Le froid frôle ta peau, te provoquant un frisson déclenchant la tant attendue chaire de poule. Tu soupires désagréablement devant cette sensation en te frottant frénétiquement tes bras. Tu aurais peut-être dû prendre ton gilet avec toi. Remarquant avec agacement que la fine matière de la chemise de ton uniforme n'était pas ce qu'il avait de mieux face à la fraîcheur nocturne. Génial, c'est ce que tu te disais ironiquement. Juste avant de te reprendre. Allez, ce n'est pas le temps de te plaindre, c'est toi qui a voulu ce cours d'initiation après tout. Tu te vides donc l'esprit de toutes pensées négatives vis-à-vis du froid et de la fatigue (les joies de l'insomnie qui te font faire des nuits blanches la veille). Tu n'es plus très loin de l'endroit où tu as rendez-vous. La Salle oubliée, qui porte plutôt bien son nom puisque tu n'as souvent jamais souvenir de cet endroit alors que cela fait 5 ans que tu es entre ces quatre murs et que tu connais l'existence de cette salle. Pourtant, voilà, à chaque fois elle sort de ton esprit comme une feuille disparaissant avec la brise l'emportant au loin.
Tu t'avances, t'approches petit à petit de cette salle. Tu n'es plus qu'à quelques pas. Si proche. Tu fais face à une ancienne porte en bois, semblant moins sagement occupée que celles des autres pièces. Quelques bruits te parviennent, qui peut s'y prêter à des plaintes ou des gémissements. Tu avais déjà entendu parlé de ça dans le base des Téméraires, mais cela n'était qu'une rumeur, si ? En ce moment tu doutes un peu, surtout quand tu te remémores les rumeurs courant à propos du Professeur Crawley. Comme par exemple celui du fantôme tueur en série ou quelque chose comme ça. Cela semble tout à fait legit en réalité. Tu ris jaune, en pensant à cela. Toujours plantée devant la porte. Tu devrais entrer et arrêter de le faire attendre (si du moins il est déjà là). Tu te frottes l'arrière de la nuque, en soupirant une nouvelle fois. Un autre bruit se fait entendre. Tu jettes un regard à gauche, puis à droit pour enfin faire volte-face. Rien, absolument rien. Tu craignais de croiser un préfet ou quelqu'un du même genre. Non pas que tu faisais quelque chose d'interdit (c'est encore l'un d'être le couvre-feu, après tout), mais simplement que ta manie de faire des merdiers par accident est très récurrente. Un peu trop même.
Mais passons. Tu te décides enfin à faire ton entrée dans la Salle oubliée. Ouvrant doucement la porte pour n'y laisser apparaître que ta tête dans le but de vérifier les environs. Tu y voyais... Des fantômes, ça c'est certain. Mais aussi le Professeur Crawley, tu ne saurais pas trop dire s'il attendait depuis longtemps ou non. Donc tu te contentes d'entrer véritablement dans la pièce en refermant la porte derrière toi. Avant de saluer ton interlocuteur d'un bref :
▬ Bonsoir, j'espère que vous n'aviez pas trop attendu !
Let's the lesson begin.
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Re: Shhhh. It's magic... kinda [Ft. Matthew Crawley]
24.04.16 17:22
Beauty Quinn & Matthew Crawley
Shhhh. It's magic... kinda
Assis sur le rebord de l'antique bureau qui trônait dans un coin de la Salle Oubliée, Matthew sirotait son thé hyper sucré tout en terminant d'engloutir son cupcake au chocolat. Il n'y avait pas d'heure pour manger une sucrerie de plus et même si la Lune était déjà haute dans le ciel, rien n'aurait su l’en empêcher. En face de lui, les spectres d'anciens professeurs de l'école de magie flottaient, les yeux vagues, les lèvres hagardes. Non, pas des spectres. Le professeur savait pertinemment qu'il ne fallait pas jouer avec les esprits des défunts. C'était son boulot, après tout, de savoir ce genre de chose. C'était des empreintes magiques, des souvenirs, des résidus de présence à l'image d'un sorcier. Matthew pointa son index vers l'une des figures pâles et termina d'avaler la dernière bouchée de son gâteau. "Oui, mais vous, Hildeberg, comment assuriez-vous le silence dans vos classes ? Autrement qu'en leur lançant des sorts, j'entends." Simple conversation de routine. Si l'on pouvait appeler ça conversation. L'autre le regarda, ouvrit sa bouche pour lâcher un grognement gutturale et caricatural.
