de côté le temps d’une soirée. Des heures à paniquer devant son reflet à chercher la perfection sur son visage, la beauté fougueuse et gracieuse qu’on lui prêtait pour être prête et resplendissante. Avalon voulait être remarquée, qu’il la regarde et qu’elle fasse tourner des têtes, sa tête, ses yeux. Et plus l’heure avançait plus elle stressait à l’idée d’être vue, et elle se fixe d’un regard angoissé que l’autre lui rend bien. Ses yeux gris cernés de noirs et ses lèvres écarlates, elle caresse du bout des doigts le masque rouge dentelé qui cache partiellement son visage.
Avalon range le miroir dans la poche de sa robe, invisible et discrète, et les pensées fusent dans son esprit. Elle avait envie de détacher ses cheveux et les laisser cascader sur ses épaules.
Mais elle ne devait pas.
Elle avait aussi eut envie de s’enfuir.
Mais elle ne devait pas.
Elle avait mis trop de temps à se convaincre de demander à Anselm d’aller au bal avec elle, à adopter le ton le plus naturel possible alors que tout le monde savait qu’elle n’avait jamais vraiment oublié ses sentiments à son égart. Alors stressée elle balance son poid d’une jambe sur l’autre regrettant peut-être de ne pas avoir mis de collant -ses cicatrices étaient visibles si sa robe remontait un petit peu- ou peut-être qu’elle en avait trop fait et si Anselm ne l’aimait pas?
Elle inspire.
Expire.
Ferme les yeux quelques secondes et tente d’oublier ses soucis.
Anselm viendrait il lui avait promis et, s’il lui était déjà arrivé d’être en retard il ne l’avait jamais laissé en plan.
Pas vraiment.
Elle secoue la tête et croise les bras, les yeux rivés  vers la porte entrouverte menant à la salle de bal, se balayant sur les silhouette discrètes qui passaient, apparaissent, s'effaçaient.
Un bruit discret  Avalon tourne la tête et se tend en un instant, les yeux rivés sur son cavalier.
Mécaniquement elle retire la poussière imaginaire de l’avant de sa robe en se tournant vers lui et ne parvient pas à cacher son sourire et ses joues roses et ses yeux brillants. Les mains calées dans son dos pour les occuper et ne pas rester les bras ballants elle s’approche du brun au rythme du clac clac des talons. « Bonsoir Ans! Tu es. » Elle se tait quelques secondes, cherchant le mot qui lui manquait avant de lâcher le premier qui lui passait par l’esprit. « Époustouflant. Je savais pas que les costumes t’allaient aussi bien. » Un sourire timide au bout des lèvres elle le regarde de haut en bas et se sent rougir quand ses yeux rencontrent les siens.


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Anselm C. Wright


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Anselm C. Wright





Re: rhapsodie (anselm)
12.01.17 18:16

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— Avalon ft. Anselm
Un château, devant ses yeux. Il doit être le seul type du coin à derp atrocement devant la bâtisse. D’ailleurs, il se demande s’il arrivera un jour à s’habituer à tous ces machins magiques. Parfois il se dit qu’ils se sont trompés à Poudlard quand ils lui ont envoyé une lettre. Mains dans les poches il se contente de fixer les tours, se demande encore comment ils ont pu cacher un autre château à Londres, alors que les gars vous avez déjà Buckingham Palace et tout. Mais non, il avait appris que les sorciers ils aimaient faire dans le pas comme tout le monde, dans le spectaculaire, alors un autre château en plein cœur de la capitale britannique. Pas de problème. Il lève la main, pour recaler sa mèche de cheveux, ou pour se recaler le cerveau, il sait pas trop, c’est qu’il se dit qu’il a assez bloqué sur l’endroit et qu’il commence un peu à se faire remarquer.

