Hjörtur ; the hardest moon is shining

Surnoms: Tur, Tutur, Vivi, Jojo, mauviette. Âge et naissance: Dix-neuf ans, né le 18 février 1997 à Scarborough. Origine et nationalité: Britanico-Islandaises. Sang: Fils de parents sorciers au sang mêlé. Groupe: Téméraire depuis peu. Maison: Serdaigle. Baguette: Bois d'acacia et plume de phénix, 27,5cm, plutôt souple. Patronus: Une petite chouette. épouvantard: Pleine lune qui se dégage. Amortensia: Pétrichor, feu de bois et bord de mer. Malédiction: Loup-garou. Animal de compagnie: Un gros chat tricolore (majoritairement blanc) particulièrement capricieux.

Qualités: Amical, doux, souriant, plaisantin, réfléchi, curieux, patient, joueur, câlin, malin, attendrissant, innocent, ouvert d'esprit, persévérant, à l'écoute, sage, parfois de bon conseil.
Défauts: Manque de tact, du mal à comprendre les émotions, maladroit verbalement, timide, pessimiste, paresseux, évite les affrontements, porte facilement des jugements, hésitant, légèrement manipulateur, ne s'attache pas assez, tendance à rire des petits malheurs des autres.

Aime: Le calme, la plupart des créatures et animaux, les dragons, voler, dormir, lire, se blottir contre quelqu'un, le vent, l'orage, la neige, s'amuser, faire des activités immatures de temps en temps.
Pas: L'agitation, les agressions visuelles/auditives, la chaleur, le froid, être témoin de la rage chez autrui, les enfants, la foule compacte, être pressé par le temps, qu'on le fasse sursauter, trop travailler, sa condition physique, être forcé par quelqu'un de faire quelque chose, voir trop de gens d'un coup (introverti, a besoin de respirer), les chatouilles.

Année: Quatrième, il n'a donc logiquement pas redoublé. Parcours: S.S.A.F. Options: Vol, Vol sur balai appliqué, Vol sur dragon, Techniques et stratégies de Vol. Niveau scolaire: Hjörtur a commencé Poudlard avec des résultats très moyens et un intérêt très mitigé. Il se contentait de travailler pour passer, sans plus. Depuis qu'il est en quatrième année, son implication a augmenté et ses résultats sont rentrés dans une courbe en hausse. Appréciations: Élève sérieux / Bonne synergie avec les créatures / Résultats en douce hausse, continuez ainsi ! / Participez davantage à l'oral. Métier envisagé: Il hésite beaucoup, presque tous les métiers proposés par la filière sont tentants.

les B.U.S.E: ☑ Obtenu ☐ Recalé ☐ Trop jeune
BREVET DE TRANSPLANAGE: ☑ Obtenu ☐ Recalé ☐ Trop jeune

Vous vous retrouvez face à un épouvantard, et vous vous rendez compte que vous avez oublié votre baguette — heureusement, vous avez votre cerveau et vos jambes. Que faites-vous ?
Nope. No no no no nope. Jamais au grand jamais il ne prendra le risque de se retrouver devant un épouvantard, avec ou sans baguette. D'ailleurs, il s'est même fait porter pâle durant le cours sur le sujet, si bien que des suppositions comiques sur sa plus grande peur ont longtemps jasé.
Vous avez déçu votre baguette qui a décidé de ne plus vous obéir et qui n'en fait plus qu'à sa tête. Que faites-vous ?  
Il prendrait cela comme un avertissement vis-à-vis de sa paresse des derniers jours et irait tenter de nouveaux sortilèges sans rapport avec ses cours, elle a tendance à apprécier cela.
C'est enfin les vacances d'été ! Vous êtes prêt à partir dans le sud de la France avec vos amis, mais votre père s'est cassé une jambe et vous demande de travailler pour lui à sa boutique de balais magiques. Quelle est votre réaction ?
Supposant que cela se déroule dans une autre dimension où son père n'est pas un auror souvent en mission, Hjörtur est très déçu. Il n'a pas beaucoup d'amis et ne partage pas beaucoup d'occasions spéciales avec eux. Ce n'est pas parce que « c'est son père et il l'aime », prétexte hypocrite et plein de mauvaise foi pour se voiler la face quant à la raison véritable : il n'a pas eu le courage de dire non.
Vous êtes en cours de potion, et la potion du jour explose à la moindre maladresse. Vous avez soudainement un trou de mémoire vis à vis du prochain ingrédient, que faites-vous ?
Potion instable imposant toutes les précautions, il n'a qu'à baisser les yeux vers son livre ouvert pour se remettre dans le bain.