Matthew se frotta le menton avant d’acquiescer et de jeter un oeil sur sa montre. Quelle heure était-il ? Il n'allait pas tarder à commencer son cour nocturne, si mademoiselle Quinn venait. Après tout, l'occultisme apparaissait comme une matière dangereuse et étrange. Et l'on confondait bien souvent étude de la magie noire et sa pratique. Non, Matthew n'était pas un mage noir, non il n'adorait pas de démons ni de spectres malins. Il connaissait simplement les rouages et les stratégies de ses ennemis. Mais il ne lui en voudrait pas, de ne pas venir. Après tout, il dormait peu, vieille habitude d'Auror. Il irait juste occuper sa nuit différemment. Mais la lourde porte en bois coulissa légèrement en grinçant, attirant le regard des deux spectres et du professeur. Mademoiselle Quinn passa d'abord une tête dans l’entrebâillement de l'entrée avant de pénétrer entièrement dans la salle en le saluant.
Le jeune professeur lui fit signe d'entrer silencieusement avant de lancer aux deux esprits : "Et bien messieurs, ce fut un plaisir. Merci d'être venus. Bonne nuit." L'une des deux silhouettes flottantes lâcha un cri guttural et profond avant que les deux ne se dématérialisent. Matthew se retourna vers Beauty, un léger sourire sur les lèvres. "C'était d'anciens professeurs de l'école. Enfin pas vraiment. C'est ... compliqué. Vous n'avez pas encore eu le cour sur les fantômes." Se relevant du bord du bureau sur lequel il était assis, Matthew s'avança vers la jeune fille tout en agitant sa baguette qui fit venir vers eux deux lourds fauteuils poussiéreux et rembourrés. A la façon d'un Moldu, le professeur d'occultisme frappa avec le plat de sa main les coussins des fauteuils avant d'inviter l'élève à s'y asseoir. Du coin de l’œil, le professeur l'avait détaillé depuis son arrivée. Son attitude, son entrain, son regard, ses hésitations. Il avait été habitué à jauger rapidement les gens, à se faire une idée plus ou moins fiable de la personne qu'il avait en face de lui et à en décider la dangerosité. Déformation professionnelle ou simples précautions, c'était une habitude qui ne l'avait pas lâché depuis son départ du Ministère.
Il braqua son regard sur celui de la jeune fille avant de rompre le silence de la salle. "Alors, mademoiselle Quinn, à quoi vous attendiez-vous en venant ici ? En quoi puis-je vous aider ?" Pas de magie, ni de potions glougloutantes ou de chaudron débordant d'un nectar frémissant. Parfois, deux questions valaient tous les sorts du monde. Avant de continuer et de tirer le voile sur les créatures et les ténèbres qui habitaient le même monde qu'eux, il préférait la savoir prête. L'occultisme était une vérité, c'était se rendre compte que le monde dans lequel ils évoluaient étaient bien plus sombre et morbide qu'ils le pensaient. C'était une révélation et une amère vérité. Et tous n'étaient pas prêts à le savoir. Certains se contentaient de vivre dans le déni, enfermés dans un bureau ou chevauchant dragons et balais. Mais à chasser les monstres et les sorciers criminels, Matthew avait vite appris que la fange de ce monde abritait bon nombre de dangers. Les pupilles fixées sur celles de son élèves, il se cala dans l'épais fauteuil et attendit la réponse de la demoiselle tandis que ses doigts habiles jouaient avec sa baguette, la pointe en direction de sa main bandée.
Un sourire rassurant sur le visage, il l'encouragea. "Vous n'êtes pas en cour, ici. Il n'y a pas de mauvaise réponse. Je voudrai juste connaître vos motivations. A titre ... indicatif dirons-nous. Et je suis un incorrigible curieux." termina-t-il avant de partir dans un petit rire.
(c) crackle bones
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Re: Shhhh. It's magic... kinda [Ft. Matthew Crawley]
24.04.16 22:53
Shhhh. It's magic... kinda
ft. Matthew Crawley
Tu observes les fantômes disparaître. Qui sont-ils ? Ils te semblent familiers ou du moins que tu les as déjà croisé quelque part, dans certaines salles de classes peut-être. Tu as plus ou moins ta réponse venant du Professeur Crawley. Ce sont, plus ou moins, d'anciens professeurs donc. Tu fixes longuement la zone où se trouvait la plupart des fantômes avant en te perdant brièvement dans tes pensées. Un cours sur les fantômes... Était-ce le même genre que fantôme que ceux que tu as connu ? Tu en doutes quand tu te rappelles soudain des goules d'ici au goules que tu voyais dans les livres Moldus. Les chances que cela soit différent sont grande au final. Bien. Tu reportes rapidement ton attention vers la dernière personne restante de cette salle, tu réponds d'ailleurs à son léger sourire qu'il t'avait adressé au début. Ton sourire est bien moins fin, bien moins discret que le sien. Ton sourire quoi. Tu observes ensuite le plus âgé faire. Tu analyses les meubles s'étant mouvés de sa commande, des fauteuils.