Alors il se met en route, après avoir accroché à ses lèvres une cigarette il se dit : autant s’en griller une maintenant, avant le grand saut. Déjà il sait qu’il attire le regard de certains, pas parce qu’il est trop bien sapé, mais parce qu’il sait qu’il dégage un truc trop moldu. Peut-être que c’est les tatouages immobile sur sa peau et que son tout beau tuxedo peut pas cacher, la cigarette aussi, parce que c’est pas trop leur genre aux sorciers de se péter les poumons avec des roulés. Nan, eux ils préfèrent carrément la pipe et l’herbe magique parce que c’est pas des tapettes. Ben voyons. Ou alors c’est peut-être carrément ses sapes, en fait. Il sait que sa grand-mère fait des costumes et des robes pour sorciers trop riches et que ce qu’il porte est carrément ce qu’il y a de mieux, dans le coin. C’est un truc dont il avait plus ou moins conscience, là, tout de suite, il avait plutôt l’impression d’être un homme sandwich, de luxe certes, mais il n’avait pas pu refuser quand sa grand-mère avait personnellement insisté pour qu’il le fasse ? Comme il est gentil et respectueux avec elle il avait juste enfilé le truc, sans se poser trop de question. À part : Je mets ma veste en cuir par dessus ou pas?

Et la réponse est non. Tu ne mets pas de veste en cuir par dessus un ensemble élégant de la maison Wright, sinon on te traite de clochard et Anselm il aime pas trop qu’on le traite de clochard. Il avance, dans ses belles chaussures cirées, un masque ébène sur le visage. Peu importe le temps, les secondes qui défilent et le froid ambiant, il se demande encore si c’est réel, s’il est pas trop en train de trip sur du disney. Il se dit : si je croise la reine des neiges je me casse, c’est tout. Vu le décor il se dit que c’est legit’ de se demander, tu vois.

Mais au final il croise pas d’Elsa, pas d’Anna, pas même de bonhomme de neige débile. À la place il tombe sur une princesse. Pas le genre de princesse à chanter avec des oiseaux, à récurer le sol et attendre minuit pour resplendir, pas non plus le genre de princesse à partir à la guerre en Chine pour devenir quelqu’un. Non, cette princesse-là elle a même pas besoin d’attendre minuit pour briller. Pas non plus besoin de communiquer avec les animaux pour faire semblant d’avoir l’air pure. Et d’ailleurs, elle a pas besoin de partir à la guerre, non, cette princesse là, c’est le conflit lui-même, le combat et la frénésie dans un seul corps, une couronne sur sa bouche, parce que c’est quand elle parler qu’il l’écoute. Il mettrait le genou à terre, pour elle, s’il avait pas l’impression d’être un roi du monde et du sien, quand elle le regarde de cette façon là. Mais ces deux yeux là l’on déjà fait abdiquer trop de fois dans le passé. C’est l’anthracite et sa manière incisive de se planter dans sa peau qui donne à sa colonne vertébrale un autre frisson. Il fait briller ses dents en un sourire plutôt carnassier. Il jette sa roulée sur le sol, l’écrase du bout de ses belles godasses. Elle s’avance quand il s’arrête, il continue de la regarder encore, pas juste les yeux, les cheveux, le rubis de sa bouche, sur sa peau aussi. Son regard aussi est inquisiteur, il se demande encore comme il va faire, parce qu’il sait pas trop comment il va faire pour choisir entre ses yeux, son décolleté et son cou.

Elle dit qu’il est époustouflant, très honnêtement, il a pas trop conscience de lui-même, c’est comme si le sang avait cessé de remonter normalement jusqu’à son visage et qu’il était bêtement coincé là, parce qu’après le visage il y a le cerveau et que le sien était un peu blanc. Il pose sa main sur son visage pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille, il se penche en avant pour embrasser sa joue délicatement, tandis que sa main moins délicate – mais là encore c’est pas sa faute, il connaît le chemin par coeur et il a trop l’habitude de croire que sa peau continue de vibrer pour lui encore, descend le long de sa nuque, atteint sans mal son épaule, sans jamais cesser de la frôler, il descend le long de son dos jusqu’à l’arrière de sa cuisse pour la frôler. Rien d’autre, ou peut-être un peu plus quand il y reste trop longtemps, quelques secondes, pour trouver des cicatrices qu’il a trop caressé dans le passé. Puis finalement Anselm attrape son poignet, sans délicatesse, il s’écarte de sa joue et tire sur son bras, farfouillant dans sa poche. Tranquillement, il tire sur son poignet pour que sa paume soit tournée vers le ciel en fredonnant. Il extirpe de sa poche un bracelet contenu dans une boite, toujours sans parler, mais depuis le début c’est sa façon à lui de dire comment il la trouve. C’est qu’il a toujours l’habitude d’user à tord et à travers de compliments pour pécho tranquillement, mais là c’est différent et il le sait bien. Il relâche son poignet pour ouvrir le bracelet et le lui attacher sans jamais lui demander son avis. Quand il l’attache il s’assure que l’oiseau retombe bien sur l’intérieur du poignet et ne perd qu’une demie seconde à le tapoter.