Hjörtur, c'est cet élève un peu trop mince, doté d'une ossature fine et d'un visage juvénile. C'est 170cm de timidité et de silence sur lesquels on pourrait rouler dessus sans s'en rendre compte. C'est un enfant qui a grandi trop vite, déchiré, écartelé par les secrets et les gens. Il a l'air fragile, et pour cause : petit, pâle, discret, malade plusieurs fois par mois. C'est la frayeur d'un regard, l'évitement des conflits, la distance volontaire. C'est la douleur quand les lumières sont vives ou les bruits agressifs, une hypersensibilité qui l'isole dans le calme et la pénombre quand le mal est éprouvé trop fort ou trop longtemps. C'est un ensemble de traumas qu'il n'a jamais pu pleinement traiter dans un monde où sortir des normes est un risque de rejet.

On le trouve mignon, ce petit traumatisé. Un peu chochotte, gentil, timide mais souriant. Pas très bavard, très calme la plupart du temps, il n'en garde pas moins un caractère qu'il n'ose simplement pas exprimer. Il se sait verbalement maladroit, en manque cruel de tact, si bien qu'il préférera plus souvent se taire que de blesser. Tactile, il fera des yeux doux pour avoir le droit de se blottir contre quelqu'un et soupirer de contentement. Pourtant, il ne s'approche jamais assez de quelqu'un pour lier une amitié solide et intime, avec même une tendance à prendre ses distances quelquefois ; au plus grand dam de ses amis proches à qui il manquera sans le réaliser. Comme il peine à comprendre les pourquoi et comment des sentiments chez les autres, il ne se rend pas forcément compte des blessures qu'il inflige par la réserve qu'il impose presque comme un rejet. Il demeure cependant de très bonne compagnie, jouant très bien le rôle de cet ami serein et attentif qui au besoin écoutera les problèmes et parfois prodiguera de précieux conseils. Comme tout le monde il se pose des questions existentielles, il peut très bien partager les réponses qu'il leur a fournies pour aider quelqu'un à aller de l'avant.

Intériorisant énormément, il peut lui arriver occasionnellement d'éclater en sanglots, généralement seul par cette honte qu'on impose à ceux qu'on juge – pour un oui ou non – trop émotifs et fragiles. Encore une fois, on condamne au lieu d'aider. Hjörtur en effet voit bien davantage le mal que le bien, faisant moins attention au soleil qu'aux nuages sombres qui l'enveloppent. Il en est devenu très dur avec les gens et lui-même, ainsi que cynique, et cela se traduit par un certain sentiment de supériorité qu'il modère en se rabaissant – il pensera ainsi « les gens sont tous cons et je ne vaux pas mieux ». Il en est conscient mais n'arrive pas à changer cela et semble d'ailleurs manquer de volonté pour ce faire. Il est de ceux qui se laissent vivre au jour le jour sans trop penser aux lendemains, un peu mous, parfois oisifs, indécis également ; on le lui reproche, il admet. Et ne fait pas l'effort de changer cela sur le long terme.
De temps en temps, il est d'humeur joueuse, taquine voire téméraire et veut tout balancer dans le seul but de s'amuser le plus fort possible. Ce sont les seules occasions où l'on peut l'entendre rire franchement et mettre de côté son esprit trop réfléchi pour foncer dans le tas, s'exprimer et profiter.