Sympathique que voilà. Tu attends qu'il s'installe avant d'en faire de même, t'asseyant sans trop te préoccuper de la poussière (enfin tu as dépoussiéré grossièrement d'un coup de main, mais cela s'arrête là). Plus tomboy que toi à ce niveau il n'y a pas, limite. Tu sentais sous regard juger chacun de tes gestes, mais tu t'en fiches un peu. Tu te comportes naturellement, bien qu'un peu rigide par le froid, mais à part ça... Juste du Beauty pur et dur.
Un silence. Tantôt désagréable par son aspect de malaise, tantôt agréable par la liberté des sons que le silence permet d'entendre et de percevoir. Du cyan. C'est beau. Puis enfin une question qui vient briser cette harmonie que sûrement seule toi pouvait percevoir. Qu'est-ce que tu attendais en venant ici ? Comment pouvait-il t'aider ? Dans ton esprit cela semblait plutôt simpliste, voir limite stupide comme raison. En la tournant dans un autre sens, il y aurait moyen de rendre ça intéressant. Mais ce n'est pas ton genre. Tu es directe et franche comme fille. Jouer sur les mots, c'est une perte de temps pour toi. Tu aurais pu lui répondre directement, mais deux éléments te font garder un certain silence. Un silence qui vient de tes profondes réflexions.
Tu es étrangement silencieuse en cet instant. Mais voilà, c'est un de tes instants où tu passes d'un extrême à un autre d'un battement de cils. Mais reprenons, les éléments qui t’accaparent les pensées en ce moment-même : la main bandée du Professeur, mais aussi sa voix. Tu as déjà entendu parler des rumeurs au sujet de ce qui pouvait se trouver sous ses bandages. Tu dois bien avouer que ta grande curiosité a été touchée par ce mystère, surtout quand la main est juste en face. Mais heureusement, tu es une personne civilisée et polie, donc forcer les gens à faire volte-face de leur personne, ce n'est pas ton genre. Surtout que Monsieur Crawley ne semble pas être le genre de personne à dire Amen pour une requête aussi stupide. Donc bon, laissons l'imaginaire l'emporter sur le réel. Et focalise-toi sur le second élément, sa voix. Sa voix qui est fort agréable. Un mélange de cyan et de jaune, intéressant. Cela peut sembler être désagréable comme teinte, mais non, pas pour toi en tout cas. Paisible curiosité. Voilà ce que résume grossièrement ces deux teintes mises ensembles.
Tu sembles avoir été longue dans tes réflexions puisque ton interlocuteur reprend la parole en t'encourageant de répondre. Tu lui réponds par un sourire navrée, navrée d'être aussi peu toi en cet instant même. Puis un joyeux rire s'échappe d'entre tes lèvres en comprenant ce qu'il venait de te dire. Un incorrigible curieux, hein ? Au moins vous êtes deux dans ce cas-là. Tu te frottes l'arrière de la nuque (cela va devenir un tic à force) et te mets à l'aise dans le large fauteuil. Tu sembles presque t'y noyer, toi et tes 1m50, mais bref. Tu lui réponds enfin avec la plus grande simplicité du monde :
▬ Pour tout vous avouer, je suis bien tentée par des cours particuliers pour m'initier à l'Occultisme. Voyez-vous, j'ai longuement hésité entre cette spécialisation et Médicomagie. Surtout que je n'avais (et n'ai) tout simplement pas les capacités pour faire un double-cursus. Donc il fallait que je fasse un choix. Je ne regrette absolument pas d'avoir pris Médicomagie, loin de là, mais je suis toujours aussi curieuse de tenter l'Occultisme. Mais je comprendrais tout à fait que vous refusez, je ne suis pas connue pour mes notes excellentes après tout, hé hé~
Tu termines tes dires par un rire nerveux en te frottant à nouveau l'arrière de ta nuque. Tu avais vraiment conscience que tes notes faisaient de belles montagnes russes au dépendant de si la manière t'intéressait ou non.