Il attend pas de merci, il a pas non plus envie de perdre son temps à expliquer pourquoi il le lui a acheté, il est trop beau parleur pour avoir franchement envie d’user sa salive. Alors à la place il se contente de saisir de nouveau son poignet, moins brutalement cette fois pour l’emmener vers l’entrée du fameux château. C’est à ce moment qu’il se décide à dire :  « J’espère vraiment que tu t’attends pas à ce que je t’emmène danser, parce que je me porte pas garant pour tes pieds. »
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C. Avalon Poltergeist-G


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Re: rhapsodie (anselm)
21.01.17 23:46



Like a river flows surely to the sea, Darling, so it goes, some things are meant to be ;  Take my hand, take my whole life, too, for I can't help falling in love with you ─
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Elle avait abandonné l’idée de paraître aussi mature et désintéressée que d’habitude, avant même que l’idée ne lui effleure l’esprit. Son coeur battait trop vite et ses yeux brillaient trop pour laisser à son esprit les pleines commandes lorsque la main d’Anselm vient tirer ses boucles en arrière et sa bouche embrasser la chair de son visage. Mécaniquement, elle colle ses lèvre contre sa joue en retour, hume son odeur -cette senteur de cèdre et de cuire qui lui rappelait ses cours sur l’Amortencia- et frémit, son souffle tremblant contre la peau du brun en sentant sa main glisser contre elle.
Avalon avait toujours été faible à son toucher et s’immobilise, luttant pour garder les yeux ouverts.
D’un coup l’espace les sépare à nouveau et les doigts qui avait tant caressé sa peau emprisonne son poignet entre leur deux corps. La blonde observe l’autre tirer une boite de sa poche et son coeur bondit en voyant l’or briller à l'intérieur. Et elle reste immobile lorsqu’Anselm enroule le bracelet autour de son poignet, ses yeux gris glissant de son visage à l‘hirondelle, puis à nouveau sur ses cils.
Et elle sourit, elle sourit avec le rouge sur ses pommettes devant la beauté du bracelet et du geste.
Et Avalon aimait Anselm pour ça.
Pour tout.
Elle baisse doucement le bras mais lui l’atrappe à nouveau et elle se laisse guider à sa suite, vers l’entrée et vers le bruit, vers la musique et les corps enveloppés de soie et de velour. Elle glisse sa main doucement pour entremêler ses doigts avec les siens dans une étreinte maladroite et floue. « J’espère vraiment que tu t’attends pas à ce que je t’emmène danser, parce que je me porte pas garant pour tes pieds. »
Un rire s'échappe de sa gorge parce qu’Avalon avait passé trop de temps immobile pour avoir appris à danser ainsi. Et si elle avait appris plus jeune, ses jambes ne s’en souvenaient plus. Elle avait bien pensé à apprendre durant les quelques semaines précédentes mais n’avait pas eu réellement l’occasion.
« Je ne sais pas danser. C'était compliqué de m’apprendre. » elle lui sourit encore lorsqu’ils passent par la porte principale. « Monsieur Wright Anselm et Mademoiselle Poltergeist Cassiopé, représentants de Poudlard. » Son sourire se crispe un instant à l’entente de son prénom, mais elle reprend contenance en entraînant Anselm un peu à l'écart des danseurs. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il n'était pas cent pour cent à l’aise, et si Avalon avait l'intention d’Anselm elle n’avait pas besoin de celle des autres.
« Il y a beaucoup de monde. » Elle lève un peu les sourcils de sa mine inquiète. Même si elle s’entendait avec beaucoup de monde, Avalon n'était pas spécialement à l’aise au milieu d’une foule si grande d’inconnus et de connaissance masquées.
Elle sert la main d’Anselm dans la sienne.