S'il est généralement anxieux, maladroit et distant vis-à-vis des relations sociales, c'est un autre homme qui se détache une fois en compagnie d'animaux et créatures – exceptions faites de celles au fonctionnement très proche de l'humain (vampires, centaures, etc.). Avec eux, il se sent rassuré et plus intime. Doux ou ferme selon ce que nécessite la situation, il parvient à construire une relation en fonction de la créature en face de lui. De plus, il se sent plus sûr de lui car dans un environnement plus rassurant et favorable, il est donc susceptible de faire des actions courageuses… et de côtoyer des dragons, rien que ça !
Plus généralement, il est capable de se saisir de ses testicules tant que ce n'est pas sur le plan social, ce qui est assez surprenant de la part de ce qu'on considérerait très facilement comme une mauviette et une chochotte.

On dit qu'il est atteint d'une maladie incurable qui le force à manquer les cours deux à trois jours par mois et qui implique potentiellement un symptôme très honteux.
On dit qu'il dort avec une peluche quand son chat rancunier le boude la nuit.
On dit que son épouvantard serait un mec qui fait « bouh ! » en tapant son épaule par derrière, car il sursaute tout le temps quand on lui fait ça.
Ou bien que ce serait lui-même en train de péter.
Ou bien… bref, vous voyez l'idée.

Tous les soirs, sa mère l'embrasse sur le front et lui souffle des paroles qu'il ne comprend pas. Grâce à elle, il est le héros de ses cauchemars et triomphe des esprits malins qui tentent de troubler son repos.
La nuit, il est un demi-dieu saisissant l'épée du courage pour défaire le dragon de la peur et la douleur. Une fois, il crie « TU NE ME FAIS PAS PEUR ! » et se réveille en réalisant qu'il a parlé ainsi dans sa chambre au milieu de la nuit. Ses rêves sont souvent tourmentés mais il émerge victorieux et prêt à affronter le jour.
Ou presque.
Car le jour diffère de la nuit.

Il n'a que treize ans et toute la vie devant lui. Tant de paysages à découvrir durant les voyages qu'il rêve d'effectuer, tant de créatures à observer ailleurs que dans une photo ou un livre. Tout petit, il voulait voir un loup en chair et en os dans son habitat naturel. Il a exprimé le même souhait pour les faucons, les phénix et les dragons. Il souhaite entendre les chutes du Niagara et voler vers les montagnes de l’Himalaya. Tant de rêves de découverte et d'aventure à travers le monde, tous assombris par la dure réalité qui s'offre à lui.

Le jour est empli de secrets à taire et de combats qu'il n'a pas le droit de mener.

Tous les matins, il se lève dans le regret d'avoir seulement ouvert les yeux. Il se prépare sans entrain et va seul à l'école, marchant comme vers l'échafaud. Par le passé, il y allait en vélo. Mais les roues crevées ainsi que le guidon et la selle suant d'urine de garçon bourreau l'ont incité à arrêter. De Poudlard, son grand-frère ne peut rien faire. Son père auror n'a pas le temps de s'en soucier. Et sa mère a bien tenté d'avertir le personnel du collège une fois, obtenant le résultat inverse de l'objectif voulu : les gamins concernés ont été convoqués dans un bureau, sermonnés et ressortis chauds bouillants pour aller confronter aussitôt le responsable de cette semonce.
Certains jours, il a envie d'en mettre un à terre par la force, usant des techniques qu'il apprend au club d'auto-défense qu'il côtoie depuis peu pour souffler un peu et se dépenser. Mais jamais on ne l'a frappé, jamais il n'a eu besoin d'arrêter un poing et d'en tordre le bras. Il voudrait leur jeter un sort appris dans les livres de cours de son frère l'été dernier. Mais il doit taire sa nature de sorcier et ne jamais la révéler au risque d'avoir la justice sur le dos. Ils le harcèlent de moquerie, le déconcentrent en classe, souillent ses affaires dès qu'il tourne le regard, le font trébucher quand il est dans la lune, lui crachent dessus avec l'eau collectée dans les toilettes quand ils ne l'enferment pas carrément dedans en fin de récréation. Ils redoublent d'originalité jour après jour, semaine après semaine, et le garçon n'a plus qu'à pleurer le soir dans les bras de sa mère à qui il répète de ne pas agir pour ne empirer les choses encore une fois.