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Re: Shhhh. It's magic... kinda [Ft. Matthew Crawley]
25.04.16 16:37
Beauty Quinn & Matthew Crawley
Shhhh. It's magic... kinda
Elle était étrange et ridiculement petite, mangée dans ce large fauteuil. Une petite chose qui semblait fragile et légère, peut-être trop frêle pour l'étude des forces obscures. Mais le jeune professeur savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences pour jauger les aptitudes magiques d'une personne. Lui-même était loin de la carrure épaisse et forte de la majorité des actuels Aurors. Il leur fallait être endurants et puissants et Matthew avait du compenser son physique frêle et longiligne par un caractère têtu et opiniâtre.
Lorsque la jeune fille évoqua ses résultats scolaires et les doutes qu'aurait pu avoir Matthew quant à aux capacités d'apprentissage de l'occultisme de l'élève, il secoua légèrement la tête en fronçant les sourcils. Penchant légèrement la tête sur le côté, il lui lança : "Je me fiche éperdument de vos notes, mademoiselle Quinn. Je ne fais pas assez confiance au système scolaire pour croire que vos notes reflètent vos capacités magiques." Faisant tourner sa baguette entre ses longs doigts bandés, il fit mentalement une liste rapide des enseignements de base de l'occultisme qui pourraient être à la portée de l'élève. Dardant son regard mordoré sur le visage de la jeune fille, il continua : "Ce qui importe est votre motivation. Et votre travail. Rien n'arrive tout cuit pour celui qui ne fait pas d'effort."
Rapidement, il se leva, souplement, et se dirigea vers le tableau sur lequel quelques traits blancs commençaient déjà à se dessiner. Des mots s'étalaient pendant que Matthew s'avançait vers la surface lisse du tableau. "Il faut que vous soyez certaine de ce que vous voulez. L'occultisme combine la botanique, la défense contre les forces du mal, les sortilèges, la métamorphose et les runes. C'est une application concrète de la magie pure pour vous défendre contre les attaques des Ténèbres." Pourtant, avec son look de jeune rebelle et ses piercings, les parents d'élèves le mettaient volontiers plus dans la catégorie des vilains sorciers pas beaux plutôt que des gentils professeurs. "En d'autres termes, si vous aimez lire et si vous comptiez passer des soirées à écouter des histoires de spectres et de criminels, vous pouvez retourner vous coucher."
Il agita sa baguette en direction d'une large armoire branlante. Les lourdes portes s'ouvrirent sur un coffre qui glissa sur le sol pour se placer au milieu de la pièce. La voix du professeur s'éleva comme un simple murmure : "La magie noire est un art terrible et dangereux mademoiselle Quinn, qui vise à punir, voler ou tuer. Parfois, il vaut mieux ne rien savoir d'elle et l'éviter avec soin." Sa main blessée serrée autour de la poignée de sa baguette, il s'avança lentement pour se trouver derrière le coffre qui faisait face à l'élève. Le professeur ne savait que trop bien ce qui dormait encore dans l'épais coffre. Une créature presque invincible et symbole terrifiant de la magie noire. Une créature qui avait été un jour un être humain mais qu'il fallait détruire. Une créature qui mettrait à mal la volonté de son élève. Un inferi. Un léger sourire sur les lèvres, Matthew lança à Beauty : "Maintenant, si vous êtes prête à mobiliser votre savoir et votre volonté, munissez vous de votre baguette et ouvre ce coffre. Mais faites attention à bien rester éloignée, il faut toujours se méfier de ce que cachent les Ténèbres."
Malgré son ton sérieux, le jeune professeur s'amusait comme un fou. Peu de gens savaient que les Inferi craignent le feu et la lumière. Il était donc facile de s'en défendre à défaut de les détruire. Et c'était un bon moyen de jauger de la puissance magique de la demoiselle. La prochaine étape serait sans doute une dégustation de cupecake dans la Forêt Interdite ou une plongée sous-marine nocturne dans le Lac. Il avait hâte. Et il pensait sérieusement à organiser une chasse à l'homme dans le château pour son prochain cour. C'était une idée qui valait la peine d'être retenue.