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Anselm C. Wright


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Anselm C. Wright





Re: rhapsodie (anselm)
28.01.17 20:34

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— Avalon ft. Anselm
Habilement il décale ses doigts, les cinq, ceux de sa main gauche, de son poignet à ses doigts qu’il retient. C’est qu’il considère qu’il a toujours tous les droits et peu importe s’il connaît trop le chemin ou qu’il a trop tendance à s’imposer. Ses doigts s’entremêlent aux siens. Anselm a le sourire , Avalon aussi, trop peut-être, mais il n’y a pas d’excès juste une habitude profondément ancrée dans ses yeux, son sourire, ses phalanges. Habitué à elle comme on s’habitue à l’air. Respirer un peu mieux le temps d’une soirée et s’il n’y a que de l’insouciance tout irait pour le mieux. Mais il y a un peu de rancœur aussi. Quelque chose de douloureux qu’on appelle rupture, quelque part, tatouée dans son cou. Anselm ricane facilement, surtout quand elle lance une boutade sur ses jambes. Mais à dire vrai, il se souvient qu’il l’a beaucoup porté et qu’elle s’est souvent suspendue à son cou alors parfois il se plaît à imaginer qu’elle finisse par avoir un jour ou l’autre plus envie de marcher. Pour son propre mal. Pour qu’il puisse de nouveau être son tremplin pour les étoiles.


C’est ridicule et il le sait. Ce n’est pas quelque chose qu’on devrait souhaite, crois-en son regard acier. C’est juste sa fierté qui voudrait simplement pouvoir redevenir une necessité. Mais elles sont belles ses jambes à Avalon. Et il le pense avec une sincérité plus mordante et désarmante. Même si elle marche aujourd’hui et demain, tant pis, tant mieux. Il ne peut pas imaginer ce que c’est de pas pouvoir se hisser seul et d’avoir toujours besoin d’être transporté. C’est possible qu’il déteste ça et qu’il en crève de pouvoir que rouler. Alors c’est bien. C’est tant mieux même. Parce qu’il voudrait la faire valser, malgré tout ce qu’il dit. Une danse ou deux, quelque chose de très et de sublimé, quelque chose de plus tendre ou féroce, il sait jamais ce qu’il veut Ans, jamais. S’il sourit c’est jamais pour rien, toujours pour mordre ou caresser.


Il avance sans même s’arrêter, les noms que le portier hurle sont lointains et dans sa tête ils sont toujours eux. Avalon et Anselm. Deux gryffondors au passé un peu commun. Un peu sulfureux aussi. Mais ça a l’air d’être le cas de tout le monde ici alors il font juste parti du paysage. Il sent les doigts de sa partenaire se crisper alors il raffermit sa prise autour de ses doigts. Et même s’ils étaient en porcelaine il les tiendrait avec autant d’ardeur, même à les briser, parce qu’il sait qu’il reste et qu’il est un soutient un peu particulier.  « Suis-moi. »


Il l’emmène au plus loin de l’orchestre. Sans doute pour avoir les oreilles qui bourdonnent un peu moins. Il relâche sa main, saisie ses hanches pour poser sa bouche contre son oreille et chanter sur l’air des paroles débiles pour la rassurer. Il récupère sa main et la fait danser un peu, tournoyer, remonte sa main de sa hanche à son visage pour lui dire, un sourire sur les lèvres.  « Du monde où ça ? Moi je vois personne d’autre que toi. » Et même si c’est un joli mensonge, il est pas du genre à en dire pour être mesquin ou moqueur, tu sais ?  « Et même si c’est pas le cas il te suffit de me voir moi. De te concentrer sur mes yeux. Le nœud papillon ringard que j’ai accroché à mon cou. » Il raconte, les yeux dans les yeux, sans vraiment ciller.  « On a une soirée à passer. Et juré que tu vas pas t’emmerder une seul fois. » Il s’écarte un peu et lui fait une petite révérence faussement polie. Faussement digne aussi.  « T’as le meilleur cavalier devant toi tu sais ? » Et il pourrait tout faire si elle le lui demandait, même juste rester à côté d’elle immobile et muet, c’est le genre d’effort qu’il pourrait faire, pour son souvenir surtout et aussi parce qu’elle est ce qu’elle est. Un souvenir important qu’il cherche à protéger. 
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Re: rhapsodie (anselm)
14.02.17 22:30



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Il lui dit de le suivre et elle obéit, trop docile et trop heureuse pour contester, et sa main dans la sienne qui la tire doucement. Leurs mains qui avaient toujours eut l’air de s'emboîter parfaitement; elle n’avait jamais eu l’envie de la déloger d’entre ses doigts. Alors elle le suit d’un côté de la salle, ses yeux fixés sur la nuque d’Anselm alors qu’habituellement elle aurait admiré les costumes et la grâce, peut-être cherché à reconnaître certains.
Mais elle semblait dans un autre monde, un univers à part où seuls comptaient anselm et elle, et où l’environnement n’était qu’un souvenir, le brouhaha et la musique une anecdote. Il la lâche, sa main vient glisser sur sa hanche et elle lève la sienne pour la déposer sur son épaule. Elle n’était pas spécialement petite mais lève tout de même les yeux vers lui, dévorant son visage de ses yeux gris argentés. Elle ferme les yeux quand il se penche vers son oreille et rit, rit, comme si plus rien n’était important et qu’elle possédait tout l’or du monde entre ses mains -c’était un peu le cas, elle tenait l’or de son monde.