Un matin, il se lève dans le regret d'avoir encore ouvert les yeux et se dit que ce sera le dernier. Il se prépare sans entrain et s'en va seul loin de l'école, marchant vers son échafaud. Il erre tout le jour droit vers l'ouest, à se questionner sur ce qu'il va faire. Souhaites-tu vraiment en finir ainsi ? À treize ans, sans avoir réalisé le moindre de tes rêves, sans avoir découvert autre chose que la petite ville où tu as grandi ? Es-tu sûr de vouloir abandonner ?
À la fin du jour, il arrive dans la forêt, malheureux, angoissé, à peine convaincu de sa décision finale. Il s'enfonce jusqu'à ce qu'il soit complètement perdu, heureux de ne pas avoir retrouvé de lisière. Il s'assoit sur un lit de mousse au pied d'un arbre et pose sa lampe torche à côté de lui. De son sac d'école il sort ce qui lui permettra de clore la journée et sa vie.
C'était sans compter la pleine-lune.

Au bout de quatre jours de féroce inquiétude, sa mère reçoit un hibou du médicomage local qui leur annonce que leur fils vivant a été retrouvé au parc national des North York Moors. Si la nouvelle est bonne au premier abord, il nuance aussitôt le propos en ajoutant qu'il a échappé de peu à la mort suite à la morsure d'un loup-garou. Si son état a réussi à être stabilisé, le garçon demeure condamné à faire partie lui aussi de cette sombre famille.
Sa mère et sa petite sœur sont les premières à transplaner sur place. Le soir-même, elles sont rejointes par le père. Deux jours plus tard, l'aîné a durement obtenu l'autorisation de quitter temporairement Poudlard pour rejoindre la petite famille autour du lit de Hjörtur qui a depuis été transféré à l'hôpital sorcier de Manchester et qui songe à quel point il est chanceux de les avoir. Malgré sa tentative de suicide ratée, l'agonie qu'il vient de vivre, la fatalité de sa malédiction, il se sent heureux pour la première fois depuis deux ans.

Ne voulant fricoter avec la justice moldue, sa mère se contente de désinscrire son fils du collège et de gueuler un grand coup sur le directeur en personne en lui promettant d'autres gamins traumatisés et tentatives de suicide s'il ne bouge pas son gros cul de son siège – formulé au mot. S'il parait marqué par ses propos, il n'en fera rien jusqu'à ce qu'un nouveau directeur plus concerné prenne sa place et agisse notamment dans la communication pour ouvrir les yeux de tous, staff, parents et enfants. Les résultats sont loin d'être exceptionnels mais c'est déjà ça.

Hjörtur, lui, demeure traumatisé par son expérience dans la forêt et met des années à combattre sa peur de mettre ne serait-ce qu'un pied dans un petit bois innocent en présence de sa mère. Traumatisé aussi par ses expériences au collège, on lui a laissé jusqu'à la rentrée suivante pour l'inscrire dans un établissement privé où les choses se déroulent mieux. Il peut rattraper son retard sans redoubler – pratique à peu près inexistante au Royaume-Uni – et continuer sa scolarité jusqu'à Poudlard où il rejoint son frère. Il n'a plus à cacher sa condition de sorcier mais celle beaucoup plus lourde de loup-garou et cela le mine.
Mais il s'en sort et se sait chanceux d'être encore en vie malgré tout.

Comment ça va ? Mh.
C'est qui sur ton bel avatar ? Natsume Takashi, tiré de Natsume Yuujinchou ♥♥♥
Et t'as quel âge ? Bouh. (vingt-trois)
Comment t'as trouvé FW ? Sur le top-site de la communauté des admins. Ça faisait longtemps que je cherchais un autre forum hp.
Fille, garçon ou escargot ? Je me considère très sincèrement comme un escargot.
Credit: Euh. J'ai codé ma fiche et graphé mon avatar ainsi que les icons qui viendront en temps venu. Mais l'artiste de l'image de base de mon vava est tofuvi et elle dessine trop bien.
Un commentaire ? Pouet. Si la police est trop claire ou trop petite (ou un ensemble des deux), exprimez-le ; mon écran pourri ne me permet pas d'en prendre pleinement compte.