(c) crackle bones
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Re: Shhhh. It's magic... kinda [Ft. Matthew Crawley]
26.04.16 2:11
Shhhh. It's magic... kinda
ft. Matthew Crawley
Tu te laisses emporter par sa voix, par ses teintes qui ornent ta rétine de cyan et de jaune. Tes notes ne comptent pas ? Bien. De la motivation ? Tu es plus que déterminée que jamais, tu es aussi connue pour ton côté bornée après tout. Quand tu as une idée en tête, difficile de te l'enlever. Tu écoutes et enregistres ce qu'il te dit dans un coin de tout esprit. Tu uses une des méthodes que t'avais montré Anton durant les débuts de vos entrevues. Où tes capacités à apprendre et à retenir étaient médiocre. Mais maintenant cela un peu mieux. Tu es tout à fait capable de retenir tout ce qu'il vient de te dire pour les ressortir d'ici quelques mois avec tes propres mots. Ou au moins t'en souvenir, ce qui n'est pas si mal. Tu continues à l'écouter silencieusement, analysant ce qu'il te disait et les traitant. Plus il parle, plus tu ne peux que te dire que l'Occultisme est fait pour toi. Non pas que tu prévois d'abandonner la Médicomagie ou quoi, mais seulement... Avoir cette nouveau en plus, sans pour autant te tuer à la tâche dans un double-cursus (amen à Darwin que tu respectes vraiment pour ça).
Ton regard se reporte finalement au coffre qui vous sépare, le Professeur Crawley et toi. Tu fixes cette chose te semblant similaire à une boîte de Pandore en ce moment-même. Tu perçois quelques tressauts venant du coffre, ainsi que de fines teintes noirâtres couvrant finement le cube fait de bois. La mort. Il y a quelque chose à l'intérieur et cela ne sonne pas un bon présage. Tout comme les paroles de ton interlocuteur qui se font moins... 'optimiste' va-t-on dire ? Mais l'ambiance à changer. Ça c'est sûr.
Tu es déjà à de bons pas de la boîte, mais tu recules de deux par pure précautions. Dans ton esprit, c'est le mot 'Epouvantard' qui se fait présent. Cela serait sûrement ça... Si le professeur face à toi était quelqu'un d'autre. Monsieur Crawley est du genre imprévisible, mais tu apprécies cela, te permettant de te perdre dans ta propre psyché pour connaître la sienne. mais reprenons. Tu sens une grande différence par rapport à ce que tu fais face d'habitude. Cela semble bien plus dangereux. Ton sérieux est grand en ce moment-même, ça en ferait presque peur pour ceux te connaissant fort bien. Mais ta caractérise est toujours là : ton sourire. Tu arbores sur tes lèvres un sourire qui pourrait paraître insolent, mais il est là pour te donner courage et détermination. Tu lèves donc ta baguette, revoyant vite quelques sorts qui pourrait t'aider au cas où. Mais aussi tu pries, tu pries pour que ta foutue baguette n'en fasse pas qu'à sa tête (saleté de cheveu de Vélane en cœur !) Tu respires un bon coup avant de lâcher un fatidique :
▬ Cistem Aperio !
Le coffre s'ouvre pour laisser place à une créature dite horrifique. Une forme humaine, une femme, dont la vie n'est plus depuis. L'équivalant d'un zombie chez les Moldus, limite. Une apparence de cadavre, si ce n'est être un cadavre. Tu remarques que les sons produits par cette créature sont incolores, même pour toi. Mais ce n'est pas le cas de ses membres dont les craquements se sous-poudre d'une teinte noirâtre. La teinte de la mort. Son corps crie mort, mais sa voix ne possède aucune émotion, même pas la mort elle-même. Une contradiction qui t'en donne des frissons. La chose semble tenter de se mouvoir. Tu dois agir. Tu ne perds pas de temps, tu perdras tes moyens plus tard. Ne pense pas à elle. Ne pense pas à elle. Cette chose n'est pas elle. Cette chose...
▬ Levicorpus !
... N'est pas elle. C'est ce que tu te dis une énième fois en soufflant un bon coup. En observant la chose se mouvoir, si ce n'est se contorsionner, dans tous les sens, les chevilles en l'air. Tu restes ainsi quelques secondes pour profiter de cet instant de calme après ce bref coup d'émotions fortes. Tu adresses un regard et un sourire navrée à Monsieur Crawley, avant de lui demander, sans te déconcentrer de la créature :
▬ Monsieur, navrée de vous demander cela, mais que voulez vous que je fasse exactement de cette créature. Il serait bien fâcheux qu je fasse un geste de travers... Surtout que cette créature m'est inconnue. Qu'est-ce donc ?
Tu demandes ça avec quelques difficultés, tentant de maintenir le sort, malgré la créature qui bouge frénétiquement ci-et-là, telle une pendule. Tic-tac. Tic-tac. Tic-tac...
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Re: Shhhh. It's magic... kinda [Ft. Matthew Crawley]
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