Elle virevolte dans ses bras, tentant d’imiter ce qu’elle voyait autour d’elle pour ne pas être trop maladroite. C’était un peu leur baptême de danse - sa mère avait voulu inscrire Avalon, une fois, à des cours de danse, mais l’accident était arrivé trop tôt et elle n’avait jamais pu y mettre les pied.
Les doigts quittent sa hanche pour se poser sur sa joue et elle est persuadée que son coeur va lâcher. Elle donnerait tout pour arrêter le temps parce qu’elle sait qu’elle ne peut plus se pencher en avant et goûter ses lèvres ou sa peau ou son corps, que c’est fini. Des fois il lui arrive de regretter d’être partie; puis elle regarde les marques sur sa peau et regrette de ne pas avoir supporté plus. Sans doute était-elle maso, ou désespérée, ou désespérément amoureuse, ou les trois à la fois. Mais elle se noit dans ses yeux et fond entre ses doigts, collant légèrement sa joue sur sa paume. « Du monde où ça ? Moi je vois personne d’autre que toi. » Elle sent son coeur s’arrêter et ses joues s’empourprer. Anselm était doué avec les mots quand il s’agissait d’atteindre la lionne.
« Ans... »« Et même si c’est pas le cas il te suffit de me voir moi. De te concentrer sur mes yeux. Le nœud papillon ringard que j’ai accroché à mon cou. On a une soirée à passer. Et juré que tu vas pas t’emmerder une seul fois. » Par réflexe ses lèvres s’étirent, ce sourire charmé et excité d’enfant qu’on félicite et d’amant qu’on complimente. Elle obéit avec plaisir, laissant ses yeux divaguer dans les siens. Pour ses paroles elle mourrait d’envie de se mettre sur la pointe des pieds et se pencher.
Mais lui s’écarte pour une simili-révérence alors qu’elle continue de sourire et son rire perce ses lèvres. « T’as le meilleur cavalier devant toi tu sais ?. » « Je sais. » Et elle n’avait personne pour comparer mais personne ne la ferait virevolter comme lui comme s’il connaissait tout d’elle dans les moindre détails, même ses plus lourds secrets. Alors quand il sourit elle s’approche et glisse sa main dans son dos; elle hésite, ses iris baissant vers son noeud papillon -peut-être avait-il remarqué qu’elle s’était attardée sur ses lèvres- et loge sa tête au creux de son cou, les yeux presque fermés, et elle se laisse aller à son rythme, humant son odeur qui lui manque un peu plus chaque soir.
Elle ne réalisait jamais à quel point une présence pouvait manquer que lorsqu’elle était dans son lit glacé à contempler le plafond plongé dans le noir. Elle n’aimait plus la solitude et avait trouvé en Anselm ce besoin constant de chaleur humaine et d’un sourire particulier à son attention.
Elle parle sans doute avant d’y penser mais Avalon se sentait bien, détendue. A sa place, et c’était si reposant. « Tu m’as manquée. » Ces quelques dernières heures, ces quelques dernières années. Elle manquait l’époque où elle souffrait plus sous les hanches que dans son coeur, parce qu’elle avait ce garçon plus jeune qui la regardait avec plus de tendresse que ses propre parents. « Ce serait bien si ça pouvait durer toute l’éternité. » Et elle laisse ses fantasmes parler parce qu’elle sait qu’au fond Anselm n’est pas aveugle de ses regards, pas sourd de ses paroles et qu’il sait à quel point et de quelle manière il lui manquait.
Un peu trop chaque jour chaque instant, et sa poitrine contre son torse laissait passer les lourds battements de son coeur, lui qui battait au rythme de ses envies.
Et elle mourrait d'envie de lui dire qu'elle l'aimait encore.

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